ACTUALITÉ
393.1K views | +1 today
Follow
ACTUALITÉ
Chronique d'une prise de conscience - Revue de presse alternative épinglée par http://activeast.free.fr
ACTIVEAST mail
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scoop.it!

La dangereuse tentative de changement de régime américano-saoudienne au Pakistan

La dangereuse tentative de changement de régime américano-saoudienne au Pakistan | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le Pakistan subit sa plus grande crise politique de ces dernières années. Les dirigeants des principaux partis d’opposition ont appelé le Premier ministre Nawaz Sharif à démissionner en raison des accusations de corruption portées contre lui par l’équipe d’enquête formée par la Cour suprême du pays. L’instabilité croissante dans le seul pays musulman qui possède des armes nucléaires soulève des craintes chez les experts.

La crise a commencé avec la publication des célèbres papiers de Panama en avril 2016. Parmi les documents publiés, il y avait également des preuves compromettantes sur la famille du Premier ministre pakistanais. D’après ces documents, les enfants de Sharif auraient été liés aux sociétés offshores Nescoll Limited, Nielson Holdings Limited, Coomber Group Inc. et Hangon Property Holdings Limited. De 2006 à 2007, ces sociétés s’étaient engagées dans l’achat de logements de luxe à Londres pour un total de 13,8 millions de dollars.

Le politologue du Bangladesh Ahmed Rajeev a partagé son point de vue sur les origines et les perspectives de crise politique:

Le 6 avril 2016, Wikileaks a révélé que Panama Papers était financé par l’USAID et la Fondation Open Society de George Soros. De nombreux analystes ont convenu que le gouvernement des États-Unis poursuit une politique mondiale de déstabilisation et que la fuite des Panama Papers entrait dans ce cadre étant donné que le pays était en train de perdre dans ses aventures libérales impérialistes et voudrait maintenant rapatrier tous les dollars en prévision de la grande crise financière à venir. Par conséquent, on ne peut absolument pas se fier aux fuites de Panama Papers. Elles servent principalement l’intérêt des États-Unis. De plus, le principal leader de l’opposition au Pakistan, Imran Khan, agit comme marionnette politique des États-Unis. Lui et son parti se servent des fuites dites de Panama Papers pour mobiliser les gens contre le Premier ministre en ignorant les conséquences négatives.

Le 7 juillet 2017, l’ancien chef de l’armée pakistanaise à la retraite le général Raheel Sharif, le chef de l’Alliance militaire islamique dirigée par l’Arabie Saoudite pour lutter contre le terrorisme, est revenu d’Arabie Saoudite par un avion spécial. Les médias locaux ont signalé que certains ressortissants saoudiens qui accompagnaient le Général Sharif auraient quitté sa résidence depuis l’ancien terminal de l’aéroport de Lahore pour s’installer dans un hôtel local. Son retour surprenant coïncidait avec les enquêtes de corruption contre Nawaz Sharif. On peut donc spéculer sur un rôle éminent de l’ancien chef de l’armée. D’autre part, les États-Unis ne sont pas disposés à se retirer si facilement du seul pays musulman qui a des bombes nucléaires. Il est également vrai que, en ce qui concerne le Pakistan, les États-Unis et l’Arabie Saoudite ont tous deux un objectif similaire de déstabilisation contrôlée dans la région pour obtenir un avantage géostratégique sur la Russie, la Chine, l’Inde, l’Asie centrale et l’Iran. Par conséquent, le leader de l’opposition Imran Khan et le général Raheel Sharif ont tous deux le même objectif de changement de régime. Je suppose qu’ils travaillent ensemble." (...)

No comment yet.
Scoop.it!

A 11 ans, l'enfant transgenre d’Angelina Jolie et Brad Pitt pourrait commencer un traitement hormonal

A 11 ans, l'enfant transgenre d’Angelina Jolie et Brad Pitt pourrait commencer un traitement hormonal | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Shiloh s'est toujours sentie "garçon".

Né en 2006, Shiloh est le premier enfant biologique du couple Jolie-Pitt. A l’aube de son adolescence, l'enfant pourrait prochainement suivre un traitement hormonal pour bloquer le développement de ses caractéristiques sexuelles féminines.


Conscient de sa sexualité à l'âge de 4 ans

Shiloh aurait expliqué à l’âge de quatre ans que le genre qui lui avait été assigné à la naissance n'était pas celui avec lequel elle s’identifie.

Dans une interview donnée 2010 au magazine Vanity Fair, Angelina Jolie a expliqué que Shiloh aimait s'habiller comme un garçon et que ce n'était pas un problème pour elle ou Brad.


"Ni Brad ni moi ne voulons lui dire comment agir ou se sentir"

"Elle aime les survêtements, elle aime les costumes, elle aime s'habiller comme un garçon. Elle veut être un garçon. Nous avons donc dû lui couper les cheveux", expliquait-t-elle. "Ni Brad ni moi ne voulons lui dire comment agir ou se sentir. Elle doit trouver sa place".

La famille est ouverte à la possibilité que Shiloh puisse subir une opération de changement de sexe dans quelques années."

No comment yet.
Scoop.it!

Chômage américain, retour sur les (vrais) chiffres - Olivier Delamarche

Chômage américain, retour sur les (vrais) chiffres - Olivier Delamarche | ACTUALITÉ | Scoop.it
Officiellement le taux de chômage aux États-Unis est à peine au dessus de 4%, au plus bas depuis 10 ans. Mais si l’on prend en compte les découragés du marché du travail et les temps partiels subis, on arrive à un résultat bien différent…et effrayant ! Le point de vue d’Olivier Delamarche. Ecorama du 23 juin 2017 présenté par David Jacquot, sur Boursorama.com.
No comment yet.
Scoop.it!

L’aviation US est intervenue contre un bombardier syrien pour protéger un convoi très spécial de Daech

L’aviation US est intervenue contre un bombardier syrien pour protéger un convoi très spécial de Daech | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le pilote du vieux bombardier léger syrien Sukhoï Su-22 (« Fitter ») abattu par des F/A-18E Super Hornet US pour protéger un convoi spécial d’anciens combattants de Daech (acronyme arabe péjoratif désignant l’organisation terroriste de l’État Islamique) près d’Al-Riqqa, est parvenu à s’éjecter à temps en évitant un premier missile. Il s’appelle Ali Fahd et est père de trois enfants.

Des forces spéciales de l’armée syrienne ont pénétré en pleine nuit dans la zone où l’appareil s’est abattu pour tenter de le secourir. Une opération SAR du type le plus extrême car les hordes de Daech et des mercenaires kurdes soutenus par des Navy Seals US sont aux trousses du pilote syrien.

Dans de telles conditions, les chances de survie d’Ali Fahd sont minimes selon des analystes. Cependant, tout demeure possible. Personne ne s’attendait qu’un vieil appareil comme le Su-22, destiné principalement à l’attaque au sol puisse réussir à esquiver une première salve de missile AA (Air-Air) de dernière génération.
Photographie non datée du pilote Ali Fahd des forces aériennes syriennes prise dans un endroit indéterminé, diffusée par l’un de ses proches sur Twitter. En arriete plan, le nez d’un Su-22

Le mystère demeure quant à savoir pourquoi des F/A-18E US en provenance du Qatar se sont rués sur l’appareil syrien pour protéger un convoi spécial de Daech évoluant au sud de Tabaqa et fort éloigné des forces démocratiques kurdes (soutenues par les US).

Washington a justifié cet acte traduisant une extrême frustration par des règles d’engagement destinées à protéger les alliés de la coalition dont les forces démocratiques kurdes. Un prétexte qui ne tient pas du tout la route.

Selon certaines informations émanant de sources très au fait de la guerre de l’ombre en Syrie, le convoi transportait d’anciens combattants de Daech en phase de reconversion pour servir au sein des Maghawir Al-Thawra (les « commandos de la Révolution », un terme typiquement inventé par Washington) et avec eux se trouvaient deux responsables du département des opérations de la CIA et des agents arabisants du Mossad israélien."

No comment yet.
Scoop.it!

Un élu républicain soutien DAESH en demandant : les attaques terroristes de Téhéran: "N'est-ce pas une bonne chose?

"Rohrabacher sur les attaques terroristes de Téhéran: "N'est-ce pas une bonne chose?"

 

TRADUCTION : Le député républicain Dana Rohrabacher , a suggéré jeudi que les récentes attaques terroristes de l'ISIS à Téhéran ont été un développement positif lors d'une audience du Comité des affaires étrangères de la Chambre sur le Hezbollah . L'éloge apparent de Rohrabacher pour les attaques, qui ont laissé 17 morts d'Iraniens, est venu après que le président Donald Trump ait publié une déclaration condamnant les attaques mais suggérant également que l'Iran avait mérité d'être frappé.

"Nous avons récemment vu une attaque contre l'Iran, et le gouvernement iranien - les mollahs, je crois que les forces sunnites les ont attaquées", a noté Rohrabacher avant de suggérer que l'attaque pourrait être un «rattrapage» des engagements américains contre l'Iran. Il a ensuite demandé au groupe: «N'est-il pas recommandé pour les États-Unis de soutenir les sunnites qui vont attaquer le Hezbollah et la menace chiite pour nous, n'est-ce pas une bonne chose? Et si oui, peut-être ... c'est une stratégie Trump de soutenir réellement un groupe par rapport à l'autre. "

Le panéliste, le docteur Matthew Levitt, a répondu fermement à sa question scandaleuse: «Ces attaques ont été revendiquées par l'État islamique. Il n'est jamais dans notre intérêt de soutenir un groupe terroriste comme l'État islamique. Nous devrions condamner les attaques contre l'Iran car nous condamnons tout acte de terrorisme ". Cette réponse ne semblait pas satisfaire Rohrabacher, alors qu'il interrompit Levitt pour affirmer que même si Joseph Stalin était un« homme horrible », peut-être devrions-nous faire équipe avec Lui si cela veut dire vaincre Hitler.

Rohrabacher a conclu, en disant: "Peut-être devrions-nous envisager d'avoir des terroristes musulmans radicaux qui se battent, je le laisserai"."

No comment yet.
Scoop.it!

En pleine crise du Golfe, Washington vend 12 milliards de dollars de F-15 au Qatar qu'il vient d'accuser de terrorisme

En pleine crise du Golfe, Washington vend 12 milliards de dollars de F-15 au Qatar qu'il vient d'accuser de terrorisme | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Doha, mis au ban des accusés par l'Arabie saoudite et ses alliés, en profite pour souligner la solidité de sa relation avec Washington, nonobstant les critiques récentes de Donald Trump.

Pendant la crise, les affaires continuent. Lourdement critiqué par Washington et qui dénoncent , le Qatar vient de conclure l'achat de chasseurs américains F-15." (...)

No comment yet.
Scoop.it!

Qui a donné aux USA le droit d’établir des bases militaires en Syrie ? Par Ron Paul

Qui a donné aux USA le droit d’établir des bases militaires en Syrie ? Par Ron Paul | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Juste au moment où vous pensiez que notre politique en Syrie ne pouvait pas être pire, la semaine dernière, elle l’a été. L’armée américaine a attaqué à deux reprises les forces gouvernementales syriennes à partir d’une base militaire que les Etats-Unis occupent illégalement en Syrie. Selon le Pentagone, les attaques contre les forces soutenues par le gouvernement syrien étaient « défensives » parce que les combattants syriens se rapprochaient d’une zone auto-déclarée par les États – Unis « zone de de-conflit » en Syrie. Les forces syriennes poursuivaient Daech dans la région, mais les Etats-Unis les ont quand même attaquées.

Les États-Unis sont encore en train d’entraîner un autre groupe rebelle qui combat à partir de cette base, située près de la frontière de l’Irak à al-Tanf, et ils prétendent que les forces gouvernementales syriennes constituent une menace pour la présence militaire américaine à cet endroit. Mais le Pentagone a oublié une chose: en premier lieu, il ne dispose d’aucune autorité pour être en Syrie ! Ni le Congrès américain, ni le Conseil de sécurité de l’ONU, n’a autorisé une présence militaire américaine en Syrie.

Qui a donné à l’administration Trump le droit d’établir des bases militaires sur un territoire étranger sans l’autorisation de ce gouvernement ? Pourquoi sommes-nous en train de violer la souveraineté de la Syrie et attaquer son armée puisqu’ils se battent contre Daech ? Pourquoi Washington prétend-il que sa mission première en Syrie est de vaincre Daech alors qu’il mène des opérations militaires qui profitent à Daech?

Le Pentagone a publié une déclaration disant que sa présence en Syrie est nécessaire parce que le gouvernement syrien n’est pas assez fort pour vaincre lui-même Daech. Mais les « zones de désescalade » convenues par les Syriens, les Russes, les Iraniens et les Turcs ont conduit à une réduction des combats et une fin possible à la guerre de six ans. Même si c’est vrai que l’armée syrienne est affaiblie, sa faiblesse est due à six ans de combats contre des « rebelles » parrainés par les États-Unis qui se battent pour renverser le gouvernement !" (...)

No comment yet.
Scoop.it!

Vladimir Poutine répond à une question agressive sur la démocratie en Russie

No comment yet.
Scoop.it!

Grand moment de malaise au ministère des Affaires étrangères US

"Le moment malaise. Quand un journaliste demande au ministère des Affaires étrangères pourquoi le gouvernement américain critique le manque de démocratie en Iran et pas en Arabie saoudite"

No comment yet.
Scoop.it!

Les dirigeants mondiaux sont réunis à Beijing alors que les Américains sombrent dans l’insignifiance

Les dirigeants mondiaux sont réunis à Beijing alors que les Américains sombrent dans l’insignifiance | ACTUALITÉ | Scoop.it
Alors que les engueulades vaudevillesques d’une comédie ridicule fusent dans l’aile ouest de la Maison Blanche, entre le président Donald Trump et ses principaux conseillers d’une part, et entre le secrétaire de presse de la Maison Blanche et divers assistants présidentiels d’autre part, les dirigeants mondiaux se sont réunis à Beijing pour discuter de la création, sur terre et sur mer, de Routes de la Soie pour améliorer les conditions économiques des pays du monde entier. Rien ne pouvait mieux illustrer le fossé énorme entre les préoccupations de la plupart des nations du monde et celles des États-Unis, qui sombraient rapidement dans l’état d’une puissance de second ordre, avec ses alliés de l’OTAN, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne.

Alors que M. Trump menaçait de virer des hauts fonctionnaires de la Maison Blanche, reprenant son ancien rôle dans son émission de télé-réalité « The Apprentice », le président chinois Xi Jinping, le président russe Vladimir Poutine, et les présidents et premiers ministres du monde entier se sont assis à la même table pour discuter de la création de nouvelles routes internationales et intercontinentales, de chemins de fer et de routes maritimes, en vertu du projet chinois de Routes de la Soie, terrestre et maritime, du XXIe siècle.

Même les pays réticents à l’initiative chinoise, y compris l’Inde et le Japon, ont envoyé des représentants au sommet, qui pesaient un peu plus lourd que le pathétique représentant des États-Unis, Matt Pottinger, un assistant spécial de Trump, totalement inconnu, et le directeur principal pour l’Asie orientale du Conseil national de sécurité. En fait, la seule raison pour laquelle Trump a envoyé quelqu’un pour représenter les États-Unis à la réunion de Beijing, était une demande spéciale faite par le Président Xi au cours de sa récente rencontre avec Trump à la station privée Mar-a-Lago, Club du président à Palm Beach, en Floride.

La Corée du Sud, qui a vu ses relations avec la Chine aigrir, au sujet de la mise en place par l’Amérique, sur son sol, du système de missiles THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), a envoyé une délégation à Beijing, conduite par un législateur vétéran du Parti démocrate, après un appel téléphonique entre le nouveau président libéral de la Corée du Sud, Moon-Jae-in, et le président Xi.

Même la Corée du Nord, qui a ulcéré la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis en tirant un missile balistique dans des eaux proches de la Russie, a envoyé une délégation à la réunion de Beijing dirigée par Kim Yong Jae, ministre des Relations économiques extérieures de Corée du Nord. L’administration Trump, qui a envoyé un inconnu fantôme à Beijing, se plaint haut et fort au sujet de la représentation de la Corée du Nord au sommet des Routes de la Soie. Mais la plainte de Washington était accompagnée par quelqu’un d’aussi inconnu que M. Pottinger, et par Anna Richey-Allen, un porte-parole de bas niveau du Département d’État américain en charge de l’Asie de l’Est. La raison pour laquelle les États-Unis sont représentés par des bureaucrates de niveau moyen, est que la nation qui croit encore être la seule superpuissance du reste du monde est maintenant gouvernée par une administration en proie au plus haut niveau à des postes vacants, des chamailleries inter-agences et des joueurs de ligue amateurs.
No comment yet.
Scoop.it!

Ce que les médias traditionnels ne disent pas sur la Corée du Nord

Ce que les médias traditionnels ne disent pas sur la Corée du Nord | ACTUALITÉ | Scoop.it
Il y a beaucoup de propagande et de désinformation délibérée sur la Corée du Nord, que le public devrait savoir. Alors que les néoconservateurs, les médias traditionnels hyper excités et l’Etat profond, appellent à la guerre contre la Corée du Nord, l’information est l’arme ultime. Par exemple, saviez-vous que la Corée du Nord, la Chine et l’Inde, sont les trois seuls pays qui se sont engagés à une politique de « no nuclear first ». Ils se sont engagés à ne jamais utiliser l’arme nucléaire « en premier », mais bien sûr, se réservent le droit de les utiliser en cas d’attaque.

Combien de fois les Etats-Unis ont menacé d’utiliser les armes nucléaires contre la Corée du Nord ? Savez-vous que la Corée du Nord a demandé à plusieurs reprises aux États-Unis d’engager des pourparlers bilatéraux, pour calmer la tension qui n’arrête pas de monter ? L’offre a été vertement rejetée à la fois par Obama et par Trump. Pouvez-vous résoudre les différences au sein de votre famille sans dialogue ? Pas de dialogue, pas de paix. Pourquoi les États-Unis ne veulent-ils pas parler à la Corée du Nord ?? Les néo-conservateurs, l’État profond, et les arguments des médias insistent sur le fait, Kim Jung-un est irrationnel, et donc il n’est pas possible de négocier avec lui. Un regard rétrospectif sur l’histoire récente montre que les Etats-Unis et ses médias complices diabolisent tous ceux que nous n’aimons pas, et la diabolisation se termine généralement par une guerre.

Manuel Noriega au Panama, Saddam Hussein en Irak, Kadhafi de la Libye, et Assad en Syrie, sont des exemples récents. Mais la diabolisation de Kim Jung-un continue puisque nous avançons vers une autre guerre, et encore une fois le public plonge en plein dans le mythe. Il n’y a pas de journalistes occidentaux autorisés en Corée du Nord, et depuis que la Corée du Nord est une société virtuelle fermée, on doit se demander si quelqu’un sait qui est vraiment Kim Jung-un ? D’autre part, certains pourraient penser que nous avons affaire à un leader très irrationnel dans ce pays. Cette attitude de diabolisation est semblable à l’offre des talibans pour livrer Oussama Ben Laden il y a des années de cela, et les États-Unis, qui étaient alors sous la présidence de Bush, ont catégoriquement rejeté l’offre des talibans en disant que nous ne parlons pas à ces personnes. Seize ans plus tard, nous sommes toujours en guerre en Afghanistan. La guerre est le résultat de la diplomatie qui a échoué, ou l’absence de la diplomatie. Peut-être que nous ne voulions pas de diplomatie, peut-être que nous ne la voulons toujours pas.

Savez-vous que la Corée du Nord a accepté de suspendre ses essais nucléaires si les Etats-Unis acceptaient de mettre fin aux exercices militaires annuels le long de sa frontière ? Vous ne savez peut-être pas que les États-Unis mènent des exercices militaires qui simulent le renversement du gouvernement nord-coréen, et cette année, il y avait près de 400 000 soldats qui y participent. Le saviez-vous ?? Saviez-vous que, cette année, les exercices ont été appelés « Opération Décapitation » et ont été dirigés contre la Corée du Nord, et ont été conçus pour simuler l’attaque et le renversement de la Corée du Nord?

Savez-vous que la guerre de Corée n’a jamais officiellement pris fin parce qu’aucune trêve officielle n’a jamais été signée ? C’est l’une des exigences de la Corée du Nord. Un traité final mettant fin à la guerre de Corée n’a jamais été signé, parce que s’il y avait eu un traité, les Etats-Unis n’auraient aucune base juridique pour l’occupation de la Corée du Sud avec nos nombreuses bases militaires. Savez-vous qu’en 1993 les États-Unis avaient annoncé qu’ils redirigeaient les bombes à hydrogène de l’ancienne URSS vers la Corée du Nord ? Savez-vous que George Bush a traité le leader de la Corée du Nord de « pygmée », et a dit qu’il voulait « renverser son régime » ? Savez-vous également que Bush a préparé une politique d’attaque « préventive », et classé la Corée du Nord en tant que membre de l ‘ « axe du mal » ? C’était peu de temps après que la Corée du Nord ait quitté le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, et ait jeté tous les inspecteurs hors du pays.

Les Néocons, l’État profond, et les grands médias, soutiennent que la Corée du Nord est une menace pour les Etats-Unis, et il y a quelques jours, Trump a dit qu’elle était une « menace pour le monde ». C’est stupide, comme la surenchère de Trump des 54 milliards, qui sont 11 fois supérieurs à l’ensemble du budget militaire nord-coréen. Suggérer que la Corée du Nord est une « menace pour les Etats- Unis » ou pour le « monde » est soit stupide, soit un mensonge pur et simple, et pourtant un sondage CNN montre que 37% des Américains croient que la Corée du Nord est une menace pour les Etats-Unis. Qui a dit que la propagande n’est pas efficace ?
No comment yet.
Scoop.it!

Les États-Unis disent qu'il y aura des «conséquences catastrophiques» si la Corée du Nord n'est pas rappelée à l'ordre

Dans une allocution prononcée vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a affirmé qu'il y aurait des «conséquences catastrophiques» si les États membres ne prenaient de mesures rapides pour forcer la Corée du Nord à négocier sur les conditions draconiennes américaines.

Tillerson a réaffirmé que «toutes les options» étaient sur la table, en disant que les mesures diplomatiques et financières «seraient renforcées par une volonté de contrecarrer l'agression nord-coréenne avec des actions militaires, si nécessaire».

Il a fait ces remarques pendant que la Corée du Nord faisait l'essai du lancement d'un missile balistique de portée moyenne, tôt samedi matin heure locale, qui aurait échoué.

Les commentaires de Tillerson soulignent le grave danger de conflit que la politique de la corde raide de l'administration Trump a créé dans la péninsule coréenne. Les États-Unis utilisent la menace d'une guerre imminente, qui pourrait rapidement devenir une catastrophe nucléaire mondiale, pour intimider le monde, en particulier la Corée du Nord et la Chine, pour qu'il accepte ses demandes.

Tout au long de son discours, le secrétaire d'État américain a insisté à maintes reprises sur l'idée que le Conseil de sécurité de l'ONU prenne d'urgence des mesures contre la Corée du Nord. «Pendant trop longtemps, la communauté internationale a reculé face à la Corée du Nord. Cette période doit prendre fin», a-t-il déclaré. «Ne pas agir maintenant sur le problème de sécurité le plus urgent du monde pourrait avoir des conséquences catastrophiques.»

Les États-Unis exercent une immense pression à la fois sur la Corée du Nord et sur la Chine grâce à leur développement militaire en Asie du Nord-Est. En plus des jeux de guerre conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, le Pentagone a envoyé un groupe d'attaque de porte-avion dirigé par l'USS Carl Vinson et un sous-marin nucléaire qui se consacre actuellement à des exercices avec des navires de guerre sud-coréens et japonais près de la péninsule coréenne.

Dans ce contexte, Tillerson a déclaré que les États-Unis «préféraient une solution négociée à ce problème» et a énoncé les termes de tous pourparlers avec Pyongyang. «La Corée du Nord doit prendre des mesures concrètes pour réduire la menace que ses programmes d'armes illégales posent aux États-Unis et à ses alliés avant que nous envisagions des discussions.»

À la fin de la réunion, Tillerson a précisé les conditions: «Nous ne récompenserons pas leur mauvaise conduite avec des pourparlers. Nous ne discuterons avec la Corée du Nord que lorsqu'elle s'engagera de bonne foi à respecter les résolutions du Conseil de sécurité et ses promesses passées de mettre fin à ses programmes nucléaires.»

Une telle entreprise entraînerait l'arrêt de tous les essais nucléaires et antimissiles de la Corée du Nord, la destruction de ses installations nucléaires et leur démantèlement final, ainsi que des inspections fortement intrusives de l'ONU. Tillerson n'a pas indiqué les «mesures concrètes» que Pyongyang devrait prendre avant que Washington «n'envisage des discussions».

Tout le discours était rempli d'hypocrisie. À deux reprises, en 1994 et en 2007, la Corée du Nord a accepté toutes les conditions susmentionnées et a commencé leur mise en œuvre seulement pour voir les accords sabotés après par les États-Unis, qui ont refusé de respecter leur part de l'entente. Washington n'a jamais démontré sa «bonne foi» en allégeant l'embargo diplomatique et économique sur la Corée du Nord qui continue depuis des décennies.

En outre, les affirmations de Tillerson selon lesquelles les États-Unis ne veulent pas de «changement de régime» à Pyongyang et n'ont pas «envie de menacer le peuple nord-coréen ou de déstabiliser la région Asie-Pacifique» sont absurdes. Depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, le but à peine déguisé des administrations américaines successives a été d'abolir le régime nord-coréen.

Le discours de Tillerson était en fait un ultimatum fait au monde entier. Il a souligné une série de demandes dirigées aux États membres de l'ONU: qu'ils appliquent pleinement les sanctions existantes contre la Corée du Nord, suspendent ou réduisent les relations diplomatiques et «augmentent l'isolement financier de la Corée du Nord» par de nouvelles sanctions. «Cette nouvelle campagne de pression sera rapidement mise en œuvre et pénible pour les intérêts nord-coréens», a-t-il déclaré.
No comment yet.
Scoop.it!

Bombardiers américains envoyés en Corée du Sud : Pyongyang se dit au bord d’une « guerre nucléaire »

Bombardiers américains envoyés en Corée du Sud :  Pyongyang se dit au bord d’une « guerre nucléaire » | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Escortés par des F-15K sud-coréens et des appareils du porte-avions USS Carl Vinson, deux bombardiers stratégiques américains B1-B « Lancer », affectés au 9th Expeditionary Bomb Squadron basé sur l’île de Guam, ont effectué une mission près de la péninsule coréenne, le 1er mai, dans le cadre d’un exercice bilatéral avec les forces sud-coréennes.

L’envoi de ces deux B1-B « Lancer » est intervenu un plus de 48 heures après une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, au cours de laquelle le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, a exhorté les pays membres à contrer une « menace nucléaire » nord-coréenne pouvant avoir des « conséquences catastrophiques ».

Quelques heures plus tard, Pyongyang a répliqué en lançant à nouveau un missile balistique de type non précisé depuis le site de Puckang. Mais, comme celui effectué le 16 avril, ce tir s’est aussi soldé par un échec. Puis, le régime nord-coréen a fait savoir qu’il est en mesure d’effectuer un 6e essai nucléaire « à n’importe quel moment. » Et c’est justement ce que Washington cherche à éviter.

Ce nouvel essai nucléaire était attendu pour le 15 avril, c’est à dire pour la célébration du 105e anniversaire de la naissance de Kim Il-sung, le fondateur du régime nord-coréen. Selon les images prises par satellite, le site de Punggye-ri était même fin prêt. Mais finalement, il ne s’est rien passé. Pressions chinoises? Annonce – erronée – de l’arrivée d’un groupe aéronaval américain près de la péninsule coréenne? Ou tout simplement, erreur d’appréciation des analystes?

La dernière fois que des bombardiers stratégiques américains ont été envoyés en Corée du Sud remonte à septembre 2016, soit après le cinquième essai nucléaire nord-coréen. En clair, Washington était plus dans la réaction que dans la dissuasion.

Évidemment, Pyongyang n’a pas manqué de réagir à cette mission des B1-B Lancer, affirmant que ces avions avaient mené un exercice de « largage de bombe nucléaire contre des objets majeurs » situés en Corée du Nord et accusant le président américain, Donald Trump de vouloir « une frappe nucléaire préventive » sur le Nord.

« La provocation militaire irresponsable pousse la situation dans la péninsule coréenne au bord de la guerre nucléaire », a en effet affirmé l’agence officielle nord-coréenne KCNA.

De son côté, Séoul a précisé que les B-1B avaient survolé la région de Pocheon, dans la province de Gyeonggi, pour prendre part à un exercice visant à améliorer « la capacité à réaliser des bombardements de grande précision ». S’ils ont effectivement une capacité nucléaire, ces bombardiers ont surtout été utilisés, ces dernières années, pour larguer des bombes conventionnelles.

Par ailleurs, les Forces américaines en Corée du Sud (USFK) ont confirmé que le système Terminal High Altitude Area Defense (THAAD), dont le déploiement avait commencé la semaine passée à 250 km au sud de Séoul, est désormais « opérationnel » et « prêt à intercepter les missiles nord-coréens et à défendre la République de Corée. »"

No comment yet.
Scoop.it!

Des parents américains « antifas » transforment leur fils de 8 ans en star drag queen

Des parents américains « antifas » transforment leur fils de 8 ans en star drag queen | ACTUALITÉ | Scoop.it
Jusqu’où ira l’abomination ? A Montréal, le lobby LGBT s’extasie devant « Lactatia », le surnom donné à un petit garçon de 8 ans à peine, transformé en drag-queen par ses parents, des dégénérés arborant piercings et badges antifas.

Leur enfant est devenu une bête de cirque pour événements homosexuels et transgenres.
No comment yet.
Scoop.it!

Ils devaient passer l’été aux USA pour du woofing, ils se retrouvent en prison

Ils devaient passer l’été aux USA pour du woofing, ils se retrouvent en prison | ACTUALITÉ | Scoop.it
Deux jeunes bretons voulaient passer l’été dans un ranch américain. L’accès au territoire leur a été refusé pour un problème de visa. Le voyage a viré au cauchemar… Ils racontent.

C’est un voyage dont ils se souviendront longtemps. Le 28 juin, Olivane et Evan, deux étudiants bretons, prennent l’avion en direction des États-Unis. Ils projettent d’y passer l’été dans un ranch, en y faisant du « woofing ». La pratique, en vogue, consiste à être hébergé et nourri en échange de quelques heures quotidiennes de bénévolat.

« Je devais m’occuper des chevaux », explique l’étudiante en anglais de 21 ans originaire de Pleubian. Mais tout se corse quand le couple arrive à l’aéroport de Philadelphie. « Les services du Homeland Security ont trouvé étrange que l’on reste deux mois au même endroit », raconte la Costarmoricaine installée à Brest pour ses études. Pendant des heures, les Bretons sont interrogés, séparément.

« Ils m’ont dit que je n’avais pas le droit de rentrer sur le territoire américain car pour eux j’allais y travailler de manière dissimulée » se souvient Olivane. Avec son petit ami, elle pensait « en toute bonne foi que le woofing était légal aux États-Unis ». Jamais ils n’auraient imaginé une telle réaction des autorités américaines.

« Traités comme des criminels »

« Nous avons été menottés, puis transportés en prison où nous sommes restés douze heures. » Pire, les deux Français se seraient vu injecter un produit inconnu via une seringue. « On ne sait pas ce que c’était. Un calmant, un vaccin ? », s’interroge Olivane, affirmant avoir été « traités comme des criminels ».

Ramenés à l’aéroport le lendemain après-midi, les deux amoureux atterrissent finalement à Paris vendredi. Leurs parents, venus les chercher à l’aéroport, ne décolèrent pas. « Nous avons vécu des heures d’angoisse absolue », confie la maman d’Evan. Pendant des heures, elle a multiplié les contacts avec le quai d’Orsay et le consulat de France à Washington (1) pour obtenir de l’aide.

« Sous le choc », les jeunes gens et leurs familles sont dans l’incompréhension totale. « Comment les choses ont-elles pu déraper à ce point pour un problème administratif ? » Ce lundi, Evan ira voir un médecin pour essayer d’identifier le produit qu’on lui a injecté. Lui et Olivane aimeraient bénéficier d’un soutien psychologique, pour digérer ce voyage devenu cauchemar.

(1) Sollicité, le ministère des Affaires étrangères n’a pas souhaité s’exprimer sur le récit d’Olivane et Evan.
No comment yet.
Scoop.it!

L'avion du ministre de la Défense russe a été survolé par un jet de l'OTAN

L'avion du ministre de la Défense russe a été survolé par un jet de l'OTAN | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Un avion F-16 de l’OTAN a essayé de s’approcher de l’avion du ministre de la Défense russe au-dessus d'eaux neutres en mer Baltique. Le jet de l’OTAN a été repoussé par un SU-27 russe qui escortait l’avion du ministre.

Dans la matinée du 21 juin, un chasseur F-16 des forces de l'OTAN a tenté de s’approcher de l'avion du ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, au-dessus des eaux internationales de la Baltique. Il a été chassé par un Su-27 qui escortait l'appareil de Sergueï Choïgou.

Selon un correspondant de RIA Novosti qui était à bord au moment de la manœuvre, plusieurs chasseurs de l'OTAN cherchaient à suivre l'avion du ministre russe alors que celui-ci se dirigeait vers l'enclave russe de Kaliningrad. Pour éviter qu'un des chasseurs de l'OTAN ne s'approche trop, le Su-27 s'est incliné, obligeant le F-16 à s'éloigner." (...)

No comment yet.
Scoop.it!

Moscou accuse la coalition internationale de complicité de terrorisme

Moscou accuse la coalition internationale de complicité de terrorisme | ACTUALITÉ | Scoop.it

"La Russie a accusé la coalition internationale menée par les Etats-Unis de complicité de terrorisme, après la destruction par un avion américain d'un drone armé des forces pro-régime dans le sud syrien près d'Al-Tanaf.

 

«En Syrie, ce genre de frappes s'apparente à une complicité de terrorisme», a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, dans une interview à l'agence de presse Interfax.

 

Le drone de fabrication iranienne Shaheed 129 a été abattu dans la nuit du 19 juin par un avion américain F-15 Strike Eagle. Selon un communiqué diffusé par la coalition, le drone avait montré une intention hostile en se dirigeant vers des forces de la coalition.

Ce nouvel incident entre la coalition et les forces du régime de Damas est intervenu à peine 48 heures après la destruction le 18 juin d'un appareil de l'armée syrienne par un avion de chasse américain dans la région de Raqqa, dans le nord de la Syrie.

 

Les Etats-Unis avait déjà abattu un drone des forces luttant aux côtés du gouvernement syrien il y a deux semaines dans la région d'Al-Tanaf, une ville frontière sur l'axe stratégique Damas-Bagdad.

 

Ils ont également bombardé à plusieurs reprises ces dernières semaines des forces pro-gouvernementales qui s'approchaient d'Al-Tanaf, où des forces spéciales américaines entraînent des groupes syriens locaux se battant contre le groupe Etat islamique.

 

Après que les Etats-Unis ont abattu l'avion syrien , la Russie, alliée de Damas, a annoncé qu'elle suspendait son canal de communication militaire avec les Américains sur les opérations en Syrie.

Moscou a aussi prévenu qu'il pointerait ses missiles vers les avions de la coalition internationale survolant la Syrie à l'ouest de l'Euphrate. "

No comment yet.
Scoop.it!

Syrie : l'armée russe considèrera "comme des cibles" tout avion de la coalition à l'ouest de l'Euphrate

Syrie : l'armée russe considèrera "comme des cibles" tout avion de la coalition à l'ouest de l'Euphrate | ACTUALITÉ | Scoop.it
Au lendemain de la destruction d'un appareil syrien par un avion américain, la Russie a annoncé que tous les avions de la coalition internationale menée par les États-Unis volant à l'ouest de l'Euphrate seront "considérés comme des cibles".

L’armée russe a annoncé lundi 19 juin que tous les avions de la coalition internationale menée par les États-Unis volant à l'ouest de l'Euphrate "seront suivis" et "considérés comme des cibles" par la défense antiaérienne et l'aviation russes en Syrie.

Le ministère russe de la Défense annonce par ailleurs la suspension du canal de communication établi avec le Pentagone pour empêcher les collisions aériennes. Cette décision fait suite à la destruction dimanche d'un appareil de l'armée syrienne par un avion de chasse américain.

"Les avions et les drones de la coalition internationale repérés à l'ouest de l'Euphrate seront suivis et considérés comme des cibles par les moyens terrestres de défense antiaérienne et par les moyens aériens", a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

La Russie dispose de systèmes de défense antiaérienne S-300 et S-400, déployés notamment sur sa base de Hmeimim en Syrie, ainsi que de dizaines de chasseurs et de bombardiers opérant depuis fin septembre 2016 en soutien à l'armée de Bachar al-Assad.

Concrètement, les moyens russes de défense antiaérienne au sol viseront, sans nécessairement tirer, les aéronefs volant à l'ouest de la ligne Raqqa-Deir ez-Zor. Et des chasseurs russes pourront être mis en branle pour intercepter avions et drones de la coalition menée par les États-Unis.
No comment yet.
Scoop.it!

Les Philippines en danger de coup d'Etat

Les Philippines en danger de coup d'Etat | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Dimanche dernier, l’armée philippine a déclaré que les États-Unis les aident à affronter les militants d’un groupe terroriste qui a juré allégeance à l’Etat Islamique (Daech). L’opération militaire a déjà duré plusieurs semaines dans la ville de Marawi, dans le sud du pays. Détail important, le Président des Philippines Rodrigo Duterte a dit qu’il ne savait rien à propos de l’appel à l’aide de l’armée philippine à ses collègues américains. Il a expliqué l’arrogance du ministère de la Défense par les forts sentiments pro-américains de ce dernier au sein de l’armée philippine.

Démonstration de déloyauté

Les actions du ministère philippin de la Défense, qui n’avait pas informé le Président de l’invitation lancée à l’armée américaine jusqu’à l’arrivée de celle-ci, démontrent que, dans une situation d’urgence, les forces de sécurité pro-US interceptent les principaux leviers du pouvoir, empêchant ainsi Duterte de s’éloigner de la politique pro-américaine vers un rapprochement avec la Russie et la Chine. La loi martiale imposée par Duterte sur l’île de Mindanao n’a pas donné lieu au renforcement de son pouvoir personnel, mais au renforcement de l’armée à son détriment.

Terroristes – atlantistes

De nombreux experts estiment que ce n’est pas par hasard que l’attaque terroriste a coïncidé avec la visite de Rodrigo Duterte à Moscou. Il était prévu que, en plus de signer des contrats de grande envergure, les présidents discuteraient des plans pour l’avenir, et Duterte établirait des contacts personnels avec Poutine. En conséquence, les plans n’ont été remplis qu’à moitié. De facto, les terroristes ont agi dans l’intérêt des États-Unis, et peut-être y avait-il d’autres influences étrangères. Il convient de mentionner que les activités des forces armées philippines ont déclenché l’escalade et ont provoqué l’indignation islamiste juste au moment du voyage de Duterte en Russie." (...)

No comment yet.
Scoop.it!

Michel Raimbaud : « En France, l’atlantisme et le sionisme sont les deux mamelles des néocons »

Michel Raimbaud : « En France, l’atlantisme et le sionisme sont les deux mamelles des néocons » | ACTUALITÉ | Scoop.it

"À l’occasion de la réédition actualisée de « Tempête sur le Grand Moyen-Orient » (1), nous avons rencontré Michel Raimbaud. L’ancien diplomate, qui écrit avec des convictions en s’appuyant sur des faits bien documentés, insiste sur le façonnement en cours du Moyen-Orient, et plus vastement du monde, entrepris par les néoconservateurs américains, avec la complicité des élites occidentales.

Propos recueillis par Tigrane Yégavian | 9 juin 2017

Pourquoi crier au « conspirationnisme » lorsque l’on est saisi par la clarté du grand dessein annoncé urbi et orbi par ses propres promoteurs ? Cela fait longtemps que Michel Raimbaud, écrivain habité par la passion de l’État, sincère, engagé et aux accents volontiers gaulliens, ne prête plus d’attention aux chiens de garde de l’establishment qui le snobent. Ancien ambassadeur de France en Mauritanie, au Soudan et au Zimbabwe, et bien connu des lecteurs d’Afrique Asie, ce fin connaisseur du monde arabe et de l’Afrique a servi comme diplomate dans de nombreux pays (avec un long passage au Brésil), avant de diriger l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Tout reste d’actualité dans Tempête au Moyen-Orient, ouvrage dans lequel il dénonce les funestes « policides » orchestrés par les néoconservateurs américains et occidentaux ayant débouché sur le démantèlement du Soudan, de la Somalie, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et, aujourd’hui, de la Syrie.

Revenons sur l’affaire des « bombardements chimiques » d’Idlib, en Syrie, en avril dernier. Pourquoi ne criez-vous pas avec les loups sur la responsabilité du régime syrien ?
Nous nous trouvons face à une redite de l’affaire Colin Powell de 2003 en Irak et de la séquence de l’été 2013 en Syrie (attaque de la Ghouta). Je n’entrevois que deux explications possibles : ou bien ce sont les rebelles qui ont utilisé les armes chimiques en appliquant la technique familière du false flag (faux pavillon), maquillant par la suite les photos des enfants. Ces enfants n’auraient-ils pas été tués puis « soignés » par ces escrocs de l’humanitaire que l’on nomme les « casques blancs », autrement dit des associés du Front Al-Nosra, la franchise syrienne d’Al-Qaïda ? Sinon, comment expliquer que les injections, à en croire certaines vidéos, semblent factices, le niveau du liquide demeurant inchangé du début à la fin de la piqûre de « réanimation » ? Si ces cadavres d’enfants morts, soigneusement alignés comme à une parade pour les besoins de la propagande, avaient été gazés, il eût été bien imprudent de s’exposer avec eux sans précaution.

Ou bien, s’il s’agit d’un bombardement de l’armée syrienne sur ce dépôt, cela veut dire que le gaz appartenait aux rebelles. Car on sait qu’en Syrie le démantèlement de l’arsenal des armes chimiques et bactériologiques a eu lieu sous contrôle de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), après les inspections onusiennes.

Un mensonge de plus donc ?" (...)

No comment yet.
Scoop.it!

"Modernisme" : aux États-Unis, un homme transgenre va accoucher de son premier enfant

"Modernisme" : aux États-Unis, un homme transgenre va accoucher de son premier enfant | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Trystan Reese va bientôt être papa. La différence avec la plupart des futurs pères qui l’entourent, c’est que c’est lui qui porte son enfant. Cet Américain de 34 ans, vivant à Portland dans l’Oregon, est né femme. Il y a dix ans, il a commencé à prendre des hormones pour devenir un homme. Trystan a cependant fait le choix de ne pas aller au bout de la transformation et de garder son utérus.

En couple avec Biff Chaplow, avec qui il a déjà adopté deux enfants, il a toujours manifesté son désir de grossesse, notamment sur les réseaux sociaux, où il partage son quotidien. Après une fausse couche, le rêve est sur le point de se réaliser, puisque leur bébé devrait voir le jour en juillet. L’homme a évidemment cessé de prendre des mois auparavant ses doses de testostérones, afin de préparer au mieux son corps à l’événement.

La première fois qu’un homme transgenre a donné naissance à un enfant, remonte à 2008 et cela se passait également aux États-Unis. Depuis, le schéma familial n’est pas accepté de tous et Trystan Reese se dit parfois blessé par les nombreux commentaires de haine. Commentaires auxquels il a tenu à répondre : « La raison pour laquelle vous avez un enfant est guidée par la volonté de répandre de l’amour dans le monde »."

No comment yet.
Scoop.it!

En Floride, une fillette de 11 ans forcée d'épouser son violeur qui l'a mise enceinte, un cas loin d'être isolé

En Floride, une fillette de 11 ans forcée d'épouser son violeur qui l'a mise enceinte, un cas loin d'être isolé | ACTUALITÉ | Scoop.it

Remettre en cause la majorité sexuelle, l'un des grands combats des libertaires, de l'ONU, etc.
Cela passe aussi, nous pensons, par des articles comme celui-ci.
---------------

"Aux États-Unis, environ 200.000 jeunes de moins de 18 ans sont mariés chaque année, souvent pour cacher des viols passés... et futurs, car c'est l'un des seuls moyens de contourner les poursuites judiciaires liées à la majorité sexuelle de l'enfant.
Julie Gayet, Alexandre Astier et Adèle Gasparov dans 14 millions de cris, court métrage réalisé par Lisa Azuelos

Julie Gayet, Alexandre Astier et Adèle Gasparov dans 14 millions de cris, court métrage réalisé par Lisa Azuelos

Plus de 700 millions de femmes en vie aujourd’hui ont été mariées de manière plus ou moins formelle avant l’âge de 18 ans. Selon l’association Filles, pas épouses, dans les pays en développement, cela représente une fille sur trois. À l'échelle de la planète, le phénomène concerne 15 millions de femmes par an. Soit une fille de moins de 18 ans mariée toutes les deux secondes.

«Les législateurs doivent comprendre que le mariage des mineurs est dévastateur au Niger et en Afghanistan –mais aussi à New-York et en Floride», écrit Nicholas Kristof (deux fois prix Pulitzer) dans les colonnes du New York Times. Aux États-Unis, le nombre de mineur-e-s marié-e-s avant l’âge de 18 ans est loin d’être aussi élevé que dans les pays en voie de développement. Mais en Floride par exemple, on atteint quand même une moyenne d’un mariage tous les deux ou trois jours.

Parmi ces jeunes épouses se trouve Sherry Johnson. En 1972, celle-ci a été mariée à l'âge de 11 ans à un membre de son église, de neuf ans son aîné, qui l’avait violée. Quand les autorités pour la protection de l’enfance commencent à enquêter au sujet de la grossesse de l’enfant, la famille décide de la marier «pour éviter les poursuites judiciaires». Nicholas Kristof raconte qu’un premier représentant de l’État refuse de célébrer l’union d’une jeune fille de 11 ans avec un homme de 20 ans. Dans la ville d’à côté, aucun problème.

Plus de la moitié des États fédéraux n’imposent pas d’âge minimum aujourd'hui. En dessous de 15 ans, l’accord d’un juge est nécessaire. En dessous de 18 ans, le consentement de l’un des deux parents suffit. Idem en France, le procureur de la République peut accorder «des dispenses d’âge pour des motifs graves» (par motifs graves, on entend le plus souvent grossesse de la future épouse) et l’un des deux parents doit donner son autorisation pour qu’un-e mineur-e puisse se marier.
Mariage des mineurs, mariages forcés et majorité sexuelle

Aux États-Unis, les opposants aux lois qui visent à relever l’âge minimum légal pour se marier estiment que cela augmenterait les naissances hors-mariage et soulignent que «beaucoup de ces unions se font dans le consentement mutuel des époux». L’association Unchained at Last n’est pas tout à fait d’accord… Pour ses représentants, c’est précisément car les enfants sont jeunes qu’ils ou elles ont peur de résister à la pression familiale. De fait, la plupart des mariages de mineur-e-s cacheraient des unions forcées.

En France, il est difficile d’établir le nombre de mariages forcés, souvent confondus avec le nombre de mariages de mineur-e-s ou avec celui des filles menacées de mariage forcé. La confusion est souvent renforcée par le fait que les mineur-e-s marié-e-s sont parfois en dessous de ce qu’on appelle la majorité sexuelle, soit l’âge minimum à partir duquel un-e adolescent-e peut avoir des relations sexuelles consenties avec un-e adulte sans que celui ou celle-ci ne soit poursuivi-e.

La majorité sexuelle est fixée par la loi française à 15 ans, les lois américaines varient entre 16 et 18 selon les États, soit plus que l’âge légal pour se marier dans la plupart des cas. Hors-mariage, on considererait donc que l’enfant n’est pas en mesure de donner son consentement, mais l’union «légalise le viol», analyse Nicholas Kristof. Et en effet, dans les différents témoignages recueillis par le journaliste du New York Times, les mineures interrogées ont souvent été mariées pour cacher un viol antérieur… et légaliser tous les viols futurs.

 

La question des traditions culturelles " (...)

No comment yet.
Scoop.it!

Échec et mat pour Zbigniew Brzezinski

Échec et mat pour Zbigniew Brzezinski | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Méconnu du grand public, Zbigniew Brzezinski était pourtant l’un des hommes les plus influents de ce monde. Il est mort ce samedi 27 mai, à l’âge de 89 ans, après une très longue vie à conseiller les présidents américains dans leurs guerres illégales pour dominer le monde.

Comme Jacques Attali, il aura conseillé à peu près tous les présidents de son pays durant près de 40 ans (1) ; comme Jaques Attali, il sera resté dans l’ombre de ces hommes d’État toute sa vie ; comme Jacques Attali enfin il s’est toujours montré très franc et clair dans ses positions, assumant sans gêne ses stratégies militaires et diplomatiques pour soumettre la planète aux intérêts américains.

En guise d’hommage, nous avons choisi de rappeler ici ce que Brzezinski écrivait à la toute fin du siècle dernier, il y a à peine vingt ans. Une liberté de ton qui ferait aujourd’hui de ses propos des thèses parmi les plus conspirationnistes, s’ils n’avaient bien sûr été tenus par l’un des conspirateurs lui-même.
Le Grand Échiquier (1997), son chef d’œuvre…

Auteur de près d’une trentaine d’ouvrages de géopolitique, Brzezinski aura avant tout marqué la littérature géopolitique du 20ème siècle par son chef d’œuvre du genre :

Le Grand Échiquier (The Grand Chessboard en anglais dans le texte).

Tel un Machiavel des temps modernes, voulant remettre au goût du jour les conseils au prince (devenu président américain), Brzezinski explique au long des 250 pages de ce traité de géopolitique ce qu’il revient aux États-Unis de faire pour garantir leur suprématie.

Évidemment le titre même de l’ouvrage nous éclaire sur la vision du monde de Brzezinski, celle d’un grand terrain de jeu militaire et diplomatique, où les nations s’affrontent à mort pour dominer la planète. Et l’échiquier dont il est ici question n’est autre que l’Eurasie, entre Europe et Asie, loin des terres américaines, mais où se joue selon Brzezinski l’avenir du monde.

Ainsi, visionnaire (ou averti) sur la politique américaine des deux décennies qui devaient suivre la publication de son livre, il écrit :

« La tâche la plus urgente consiste à veiller à ce qu’aucun État, ou regroupement d’États, n’ait les moyens de chasser d’Eurasie les États-Unis ou d’affaiblir leur rôle d’arbitre. » (page 254, en poche, aux éditions Pluriel)

Difficile de ne pas y voir résumé en une phrase toute la politique américaine de ces vingt dernières années au Proche et au Moyen-Orient. Une politique déclenchée comme le rappela le général Wesley Clark (2) en son temps (à revoir ici) suite au choc du 11 septembre." (...)

No comment yet.
Scoop.it!

La plus grande bataille du conflit syrien va bientôt commencer

La plus grande bataille du conflit syrien va bientôt commencer | ACTUALITÉ | Scoop.it
Informations confirmées :

Au Nord de la Syrie:

Des forces militaires turques (infanterie, blindés, artillerie, génie, forces spéciales) commencent à se déployer dans la province syrienne d’Idlib;

Un nombre croissant de militaires saoudiens présents à Inčirlik en Turquie;

Au Sud de la Syrie:

Une spectaculaire concentration de forces US (une brigade interarmes et des bombardiers stratégiques B1B) et britanniques (unités entières de chars Challenger et d’hélicoptères d’attaque au sol Cobra et Apache), soutenues par une armée rebelle hétéroclite, des hollandais, des saoudiens, des jordaniens, des bahreinis, six multinationales de mercenaires issus de divers horizons, se poursuit à l’extrême nord de la Jordanie;

Des forces US et Jordaniennes (agissant sous couvert d’une force rebelle) ont pénétré dans la base syrienne de Tenef, dans le Sud de la province de Derâa;

Rien ne va plus entre la Syrie et l’Etat artificiel de Jordanie à cause de cette force d’invasion;

Les sources du renseignement français dans l’élaboration du faux document de propagande intitulé « Évaluation Nationale » sur l’attaque chimique de Khan Cheikhoun sont les services de renseignement de l’Arabie Saoudite, la Turquie et l’organisation terroriste de Feth Echam.

L’objectif de changement de régime se poursuit. Damas suit avec minutie la progression simultanée de ces deux armées d’invasion au Nord et au Sud. Ce qui a changé est la présence avérée de brigades americano-britanniques entières, contredisant les informations officielles sur une présence limitée de « soldats ». En réalité il s’agit d’une armée.

La plus grande bataille du conflit syrien va commencer.
No comment yet.
Scoop.it!

Le Venezuela se retire de l'OEA

"Le Venezuela, secoué par une grave crise politique et économique, a annoncé hier son retrait de l'Organisation des Etats américains (OEA), régulièrement accusée d'"ingérence" par le gouvernement du président Nicolas Maduro."

No comment yet.