Laïcité et fonction publique | Portail de la Fonction publique - mode d'emploi (30/03/2017)
Mode d'emploi téléchargeable pour les agents de la fonction publique
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Mode d'emploi téléchargeable pour les agents de la fonction publique
En 2023, les agents de la fonction publique utilisent principalement la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail (69 %), bien plus que les transports en commun (15 %), la marche à pied (9 %) ou le vélo (6 %). Ce dernier est toutefois en net essor depuis 2017 (+ 3 points). La voiture est plus utilisée par les femmes et moins par les jeunes, ces derniers se reportant sur les transports en commun (pour 22 % d’entre eux). Les professionnels de la santé et du travail social sont ceux qui vont le plus souvent travailler en voiture (plus de huit sur dix parmi les aides-soignants et les infirmiers), alors que les cadres et les personnels les plus qualifiés se déplacent davantage en transports en commun ou à vélo. Les gendarmes et les agents de service sont eux plus nombreux à se déplacer à pied, du fait de trajets domicile-travail de plus courte distance. La proximité avec le lieu de travail mais aussi le type d’habitat expliquent en partie ces écarts. La voiture reste en effet le moyen de transport incontournable en zone rurale (pour 90 % des agents qui y résident), tandis que les infrastructures disponibles dans les centres urbains favorisent les autres modes de déplacement, comme les transports collectifs (notamment dans l’agglomération parisienne) ou le vélo. Les modes de déplacement domicile-travail des agents qui travaillent dans les grandes communes sont très variables de l’une à l’autre. Ainsi les transports en commun sont utilisés par 71 % des agents qui exercent à Paris, la bicyclette par 35 % de ceux qui travaillent à Strasbourg et la voiture par près de 56 % de ceux travaillant à Marseille. Anthony CARUSO
Grâce à des témoignages exclusifs et passionnants, le Réseau des écoles de service public (RESP) vous informe, vous inspire et vous donne le déclic pour un avenir professionnel plein de sens au service de l’intérêt général.
Dans cet article, Michel le Clainche analyse diverses interventions. Fin mars-début avril 2025, le Premier ministre, François Bayrou, et le ministre de l’action publique, de la fonction publique et de la simplification, Laurent Marchangeli, ont utilisé l’expression de « refondation de l’action publique » pour désigner diverses orientations en matière de réformes administratives.
Après la modernisation de l’action publique (MAP) sous François Hollande et la transformation de l’action publique (TAP) sous les gouvernements successifs nommés par Emmanuel Macron, s’agit-il d’un « nouveau paradigme » ou d’un simple changement d’étiquette sans signification réelle ?
Un bref retour vers le passé peut aider à apprécier la portée des changements en cours dans la politique de réformes administratives.
La Cour des comptes publie des observations définitives sur les ambassadeurs thématiques, dont la fonction s’est progressivement installée dans le paysage administratif et diplomatique français. Ce rapport fait état de leur valeur ajoutée manifeste et formule plusieurs recommandations qui permettraient de conforter leur légitimité et leur utilité. Ces recommandations concernent deux dimensions principales : Le processus de création de poste, de sélection et de nomination. L’efficacité de l’action des ambassadeurs thématiques suppose en effet de renforcer leur dimension interministérielle en ajustant en conséquence les procédures de nomination, sélection, définition des objectifs L’organisation, le fonctionnement et la redevabilité. Il convient de renforcer significativement les processus de redevabilité en demandant la production de rapports d’activité et de fin de mission pour les ambassadeurs thématiques et envoyés spéciaux. Dans l’une et l’autre de ces dimensions, la fixation d’un cadre d’action plus structuré est nécessaire et permettrait de mieux valoriser une contribution aujourd’hui reconnue.
Plus sensibles aux enjeux environnementaux, souvent engagés dans leur vie privée, les jeunes agents sont des atouts sur lesquels s’appuyer, tout en veillant à ne pas trop exiger d’eux seuls.
Les effectifs en formation professionnelle ainsi que le nombre de jours de formation effectués par les personnels civils des ministères augmentent entre 2022 et 2023, de 10 % pour les effectifs et de 11 % pour le nombre de jours suivis. La hausse du nombre de jours de formation concerne la formation statutaire (+ 16 % à champ constant) plus que la formation non statutaire (+ 6 % à champ constant). Un agent a suivi en moyenne 4,8 jours de formation professionnelle en 2023, dont 2,3 jours de formation statutaire et 2,5 jours de formation non statutaire. Ce volume est plus élevé pour les personnels de catégorie B, avec une moyenne de 8,7 jours de formation, contre 5,9 jours pour les agents de catégorie C et 3,6 jours pour la catégorie A. Les hommes ont suivi en moyenne 6,0 jours de formation dans l’année, tandis que les femmes ont bénéficié de 4,2 jours. La formation continue représente la plus grande part des jours de formation professionnelle non statutaire (86 %), les congés de formation professionnelle en représentent 9 % et la préparation des examens et des concours, 5 %. Anthony CARUSO et Thomas FARGEAS
LOI n° 2025-269 du 24 mars 2025 visant à proroger le dispositif d'expérimentation favorisant l'égalité des chance
Prolongation du dispositif expérimental " concours Talents" au sein des écoles de service public dont l'INSP
Le nombre de télétravailleurs dans la fonction publique a diminué entre 2021 et 2023. La part des agents pratiquant le télétravail est passée de 22% en moyenne sur l’année 2021 à 16% en 2023. Dans le secteur privé, cette proportion est restée relativement stable, passant de 24% des salariés en 2021 à 23% en 2023.
Un rapport du Conseil d'État établit un lien entre la crise des vocations des élus locaux et leurs inquiétudes croissantes face à un "risque pénal" auquel ils sont exposés dans leurs fonctions. Le rapport prône un ajustement législatif et un meilleur accompagnement des élus et des agents publics face à ce risque.
En 2021, le revenu salarial moyen dans la fonction publique est supérieur de 9,3 % à celui du secteur privé. En effet, les salariés de la fonction publique ont un volume annuel de travail en moyenne plus élevé : quoiqu’étant un peu plus souvent à temps partiel, ils connaissent bien moins d’interruptions de travail dans l’année, entre deux contrats de travail par exemple.
À volume de travail identique, les salariés de la fonction publique perçoivent un salaire net moyen inférieur de 3,7 % à celui de leurs homologues du secteur privé, malgré leur âge et leur niveau de diplôme en moyenne plus élevés. Cet écart leur était favorable en 1995, mais le salaire net moyen du secteur privé a ensuite progressé plus vite que celui de la fonction publique, si bien qu’il le dépasse depuis 2013.
Les salaires dans le secteur privé sont plus dispersés que dans le public, avec à la fois plus de bas salaires et plus de très hauts salaires. Les écarts de salaire entre les plus et les moins diplômés ou entre salariés à temps partiel ou à temps complet sont ainsi plus marqués dans le privé que dans le public, y compris à autres caractéristiques identiques. À l’inverse, l’écart entre emplois à durée déterminée et emplois à durée indéterminée est moindre dans le privé.
En 2023, 16 % des agents de la fonction publique déclarent avoir télétravaillé au cours des quatre dernières semaines. Cette part s’est fortement réduite depuis 2021, en raison de la fin des mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 s’accompagnant d’une moindre incitation au télétravail.
Fondée sur les principes d’égalité, de non-discrimination, d’impartialité et de neutralité, la fonction publique se doit d'être exemplaire à l’égard des usagers du service public, mais aussi en tant qu’employeur. Toutefois, elle n’échappe pas à la reproduction de stéréotypes, aux divers biais et mécanismes qui favorisent des discriminations.
En 2024, les femmes fonctionnaires qui travaillent dans un ministère sont payées chaque mois en moyenne 442 euros bruts de moins que les hommes, soit un écart de 10,6 %. En dix ans, cet écart a baissé de 4,7 points, en partie grâce à la hausse du temps de travail des femmes et à la féminisation des métiers les plus rémunérateurs, comme les emplois fonctionnels et ceux de catégorie A hors enseignants. En équivalent temps plein, cette différence de rémunération a diminué de 3,5 points entre 2014 et 2024 et n’est plus que de 8,8 %. En revanche, à métier, avancement et temps de travail équivalents, cet écart, réduit à 2,2 % en 2024, reste du même ordre de grandeur qu’il y a dix ans.
Localtis : La commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté ce 3 mars la proposition de loi mettant fin à l’obligation de transfert des compétences eau et assainissement des communes aux intercommunalités, votée en octobre dernier au Sénat. Plusieurs modifications importantes ont été apportées au texte, permettant notamment de créer des syndicats "infracommunautaires" en matière d’eau et d’assainissement, d’organiser la solidarité territoriale en cas de pénurie d’eau dans une commune et de modifier en profondeur la logique de contrôle du service public d’assainissement non collectif (Spanc).
Localtis : Alors que l’instabilité politique française de ces derniers mois a détourné de l’Hexagone les investisseurs étrangers – notamment américains, comme le montre Business France ce 5 mars -, les investissements de la France dans la transition énergétique font preuve de résilience. "La dynamique reste positive, avec des projets qui atteignent 23,5 milliards d’euros en 2024", selon la huitième édition du Baromètre Arthur Loyd sur l’attractivité des territoires publié le même jour.
Rapport relatif à la lutte contre les discriminations et à la prise en compte de la diversité de la société française dans la fonction publique - édition 2023
Présidence de la République, Premier ministre, ministre, secrétaire d'État… De nombreux mandataires des plus hautes fonctions politiques sont issus de la haute administration. Mais peut-on vraiment parler d'une politisation de la haute fonction publique en France ? Que recouvre précisément cette notion ?
Écouter La fonction publique a-t-elle un problème avec les jeunes ? de Fonction Publique Mon Amour. Dans cet épisode, j’échange avec Johanne Fora-Porthault, présidente de l’association FP21 et directrice du programme La Friche au ministère de la Transition écologique. Ensemble, nous explorons la relation parfois complexe entre la Génération Z et la fonction publique : aspirations, attentes, points de friction et leviers d’engagement.📖 Chapitrage :0:53 La fonction publique du XXIe siècle3:50 Valeurs et aspirations des jeunes4:57 Réflexions sur le télétravail9:11 Rétention des talents dans la fonction publique12:39 Projets et attractivité des jeunes13:51 Enjeux écologiques et communication16:15 Jeunesse et pouvoir dans l'avenir💡 Points clés abordés :C’est quoi, être "jeune" dans la fonction publique ? Définition mouvante et diversité des parcoursLes attentes de la Génération Z : quête de sens, flexibilité, impact écologique et justice socialePourquoi la fonction publique peine à séduire ? Contraintes institutionnelles et perception du service publicPeut-on vraiment attirer et retenir ces talents ? Pistes et solutions pour réinventer l’engagement public📚 Références citées :L’association FP21, qui porte une vision d’une fonction publique pensée par et pour les jeunesLe LinkedIn de Johanne
Alors que les fonctionnaires français suivent, horrifiés, le licenciement de masse de leurs homologues américains orchestré par Elon Musk, le ministre de l'Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, Laurent Marcangeli vient de lancer une revue des missions de l'Etat et préconise un recours accru à l'intelligence artificielle. Objectif : "réhabiliter la question de la performance" et "faire mieux avec moins".
La fonction publique constitue une voie de promotion sociale pour les femmes et les jeunes issus des classes populaires, plus que le secteur privé. Elle fonctionne aussi selon une forte reproduction sociale : près d‘un quart des effectifs est constitué d’enfants de fonctionnaires.
En complément d'un rapport sur l'attractivité de la fonction publique qui proposait une comparaison des trajectoires professionnelles entre public et privé, France Stratégie publie une étude sur les mobilités sociales observées dans les trois versants de la fonction publique, en les comparant au secteur privé.
Les limites et les critiques qu’on peut porter sur le Conseil constitutionnel – trop proche des politiques, formé de membres incompétents – tiennent à l’histoire particulière de cette institution, qui au fil du temps est devenue une «cour». Les nominations cette année de trois politiques sont fidèles à l’esprit de la Constitution, mais elles apparaissent contradictoires avec cette évolution.
This book opens an often nationally focused field of research to a transnational, common European debate. It addresses the ongoing transformation of the civil
L'ouvrage imprimé est consultable à la cote 352.630 94 SOM
Qui entre dans la fonction publique ? Qui y accède à un emploi de cadre ? Pour les personnes commençant leur parcours à un poste d’employé, dans quelle mesure est-il possible d’y gravir les échelons ?
La Défenseure des droits publie ce jeudi 6 février une décision-cadre sur le recueil des signalements et l’enquête interne en cas de discrimination, ce qui inclut le harcèlement sexuel, dans l’emploi privé et public. Cette décision-cadre recommande aux employeurs publics et privés une méthodologie pour mener des enquêtes internes respectueuses des principes de confidentialité, d’impartialité, d’objectivité et de rigueur.
La publication de la partie réglementaire du code général de la fonction publique (CGFP), nécessaire prolongation de la partie législative, est engagée : les livres Ier (droits, obligations et protections) et II (exercice du droit syndical et dialogue social) ont été publiés en novembre et sont en vigueur depuis le 1er février 2025.
Cette publication était très attendue et le chantier interministériel de son élaboration a été entrepris dès 2022 selon une méthode pragmatique visant à limiter les impacts pour les autorités politiques et les services gestionnaires dans les ministères, les services déconcentrés de l’État, les collectivités territoriales, les établissements publics administratifs (dont les établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux) et les autorités administratives ou publiques indépendantes.