Conseil des ministres du 23 juillet 2025 _ Code de la fonction publique - Livre III
Dispositions relatives à certains établissements publics culturels, dispositions réglementaires du livre III du code général de la fonction publique.
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Dispositions relatives à certains établissements publics culturels, dispositions réglementaires du livre III du code général de la fonction publique.
En 2023, un agent de la fonction publique de l’État (FPE) perçoit en moyenne 2 886 euros nets par mois en équivalent temps plein (EQTP) ; cette moyenne prend en compte tous les agents civils des ministères et des établissements publics, fonctionnaires ou non. En euros courants, ce salaire net moyen augmente de 4,4 % par rapport à 2022. Compte tenu du contexte de forte inflation (+4,9 % en 2023 après +5,2 % en 2022), le salaire net moyen en euros constants diminue de nouveau (-0,4 % après -2,2 %).
Les femmes sont majoritaires dans la fonction publique, où elles représentent 64 % des effectifs. Entre 2011 et 2023, leur part augmente de trois points, et de sept points si l’on se restreint aux seuls postes de catégorie A+, pour lesquels – encore minoritaires – elles représentent 45 % des effectifs. L’âge moyen des agents de la fonction publique est de 44 ans, contre 41 ans dans le secteur privé. Il était de 42 ans en 2011.
Les contractuels ont en moyenne 39 ans et les fonctionnaires 47 ans.
Fin 2023, la hausse de l’emploi public est portée par une augmentation du nombre des contractuels (+ 4,9 %), qui représentent 23 % des agents publics (+1 point par rapport à fin 2022).
Cette hausse concerne les trois versants de la fonction publique. Le nombre de fonctionnaires est stable. Il baisse dans la fonction publique de l’État et dans la fonction publique territoriale, mais augmente dans la fonction publique hospitalière.
En l’absence de reclassement, la part des agents dans les trois catégories hiérarchiques est stable dans chacun des versants, avec une forte représentation des catégories A (dont A+) dans la fonction publique de l’État et des catégories C dans la fonction publique territoriale.
L’emploi public augmente dans toutes les régions, à l’exception du Centre-Val de Loire.
En 2024, le nombre d’offres d’emploi diffusées via le site Choisir le service public, principal canal de diffusion des offres du secteur public, poursuit sa progression : 347 200 offres ont été publiées sur la plateforme, soit 5 % de plus qu’en 2023. Mais dans la fonction publique de l’État (FPE), le nombre d’offres est en baisse (- 4 %) pour la première fois depuis 2018.
Les inégalités salariales entre les femmes et les hommes dans les grands corps administratifs de l'État se cumulent et se renforcent au fil du temps pour atteindre 276 600 euros après 30 ans de carrière, selon une étude publiée jeudi par l'Insee.
Lien direct vers l'étude de l'INSEE : Dans les grands corps de l'État, les inégalités salariales liées au genre se cumulent au fil de la carrière − Emploi, chômage, revenus du travail
Une des propositions du comité interministériel des villes, qui s’est déroulé le vendredi 6 juin 2025 à Montpellier (Hérault), consiste à diriger plus activement les jeunes des quartiers prioritaires vers la fonction publique. Nous avons demandé son avis à Rebecca Deprez, co-présidente de l'association La Cordée.
Texte intégral réservé aux public autorisés
A l’occasion de la journée internationale de la Fonction publique qui a lieu le 23 juin, la CASDEN Banque Populaire, banque coopérative de la Fonction publique, a dévoilé les résultats de son étude annuelle réalisée par l’Institut BVA. Celle-ci montre que le moral des agents de la Fonction publique continue de se dégrader, notamment face à des conditions de travail difficiles, un manque de reconnaissance et des préoccupations salariales.
La Cour des comptes a récemment rendu publiques ses observations sur l'insertion professionnelle des jeunes (15-29 ans) au sein de fonction publique d'État (FPE) dans un document intitulé "L'accès des jeunes aux emplois de l'État : une stratégie à construire".
L’égalité femmes-hommes dans la haute fonction publique est un enjeu essentiel.
C’est pourquoi le dispositif des nominations équilibrées (DNE) a été créé : il permet de suivre concrètement la parité dans les recrutements et nominations.
Face aux enjeux d’attractivité des métiers de la fonction publique, la Cour des comptes analyse les conditions d’accès des jeunes aux emplois de l’État. Ce rapport met en exergue une double rupture : les 15-29 ans, accèdent beaucoup plus tardivement que par le passé aux carrières publiques, en moyenne à 33 ans, et, une très large majorité (70 %) emprunte la voie contractuelle, au détriment du concours et du statut de fonctionnaire titulaire.Pour répondre aux besoins en compétences de l’administration et fidéliser les talents, la Cour recommande à l’Etat employeur de construire sans délai une stratégie plus ambitieuse, en phase avec les attentes des jeunes.
Fin 2023, 5,8 millions d’agents travaillent dans la fonction publique, soit 61 900 agents de plus que l’année précédente (+1,1 %), une hausse supérieure à celle de 2022 (+0,3 %). L’emploi augmente
Les agents de la fonction publique résidant en France métropolitaine, en Guadeloupe, en Martinique ou à La Réunion sont, en 2022, plus souvent victimes de violences, notamment d’injures, de menaces ou de harcèlement moral, que les salariés du privé (16 % contre 13 %). Cet écart provient d’une plus forte exposition professionnelle : hors violences conjugales, 45 % des atteintes décrites par les agents publics sont associées à leur métier, contre 32 % pour les salariés du privé. Ces atteintes concernent plus souvent des agents en contact avec le public et certaines professions telles que les policiers ou les professions intermédiaires de la santé et du travail social. Les agents les plus jeunes sont plus souvent victimes que les plus âgés. Les immigrés sont moins souvent victimes que les personnes sans ascendance migratoire mais sont plus fortement touchés par les discriminations. Une plainte est déposée dans 10 % des cas, contre seulement 3 % par les salariés du privé. Le dépôt de plainte est plus fréquent dans les cas de violences physiques ou de menaces. En 2023, le sentiment d’insécurité au travail concerne 26 % des agents de la fonction publique, souvent ou de temps en temps, contre 16 % des salariés du privé. Anthony CARUSO
Le rapport met en lumière des défis universels auxquels sont confrontés les agents publics en 2025 : lenteur des processus, isolement, manque de moyens, surcharge de travail administratif, difficultés d’adoption technologique. Mais il révèle aussi une volonté forte de transformation, un intérêt pour les compétences de demain, et un désir de connecter les savoirs au sein de communautés.
En réponse à ces enjeux, Apolitical propose un modèle basé sur l’apprentissage entre pairs, l’intégration de l’IA, le développement de la prospective, et la refonte des pratiques bureaucratiques. Ces leviers sont présentés non pas comme des solutions miracles, mais comme des pistes concrètes pour réformer la fonction publique en profondeur.
Près de sept Français sur dix se disent satisfaits de leurs services publics selon un baromètre présenté le 2 juin par le ministre de la Fonction publique. Ce baromètre réalisé auprès de 24.000 usagers ne montre pas de disparités territoriales particulières.
En 2023, les agents de la fonction publique utilisent principalement la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail (69 %), bien plus que les transports en commun (15 %), la marche à pied (9 %) ou le vélo (6 %). Ce dernier est toutefois en net essor depuis 2017 (+ 3 points). La voiture est plus utilisée par les femmes et moins par les jeunes, ces derniers se reportant sur les transports en commun (pour 22 % d’entre eux). Les professionnels de la santé et du travail social sont ceux qui vont le plus souvent travailler en voiture (plus de huit sur dix parmi les aides-soignants et les infirmiers), alors que les cadres et les personnels les plus qualifiés se déplacent davantage en transports en commun ou à vélo. Les gendarmes et les agents de service sont eux plus nombreux à se déplacer à pied, du fait de trajets domicile-travail de plus courte distance. La proximité avec le lieu de travail mais aussi le type d’habitat expliquent en partie ces écarts. La voiture reste en effet le moyen de transport incontournable en zone rurale (pour 90 % des agents qui y résident), tandis que les infrastructures disponibles dans les centres urbains favorisent les autres modes de déplacement, comme les transports collectifs (notamment dans l’agglomération parisienne) ou le vélo. Les modes de déplacement domicile-travail des agents qui travaillent dans les grandes communes sont très variables de l’une à l’autre. Ainsi les transports en commun sont utilisés par 71 % des agents qui exercent à Paris, la bicyclette par 35 % de ceux qui travaillent à Strasbourg et la voiture par près de 56 % de ceux travaillant à Marseille. Anthony CARUSO
Grâce à des témoignages exclusifs et passionnants, le Réseau des écoles de service public (RESP) vous informe, vous inspire et vous donne le déclic pour un avenir professionnel plein de sens au service de l’intérêt général.
Dans cet article, Michel le Clainche analyse diverses interventions. Fin mars-début avril 2025, le Premier ministre, François Bayrou, et le ministre de l’action publique, de la fonction publique et de la simplification, Laurent Marchangeli, ont utilisé l’expression de « refondation de l’action publique » pour désigner diverses orientations en matière de réformes administratives.
Après la modernisation de l’action publique (MAP) sous François Hollande et la transformation de l’action publique (TAP) sous les gouvernements successifs nommés par Emmanuel Macron, s’agit-il d’un « nouveau paradigme » ou d’un simple changement d’étiquette sans signification réelle ?
Un bref retour vers le passé peut aider à apprécier la portée des changements en cours dans la politique de réformes administratives.
La Cour des comptes publie des observations définitives sur les ambassadeurs thématiques, dont la fonction s’est progressivement installée dans le paysage administratif et diplomatique français. Ce rapport fait état de leur valeur ajoutée manifeste et formule plusieurs recommandations qui permettraient de conforter leur légitimité et leur utilité. Ces recommandations concernent deux dimensions principales : Le processus de création de poste, de sélection et de nomination. L’efficacité de l’action des ambassadeurs thématiques suppose en effet de renforcer leur dimension interministérielle en ajustant en conséquence les procédures de nomination, sélection, définition des objectifs L’organisation, le fonctionnement et la redevabilité. Il convient de renforcer significativement les processus de redevabilité en demandant la production de rapports d’activité et de fin de mission pour les ambassadeurs thématiques et envoyés spéciaux. Dans l’une et l’autre de ces dimensions, la fixation d’un cadre d’action plus structuré est nécessaire et permettrait de mieux valoriser une contribution aujourd’hui reconnue.
Plus sensibles aux enjeux environnementaux, souvent engagés dans leur vie privée, les jeunes agents sont des atouts sur lesquels s’appuyer, tout en veillant à ne pas trop exiger d’eux seuls.
Les effectifs en formation professionnelle ainsi que le nombre de jours de formation effectués par les personnels civils des ministères augmentent entre 2022 et 2023, de 10 % pour les effectifs et de 11 % pour le nombre de jours suivis. La hausse du nombre de jours de formation concerne la formation statutaire (+ 16 % à champ constant) plus que la formation non statutaire (+ 6 % à champ constant). Un agent a suivi en moyenne 4,8 jours de formation professionnelle en 2023, dont 2,3 jours de formation statutaire et 2,5 jours de formation non statutaire. Ce volume est plus élevé pour les personnels de catégorie B, avec une moyenne de 8,7 jours de formation, contre 5,9 jours pour les agents de catégorie C et 3,6 jours pour la catégorie A. Les hommes ont suivi en moyenne 6,0 jours de formation dans l’année, tandis que les femmes ont bénéficié de 4,2 jours. La formation continue représente la plus grande part des jours de formation professionnelle non statutaire (86 %), les congés de formation professionnelle en représentent 9 % et la préparation des examens et des concours, 5 %. Anthony CARUSO et Thomas FARGEAS
LOI n° 2025-269 du 24 mars 2025 visant à proroger le dispositif d'expérimentation favorisant l'égalité des chance
Prolongation du dispositif expérimental " concours Talents" au sein des écoles de service public dont l'INSP
Le nombre de télétravailleurs dans la fonction publique a diminué entre 2021 et 2023. La part des agents pratiquant le télétravail est passée de 22% en moyenne sur l’année 2021 à 16% en 2023. Dans le secteur privé, cette proportion est restée relativement stable, passant de 24% des salariés en 2021 à 23% en 2023.
Un rapport du Conseil d'État établit un lien entre la crise des vocations des élus locaux et leurs inquiétudes croissantes face à un "risque pénal" auquel ils sont exposés dans leurs fonctions. Le rapport prône un ajustement législatif et un meilleur accompagnement des élus et des agents publics face à ce risque.
En 2021, le revenu salarial moyen dans la fonction publique est supérieur de 9,3 % à celui du secteur privé. En effet, les salariés de la fonction publique ont un volume annuel de travail en moyenne plus élevé : quoiqu’étant un peu plus souvent à temps partiel, ils connaissent bien moins d’interruptions de travail dans l’année, entre deux contrats de travail par exemple.
À volume de travail identique, les salariés de la fonction publique perçoivent un salaire net moyen inférieur de 3,7 % à celui de leurs homologues du secteur privé, malgré leur âge et leur niveau de diplôme en moyenne plus élevés. Cet écart leur était favorable en 1995, mais le salaire net moyen du secteur privé a ensuite progressé plus vite que celui de la fonction publique, si bien qu’il le dépasse depuis 2013.
Les salaires dans le secteur privé sont plus dispersés que dans le public, avec à la fois plus de bas salaires et plus de très hauts salaires. Les écarts de salaire entre les plus et les moins diplômés ou entre salariés à temps partiel ou à temps complet sont ainsi plus marqués dans le privé que dans le public, y compris à autres caractéristiques identiques. À l’inverse, l’écart entre emplois à durée déterminée et emplois à durée indéterminée est moindre dans le privé.