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Chronique d'une prise de conscience - Revue de presse alternative épinglée par http://activeast.free.fr
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Les dirigeants mondiaux sont réunis à Beijing alors que les Américains sombrent dans l’insignifiance

Les dirigeants mondiaux sont réunis à Beijing alors que les Américains sombrent dans l’insignifiance | ACTUALITÉ | Scoop.it
Alors que les engueulades vaudevillesques d’une comédie ridicule fusent dans l’aile ouest de la Maison Blanche, entre le président Donald Trump et ses principaux conseillers d’une part, et entre le secrétaire de presse de la Maison Blanche et divers assistants présidentiels d’autre part, les dirigeants mondiaux se sont réunis à Beijing pour discuter de la création, sur terre et sur mer, de Routes de la Soie pour améliorer les conditions économiques des pays du monde entier. Rien ne pouvait mieux illustrer le fossé énorme entre les préoccupations de la plupart des nations du monde et celles des États-Unis, qui sombraient rapidement dans l’état d’une puissance de second ordre, avec ses alliés de l’OTAN, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne.

Alors que M. Trump menaçait de virer des hauts fonctionnaires de la Maison Blanche, reprenant son ancien rôle dans son émission de télé-réalité « The Apprentice », le président chinois Xi Jinping, le président russe Vladimir Poutine, et les présidents et premiers ministres du monde entier se sont assis à la même table pour discuter de la création de nouvelles routes internationales et intercontinentales, de chemins de fer et de routes maritimes, en vertu du projet chinois de Routes de la Soie, terrestre et maritime, du XXIe siècle.

Même les pays réticents à l’initiative chinoise, y compris l’Inde et le Japon, ont envoyé des représentants au sommet, qui pesaient un peu plus lourd que le pathétique représentant des États-Unis, Matt Pottinger, un assistant spécial de Trump, totalement inconnu, et le directeur principal pour l’Asie orientale du Conseil national de sécurité. En fait, la seule raison pour laquelle Trump a envoyé quelqu’un pour représenter les États-Unis à la réunion de Beijing, était une demande spéciale faite par le Président Xi au cours de sa récente rencontre avec Trump à la station privée Mar-a-Lago, Club du président à Palm Beach, en Floride.

La Corée du Sud, qui a vu ses relations avec la Chine aigrir, au sujet de la mise en place par l’Amérique, sur son sol, du système de missiles THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), a envoyé une délégation à Beijing, conduite par un législateur vétéran du Parti démocrate, après un appel téléphonique entre le nouveau président libéral de la Corée du Sud, Moon-Jae-in, et le président Xi.

Même la Corée du Nord, qui a ulcéré la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis en tirant un missile balistique dans des eaux proches de la Russie, a envoyé une délégation à la réunion de Beijing dirigée par Kim Yong Jae, ministre des Relations économiques extérieures de Corée du Nord. L’administration Trump, qui a envoyé un inconnu fantôme à Beijing, se plaint haut et fort au sujet de la représentation de la Corée du Nord au sommet des Routes de la Soie. Mais la plainte de Washington était accompagnée par quelqu’un d’aussi inconnu que M. Pottinger, et par Anna Richey-Allen, un porte-parole de bas niveau du Département d’État américain en charge de l’Asie de l’Est. La raison pour laquelle les États-Unis sont représentés par des bureaucrates de niveau moyen, est que la nation qui croit encore être la seule superpuissance du reste du monde est maintenant gouvernée par une administration en proie au plus haut niveau à des postes vacants, des chamailleries inter-agences et des joueurs de ligue amateurs.
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Voici une « ferme à clics », dans laquelle on élève du like et de l’avis positif certifiés 100 % non-bio

Voici une « ferme à clics », dans laquelle on élève du like et de l’avis positif certifiés 100 % non-bio | ACTUALITÉ | Scoop.it
Dans les océans que sont l’AppStore et Google Play, bon nombre de développeurs éprouvent de grandes difficultés pour que leur application se démarque des centaines de milliers d’autres déjà présentes. Pour sortir du lot, certains n’hésitent pas à faire appel à une « ferme à clics ».

Bien souvent hébergé dans des pays en voie de développement, ces lieux tenus secrets emploient, pour un salaire dérisoire, des travailleurs chargés de multiplier les likes, les faux avis positifs ou encore les clics sur une page ou une application. Le but étant de booster la popularité de cette dernière, pour qu’elle remonte dans le classement des stores, et bénéficie d’une meilleure visibilité. Comme on vous le disait plus tôt, le mystère nimbe ces fermes à clics. Beaucoup connaissent leur existence, mais peu savent à quoi elles ressemblent.
Made in China

Lors d’une visite en Chine, un citoyen russe affirme avoir filmé une « ferme à clics ». Sur sa vidéo, partagée par zerohedge.com, on peut apercevoir des centaines de smartphones rangés sur des étagères et programmés pour laisser des bonnes notes ainsi que des commentaires positifs sur une application. Selon l’auteur de la séquence, cette ferme est composée d’environ 10 000 téléphones.
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Surveillance de masse : la Chine impose un traqueur GPS aux automobilistes d'une "région à risque"

Surveillance de masse : la Chine impose un traqueur GPS aux automobilistes d'une "région à risque" | ACTUALITÉ | Scoop.it

"La préfecture autonome du Bayin'gholin, dans le nord ouest chinois, impose à tous les automobilistes de se doter d'un traqueur GPS. Derrière l'objectif affiché d'une meilleure sécurité sur les routes, les autorités veulent pister les nombreux opposants qui peuplent cette zone à risque.

Dans le nord ouest de la Chine, loin de Pékin, au sein de la province de Bayin’gholin, les autorités ont choisi une méthode radicale pour limiter les dommages d’une circulation routière prétendument dense.

Officiellement, la préfecture autonome mongole de Bayin’gholin, rattachée à la région autonome du Xianjiang, a décidé d’encadrer les automobilistes à l’aide d’un traqueur GPS et de puces RFID obligatoires afin d’assurer « la stabilité sociale, la sécurité et l’harmonie sur les routes » comme on peut le lire dans Loulan News, le média propagandiste de la préfecture autonome.

En réalité, cette mesure vise surtout à garder l’œil en permanence sur les autonomistes mongols et autres opposants qui déplaisent aux autorités dans une région plutôt connue pour ses routes peu empruntées." (...)

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Pourquoi Trump reconnaît soudain la "politique d'une seule Chine"

Pourquoi Trump reconnaît soudain la "politique d'une seule Chine" | ACTUALITÉ | Scoop.it

"L’imprévisibilité demeure sa marque de fabrique. Dans un coup de fil inattendu à Xi Jinping passé hier jeudi 9 février, Donald Trump a affirmé son soutien à la « politique d’une seule Chine » à la demande du président chinois, informe le South China Morning Post. Le chef d’Etat américain reconnaît ainsi que Taïwan et le continent chinois font partie d’une seule et même Chine – contrairement aux signaux qu’il avait lancés depuis sa victoire en novembre dernier. Comment expliquer ce retournement de situation, dont Xi se félicite ?

Cela faisait près de trois mois qu’ils ne s’étaient pas adressé la parole. Xi Jinping avait boudé Donald Trump après l’entretien téléphonique que le président-élu américain d’alors avait effectué avec son homologue taïwanaise, Tsai Ing-wen. Un geste hautement symbolique, rompant avec près de 40 ans de pratique diplomatique et – de fait – avec la politique d’une seule Chine. Le rapprochement entre Taipei et Washington semblait alors évident, alimentant les inquiétudes quant aux développements de la relation sino-américaine. La semaine dernière encore, la presse internationale titrait sur le silence de Donald Trump à l’occasion du nouvel an chinois : aucun message à la communauté asiatique des Etats-Unis en général et à Xi Jinping en particulier.

Mais cette tension n’était plus tenable aux yeux de l’administration américaine, rapporte le New York Times. Michael T. Flynn, conseiller à la sécurité nationale, a donc rencontré cette semaine le conseiller chinois aux affaires de l’Etat, ex-ministre des Affaires étrangères et ex-ambassadeur aux Etats-Unis, Yang Jiechi – avant d’apporter à l’actuel ambassadeur chinois, Cui Tiankai, la lettre de voeux de Donald Trump à l’occasion de la nouvelle année lunaire… De son côté, le secrétaire d’Etat Rex W. Tillerson s’est entretenu avec des officiels à la Maison blanche sur le dossier chinois, s’étant lui-même positionné en faveur du soutien à la « politique d’une seule Chine ». Il a toujours refusé, contrairement à Trump, de faire de Taïwan un pion sur l’échiquier politique sino-américain, note le quotidien américain.

Ce revirement est par ailleurs intervenu à quelques heures de l’arrivée du Premier ministre Shinzo Abe à Washington, pour sa deuxième rencontre avec Donald Trump. Sa visite de trois jours, qui débute ce vendredi 10 février, sera scrutée attentivement par la Chine, explique toujours le New York Times. Pékin craint en effet que Tokyo ne devienne la pièce maîtresse de la stratégie américaine en Asie pacifique. Le coup de fil rassurant du président américain à son homologue chinois viserait ainsi à atténuer les retombées de la rencontre américano-nippone, souligne à son tour le South China Morning Post." (...)

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Lucidité politique et renverse de marée sur le leurre Trump ? "J’ai eu tort", par Paul Craig Roberts

Lucidité politique et renverse de marée sur le leurre Trump ? "J’ai eu tort", par Paul Craig Roberts | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Les espoirs pour l’administration Trump ne brillent plus beaucoup. Le militaire en chef de Trump, le général Mattis est en train de prouver que son sobriquet de “chien fou” est bien mérité. Il vient juste de déclarer que “l’Iran est le seul plus gros sponsor du terrorisme dans le monde.”

Il a déclaré la Russie être la première menace pour les Etats-Unis.

Il a menacé d’une intervention américaine dans les affaires territoriales de la Chine.

J’ai eu tort. J’ai pensé que le Gen. Mattis était un choix raisonnable pour le poste car il rejette l’efficacité de la torture et, d’après Trump, l’a convaincu que la “torture ne marche pas”. Apparemment, Mattis ne peut pas aller au-delà de cette compréhension et s’élever au niveau de la compréhension géopolitique. Trump se doit de virer Mattis qui a placé le Pentagone comme obstacle sur la route de relations normales avec la Russie.

Il n’y a aucune preuve dans l’attitude de l’Iran, de la Russie et de la Chine qui pourrait justifier de soutenir le point de vue de Mattis. Sa définition de “menace” est celle des nouveaux cons(ervateurs): un pays capable de résister à l’hégémonie mondiale des Etats-Unis. Ceci est une menace très utile pour le complexe militaro-industriel et de la sécurité car elle justifie un budget illimité afin de pouvoir prévaloir contre ces soi-disantes “menaces”. C’est cette impulsion hégémonique qui est la source du terrorisme.

En vérité, il n’y a que deux pays au monde qui ont des aspirations hégémoniques: les Etats-Unis et Israël. Ils sont tous deux sources de terrorisme, Israël terrorise les Palestiniens et l’a fait depuis environ maintenant 70 ans. Les Etats-Unis terrorisent le reste du monde.

Tous les terroristes musulmans connus sont des créations du gouvernement des Etats-Unis. Al Qaïda fut créé sous l’administration Carter afin de confronter l’occupation soviétique de l’Afghanistan avec des djihadistes, ISIS/E IIL/daesh fut créee par le régime Obama/Hillary afin de renverser Khadafi en Libye, puis fut envoyé par ce même régime en Syrie pour renverser Assad, comme l’a révélé à la télé l’ancien directeur du renseignement militaire US le Gen. Michael Flynn. Les néo-nazis ukrainiens agressant les républiques de Donetsk et Luhansk furent aussi lâchés par le régime Obama/Hillary afin de renverser un gouvernement ukrainien démocratiquement élu. Tout acte de terreur et de terrorisme est associé avec Washington et Israël." (...)

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Donald Trump enterre l'accord de libre-échange TPP

Donald Trump enterre l'accord de libre-échange TPP | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le président américain Donald Trump a signé, lundi, une ordonnance retirant son pays de l'accord de libre-échange TPP, ainsi qu’un décret interdisant le financement par des fonds fédéraux d’ONG internationales soutenant l’avortement.

Donald Trump marque davantage la rupture avec son prédécesseur Barack Obama. Quelques jours après son investiture, Donald Trump a signé lundi 23 janvier une ordonnance (executive order) appelant à une renégociation du Partenariat transpacifique (TPP).

Le Partenariat transpacifique, signé l'an dernier par 12 pays d'Amérique et d'Asie dont les États-Unis, mais pas encore ratifié, vise à créer une zone de libre-échange dans la région Asie-Pacifique. En vertu de ses règles de ratification, le retrait des États-Unis signifie qu'il ne pourra pas entrer en vigueur.

Trump va s'engager simultanément à lancer, sur une base bilatérale, des négociations commerciales avec les 11 autres pays signataires du TPP.

Le nouveau président pourrait parallèlement remettre en cause le programme "DACA", mis en place par Barack Obama en 2012 et qui a permis à plus de 750 000 clandestins arrivés jeunes sur le territoire d'obtenir des permis de séjour et de travail." (...)

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Jean-Christophe Victor: «On s’est aperçu que Google Maps mentait»

Jean-Christophe Victor: «On s’est aperçu que Google Maps mentait» | ACTUALITÉ | Scoop.it

"L’expert en géopolitique publie un nouvel atlas de l’Asie. Il montre comment des pays, Chine en tête, s’arrangent pour faire reconnaître leurs prétentions territoriales.

(...) On a demandé à des chercheurs chinois, japonais, indiens de faire des tests, et on a pu voir que si vous êtes à Pékin, vous avez une certaine frontière dans l’Himalaya et qu’à Delhi, vous en avez une autre. Le même problème existe sur la représentation du Sahara occidental, du Chili, de la Crimée, d’Israël… Google accepte de faire disparaître des territoires entiers pour conquérir des marchés. C’est une profonde malhonnêteté intellectuelle." (...)

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«L'Amérique a perdu» : Le président des Philippines vient d'annoncer qu'il a une alliance avec la Chine et veut parler à Poutine

"Duterte aligns Philippines with China, says US has lost"
 
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Pourquoi les nouvelles routes de la soie effraient Washington, ou les situations d'Ukraine et de Syrie expliquées

Pourquoi les nouvelles routes de la soie effraient Washington, ou les situations d'Ukraine et de Syrie expliquées | ACTUALITÉ | Scoop.it

"« Comment contenir ces fichues routes de la soie, quand les « menaces existentielles » du Pentagone, la Russie et la Chine, sont au cœur de l’action ? » L’analyste indépendant Pepe Escobar nous emmène dans les labyrinthes de la géopolitique.

Il y a presque six ans, le président Poutine a proposé à l’Allemagne de «créer une harmonieuse communauté économique qui s’étend de Lisbonne jusqu’à Vladivostok».

Cette idée peut être représentée par un immense grand magasin unissant la Russie et l’UE, ou, dans les termes de Poutine, «un marché unique continental dont la capacité s’élève à des billions de dollars».

Bref, l’intégration eurasienne.

Washington paniqua. L’histoire a montré, comment la vision de Poutine, malgré le fait qu’elle ait pu être extrêmement séduisante pour les industriels allemands, a déraillé à cause de la démolition contrôlée de l’Ukraine par Washington.

Il y a trois ans, au Kazakhstan, puis en Indonésie, le président Xi Jinping est allé dans le sens de l’idée de Poutine, en proposant le concept «Une ceinture, une route», appelé également la nouvelle route de la soie, améliorant l’intégration géo-économique de la zone Asie-Pacifique par un vaste réseau d’autoroutes, de voies ferrées à grande vitesse, de pipelines, de ports et et de câbles à fibres optiques.

En bref : une version encore plus ambitieuse de l’intégration eurasienne, qui profitera à plus de deux tiers de la population, à l’économie et au commerce mondiaux. La différence est que, désormais, le projet dispose d’un immense soutien financier via le Fonds de la Route de la soie (The Silk Road Fund), la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII), la Nouvelle banque du développement du BRICS et une stratégie commerciale offensive globale dans toute l’Eurasie, et l’entrée officielle de yuan dans les droits de tirage spéciaux du FMI ; ce qui est le baptême de yuan en tant que devise clé méritant d’être dans le panier de chaque banque centrale de pays émergent.

Lors du récent sommet du G20 à Huangzhou, le président Xi a clairement démontré que la conception «Une ceinture, une route» occupait une place centrale dans la vision de la Chine quant au déroulement du processus de mondialisation. Pékin fait le pari que la majorité écrasante des nations en Eurasie investiraient et bénéficieraient du projet «gagnant-gagnant» de développement économique, plutôt que d’être paralysée dans un jeu stratégique «perdant» entre les Etats-Unis et la Chine.

Pour l’Empire du Chaos, c’est un anathème absolu. Comment pourrait-on accepter que la Chine gagne le nouveau grand jeu du XXIe siècle en Eurasie, par la construction d’une nouvelle route de la soie ?

Et n’oubliez pas la Route de la soie en Syrie" (...)

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Fidel Castro critique Obama et l'appelle à ne pas provoquer la Russie et la Chine

Fidel Castro critique Obama et l'appelle à ne pas provoquer la Russie et la Chine | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le jour de son 90e anniversaire, le père de la révolution cubaine Fidel Castro exhorte à poursuivre la lutte pour la paix et à ne pas provoquer Moscou et Pékin qui détiennent tous deux l'arme nucléaire.

Le "Lider Maximo" Fidel Castro, qui a soufflé samedi ses 90 bougies, a appelé à redoubler d'efforts pour sauvegarder la paix dans le monde en qualifiant les Russes de peuple courageux qui n'a pas besoin d'armes nucléaires", lit-on dans son article publié sur le site officiel Cubadebate.

"Il faut insister sans cesse sur la nécessité de sauvegarder la paix. Il faut répéter qu'aucune puissance n'a le droit de tuer des millions de personnes", souligne le "Commandante", cité par les médias internationaux." (...)

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Les cauchemars de Brzezinski: la Russie, la Chine et la perspective de la vraie guerre

Les cauchemars de Brzezinski: la Russie, la Chine et la perspective de la vraie guerre | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Dans sa dernière diatribe publique, Vers une réorientation globale, un Zbigniew Brzezinski visiblement usé et sénile, montre encore une fois que les vieux chiens ne peuvent pas apprendre de nouveaux trucs.

Il est évident que son ego ne permet pas à ce criminel de guerre décrépi, de renoncer à son rôle failli en tant que stratège de l’élite américaine. Il veut encore convaincre les grands requins de Wall Street qu’il peut les sauver de ce qu’il dit être une catastrophe imminente. Oubliant que la politique étrangère des États-Unis a été basée sur ses plans fous (en particulier, mais pas seulement, depuis l’élection de son protégé Barack Obama), Brzezinski dit à ses maîtres que les USA pourraient bientôt perdre leur position dominante, et / ou qu’ils pourraient même être battus militairement, s’ils s’engagent dans une guerre avec leurs rivaux, la Russie et la Chine.

Que peut-on faire? Quel est son plan? Sa seule solution consiste à diviser la Chine et la Russie, pour convaincre l’un des deux rivaux de collaborer avec Washington contre l’autre. C’est, sans exagération, pathétique, pour ne pas dire plus." (...)

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Les Etats-Unis cherchent à embrigader l'Inde dans leur « pivot » contre la Chine

Les Etats-Unis cherchent à embrigader l'Inde dans leur « pivot » contre la Chine | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le chef du Commandement américain du Pacifique, l’amiral Harry Harris, a prononcé à New Delhi la semaine dernière un discours très provocateur où il a exposé les « prochaines étapes » de l’agenda stratégique de Washington pour l’Inde. Affirmant être « un peu émerveillé… par les opportunités » offertes « par un partenariat stratégique avec l’Inde », Harris a dit qu’il prévoyait que les marines américaines et indiennes patrouilleraient conjointement dans les océans Indien et Pacifique dans un « avenir assez proche ».

Il a exhorté l’Inde à entamer un « dialogue » quadrilatéral sur la sécurité avec les Etats-Unis et leurs alliés militaires les plus proches dans la région Asie-Pacifique, le Japon et l’Australie.

Plus tard le même jour, Harris a proposé que l’exercice naval trilatéral annuel indo-américano-japonais instauré récemment ait lieu au large des côtes nord-est des Philippines, en bordure de la mer de Chine méridionale, région contestée où les États-Unis encouragent leurs alliés à faire valoir leurs revendications territoriales contre la Chine.

En somme, Harris a exhorté l’Inde à devenir un « Etat de première ligne » dans la campagne des États-Unis pour isoler stratégiquement, encercler et potentiellement lancer une guerre contre la Chine.

Sous presque tous les rapports, l’Inde est un pays pauvre. Mais les stratèges impérialistes américains, et les planificateurs de guerre du Pentagone, tentent depuis le début du 21e siècle de la présenter comme un « gain stratégique ». Les efforts pour embrigader l’Inde dans le programme prédateur mondial de l’impérialisme américain par un mélange de menaces et d’incitations empoisonnées, se sont considérablement intensifiés depuis l’annonce par le gouvernement Obama en 2011 de son « pivot » anti-Chine." (...)

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La Chine se déploie au Proche-Orient, par Thierry Meyssan

La Chine se déploie au Proche-Orient, par Thierry Meyssan | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le président chinois, Xi Jinping, entreprend une tournée en Arabie saoudite, en Égypte et en République islamique d’Iran. Officiellement, il ne s’agit pas de parler de politique, mais uniquement d’économie. La Chine propose aux États du Proche-Orient de participer à la construction de la « nouvelle route de la soie » de manière à se développer et à s’affranchir du colonialisme occidental.

Le monde arabe d’aujourd’hui est dominé par les États-Unis qui tentent de l’exploiter et d’en freiner le développement. Cependant, les nombreuses révoltes, en Palestine, en Syrie, en Irak, au Yémen et à Bahreïn, attestent d’une volonté de résistance qui contraste avec la servitude volontaire des Européens.

Ce jeu, entièrement contrôlé par Washington depuis les succès d’Henry Kissinger, est bouleversé d’une part par l’intervention militaire russe en Syrie et, d’autre part, par le retour du commerce chinois, qui domina la Méditerranée dans l’Antiquité tardive et au Moyen-Âge. C’est dans ce contexte que le président Xi Jinping a entrepris une tournée en Arabie saoudite, en Égypte et en République islamique d’Iran, avec pour objectif d’ouvrir des tronçons d’une nouvelle voie de communication, selon le slogan du leader depuis 2013 : « une ceinture, une route ». Il s’agit à la fois d’une voie terrestre comme l’ancienne « route de la soie » et d’une voie maritime comme celle imaginée à l’époque Ming par l’amiral Zheng He. Pour mener à bien ce projet capital qu’elle prépare depuis une dizaine d’années, la République populaire de Chine a créé l’année dernière la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII), dont les trois États que Xi visite aujourd’hui sont membres —même si l’Iran n’a pas encore ratifié le traité—.

Bien que le président chinois évite de parler de politique et de contrer directement les intérêts occidentaux, son projet économique, s’il devait voir le jour, conduirait à un leadership sino-russe dans le monde et marquerait la fin de l’empire thalassocratique des Britanniques et des États-uniens.

Il serait faux de croire que Pékin ne fait pas de politique et est, sur ce plan, absent de la région. La Chine a soutenu le combat de la Résistance palestinienne qui a pu ouvrir un Bureau de représentation à Pékin, il y a longtemps déjà. En 2006, les missiles sol-mer chinois avaient permis au Hezbollah d’interdire à Israël de bombarder la côte libanaise. Et selon de nombreux experts, ces missiles étaient pilotés non par des arabes, mais par des conseillers chinois. Aujourd’hui, la Chine s’est invitée dans les négociations autour de la Syrie et a reçu ces derniers mois les représentants de toutes les factions. Quoi qu’il en soit, Xi a limité ses interventions politiques durant son voyage." (...)

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La Chine annonce le début d’une nouvelle révolution des hydrocarbures

La Chine annonce le début d’une nouvelle révolution des hydrocarbures | ACTUALITÉ | Scoop.it

"La Chine est devenue le premier pays qui a réussi à exploiter l’hydrate de méthane et estime avoir entamé une nouvelle révolution des hydrocarbures.

Les pétroliers chinois ont été les premiers à extraire de «glace qui brûle» ou de l’hydrate de méthane en mer de Chine méridionale. C'est le ministère chinois du Territoire et des Ressources qui l'a annoncé le 18 mai sur la télévision centrale de Chine. «Cela sera un événement aussi grand que la révolution américaine des hydrocarbures de schiste. Les moyens d’utiliser l’énergie seront ainsi transformés à l’avenir», a assuré le directeur adjoint de l'Institut d'études géologiques de Chine, Li Jinfa.
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Selon lui, la Chine qui a connu «un succès sans précédent» dans le développement théorique et technologique dans ce domaine, occupe la première place dans le monde pour l’extraction de l’hydrate de méthane.

La Chine a exploité cet hydrocarbure à plus de 1 200 mètres de profondeur. Le puits sous-marin de 200 mètres se trouve en mer de Chine méridionale, à 285 kilomètres au sud-est de Hong Kong. Un total de 120,5 mètres cubes de «glace qui brûle» ont été extraits en huit jours. Un mètre cube de cette substance est l’équivalent énergétique de 160 mètres cubes de gaz naturel." (...)

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La Chine met en alerte ses submersibles nucléaires 

La Chine met en alerte ses submersibles nucléaires  | ACTUALITÉ | Scoop.it
Sans trop de bruit, les submersibles nucléaires chinois viennent de recevoir le mandat de l’État. En d’autres termes, assurer une seconde frappe de riposte nucléaire en cas d’attaque nucléaire adverse visant les centres vitaux chinois.

La force de dissuasion nucléaire chinoise n’est pas la seule à avoir reçu le mandat de l’État ; les forces aérospatiales dont les très mystérieuses unités de lutte contre les objets en orbite auraient déjà reçu cet ordre après l’entrevue du président chinois avec son homologue américain en Floride. À Pékin, on a très peu apprécié les propos insultants de Trump à l’égard du président Xi Jinping, notamment l’allusion au fameux dessert en chocolat.

La base de données des cibles visées par la triade chinoise est en train d’être actualisée pour inclure plus de 1355 nouveaux objectifs stratégiques dans le Pacifique et en Amérique du Nord.

De son côté, la Russie affirme que 90 % de ses capacités de frappes nucléaires sont opérationnelles.

De toutes évidence, Trump joue avec le feu, a souligné une source autorisée anonyme au sein de l’armée chinoise, avant d’affirmer que Washington ne craint pas la guerre mais n’y est jamais prêt tandis que Moscou a une sainte terreur de la guerre mais est toujours prêt. À une question sur la Chine, il s’est contenté d’une sorte de sourire énigmatique (mais en étais-ce vraiment un?) avant de conclure que c’est une erreur fort regrettable que de sous-estimer une civilisation ininterrompue depuis des millénaires.
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Erik Prince (Blackwater), mercenariat, Chine, Trump et mascarade géopolitique du "Nouvel ordre mondial"

Erik Prince (Blackwater), mercenariat, Chine, Trump et mascarade géopolitique du "Nouvel ordre mondial" | ACTUALITÉ | Scoop.it

(R71) "Lire notre dossier: « La Chine et le Nouvel Ordre Mondial » … Cette information que nous avons traduite ci-dessous ne fait que confirmer plus avant la mascarade qui se joue devant nos yeux. L’histoire nous le dit: Wall Street (par Rockefeller) a fait normaliser les relations avec la Chine « communiste » via le couple infernal Kissinger/Nixon en 1971-73, Mao fut financé (tout comme Lénine, Trotski et Hitler) par Wall Street et la maison mère de la City de Londres. Ce que nous vivons aujourd’hui n’est que le prolongement d’accords passés de longue date… Le « pivot vers l’Asie » amorcé sous le criminel Obama ne se réfère pas à une attitude belliqueuse de l’empire contre la Chine (l’apparence de conflit est une mascarade) mais à l’intégration de la Chine dans le nouvel empire, celui qui voit le Bernard l’Ermite impérialiste changer de coquille sous nos yeux insouciants pour mieux se protéger…"
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Blackwater en route pour la Chine

James Corbett
21 février 2017
url de l’article original: corbettreport.com
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~


"OK, OK, pas Blackwater. Cette force mercenaire criminelle condamnée pour crime de guerre, fondée par Erik Prince et qui ne pourra jamais aller plus vite que l’infâmie qui la poursuit et ce nonobstant le nombre de fois où elle change de nom (NdT: Xe puis Academi…)

Non, non non ! Pas Blackwater ! Mais Frontier Services Group (FSG), un groupe mercenaire complètement différent présidé par le même Erik Prince et qui lui, se rend en Chine ! Et ils ne vont pas là-bas pour vendre du service mercenaire… Absolument pas !… Ils ne font qu’aller y ouvrir quelques “bases opératrices d’avant-garde” afin d’entraîner des anciens bidasses de l’armée populaire de libération (APL) sur le comment devenir des mercenaires ! Complètement différent n’est-il pas ?…

Maintenant que ceci est bien clair, un peu de mise en contexte: Erik Prince, le mercenaire notoire qui croit être le descendant moderne de “Wild Bill” Donovan (NdT: Après la transformation de l’OSS après la seconde guerre mondiale en CIA, Donovan est considéré par l’agence de renseignement comme un de ses fondateurs.), Prince a même nommé son plus jeune fils Charles Donovan Prince, après lui. La carrière de Prince comme assassin contractant fut descendue en flamme en 2009 après qu’il fut révélé que Blackwater, l’entreprise qu’il créa, n’était qu’une façade de la CIA pour un de ses programmes d’assassinats perpétrés dans le monde entier. Prince a ensuite admis que “Blackwater était devenue une virtuelle extension de la CIA” et qu’il a reçu des ordres directs de l’agence de renseignement, mais à ce moment là, les feux de la rampe de l’info étaient passés sur autre chose.

Note de R71: Il convient ici de rappeler que la CIA est le bras armé de Wall Street. Il suffit du reste d’analyser les portes tourniquets de derrière la scène entre la CIA et les bureaux exécutifs des grandes entités financières et entrepreneuriales de Wall Street pour se rendre compte de la collusion évidente. Combien d’anciens directeurs de la CIA ont siégé dans les conseils d’administration d’entités de Wall Street et inversement?

Comme je l’ai rapporté l’an dernier, ce ne fut certainement pas la fin des machinations de Prince. Il est réapparu sur les radars en 2016 après avoir révélé qu’il était de nouveau l’objet d’une enquête fédérale, cette fois-ci pour avoir essayer de nouer des services mercenaires avec des gouvernements étrangers et avoir blanchi de l’argent des officiels libyens au travers d’une banque chinoise.

Les choses sont devenues encore plus bizarre lorsque Prince s’est embarqué dans le train en marche Trump en faisant un don de 150 000 dollars à la PAC de Trump (campagne présidentielle), devenant également un invité régulier de Steven Bannon sur son programme radio de Breibart où il se fit l’avocat de la résurrection du programme Phœnix, cette campagne d’enlèvement, de torture et de disparition du gouvernement américain au Vietnam, programme officieux du rôdage des escadrons de la mort, testés au Vietnam donc avant d’être appliqué dans le monde entier (sous la houlette de la CIA) et aux Etats-Unis sous celle du DHS (NdT: Ministère de la Sécurité de la Patrie, la Stasi yankee). En retour d’ascenceur, Trump a nommé la sœur de Prince comme secrétaire à l’éducation (Betsy Devos) et a pris Erik Prince lui-même comme conseiller officieux.

Et comme si tout cela n’était pas suffisant, voici les dernières nouvelles: la nouvelle entreprise d’Erik Prince “est en train de mettre en place une armée privée pour la Chine”. Voici ce que nous savons: " (...)

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Une usine chinoise remplace 90 % des travailleurs par des robots. La production augmente de 250 %, le taux de défaut chute de 80 %

Une usine chinoise remplace 90 % des travailleurs par des robots. La production augmente de 250 %, le taux de défaut chute de 80 % | ACTUALITÉ | Scoop.it

"« Une usine à Dongguan, en Chine, a remplacé la plupart de ses employés par des robots. Le taux de productivité a considérablement augmenté.

Selon Monetary Watch, l’entreprise Changying Precision Technology Company qui assemble des smartphones employait 650 employés. Désormais seules 60 personnes travaillent sur le site. Luo Weiqiang, le directeur général, indique que le nombre d’employés devrait à termes tomber à 20. Foxconn est déjà passé à cette étape l’an passé et avait déjà remplacé 60 000 salariés par des robots. »

Plus inquiétant encore un « rapport de l’université d’Oxford mentionne qu’il y a plus de 90 % de chances que les robots se substituent aux employés d’une longue liste de métiers dont des maçons, des bouchers, des vendeurs au détail, des techniciens géologiques et pétroliers, des horlogers, des secrétaires juridiques, des caissiers, des courtiers immobiliers, des prothésistes dentaires, des cuisiniers. Pour les pharmaciens, bien sûr, cela a déjà commencé »…

Bref, c’est tout le monde du travail qui va se trouver considérablement changé par cette nouvelle révolution, la révolution robotique !

Comment en profiter, comment s’en protéger ?" (...)

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La Chine va créer sa propre pluie contre la sécheresse, à très grande échelle (géoingénierie)

La Chine va créer sa propre pluie contre la sécheresse, à très grande échelle (géoingénierie) | ACTUALITÉ | Scoop.it

Vidéo (1m12) La Chine va faire pleuvoir sur 960 000 km2


"Dans un effort de subvenir aux besoins en eau de sa population du nord-ouest du pays, la Chine vient d’approuver un projet de création artificielle de pluie d'une ampleur jamais vue.

Une étude publiée par l’Administration chinoise de météorologie démontre que si le procédé d’ensemencement de nuages se révèle être un succès, les précipitations de pluie et de neige pourraient augmenter significativement sur une étendue de 960 000 kilomètres carrés, soit 10 pour cent de la superficie du pays, l’équivalent de 1,7 fois celle de la France.

Trois ans et 1,15 milliard de yuans (221 millions de dollars canadiens) seront nécessaires à la mise en place du projet. Les fonds serviront à acheter de nouveaux avions, améliorer la flotte existante et développer jusqu’à 900 lanceurs de roquettes.

La Chine prévoit donc de modifier le climat en utilisant le procédé d’ensemencement des nuages qui consiste à augmenter la condensation de la vapeur d’eau en eau liquide en relâchant différents aérosols dans les nuages. Ce procédé peut servir à disperser le brouillard, augmenter la quantité des précipitations, mais aussi à diminuer la taille des grêlons.

« Dans les conditions de fortes chaleurs et de temps sec, il reste tout de même de la vapeur d’eau présente dans l’air », explique André Monette, chef météorologue à MétéoMédia, « Néanmoins, les conditions peuvent être trop chaudes pour que des cristaux de glace se forment en altitude, ou trop sèches, évaporant ainsi les précipitations avant même qu’elles ne touchent le sol. Dans ces cas-là, ajouter des aérosols peut s’avérer utile pour précipiter les nuages. Le dioxyde de carbone ou l’iodure d’argent fonctionne comme remplacement de ces cristaux de glace naturels. »

Ce procédé est utilisé depuis des décennies dans le monde entier, y compris au Canada, mais jamais à cette échelle. Par ailleurs, des experts sont encore incertains de l’impact à long terme sur l’environnement."

L'Esprit Du Moment's insight:

Connexe : Les Dessous de la géo-ingénierie

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Ombres chinoises sur l'investiture de Donald Trump

Ombres chinoises sur l'investiture de Donald Trump | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Le nouveau président n’aura pas attendu son investiture officielle pour projeter la rivalité sino-américaine sur le devant de la scène planétaire. Certains observateurs attribuent les diatribes anti-chinoises de Donald Trump à son amateurisme supposé, mais c’est une lourde erreur d’analyse. Elles relèvent en réalité d’une stratégie délibérée, que préfiguraient largement les critiques incessantes adressées à la mondialisation et au libre-échange, durant sa campagne, par le candidat républicain.

Habilement, mais en surestimant sans doute la capacité américaine à peser sur Pékin, M.Trump utilise la pomme de discorde taïwanaise pour faire monter les enchères de l’empoignade future sur les relations commerciales. En prenant au téléphone la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, il a allumé dès le mois de décembre un incendie diplomatique dont il alimente soigneusement le brasier. Pour ceux qui n’auraient pas compris, il a déclaré qu’il n’appartenait pas à Pékin de lui dicter sa conduite, et qu’il ne voyait pas pourquoi il devrait respecter le principe de la « Chine unique ».

Cette mise en cause d’un principe intangible de la diplomatie américaine depuis 1979 n’est pas anodine. La République populaire de Chine avait exigé la reconnaissance de ce principe par tout Etat désireux d’entretenir avec elle des relations diplomatiques. On ne saurait reprocher à la position chinoise son manque de clarté. Elle consiste à dire : vous êtes libres d’avoir ou non des relations avec nous, mais si c’est le cas, vous ne pouvez pas simultanément en avoir avec un Etat que nous ne reconnaissons pas, car cette île appartient à notre nation et y reviendra un jour.

Politiquement séparée du continent depuis 1949, cette « République de Chine » fut fondée par Tchang-Kaï-Chek, en désespoir de cause, suite à la déroute et à l’exil des troupes nationalistes face aux forces communistes. Allié de Washington, l’Etat insulaire a longtemps bénéficié d’un statut exorbitant en faisant partie, jusqu’en 1971, des membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU. Puis il fut poliment éconduit lorsque la République populaire de Chine, enfin reconnue à sa juste valeur, l’a remplacé dans les instances internationales, la visite de Richard Nixon à Pékin en 1972 ayant sanctionné cette nouvelle donne géopolitique.

Comme un éléphant républicain dans un magasin de porcelaine chinoise, Donald Trump pulvérise le credo fondateur de la normalisation sino-américaine. Ce n’est pas rien. Les Chinois, manifestement, prennent l’affaire au sérieux. « Qui que ce soit et quels que soient les objectifs recherchés, si quelqu’un tente de violer le principe de la Chine unique, ou a l’illusion de pouvoir s’en servir comme levier commercial, il fera face à l’opposition générale du gouvernement et du peuple chinois », a déclaré, le 16 janvier, le ministère chinois des Affaires étrangères.

Taïwan contre le libre-échange, le détroit de Formose contre les barrières douanières, les grandes manœuvres commencent ! C’est cocasse. Au moment où la surenchère pro-taïwanaise de Donald Trump exaspère Pékin, le président chinois, au sommet de Davos, bat en brèche les imprécations du futur locataire de la Maison-Blanche contre la mondialisation. « Nous devons dire non au protectionnisme, car il est impossible de stopper les échanges de capitaux, de technologies et de produits », a martelé Xi Jinping, visant implicitement le futur président américain et ses menaces de barrières douanières (AFP, 18/01)." (...)

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La Chine veut affecter à chacun de ses citoyens une note qui aura une incidence sur sa vie entière

La Chine veut affecter à chacun de ses citoyens une note qui aura une incidence sur sa vie entière | ACTUALITÉ | Scoop.it

On notera les formulations de l'auteur qui minimisent très visiblement la portée d'une telle information (ici soulignées, Ndlr) :

"Le parti communiste chinois a lancé un plan ambitieux pour introduire un système de crédit social étendu avec l’attribution d’une note afin de construire une culture de la “sincérité’ et une “société socialiste harmonieuse” dans laquelle il sera “glorieux de maintenir la confiance”.

C’est ce que la Chine appelle « Internet plus », mais selon les critiques, il s’agit plutôt d’une police d’État du XXIe siècle.

Les entreprises et les individus qui contreviendraient à cette culture de sincérité se verront imposer des sanctions. Le principe qui se trouve derrière ce projet est simple : « Dès que la confiance est ébranlée, des restrictions doivent être imposées partout ». Les fauteurs – individus ou entreprises – seraient privés de tout un éventail de bénéfices, et se verraient soumis à une surveillance quotidienne étendue et à des inspections inopinées.

Selon le plan, les données fournies par les smartphones, les médias sociaux, les plates-formes d’e-commerce, collectées sur les 700 millions de Chinois qui ont accès à l’internet pourraient être exploitées. De même, les enregistrements des tribunaux, de la police, les banques, des impôts et des employeurs, seront utilisés.

Les médecins, enseignants, gouvernements locaux, et entreprises pourrait aussi être notés par les citoyens pour leur professionnalisme et leur honnêteté.


Big Brother ?

L’ambition est de collecter chaque détail d’information disponible en ligne concernant les entreprises et les citoyens chinois pour les réunir en un seul endroit, puis d’affecter à chacun une note basée sur son crédit social, politique, commercial et légal. On ne sait pas encore comment ces notes seront calculées, ni comment les différentes qualités seront pondérées les unes par rapport aux autres. Mais l’idée, c’est de récompenser les bons comportements, et de punir les mauvais.

Dans ce cadre, le parti communiste s’est arrogé le rôle de juge ultime.

« La Chine évolue vers une société totalitaire, où le gouvernement contrôle et affecte la vie privée des individus », affirme l’écrivain et commentateur social Murong Xuecun dans le Washington Post. « C’est comme Big Brother, qui détient toute les informations qui vous concernent, et peut vous faire du tort de la manière qu’il le souhaite »."

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Imaginons par exemple que la Russie ou la Syrie déclare cela. Nul doute que le traitement compatissant n'aurait pas cour.

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"Nous vous détruirons" : Les terrifiantes menaces du chef d'état-major des USA à la Russie et à la Chine

(LLP) "Quel clown franchement. M. Milley n’est pas content car il voit que les USA sont en train de disparaitre, comme tant d’empires avant eux, mais il croit qu’il a encore droit au chapitre ! Avec quoi va-t-il financer sa guerre ? Avec ses 80.000 milliards de dollars de dettes ? Avec qui va-t-il combattre ? Avec des soldats drogués et alcoolisés sans aucune volonté et objectif sérieux à défendre si ce n’est maintenir un très haut train de vie à une nation hyper endettée et déjà morte ? Car oui monsieur le clown Milley, nul besoin de faire la guerre aux USA, il suffit juste de les observer couler telles des enclumes en plein océan sans bouger le p’tit doigt. Le premier ennemi sérieux des USA est son propre peuple car on doute fort qu’ils aillent mourir ou offrir leurs enfants pour une guerre perdue d’avance sans aucune agression militaire directe sur leur territoire. Le coup du 11/9 ne peut fonctionner indéfiniment…

Il faut bien saisir que ce sociopathe déclare la guerre avant même les politiques et ceci sans aucun casus belli sérieux ! C’est certainement unique dans l’histoire ! Les fautes et erreurs historiques commises par ce pitre sont également nombreuses (lisez l’article du Pr Dortiguier ici dont la fin est juste extraordinaire). Une vidéo de décryptage est effectivement nécessaire pour y voir plus clair, elle sera postée prochainement."

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Nouvelle déstabilisation en cours en Éthiopie

Nouvelle déstabilisation en cours en Éthiopie | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Dimanche, la tentative de déstabilisation du gouvernement éthiopien, lancée depuis plusieurs mois, a franchi un cap. Si l’Éthiopie est dans la ligne de mire, c’est notamment pour son partenariat de plus en plus fructueux avec la Chine dans le grand projet de « Nouvelle Route de la soie ».

Depuis dimanche, la ville éthiopienne de Bishoftu est en deuil après la mort d’au moins une soixantaine de personnes piégées dans un mouvement de foule après des affrontements avec la police pendant le traditionnel festival oromo Irreecha. La région Oromia est la plus importante du pays et c’est là que bouillonne un vaste mouvement de contestation antigouvernemental." (...)

Analyse de RI : "

Comme les rats qui quittent un navire en naufrage, certains pays commencent à déserter le navire étatsunien. Nous observons que des « alliés » de longue date des Etats-Unis, qui en fait n’étaient alliés que sous la contrainte, commencent à entrevoir d’autres horizons et cherchent à s’émanciper. C’est le cas notamment des Philippines et aussi de l’Ethiopie. Comme l’on s’en doute, le catalyseur visible de ce désir d’émancipation est la Chine.

Le 5 Octobre 2016, l’Éthiopie et Djibouti ont lancé la première ligne de chemin de fer électrique internationale d’Afrique, reliant les capitales de ces deux pays, selon l’agence Xinhua. La Chine est au cœur de cette réalisation, comme elle l’est dans d’autres réalisations en cours à travers toute l’Afrique. Aujourd’hui le principe de base qui guide ces grands travaux d’infrastructure est simple : il ne peut y avoir de développement sans voies de communication intérieures et interétatiques. Et c’est bien là le problème. Ces grands travaux vont enfin mettre l’Afrique sur les rails pour se développer, et donc sur la voie de l’émancipation politique, et ce sera grâce à la Chine. C’en est beaucoup trop pour Washington, surtout si des pays qui ont été « travaillés » pendant des années comme l’Ethiopie ou le Kenya succombent aux sirènes chinoises.

Dans ces pays, de futurs cadres, du type « young leaders » que nous connaissons bien en France, sont toujours prêts à former des forces d’opposition ou de rébellion selon la méthode de changement de régime qui sera choisie. La formation, l’encadrement et le financement de ces jeunes loups sont toujours les mêmes et, pour ce qui concerne l’Ethiopie, nous retrouvons des organes comme la NED (National Endowment of Democracy), que nous ne connaissons que trop bien. Ne vous étonnez donc pas si une partie des habitants de la région oromo, du centre et de l’ouest de l’Éthiopie se met tout d’un coup à tout saccager, de préférence tout ce qui a trait au tourisme pour se rendre plus visible aux yeux des occidentaux.   RI"

Suite de l'article :

 

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« En conséquence de ce chaos, des vies ont été perdues et plusieurs blessés ont été transportés à l’hôpital » a déclaré le bureau des communications du gouvernement. À la télévision, le Premier ministre Haile Mariam Dessalegn a dit que les émeutiers avaient « planifié le chaos » et nié les rapports selon lesquels les forces de sécurité auraient tiré à balles réelles. Il a également loué les efforts des forces de l’ordre pour protéger la population. Enfin, il a juré de traduire en justice les responsables de ces actes. Sur place, un médecin de l’hôpital de Bishoftu a confirmé à Radio France International que les corps ne portaient pas de blessures par balle.

L’opposition et la NED

Merera Gudina, président de l’opposition du congrès fédéraliste Oromo, a vivement critiqué le gouvernement à qui il attribue l’entière responsabilité des événements ayant conduit à la mort des victimes.

Mais qui est Gudina, et d’où a-t-il fait cette déclaration ? Il l’a faite depuis Washington, où il y a sa maison. L’homme y bénéficie également d’une bourse fournie par la fameuse National Endowment of Democracy (NED), depuis longtemps un canal par lequel passe les financements des « révolutions de couleurs » lancées contre tous ceux venant contester les desseins géopolitiques de l’oligarchie anglo-américaine. D’ailleurs, la plupart des leaders de l’opposition qui sont cités en direct à la télé aux États-Unis, ont tous obtenu de belles positions au NED, à Harvard, ou dans d’autres institutions des élites américaines.

L’interview de Gudina avec Reuters n’est pas une première. Il a été interviewé à plusieurs reprises par la « Fondation Thomson Reuters » qui finance la promotion de la « Primauté du droit » aux États-Unis. Il s’agit du groupe canadien Thomson Corp, qui a racheté Reuters en 2008. Le conseil d’administration de la fondation est rempli de dirigeants de banques et de sociétés d’investissement.

Lire la suite sur Solidarité & progrès"

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Une avant première du documentaire « la guerre à venir entre la Chine et l’Amérique »

Une avant première du documentaire « la guerre à venir entre la Chine et l’Amérique » | ACTUALITÉ | Scoop.it

"John Pilger est un journaliste de renommée mondiale, documentariste et auteur. Il a remporté par deux fois la plus haute distinction britannique pour le journalisme. Ses films ont remporté des prix de l’académie de télévision en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Deux de ses films, celui sur le Cambodge et l’autre à propos du Timor oriental, sont considérés parmi les plus important du XXe siècle. La guerre à venir entre la Chine et l’Amérique est son 60e film. Voici son interview.

Daniel Broudy : – Vous êtes maintenant en train de terminer votre dernier projet dont le titre, semble-t-il, risque de déclencher des sentiments de crainte considérable. La guerre à venir, vous êtes d’accord, c’est du lourd. Pouvez-vous décrire ce qui vous a poussé à avoir ce regard particulier sur les événements mondiaux, spécialement la manière dont vous les voyez se dérouler en Asie orientale ?

John Pilger : – Le film reprend le thème d’une grande partie de mon travail. Il cherche à expliquer comment une grande puissance s’impose sur les peuples, comment elle cache son jeu et les dangers qu’elle fait craindre. Ce film est sur les États-Unis, plus du tout sûrs de leur puissance, et cherchant à raviver la Guerre froide. La Guerre froide a de nouveau été lancée sur deux fronts : contre la Russie et contre la Chine. Je me concentre sur la Chine dans ce film sur la région Asie-Pacifique. Il débute aux îles Marshall où les États-Unis ont fait exploser 67 bombes atomiques, des armes nucléaires, entre 1946 et 1958, laissant cette partie du monde gravement endommagée en termes humains et environnementaux. Et cet assaut sur les Marshall continue. Sur la plus grande île, Kwajalein, il y a une base importante et secrète des États-Unis, appelée le centre d’expérimentation Ronald Reagan, qui a été créé dans les années 1960, comme le montrent les archives que nous utilisons, « pour lutter contre la menace chinoise ».

Le film se déroule également à Okinawa, comme vous le savez. Une partie du sujet est de montrer la résistance au pouvoir et à la guerre par un peuple qui vit le long de la ligne de clôture des bases américaines dans leur pays d’origine. Le titre du film a un lien certain avec ce sujet, car il est conçu comme un avertissement. Les documentaires de ce genre ont la responsabilité d’alerter les gens, si nécessaire pour les prévenir, et leur indiquer les moyens de résistance à ces plans rapaces. Le film montrera que la résistance à Okinawa est remarquable, efficace et peu connue dans le monde entier. Okinawa héberge 32 installations militaires américaines. Près d’un quart du territoire est occupé par des bases américaines. Le ciel est souvent bondé d’avions militaires ; l’arrogance de l’occupant est ressentie quotidiennement. Okinawa est de la taille de Long Island. Imaginez une base chinoise implantée juste à côté de New York." (...)

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Des Chinois achètent en France des centaines d'hectares de terres agricoles

Des Chinois achètent en France des centaines d'hectares de terres agricoles | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Dans l’Indre, une société chinoise a acquis cinq exploitations agricoles totalisant 1.700 hectares de terres. Profitant d’une faille juridique, elle a contourné les instances chargées du contrôle du foncier agricole et contribue au développement d’une agriculture sans paysan.

Un corps de ferme s’étend au milieu des champs de blé et de colza. À l’une de ses extrémités, deux silos à grains brillent au soleil. Mais les vaches ont quitté depuis longtemps l’étable, et la maison est abandonnée. Seuls le chant des oiseaux et le vrombissement de quelques voitures viennent perturber le silence environnant. Pourtant, les terres de La Tournancière — cette ferme située à Vendœuvres, dans le département de l’Indre (36) — sont toujours cultivées. Colza, blé, orge : une rotation classique pour les céréaliers du secteur. Mais ici, les propriétaires ne sont plus des agriculteurs : La Tournancière a été rachetée par la société Hongyang, un fonds de gestion chinois. En deux ans, ces investisseurs ont acquis cinq exploitations dans l’Indre, soit une surface totale de 1.700 hectares." (...)

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Pékin accuse Soros d’avoir déclaré la guerre au yuan

Pékin accuse Soros d’avoir déclaré la guerre au yuan | ACTUALITÉ | Scoop.it

"Ce qu’en pense Charles SANNAT :

Les actions spéculatives de Georges Soros ne répondent pas uniquement à des objectifs financiers mais également à des stratégies géopolitiques.

Soros, devenu célèbre par son attaque contre la Livre Sterling, est surtout un ardant combattant contre le communisme et ses associations caritatives servent également d’outils d’influences.

Comme très souvent dans ces milieux de haut vol, l’intérêt financier se confond avec l’intérêt politique ou stratégique.

Observer ce que fait Soros c’est avoir une esquisse des conflits qui déchirent les puissants de ce monde.

Voici Sputnik :
Le milliardaire américain, que certains pays accusent d’avoir contribué au déclenchement de la crise asiatique en 1997, a prédit “un atterrissage brutal inévitable” pour l’économie chinoise.

Le ministère chinois du Commerce accuse le milliardaire américain George Soros de mener une guerre contre le yuan et les autres monnaies asiatiques, rapporte mardi The Financial Times, citant un article publié à la une de Renmin Ribao, le journal officiel du Parti communiste chinois.

“La guerre déclarée par George Soros aux monnaies asiatiques permet à la Chine d’intensifier sa coopération financière avec les pays d’Asie de l’Est”, a indiqué un responsable du ministère chinois.

Le défi lancé par le “prédateur financier” George Soros au yuan chinois et au dollar de Hong Kong ne rencontrera jamais de succès”, ajoute le journal.

Le milliardaire américain de 85 ans, que certains pays accusent d’avoir contribué au déclenchement de la crise asiatique en 1997, a prédit “un atterrissage brutal inévitable” pour l’économie chinoise.Il a fait cette déclaration à l’occasion du Forum économique mondial de Davos qui s’est tenu la semaine dernière." (....)

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"Soros – Décidément on le retrouve absolument partout celui là .

Quand certains affirment qu’à lui seul il a inspiré la pensée gauchiste de ces dernières décennies je veux bien le croire .

Entre autres rien que ces derniers mois :

C’est assez incroyable non le nombre d’affaires dans lequel on le voit apparaître, et leur variété (avec un fil conducteur fondamental)"

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