Contribution de France Stratégie à l’université d’été du CNESCO, 28 août 2017. L’évaluation, en elle-même, désigne une pratique qui ne concerne pas seulement le champ des politiques publiques et dont l’utilité peut être pensée en dehors de toute considération démocratique – tout type d’institution, toute forme de régime peut estimer nécessaire de disposer d’informations fiables sur l’efficacité de ses agents et de ses organismes. Dès lors, la question qui nous est posée est celle de savoir à quelles conditions les évaluations de politiques publiques rendent un service à la vie démocratique et enrichissent les débats qui la traversent.

’assemblée de la Polynésie française s’est dotée, en décembre dernier, d’une “commission d’évaluation des politiques publiques” de 14 membres, dont la première réunion s’est tenue le 24 août. Marcel Tuihani, à qui revient cette initiative, évoque pour La Dépêche de Tahiti la création de cette commission, sa place dans le paysage politique, son organisation et ses premiers travaux.

l'AFSE organise avec la direction du Trésor sa 3ème conférence sur l'évaluation des politiques publiques le 17 décembre 2017 à Paris.

La Société Française de l'Évaluation propose une formation sur ce thème dont l'"Objectif est de contribuer à diffuser la culture, les méthodes et les outils puis la pratique de l’évaluation ex ante dans la conduite des projets, programmes et politiques publiques"

La société française d'évaluation organise une formation sur ce thème qu'est la participation des citoyens dans les évaluations.

Elle est organisée début septembre par l'"International Evaluation Conference of the Australasian Evaluation Society" : le programme détaillé des ateliers est consultable : conference2017.aes.asn.au

Sous la contrainte budgétaire et face à des attentes toujours plus fortes des citoyens et des contribuables, l’État a dû définir sa propre vision de l’efficacité, sans pouvoir recourir à la notion classique de productivité utilisée dans le secteur privé. Premier volet de notre dossier consacré à la mesure de la performance publique.

Représentation permettant de prendre connaissance facilement des objectifs poursuivis et des principaux résultats obtenus par les grandes politiques publiques financées par l’État au cours de l’année budgétaire écoulée.

Dix ans après sa mise en application, qu'a apporté la loi organique relative aux lois de finances (Lolf) en matière d'optimisation de la performance des administrations ? A t on vraiment progressé ou simplement renforcé les logiques bureaucratiques de reporting ? Une émission Management public enregistrée le 6 juillet 2017 lors des Rencontres des acteurs publics à la Cour des comptes, avec trois invités : Jacques Rapoport, inspecteur général des finances et ancien président délégué de la SNCF, Renaud Dorandeu, professeur à Paris Dauphine, et Christian Charpy, conseiller maître à la Cour des comptes et ancien directeur général de Pôle emploi.

L’évaluation des politiques est une démarche de gestion publique qui s’est progressivement diffusée en France depuis les années 1990. Elle vise à éclairer, de la manière la plus objective possible, les résultats obtenus par une politique publique, afin de les apprécier, de rendre compte de ses effets et d’aider en cela les décisions à venir. Cette formation qui aura lieu sur plusieurs jours en novembre 2017 présente les principales dimensions de l’évaluation d’une politique et de la performance des organisations publiques, en particulier l’analyse de l’efficience et de la mesure d’impact.  

Le gouvernement veut évaluer les évaluations de politiques publiques

Les 78 évaluations de politiques publiques (EPP) lancées depuis le début du quinquennat vont à leur tour faire l’objet d’une évaluation externe. À la demande de Jean-Vincent Placé, secrétaire d’État chargé de la Réforme de l’État et de la Simplification, le SGMAP a commandité une évaluation externe de sa démarche globale d’évaluation des politiques publiques. Confiée à un groupement mixte de consultants et d’universitaires, cette « méta-évaluation », qui s’échelonnera de juillet à décembre 2016, vise à éclairer la démarche mise en œuvre depuis 2012 sous deux angles complémentaires : la méthode et les résultats obtenus.

Entretiens, analyses documentaires, données de suivi : cette évaluation s’appuiera sur divers outils et méthodologies ainsi que sur des ateliers collaboratifs (bootcamps) permettant de co-construire les propositions d’amélioration.

Le lauréat de l’édition 2017 du Prix du meilleur jeune économiste consacre sa carrière de chercheur à l’audit des politiques publiques.

La troisième édition de cette conférence aura lieu le 14 décembre 2017, au ministère de l'Économie et des Finances à Paris

En quatre minutes, Jérémy L'Hour explique ses travaux sur les méthodes statistiques d’évaluation des politiques publiques et la mise en évidence de liens de causalité. Ils prennent deux directions : comment choisir un bon groupe-témoin, que l’on va ensuite comparer au groupe qui est affecté par la politique en question ? comment sélectionner les variables qui affectent la situation d’un individu ou d’un groupe et qui peuvent biaiser l’impact estimé de la politique si on n’en contrôle pas les effets ?

Le programme de travail 2017 s’inscrit d’abord dans la continuité des réflexions engagées au cours de la dernière période, en s’efforçant de les approfondir. Il prévoit également le lancement de travaux nouveaux, en particulier sur la transformation de l’économie du fait de la contrainte environnementale, sur la rénovation de l’action publique et sur l’attitude à adopter face à la défiance croissante à l’égard de l’expertise dans les démocraties, européennes et française en particulier.
Trois préoccupations seront systématiquement prises en compte dans les travaux de France Stratégie : la priorité accordée à l’emploi dans l’ensemble des politiques publiques, les enjeux territoriaux (avec la prise en compte des spécificités de l’Outre-mer) et le contexte créé par le défi environnemental et la révolution numérique.

Le déploiement d’évaluations contradictoires mandatées par la société civile et conduites par des chercheurs en lien avec les publics concernés pourrait constituer un levier démocratique pour apporter plus de lisibilité sur les choix politiques et sur leurs modalités d’ajustement, ainsi que sur leur pertinence pour répondre aux besoins sociaux.

Quel est l’impact réel des évaluations de programmes?
Le manque de ressources, les changements de priorités, de processus constituent autant d’obstacles à la mise en œuvre et au suivi des plans d’action adoptés à la suite d’évaluations de programmes. À partir d’une analyse de la fonction d’évaluation dans le contexte du gouvernement canadien, l’auteur estime que certaines conditions devraient être réunies afin que les recommandations des évaluateurs induisent les changements proposés.

Pour Olivier Rozenberg, professeur au Centre d’études européennes & LIEPP, Sciences-Po, et Guillaume Tusseau, professeur des universités à l’École de droit & LIEPP, Sciences-Po, la “sanctuarisation de l’évaluation n’incite pas les parlementaires, à commencer par l’opposition, à se saisir des outils à leur disposition.

Tous les cinq ans, les élections présidentielles font déferler les propositions de réformes sur les citoyens. Mais qui se soucie de mesurer l’efficacité des réformes proposées ? La vigie a co…