L’IA au service de la sécurité | Fondapol
L’histoire des forces de sécurité intérieure est parsemée d’innovations technologiques, générant des débats à la fois sur leur efficacité et sur la protection des libertés fondamentales.
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L’histoire des forces de sécurité intérieure est parsemée d’innovations technologiques, générant des débats à la fois sur leur efficacité et sur la protection des libertés fondamentales.
S’ils sont souvent déficitaires en soignants, en moyens de transports ou en niveau de qualification des enseignants, les quartiers prioritaires de la politique de la ville font l’objet d’un volontarisme particulier en matière de sécurité publique. Cet objectif est légitime, tant qu’il ne porte pas atteinte aux droits et liberté fondamentaux des habitants.
L’Union européenne lance un outil de signalement pour que les citoyens alertent facilement sur les violations présumées de l’IA Act qui menaceraient "les droits fondamentaux, la santé ou la confiance du public".
L’histoire des forces de sécurité intérieure est parsemée d’innovations technologiques, générant des débats à la fois sur leur efficacité et sur la protection des libertés fondamentales.
La CNIL publie son 10ème Cahier Innovation et Prospective, « Nos données après nous », une exploration inédite des usages et enjeux des données post mortem. Dans un monde où nos traces numériques persistent, ce nouveau numéro interroge la gestion des comptes, la transmission des données et l’émergence d’agents conversationnels fondés sur les données des défunts.
Le règlement sur les données ou Data Act est entré en vigueur le 12 septembre 2025. Dernière pierre au marché de la donnée européen, il consacre notamment la portabilité du cloud et le droit d'accès des entités publiques aux données des entreprises privées.
La vidéosurveillance algorithmique (VSA) fait l'objet du dossier du numéro 608 du magazine Face au Risque (juillet - août 2025). Qu'est-ce que la VSA ? Dans quels lieux en France est déployée la vidéosurveillance algorithmique ? Quels sont les usages actuels de la VSA ? Quelles sont ses perspectives à moyen terme ?
à consulter au centre de documentation pour les publics de l'INSP
Débat dans POL/N sur les tensions entre les nouvelles mesures de sécurité, la lutte contre le terrorisme... et les libertés individuelles : à quel point sommes-nous entrés dans l'ère de l'ultra surveillance numérique ? Mes invités : Maître Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris et près la Cour pénale internationale, et Fabrice Epelboin, expert en cybersécurité et défenseur actif des libertés numériques.
Faut-il élargir les compétences de la police municipale, comme le souhaite le président Emmanuel Macron ? Oui, répond Éric Maurel, procureur général près la cour d’appel de Basse-Terre. Conscient des nombreuses réticences et inquiétudes que soulève un tel projet, le magistrat déroule la feuille de route susceptible d’assurer le succès opérationnel et démocratique d’une telle réforme.
L’utilisation de drones équipés de caméras pour la sécurité publique fait l’objet d’un encadrement rigoureux du fait de leur nature particulière et des risques pour la vie privée. Ils peuvent être utilisés par certains agents de à condition de répondre à des objectifs précis.
Depuis janvier 2025, la CNIL a rendu dix nouvelles décisions de sanctions dans le cadre de sa procédure simplifiée pour un montant cumulé d’amendes de 104 000 euros. La surveillance des salariés est au cœur des sanctions prises Six sanctions ont concerné la surveillance des salariés pour laquelle plusieurs manquements ont été retenus.
Le Conseil constitutionnel a censuré l'article 15 de la loi relative au renforcement de la sûreté dans les transports, qui prolongeait l'expérimentation de la surveillance algorithmique dans l'espace public jusqu'en 2027. En effet, les Sages ont conclu à l'existence d'un cavalier législatif, une disposition sans lien avec le sujet principal du texte.
Gilets tactiques connectés, écouteurs Bluetooth, intelligence artificielle : l’Etat veut des « policiers et des gendarmes augmentés ». Une stratégie qui ne va pas sans interrogations sur la défense des libertés publiques.
Publics de l'INSP : à lire en intégralité au Centre de documentation
La « Gazette » a pu consulter cinq mises en demeures récentes de la Cnil à l’encontre de collectivités ayant mis en place des dispositifs vidéos « augmentés ».
Amende forfaitaire de 72 euros en cas d'oubli de bagage, pouvoirs des agents de sûreté de la SNCF et de la RATP étendus... Que contient la proposition de loi qui entend renforcer la sécurité dans les transports en commun ? Le texte pérennise ainsi l'utilisation des caméras-piétons pour les contrôleurs.
À l’occasion de son bilan après six mois d’exercice, Bruno Retailleau a bien sûr parlé d’immigration, mais pas seulement. Le ministre de l’Intérieur a aussi fait le point sur le chantier de la sécurité locale. Il a salué le vote de la proposition de loi narcotrafic, qui au moment de sa prise de parole était examinée en commission mixte paritaire. Il a notamment souligné l’importance de plusieurs mesures pour les maires, « sensibles » au recours facilité à la fermeture administrative de commerces, prévu par la loi.
Nos débatteurs du jour sont Thibault de Montbrial, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure et avocat pénaliste, et Me Arié Alimi, avocat, membre du comité central de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH).
À propos de : Félix Tréguer, Technopolice.
La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle, Divergences - L'essor des technologies de surveillance redéfinit l'approche sécuritaire sous l'influence d'enjeux économiques. Partout où elle s'installe, cette surveillance dopée aux nouvelles technologies soulève la question de dérives liberticides.
Initialement prévue pour s’achever en mars 2025, cette expérience controversée devrait obtenir un sursis de deux ans, malgré un premier bilan en demi-teinte.
« La société a le devoir de tenter de contrôler les services de renseignement qu’elle a créés ». Par ces mots, Christian Vigouroux insiste sur la difficulté (l’impossibilité ?) d’imposer aux services de renseignement des contrôles efficaces et effectifs. Pourtant, aujourd’hui ils existent et sont même constants. Mais sont-ils acceptés pour autant ? En effet, à première vue, les pratiques du renseignement pourraient laisser penser que toute forme de contrôle serait inacceptable.
Enfin publié, le rapport d’évaluation de l’expérimentation de la "vidéoprotection algorithmique" plaide en creux pour remettre le métier sur l’ouvrage. Le document fait état d’un "bilan contrasté", qui tient notamment aux conditions d’expérimentation du dispositif. En somme, trop tôt, trop court, sur un périmètre trop encadré et trop restreint, au cours d’un événement finalement peu approprié. Les auteurs du rapport font néanmoins état d’un "intérêt réel" de la solution, que le gouvernement entend à nouveau tester.
Beaucoup de choses sont dites au sujet de Musk, de la liberté d’expression, du libéralisme, ou plutôt des libéralismes européen et américain. Parmi les défenseurs de Musk et de sa conception de la liberté d’expression, peu semblent avoir conscience de la dimension fondamentale du choix que nous avons fait en Europe de penser l’action publique en faveur de la construction d’une société ouverte et égalitaire, tant sur le plan économique que sur le plan sociétal. Un choix qu’ils battent en brèche non pas pour nous proposer une société où il ferait mieux-vivre, ce qui serait probablement à envisager, mais au contraire pour nous faire retomber sur une situation que nous ne connaissons malheureusement que trop.
La Cour des comptes a publié le 13 janvier 2025 un rapport sur la répartition des zones de compétence entre la police et la gendarmerie nationales. Elle y propose des réaménagements territoriaux, dans un objectif d'efficacité et de sécurité pour la population.
Repérer des événements jugés suspects ou à risque, avant d'alerter en temps réel un opérateur, tel est l'objectif du dispositif testé sur Paris pendant les JO. Et les résultats sont inégaux, conclut un rapport remis mardi au ministère de l'Intérieur.
En France, la police et la gendarmerie nationales assurent conjointement les missions de sécurité et de paix publiques. Depuis le rattachement de la gendarmerie au ministère de l’intérieur en 2009, elles dépendent de la même autorité politique. Les forces de sécurité intérieure emploient 253 000 policiers et gendarmes et bénéficient depuis plusieurs années d’un budget en hausse. Pour autant, la répartition territoriale des zones de compétence de la police et de la gendarmerie nationales a peu évolué au cours des 80 dernières années, malgré les modifications intervenues tant sur le plan de la démographie qu’en termes de délinquance. Entre lourdeurs décisionnelles et concurrence entre les deux forces, la carte des zones de compétence est totalement figée depuis dix ans. Face à ce constat, la Cour a analysé la répartition territoriale des forces de sécurité dans la double perspective de répondre au mieux aux besoins de la population en matière de sécurité et d’optimiser l’allocation des moyens publics. La répartition actuelle des forces, datée et incohérente, est source de dysfonctionnements et d’inefficiences au détriment du service rendu à la population. Il est désormais urgent que le ministère de l’intérieur s’empare de ce sujet et procède aux ajustements nécessaires.
Le recours demandant l'annulation du décret sur l'usage des drones par les forces de l'ordre a été rejeté par le Conseil d'État le 30 décembre 2024. Dans une décision au fond, le Conseil d'État détaille les conditions dans lesquelles des drones peuvent être utilisés sur l'espace public à des fins de police administrative.