"Le gouvernement de François Hollande, s’est depuis le début opposé à l’idée d’une taxe sur les transactions financières telle que proposée par un ensemble de pays européens emmenés par l’Allemagne. Il s’agissait pourtant d‘une promesse de campagne du candidat Hollande. Les études se suivent cependant et montrent les montants colossaux que pourraient rapporter cette taxe aux états européens en difficulté budgétaire. La dernière étude, menée par un cabinet allemand, estime le montant entre 14 et 36 milliards d’euros pour la France. Le gouvernement français fait cependant tout son possible pour torpiller le projet, qu’il trouve « trop ambitieux » !
La raison officiellement invoquée : les risques que ferait peser une telle taxe au secteur bancaire national. En 2012, Pierre Moscovici avait déjà jugé le projet européen « excessif ».
Le gouvernement français souhaiterait limiter la portée de la taxe aux actions et à certains produits dérivés, sensés représenter la « mauvaise finance » selon les mots de Michel Sapin. Le gouvernement préfère donc continuer à mener une politique de casse sociale et de restriction budgétaire plutôt que d’affronter le lobby financier français, et préfère donc s’assoir sur 36 milliards de recettes potentielles. Il faut dire que ce dernier a largement pénétré la représentation nationale et le pouvoir politique, Emmanuel Macron, l’actuel ministre de l’économie et ancien cadre de la banque Rotschild, en est l’exemple le plus syncrétique…"
Par "le gouvernement français ne veut pas", entendez la main qui donne, au dessus : les banques, et en dernière instance, rothschild