"Dimanche dernier, l’armée philippine a déclaré que les États-Unis les aident à affronter les militants d’un groupe terroriste qui a juré allégeance à l’Etat Islamique (Daech). L’opération militaire a déjà duré plusieurs semaines dans la ville de Marawi, dans le sud du pays. Détail important, le Président des Philippines Rodrigo Duterte a dit qu’il ne savait rien à propos de l’appel à l’aide de l’armée philippine à ses collègues américains. Il a expliqué l’arrogance du ministère de la Défense par les forts sentiments pro-américains de ce dernier au sein de l’armée philippine.
Démonstration de déloyauté
Les actions du ministère philippin de la Défense, qui n’avait pas informé le Président de l’invitation lancée à l’armée américaine jusqu’à l’arrivée de celle-ci, démontrent que, dans une situation d’urgence, les forces de sécurité pro-US interceptent les principaux leviers du pouvoir, empêchant ainsi Duterte de s’éloigner de la politique pro-américaine vers un rapprochement avec la Russie et la Chine. La loi martiale imposée par Duterte sur l’île de Mindanao n’a pas donné lieu au renforcement de son pouvoir personnel, mais au renforcement de l’armée à son détriment.
Terroristes – atlantistes
De nombreux experts estiment que ce n’est pas par hasard que l’attaque terroriste a coïncidé avec la visite de Rodrigo Duterte à Moscou. Il était prévu que, en plus de signer des contrats de grande envergure, les présidents discuteraient des plans pour l’avenir, et Duterte établirait des contacts personnels avec Poutine. En conséquence, les plans n’ont été remplis qu’à moitié. De facto, les terroristes ont agi dans l’intérêt des États-Unis, et peut-être y avait-il d’autres influences étrangères. Il convient de mentionner que les activités des forces armées philippines ont déclenché l’escalade et ont provoqué l’indignation islamiste juste au moment du voyage de Duterte en Russie." (...)

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