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Chronique d'une prise de conscience - Revue de presse alternative épinglée par http://activeast.free.fr
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La théorie de l’évolution retirée des manuels turcs des élèves de troisième

La théorie de l’évolution retirée des manuels turcs des élèves de troisième | ACTUALITÉ | Scoop.it

"En accord avec « les valeurs turques », le chapitre intitulé « L’apparition de la vie et l’évolution » va être supprimé dès la rentrée de septembre.

Des élèves turcs brandissent le drapeau national lors d’une parade à Ankara, en avril 2012.
La presse turque rapporte vendredi 23 juin que le conseil de l’enseignement supérieur a décidé de retirer des manuels de biologie des élèves de troisième la théorie de l’évolution de Charles Darwin, jugée controversée et trop compliquée à comprendre pour les élèves.

En accord avec « les valeurs turques », le chapitre intitulé « L’apparition de la vie et l’évolution » va être supprimé, a déclaré Alparslan Durmus, le président du conseil de l’enseignement supérieur cette semaine, selon le Hürriyet Daily News. « Nous sommes conscients que si nos enfants n’ont pas le bagage nécessaire ils ne seront pas capables de comprendre des thématiques soumises à controverse », a-t-il précisé.

Seuls les étudiants âgés de plus de 18 ans allant à l’université pourront accéder à ces documents.
Les travaux de Darwin « vieux et mauvais »

La théorie de l’évolution, formulée par Charles Darwin au XIXe siècle, est rejetée par les créationnistes chrétiens et musulmans, ces derniers croyant que leur dieu a créé la Terre, comme dans les descriptions de la Bible ou du Coran."

Ah, tiens, ici on parle plus de "judéo chrétiens"... Que de "méchants obscurantistes", sans peuple de lumière ?...

 

"Dernièrement, le vice-premier ministre Numan Kurtulmus avait jugé que les travaux de Darwin étaient « vieux et mauvais » et qu’il n’était pas indispensable de les enseigner.

Les défenseurs d’une éducation laïque du syndicat de fonctionnaires de l’éducation nationale Egitim-Is ont fait savoir que cette réforme du programme éducatif affaiblissait les fondements laïques de la Turquie moderne instaurés par Mustafa Kemal Atatürk."

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Washington en voie de retirer ses bombes nucléaires de Turquie

"Selon deux sources, les États-Unis ont commencé à déplacer des armes nucléaires de Turquie vers la Roumanie, en raison du refroidissement des relations entre Washington et Ankara.

Le transfert des armes nucléaires stationnées en Turquie entamé par les États-Unis représente un défi, autant sur le plan technique que sur le plan politique, a expliqué une source à EurActiv. « Déplacer plus de 20 bombes atomiques, ce n’est pas facile », assure cette personne, sous le couvert de l’anonymat.

Selon un rapport récent du Simson Center, quelque 50 armes nucléaires tactiques américaines ont été stationnées sur la base aérienne d’Incirlik, en Turquie, depuis la fin de la guerre froide. Incirlik se trouve à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne.

Pendant la tentative de coup d’État, en juillet, la base a été privée d’électricité, et le gouvernement turc a interdit aux appareils américains d’atterrir ou de décoller du territoire. Le commandant de la base a finalement été arrêté et accusé d’être impliqué dans la tentative de putsch. Il est impossible de dire si les États-Unis auraient pu garder le contrôle des armes nucléaires en cas de conflit civil prolongé, selon le rapport.

Une autre source a indiqué à EurActiv que les relations entre la Turquie et les États-Unis s’étaient tellement détériorées après le 15 juillet que Washington ne faisait plus assez confiance à Ankara pour laisser ces bombes sur le territoire national. Les armes américaines doivent donc être transférées vers la base aérienne de Deveselu, en Roumanie, a expliqué cette source. Cette base proche de la ville de Caracal abrite également depuis peu le bouclier antimissile américain, ce qui a provoqué la colère de Moscou." (...)

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La Turquie renonce à adhérer à l’EU et cherche de nouveaux partenaires

La Turquie renonce à adhérer à l’EU et cherche de nouveaux partenaires | ACTUALITÉ | Scoop.it

"La rumeur selon laquelle la Turquie a renoncé à son adhésion à l'UE veut dire qu’elle va trouver aide et amitié ailleurs dans la région, dont la Russie est un élément clé, affirme Peter Schulze, de l'université de Göttingen.

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan se sont rencontrés mardi 9 août à Saint-Pétersbourg et se sont mis d’accord sur le rétablissement des relations entre les deux pays. Le ministère allemand des Affaires étrangères a salué cette rencontre, estimant qu’il était important d’avoir une meilleure communication pour résoudre la crise en Syrie.

«Il est bien que, après que la Turquie ait abattu l’année dernière un avion de chasse russe, il y ait à nouveau un rapprochement», a déclaré mardi 9 août Frank-Walter Steinmeier, chef de la diplomatie allemande, au journal «Bild».

Il est indispensable de résoudre les problèmes des relations russo-turques pour qu’on puisse régler la crise syrienne

Peter Schulze explique que la réaction allemande ne l’a pas surpris, arguant que : «C’est un des principes fondamentaux de la politique allemande et de la politique européenne dans son ensemble, je pense, le principe d'un règlement pacifique via des négociations.»

«Naturellement, par conséquent, il est indispensable de résoudre les problèmes des relations russo-turques pour qu’on puisse régler la crise syrienne», a-t-il ajouté." (...)

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Comment Poutine a fait « échec et mat » au coup d'état d'Obama en Turquie

Comment Poutine a fait « échec et mat » au coup d'état d'Obama en Turquie | ACTUALITÉ | Scoop.it

"La tentative ratée du coup d'État en Turquie, qui a été mis en œuvre par l'armée américaine, de concert avec l'OTAN, va précipiter un changement sans précédent au Moyen-Orient. Le coup d'État était voué à l'échec dès le début, car son plan d'exécution était défectueux.

Comme résultat, les comploteurs de la CIA, du MI6 et du Mossad ont réussi à éloigner la Turquie de l'Axe Anglo-Sioniste (AAS [1]) et l'ont rapprochée de l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) et des BRICS." (...)

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Les forces pro-gouvernementales turques ont repris le contrôle du pouvoir

Les forces pro-gouvernementales turques ont repris le contrôle du pouvoir | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Une partie de l'armée et de l'aviation avait tenté un coup d'Etat durant la nuit contre le pouvoir en place en Turquie, parvenant notamment à prendre en otage le chef de l'Etat-major au terme d'un déploiement massif de troupes dans la capitale.

D'après un nouveau bilan communiqué le dimanche 17 juillet par le ministère des Affaires étrangères turc, plus de 290 personnes, dont une centaine de putschistes, ont été tuées dans la tentative de coup d'Etat militaire. Plus de 1400 autres ont été blessées.

Des affrontements ont éclaté dimanche soir entre les forces de sécurité turques et des soldats putschistes sur une base aérienne du centre de la Turquie où une opération de police était en cours, a indiqué un responsable." (...)

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WikiLeaks révèle un complot secret entre l'Arabie-Saoudite, la Turquie et le Qatar contre la Syrie

WikiLeaks révèle un complot secret entre l'Arabie-Saoudite, la Turquie et le Qatar contre la Syrie | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le site lanceur d’alerte WikiLeaks annonce que des documents ayant fuité des ministères saoudiens révèlent que l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ont conclu une entente secrète il y a trois ans pour renverser le gouvernement syrien.


Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a déclaré ce dimanche à la chaîne de télévision russe Rossiya-1 que les États-Unis, la France, et la Grande-Bretagne ont également été impliqués dans l’accord secret en 2012.

Il a ajouté que des alliés de Washington au Moyen-Orient, tels que Riyad, ont agi de manière plus agressive, allant même à l’encontre des directives des États-Unis.
WikiLeaks a commencé début Juin à publier des centaines de milliers de documents diplomatiques et gouvernementaux, parmi lesquels des rapports internes des organisations et des communications du gouvernement saoudien entre les ambassades du pays à travers le monde." (...)


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Bassam Tahhan : « Le Qatar essaye de faire pardonner la Turquie auprès des russes »

"Nous avons réalisé un téléentretien avec Bassam Tahhan sur la réunion de la coalition anti Daesh aglo-européenne qui s'est tenue aujourd'hui à Paris."

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Erdogan a de nouveau franchi la ligne rouge

Erdogan a de nouveau franchi la ligne rouge | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le président turc a de nouveau franchi la ligne rouge dans une récente interview en faisant allusion à l'Allemagne hitlérienne, écrit le journal américain New York Times.

"Depuis son arrivée au pouvoir il y a dix ans, il s'est servi de ses fonctions ministérielles et puis présidentielles pour supprimer les médias, les syndicats et d'autres opposants", indique le quotidien.

Les pires craintes occidentales concernant le comportement du président turc se sont confirmées après la victoire de son Parti de la justice et du développement aux élections parlementaires de novembre dernier." (...)

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La fable d’Erdogan le sauveur a été de courte durée : le « sauvé » était un agent

La fable d’Erdogan le sauveur a été de courte durée : le « sauvé » était un agent | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le conte de Noël avec Erdogan comme héro aura été de courte durée. Selon le journal turc Haber Arti Turk, la scène de sauvetage d’un désespéré sur le pont du Bosphore par Erdogan, était un fake. Le désespéré serait, selon le journal, un membre éminent des services de renseignement turcs.

Nous avions publié la vidéo officielle du sauvetage hier dans la rubrique « humour », tellement cette comédie nous avait semblé loufoque. En fin de compte, il y a bien un désespéré dans cette histoire, et c’est Erdogan. S’il en est arrivé à recourir à un si mauvais sketch pour remonter la pente, c’est que la situation doit être grave."

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Accusé de trahison pour avoir confié à RT que Daesh faisait transiter du gaz sarin par la Turquie

Accusé de trahison pour avoir confié à RT que Daesh faisait transiter du gaz sarin par la Turquie | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Ankara a ouvert enquête pour trahison contre Eren Erdem, le parlementaire turc qui, lors d’une interview sur RT, a laissé entendre que les djihadistes de Daesh avaient utilisé le territoire turc pour faire transiter du gaz sarin en Syrie." (...)

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L’armée turque s’enfuit de l’Est de la Turquie, sous les coups du PKK kurde

L’armée turque s’enfuit de l’Est de la Turquie, sous les coups du PKK kurde | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Les rebelles du parti des travailleurs kurdes (PKK) ont mené une opération militaire réussie dans l’Est de la Turquie, libérant plusieurs villes de la présence de l’armée et de la police turques, selon une vidéo publiée par le PKK dans YouTube. En outre, les Kurdes ont fait défiler des soldats turcs dans le « couloir de la honte » à Silwan sous la huée des habitants de la ville qui scandaient des slogans anti-turcs : « Assassins, sortez de notre ville! », « vive la résistance! », « Erdogan assassin ! » Certains ont également craché sur les soldats armés.

Antérieurement, le président turc Recep Erdogan avait donné l’ordre à son armée d’attaquer plusieurs villes kurdes. L’armée turque avait déployé des hélicoptères et des chars contre la ville paisible de Silwan, où un couvre-feu et un blocus des transports avaient été imposés. Près de 100 000 personnes étaient privées de nourriture et de produits de première nécessité. Cela n’a pas suffi, toutefois, à réprimer la rébellion armée kurde, bien au contraire. Maintenant, il y a encore plus de villes dans l’est de la Turquie qui ont annoncé leur insubordination à Ankara. En outre, tous les jours des milices kurdes annoncent une action réussie contre l’armée."

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Pétrole volé par Daech: plusieurs sociétés européennes pourraient être impliquées

Pétrole volé par Daech: plusieurs sociétés européennes pourraient être impliquées | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Alors que le président russe Vladimir Poutine vient d’impliquer la Turquie et le clan Erdogan dans le trafic de pétrole de l’Etat Islamique, des compagnies maritimes grecques et russes pourraient participer au commerce illégal de la production de brut de l’organisation terroriste entre le port turc de Ceyhan et celui d’Ashdod en Israël.

Selon différentes enquêtes réalisées par le journal al-Monitor et al-Araby, le brut exploité par Daech sur les territoires qu’elle contrôle en Syrie et en Irak serait expédié par camions en Turquie où il serait ensuite camouflé dans la production illégale provenant du Kurdistan irakien, au niveau du hub pétrolier de Ceyhan. Le président russe Vladimir Poutine a confirmé dans une conférence de presse en marge de la COP21 ces informations, affirmant disposer de photos et vidéos tournées par l’aviation russe et montrant des « livraisons pétrolières en quantités industrielles à partir des territoires syriens usurpés par les terroristes. Il s’agit précisément de ces territoires, et pas d’autres. Nous voyons à partir des airs où vont ces véhicules. Jour et nuit, ils vont en Turquie »

Un officier de renseignement de l’Armée syrienne libre, Hosam Al-Awak, a en outre affirmé à l’agence de presse Sputnik news être en possession de photocopies de contrats pétroliers entre Daech et Ankara." (...)

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Poutine : «Allah a décidé de priver le gouvernement turc de la raison»

Poutine : «Allah a décidé de priver le gouvernement turc de la raison» | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Jeudi 3 décembre, le président s’est adressé au Parlement russe pour son discours annuel. Dans son message, le dirigeant a fait le bilan de la politique intérieure et extérieure de l’année 2015 et présenté sa vision pour 2016.

Les tensions entre la Russie et la Turquie, notamment depuis l’incident avec l’avion russe abattu par Ankara, ont été le premier sujet évoqué par Vladimir Poutine dans son discours.

«Seul Allah sait pourquoi la Turquie l’a fait», a estimé le dirigeant. «Pour la punir, il a apparemment décidé de priver son gouvernement de la raison», a-t-il poursuivi. La colère de Moscou ne vise néanmoins pas le peuple turc, qui demeure un peuple ami pour la Russie, mais «une partie de ses fonctionnaires», a aussitôt précisé le président." (...)

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À la recherche du bouc émissaire, par Thierry Meyssan

À la recherche du bouc émissaire, par Thierry Meyssan | ACTUALITÉ | Scoop.it

"À Berlin, l’Allemagne, la France, la Russie et l’Ukraine ont tenté de débloquer les conflits ukrainien et syrien. Cependant, d’un point de vue russe, ces blocages n’existent que parce que l’objectif des États-Unis n’est pas la défense de la démocratie dont ils se prévalent, mais la prévention du développement de la Russie et de la Chine à travers l’interruption des routes de la soie. Disposant de la supériorité conventionnelle, Moscou a donc tout fait pour lier le Moyen-Orient et l’Europe orientale. Ce à quoi il est parvenu en échangeant l’allongement de la trêve en Syrie contre l’arrêt du blocage des accords de Minsk. De son côté, Washington cherche toujours à se décharger de sa culpabilité sur un de ses alliés. Après avoir échoué en Turquie, la CIA se tourne vers l’Arabie saoudite.

Le conflit opposant les États-Unis à la Russie et à la Chine évolue sur deux fronts : d’un côté, Washington cherche un éventuel bouc émissaire à qui faire porter la responsabilité de la guerre contre la Syrie, de l’autre Moscou qui a déjà relié les dossiers syrien et yéménite, tente de les lier à la question ukrainienne.

Washington à la recherche du bouc émissaire

Pour se désengager la tête haute, les États-Unis doivent faire porter la responsabilité de leurs crimes à un de leurs alliés. Ils ont trois possibilités : soit faire porter le chapeau à la Turquie, soit à l’Arabie saoudite, soit aux deux. La Turquie est présente en Syrie et en Ukraine, mais pas au Yémen, tandis que l’Arabie est présente en Syrie et au Yémen, mais pas en Ukraine.

La Turquie

Nous disposons désormais d’informations vérifiées sur ce qui s’est réellement passé le 15 juillet dernier en Turquie ; des informations qui nous contraignent à réviser notre jugement initial.

En premier lieu, il s’avérait que confier la gestion des hordes jihadistes à la Turquie après l’attentat ayant touché le prince saoudien Bandar bin Sultan n’allait pas sans problèmes : en effet, si Bandar était un intermédiaire obéissant, Erdoğan poursuivait sa propre stratégie de création d’un 17ème empire turco-mongol, ce qui l’amenait à utiliser les jihadistes en dehors de sa mission.

En outre, les États-Unis ne pouvaient pas ne pas sanctionner le président Erdoğan qui rapprochait économiquement son pays de la Russie alors qu’il était militairement membre de l’Otan.

Enfin, avec la crise autour du pouvoir mondial, le président Erdoğan devenait le bouc émissaire idéal pour sortir de la crise syrienne.

D’un point de vue états-unien, le problème n’est pas la Turquie, indispensable allié régional, ni le MIT (services secrets) d’Hakan Fidan qui organise le mouvement jihadiste dans le monde, mais Recep Tayyip Erdoğan.

Par conséquent, la National Endowment for Democracy (NED) a d’abord tenté en août 2013 une révolution colorée (la « révolution des manchots ») en organisant des manifestations au parc Gezi d’Istanbul. L’opération a échouée ou Washington s’est ravisé.

La décision a été prise de renverser les islamistes de l’AKP par les urnes. La CIA a à la fois organisé la transformation du HDP en véritable parti des minorités et a préparé une alliance entre lui et les socialistes du CHP. Le HDP a adopté un programme très ouvert de défense des minorités ethniques (kurdes) et des minorités sociétales (féministes, homosexuels), et inclus un volet écologique. Le CHP a été réorganisé à la fois pour masquer la surreprésentation des alévis [1] en son sein et en vue de promouvoir la candidature de l’ancien président de la Cour suprême. Cependant, si l’AKP a perdu les élections de juillet 2014, il n’a pas été possible de réaliser l’alliance CHP-HDP. Par conséquent de nouvelles élections législatives se sont tenues en novembre 2014, mais elles ont été grossièrement truquées par Recep Tayyip Erdoğan.

Washington a donc décidé d’éliminer physiquement M. Erdoğan. Trois tentatives d’assassinat ont eu lieu entre novembre 2014 et juillet 2016. Contrairement à ce qui a été dit, l’opération du 15 juillet 2016 n’était pas une tentative de coup d’État, mais d’élimination du seul Recep Tayyip Erdoğan. La CIA avait utilisé les liens industriels et militaires turco-US pour recruter une petite équipe au sein de l’armée de l’Air afin d’exécuter le président lors de ses vacances. Cependant, cette équipe a été trahie par des officiers islamistes (ils sont presque un quart dans les armées) et le président a été prévenu une heure avant l’arrivée du commando. Il a alors été transféré sous escorte de militaires loyalistes à Istanbul. Conscients des conséquences prévisibles de leur échec, les comploteurs ont lancé un coup d’État sans préparation et alors qu’Istanbul grouillait encore de monde. Ils ont évidemment échoué. La répression qui a suivi n’a pas eu pour but d’arrêter les seuls auteurs de la tentative d’assassinat, ni même les militaires qui se sont ralliés au coup d’État improvisé, mais l’ensemble des pro-états-uniens : d’abord les laïques kémalistes, puis les islamistes de Fethullah Gülen. Au total, plus de 70 000 personnes ont été mises en examen et il a fallu libérer des détenus de droit commun pour incarcérer les pro-US.

La folie des grandeurs du président Erdoğan et son délirant palais blanc, son trucage des élections et sa répression tous azimuts en font le bouc émissaire idéal des erreurs commises en Syrie. Cependant, sa résistance à une révolution colorée et à quatre tentatives d’assassinat laissent à penser qu’il ne sera pas possible de l’éliminer rapidement.

L’Arabie saoudite

L’Arabie saoudite est tout aussi indispensable aux États-Unis que la Turquie. Pour trois raisons : d’abord ses réserves pétrolière d’un volume et d’une qualité exceptionnelles (bien qu’il ne s’agit plus pour Washington de les consommer, mais simplement d’en contrôler la vente), ensuite pour les liquidités dont elle disposait (mais ses revenus ont chuté de 70 %) et qui permettaient de financer des opérations secrètes hors du contrôle du Congrès, enfin pour sa main-mise sur les sources du jihadisme. En effet, depuis 1962 et la création de la Ligue islamiste mondiale, Riyad finance pour le compte de la CIA les Frères musulmans et les Naqchbandis, les deux confréries dont est issue la totalité des cadres jihadistes dans le monde.

Toutefois le caractère anachronique de cet État, propriété privée d’une famille princière étrangère aux principes communément admis de liberté d’expression et de religion, contraint à des changements radicaux.

La CIA a donc organisé, en janvier 2015, la succession du roi Abdallah. La nuit de la mort du souverain, la majorité des incapables ont été démis de leurs fonctions et le pays a été entièrement réorganisé conformément à un plan pré-établi. Désormais, le pouvoir est réparti en trois principaux clans : le roi Salmane (et son fils chéri le prince Mohammed), le fils du prince Nayef (l’autre prince Mohammed) et enfin le fils du roi défunt (le prince Mutaib, commandant de la Garde nationale).

Dans la pratique, le roi Salmane (81 ans) laisse son fils, le sémillant prince Mohammed (31 ans), gouverner à sa place. Celui-ci a accru l’engagement saoudien contre la Syrie, puis lancé la guerre contre le Yémen. En outre, il a lancé un vaste programme de réformes économiques et sociétales correspondant à sa « Vision pour 2030 ».

Malheureusement, les résultats ne sont pas au rendez-vous : le royaume est enlisé en Syrie et au Yémen. Cette dernière guerre se retourne contre lui avec les incursions des Houthis sur son territoire et leurs victoires sur son armée. Au plan économique, les réserves pétrolières sécurisées touchent à leur fin et la défaite au Yémen empêche d’exploiter le « Quart vide », c’est-à-dire la région à cheval sur les deux pays. La baisse des prix du pétrole a certes permis d’éliminer bien des concurrents, mais elle a aussi asséché le Trésor saoudien qui se trouve contraint d’emprunter sur les marchés internationaux.

L’Arabie n’a jamais été aussi puissante ni aussi fragile. La répression politique a atteint des sommets avec la décapitation du chef de l’opposition, le cheikh Al-Nimr. La révolte ne gronde pas uniquement parmi la minorité chiite, mais aussi dans les provinces sunnites de l’Ouest. Au plan international, la Coalition arabe est certes impressionnante, mais prend de l’eau de toutes part depuis le retrait égyptien. Le rapprochement public avec Israël contre l’Iran soulève un tollé dans le monde arabe et musulman. Plus qu’une nouvelle alliance, il illustre la panique qui s’est emparée de la famille royale, désormais haïe de tous.

Vu de Washington, le moment est venu de choisir les éléments qu’il convient de sauver en Arabie saoudite et de se débarrasser des autres. La logique voudrait donc que l’on revienne à la répartition du pouvoir précédente entre les Sudeiris (mais sans le prince Mohammed bin Salman qui s’est montré incapable) et les Chammars (la tribu de feu le roi Abdallah).

Le mieux, aussi bien pour Washington que pour les sujets saoudiens, serait que le roi Salmane décède. Son fils Mohammed serait écarté du pouvoir qui reviendrait à l’autre prince Mohammed (le fils de Nayef). Tandis que le prince Mutaib conserverait son poste. Cette succession serait plus facile à gérer pour Washington si elle intervenait avant l’investiture du prochain président, le 6 janvier 2017. L’impétrant pourrait alors rejeter toutes les fautes sur le défunt et annoncer la paix en Syrie et au Yémen. C’est sur ce projet que travaille actuellement la CIA.

En Arabie comme en Turquie et dans d’autres pays alliés la CIA cherche à maintenir les choses en l’état. Pour cela, elle se contente d’organiser en sous-main des tentatives de changements de dirigeants, sans jamais toucher aux structures. Le caractère cosmétique de ces modification facilite l’invisibilité de son travail.

Moscou tente de négocier ensemble le Moyen-Orient et l’Ukraine

La Russie est parvenue à relier les champs de bataille syrien et yéménite. Si ses forces sont publiquement déployées au Levant depuis un an, elles sont officieusement présentes au Yémen depuis trois mois et y participent désormais activement aux combats. En négociant simultanément les cessez-le-feu à Alep et au Yémen, elle a contraint les États-Unis à accepter de lier ces deux théâtres d’opération. Dans ces deux pays, ses armées montrent leur supériorité en matière conventionnelle face aux alliés des États-Unis, tout en évitant une confrontation directe avec le Pentagone. Cette esquive empêche Moscou de s’investir en Irak, malgré ses antécédents historiques dans ce troisième pays.

Toutefois, l’origine de la querelle entre les deux Grands est fondamentalement l’interruption des deux routes de la soie en Syrie, puis en Ukraine. Logiquement, Moscou tente donc de lier les deux dossiers dans ses négociations avec Washington. C’est d’autant plus logique que la CIA elle-même a déjà créé un lien entre les deux champs de bataille via la Turquie.

En se rendant à Berlin, le 19 octobre, le président russe Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, entendaient convaincre l’Allemagne et la France, à défaut des États-Unis, de lier ces dossiers. Ils ont donc échangé l’allongement de la trêve en Syrie contre l’arrêt du blocage ukrainien des accords de Minsk. Ce troc ne peut qu’irriter Washington qui fera tout ce qui est en son pouvoir pour le saboter.

Bien sûr, au final, Berlin et Londres s’aligneront sur leur suzerain otanien. Mais du point de vue de Moscou mieux vaut un conflit gelé qu’une défaite (en Ukraine, comme en Transnitrie par exemple), et tout ce qui entame l’unité de l’Otan anticipe la fin du suprémacisme états-unien.

"

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Une analyse géopolitique pointue !

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Pierre Laurent: "L'amalgame fait par la Turquie entre le PKK et Daesh est inacceptable"

Pierre Laurent: "L'amalgame fait par la Turquie entre le PKK et Daesh est inacceptable" | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le secrétaire national du Parti communiste français a écrit à François Hollande, l’enjoignant à agir "pour que la Turquie stoppe ses opérations contre le PKK et revienne à la table des négociations". Intégralité du texte."

"Monsieur le Président,

Je souhaitais vous faire part de mes plus vives inquiétudes suscitées par les opérations militaires turques engagées par le Président R.T. Erdogan ces dix derniers jours.

Sous la pression évidente des États-Unis, le président Erdogan a lancé des frappes contre les positions de Daesh en Syrie mais les a accompagnées dans le même temps de frappes contre les positions du PKK en Irak et en Turquie, brisant le cessez-le-feu décrété en 2013 à l'initiative du PKK. Le chef de l'État turc a annoncé qu'il rompait le processus de négociations avec Abdullah Öcalan.

Ces actions sont inacceptables et doivent être condamnées fermement." (...)

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Coup d'Etat raté en Turquie: le ministère public turc accuse la CIA et le FBI

Coup d'Etat raté en Turquie: le ministère public turc accuse la CIA et le FBI | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Turquie/Etats-Unis, la procédure de divorce s’accélère. Gülen n’était-il qu’un prétexte pour en arriver à accuser directement les Etats-Unis d’avoir fomenté le coup d’état en Turquie ? Si c’est le cas, le divorce risque d’aller bien au-delà du simple refroidissement des relations turco-américaines. Il semble que la Turquie se dirige vers une rupture totale non seulement avec les Etats-Unis, mais aussi avec l’OTAN. A suivre… RI
***

ISTANBUL, (Xinhua) — Les deux plus grandes instances des renseignements américaines sont accusées d’entraîner des partisans du cerveau présumé du coup d’Etat raté en Turquie, a rapporté jeudi l’agence de presse nationale turque Anadolu.

« La CIA (Central Intelligence Agency) et le FBI (Federal Bureau of Investigation) ont entraîné dans plusieurs catégories les partisans du mouvement de M. Gülen », a énoncé l’inculpation.

Cette inculpation faisait référence à Fethullah Gülen, imam turc musulman exilé aux Etats-Unis. Le gouvernement turc accuse M. Gülen et ses partisans de l’armée d’avoir orchestré la tentative de coup d’Etat." (...)

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Erdogan rend hommage à Assad suite au coup d'Etat manqué

Erdogan rend hommage à Assad suite au coup d'Etat manqué | ACTUALITÉ | Scoop.it
Le journal turc Al-Sabah cite le président Erdogan qui semble toujours ne pas s'être remis du coup d'état manqué du 15 juillet : " Assad a condamné le coup d'état, mais l'Arabie saoudite nous a planté le couteau dans le dos"!

Il s'agit de la première prise de position claire du président Erdogan contre la politique turque de Riyad. Erdogan a salué ensuite le Président syrien pour ses prises de position après la tentative du coup d'état.

Toujours selon ce journal, Erdogan n'a pas hésité à lancer :" en dépit de l'animosité qui existe entre moi et mon homologue syrien, il a condamné le coup d'état alors que nos alliés nous ont planté le couteau dans le dos. Ils nous ont lâchés quand nous avions le plus grand besoin d'eux.

C'est la première fois que le Président turc salue son homologue syrien ce qui pourrait témoigner de la volonté d'Ankara de revoir ses relations avec la Syrie.
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Un mobile des attentats de Paris et de Bruxelles, par Thierry Meyssan

Un mobile des attentats de Paris et de Bruxelles, par Thierry Meyssan | ACTUALITÉ | Scoop.it

"On ne sait pour le moment qui a commandité les attentats de Paris et de Bruxelles. Plusieurs pistes ont été énoncées. Cependant, seule l’hypothèse d’une opération décidée par la Turquie est aujourd’hui étayée. Thierry Meyssan relate le conflit secret qui hante les relations entre l’Union européenne, la France et la Turquie depuis cinq ans." (...)

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Daesh jouit de l'argent turque pour son pétrole depuis longtemps, selon le ministre israélien de la défense

Daesh jouit de l'argent turque pour son pétrole depuis longtemps, selon le ministre israélien de la défense | ACTUALITÉ | Scoop.it

Le ministre de la Défense israélien a déclaré en présence de son homologue grec Panos Kammenos, le 26 janvier lors d'une visite en Grèce, que les militants de l'Etat islamique étaient financés par de «l'argent turc» .

«C'est à la Turquie, au gouvernement turc, aux dirigeants turcs de décider s'ils veulent coopérer pour se battre contre le terrorisme. Ce n'est pas le cas jusque-là», a déclaré le ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon à un journaliste à Athènes. Une information qu'a confirmée son homologue grec, Panos Kammenos.

«Comme vous le savez, Daesh jouit de l'argent turc pour le pétrole depuis une très très longue période. J'espère que cela va prendre fin», a précisé le chef des forces armées israéliennes.

Il a également accusé la Turquie d'autoriser les djihadistes à se rendre d'Europe vers la Syrie et l'Irak et à rentrer dans leur pays pour y commettre des attentats." (...)

3Ce n'est pas la première fois que des allégations sur le fait qu'il existe un lien entre les ventes de pétrole de Daesh et la Turquie. Le ministre russe de la Défense avait, pour sa part, déclaré en février 2015 qu'il existait des preuves que le président turc Recep Tayyip Erdogan et sa famille bénéficiaient des ventes illégales du pétrole de l'Etat islamique provenant des territoires qu'il contrôle en Irak et en Syrie." (...)

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Président turc : "Chomsky, ce criminel"

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Bassam Tahhan "La Syrie est-elle responsable?" - Meta TV

Bassam Tahhan professeur en littérature arabe au CV et aux diplômes impressionnants nous délivre son analyse sur les événements qui se sont déroulés à Paris le 13 novembre 2015. La Syrie est-elle responsable? L'islam est-il mis en cause? Une semaine spéciale pour comprendre et analyser ces événements. La libre antenne lundi mercredi vendredi de 21h à minuit sur www.metatv.org
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Erdogan massacre les populations kurdes

Erdogan massacre les populations kurdes | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Dans le silence assourdissant des chancelleries occidentales qui ne refusent rien à leur allié, membre de l’Otan, Ankara a lancé ses troupes au Kurdistan. Les couvre-feux sont imposés dans de nombreuses villes. Les forces spéciales sont en action contre le PKK, faisant de nombreux morts." (...)

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La Russie déploie 7000 soldats sur la frontière arméno-turque

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Washington répugne à l’admettre mais elle «cautionne» le trafic de pétrole entre la Turquie et Daesh

Washington répugne à l’admettre mais elle «cautionne» le trafic de pétrole entre la Turquie et Daesh | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le ministre russe de la Défense a fustigé la réaction américaine à la révélation du commerce secret du pétrole entre la Turquie et l’Etat islamique, en estimant qu’il est impossible que Washington ne s’en soit pas aperçu.

«Au final, nos collègues du département d’Etat américain et du Pentagone ont admis l’authenticité des preuves que nous avons présentés sur l’origine et la destination du pétrole volé qui est acheminé depuis les zones contrôlées par les terroristes», s’est félicité lors d’un point presse ce samedi le représentant de la Défense russe Igor Konachenkov.

«Cependant, les affirmations de Washington qui ne voient pas de camions-citernes traverser les points de passage de la frontière suscitent le sourire, en premier lieu parce qu’il s’agit d'images fixes», a ajouté le responsable. Il a conseillé au côté américain de regarder les vidéos également présentées par le ministère russe, qui montrent «non seulement les camions-citernes qui traversent la frontière turque, mais qui le font sans même s’arrêter»." (...)

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Briefing du ministère de la Défense Russe sur la lutte contre le terrorisme international - Turquie et pétrole de Daesh

"Lors du point presse dédié aux découvertes des forces anti-terroristes russes, le ministère de la Défense a présenté des images précises des trois itinéraires utilisés par les terroristes pour écouler le pétrole qu’ils vendent en toute illégalité.

«Le terrorisme sans argent est un animal sans dents», a déclaré Alexey Antonov, vice-ministre russe de la Défense, à l’entame de la conférence de presse. Il a ensuite annoncé les éléments clés mis à jour par son ministère.

  • Combien rapporte le pétrole aux terroristes ?

«La vente de pétrole irakien et syrien rapporte chaque année deux milliards de dollars aux terroristes»"


  • Qui achète le pétrole des terroristes ?

«La Turquie est le principal consommateur. Selon nos informations, l’élite politique turque, le président Recep Tayyip Erdogan et sa famille sont impliqués dans ce commerce criminel»


  • Où ce pétrole est-il transporté ?

«Grâce à 3 220 unités techniques, les terroristes peuvent produire chaque jour jusqu’à 200 000 barils de pétrole, qu’on transporte facilement vers la frontière par les trois itinéraires contrôlées par les combattants du Front Al-Nosra [...] Après la traversée de la frontière entre la Syrie et la Turquie, les camions citernes de Daesh vont dans les ports d’où le pétrole est acheminé directement dans les pays tiers»


  • Est-ce que quelqu’un combat ce trafic des terroristes ?

«On ne voit pas que la coalition menée par les Etats-Unis bombarde les endroits où les terroristes stockent le pétrole, elle ne fait qu’augmenter son arsenal. […] En deux mois de bombardements aériens, la Russie a touché 32 usines, 11 raffineries, 23 stations de pompage de pétrole, 1 080 camions citernes de Daesh et s’apprête à poursuivre son opération contre le terrorisme»


«Le revenu des terroristes a atteint jusqu’à trois millions de dollars par jour. Deux mois après le début de l’offensive russe en Syrie, leur revenu est retombé à 1,5 millions de dollars par jour», a conclu le représentant du ministère à la fin de la conférence de presse, appelant les forces de la coalition à entamer aussi la lutte contre la contrebande de pétrole.


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