Bienvenus chez « Macri & Co », la nouvelle franchise de l’Argentine démocratique. Les trois pouvoirs « républicains » qui durant les quatre (ou huit) prochaines années vont régir le pays seront : le pouvoir financier, qui reprendra le pillage national, avec des méthodes inspirées de la piraterie coloniale caribéenne ; le pouvoir judiciaire du XIX siècle qui légalisera le pillage sous le concept de « sécurité juridique » dessiné sur mesure et la demande, et un pouvoir médiatique avec des programmes d’abrutissement mental massif, et des analystes soigneusement choisis pour bien expliquer le pillage.
À titre de consolation : un Senat dans l’ opposition et, à court terme, des milliers d’électeurs qui vont commencer à se demander si cela valait la peine pour manifester sa haine contre Cristina en échange de faire plonger à nouveau le pays. Le possible réveil d’une « conscience » qui surgira, évidemment, de la poche des gens. Bien que… qui est-ce qui sait. Mark Twain disait : il est plus facile de tromper les gens que de convaincre les gens qu’ils ont été trompés.
Cependant... : Etaient-elles si inconnues les idées du président élu par la moitié des argentins et un chouia de plus ? À la différence d’autres hommes politiques de droite, l’équipe de « Macri & Co » a été très explicite sur les siennes. Il suffirait de rappeler, par exemple, le jour où en étant que chef de gouvernement de la ville du Buenos Aires, Macri a admis avoir recouru aux ambassades de Washington et de Tel Aviv pour choisir le chef de la police métropolitaine (Voir : Jorge « Fino » Palacios : Macri subordonné à Israël et aux EU).

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