Devoir de vigilance: comment les grands groupes s'adaptent
La prise en compte des risques sociaux et environnementaux est déjà une réalité pour des groupes comme Veolia
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La prise en compte des risques sociaux et environnementaux est déjà une réalité pour des groupes comme Veolia
Le numéro 61 des Cahiers de la sécurité et de la justice traite des évolutions de la criminalité et de la réponse de l'Etat.
Les téléphones portables, objets du quotidien, constituent un moyen d'accès à des données personnelles et, à ce titre, représentent une "surface d'attaque" pour des acteurs de la cybercriminalité. L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) dresse un état de la menace informatique sur les smartphones depuis 2015.
Spécialiste de la mafia, Clotilde Champeyrache enseigne que les organisations criminelles ciblent prioritairement les élus locaux pour les corrompre et asseoir leur empire, et singulièrement ceux des petites villes, moins outillées pour y faire face. Elle insiste sur la nécessité de ne pas considérer la violence comme un indicateur pertinent de l'emprise criminelle sur un territoire, mais de prêter au contraire attention aux signaux faibles, observant que quand les choses se matérialisent, "il est souvent trop tard". Un impératif, alors qu'elle explique qu'"on ne sait pas reconquérir un territoire conquis par la mafia".
Le Gouvernement publie un guide pratique pour aider chaque citoyen à se préparer aux situations de crise. De l’anticipation à l’engagement, découvrez les bons réflexes à adopter.
Après les attentats du 13 novembre 2015 dont nous célébrons les 10 ans, la sécurisation des bâtiments et des manifestations publiques s’est imposée dans les collectivités locales, et les maires ont massivement investi dans les moyens humains et matériels, parfois au détriment de la prévention.
Les sénateurs de la commission des Lois et des Affaires culturelles du Sénat ont auditionné le 4 novembre 2025 les nombreuses structures veillant sur la sincérité et l'intégrité des élections. Les réseaux sociaux et l'IA aggravent considérablement la menace, y compris pour les scrutins locaux. La réponse apportée, avec une armada de textes et d'autorités compétentes, reste en revanche perfectible.
Les risques climatiques s’imposeront-ils comme un enjeu incontournable des prochaines élections municipales de mars 2026 ? Une nouvelle étude de la Fondation Jean-Jaurès et de la Macif réalisée par Ipsos BVA auprès des Français et des décideurs locaux met en lumière une conscience accrue de la menace climatique, mais aussi une culture du risque encore inégalement partagée et une perception parfois floue des actions locales. Les enseignements de cette enquête, qui éclaire les défis politiques, sociaux et pratiques auxquels devront répondre les programmes municipaux pour faire face à l’urgence climatique, sont analysés par les experts et expertes de la Fondation.
L’ouragan Melissa, l’un des plus intenses jamais observés, a dévasté la Jamaïque, le 28 octobre. L’intensité de ces cyclones va augmenter avec le réchauffement climatique, posant la question d’un changement de classification.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’exposition à des facteurs environnementaux dans les pays développés causerait autant de décès que le tabac. Longtemps marginalisée, la santé environnementale s’impose aujourd’hui comme un enjeu central des politiques publiques, à la croisée de la santé publique, de l’environnement, de la justice sociale et de l’économie. À partir de l’étude de quatre sources de pollutions majeures – les pesticides, les PFAS ou « polluants éternels », le bruit et les particules fines – le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan présente, dans un vaste rapport, des propositions visant à renforcer la gouvernance, la connaissance, l’expertise et la réduction des risques, pour mieux protéger la santé publique.
Réalisé à la demande de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, le rapport a été remis par Clément Beaune, Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan, au Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques de l’Assemblée nationale ce mercredi 29 octobre.
Plus de 60 pays ont signé à Hanoï le tout premier traité onusien destiné à lutter contre la cybercriminalité, visant à renforcer la coopération internationale face à des menaces allant de la pédopornographie au blanchiment d’argent. Malgré l’enthousiasme du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, des critiques s’élèvent : de grandes entreprises technologiques et des ONG redoutent des dérives potentielles, craignant que le texte serve à justifier une surveillance étatique accrue ou à réprimer la liberté d’expression.
Premier risque naturel en France par l'ampleur des dommages occasionnés et le nombre de communes concernées, les inondations gagnent en intensité tout en se révélant plus fréquentes. Pour comprendre ces phénomènes qu'exacerbe le changement climatique et s’y préparer, les cartes et data sont des alliées stratégiques. Au fil des pages, l'édition 2025 de l'Atlas publié par l'IGN illustre les enjeux d'une connaissance fine à tous les niveaux, que ce soit pour localiser l'aléa et le circonscrire, pour renforcer continuellement la fiabilité des systèmes de vigilance ou pour modéliser le risque et construire les scénarii les plus réalistes dans la perspective d'une France à +4 degrés à la fin de ce siècle. Les données sont résolument au cœur du système : des clés pour s'adapter à ce défi majeur de l'anthropocène.
Plusieurs textes intéressant les sapeurs-pompiers (dont certains attendus depuis près de deux ans) ont été publiés au Journal officiel pendant la trêve estivale. Mais les syndicats attendaient surtout cet été de connaître les intentions du gouvernement vingt mois après le lancement du "Beauvau de la sécurité civile". Le rapport de synthèse devrait être publié ce jeudi. Son sort reste cependant lié à celui du gouvernement après le vote de confiance du 8 septembre.
À l'occasion de la revue nationale stratégique 2025 publiée le 14 juillet 2025, l'État s'est engagé à continuer à soutenir les centres de réponse aux incidents cyber territoriaux (Csirt) et les collectivités en 2026. Les moyens affectés ne sont cependant pas détaillés mais cela conforte l'accompagnement prévu par NIS 2.
Face aux bouleversements à venir, France 2040 dresse un état des lieux prospectif des grandes tendances qui façonneront la France de demain, entre pressions démographiques, transitions technologiques et défis climatiques.
"La forte croissance des cybermenaces, de plus en plus sophistiquées et diversifiées, justifie la définition, fin 2024, d'une nouvelle stratégie nationale de cybersécurité, qui met en œuvre le cadre européen récemment adopté", rappelle le rapport de la Cour des Comptes intitulé "La réponse de l’État aux cybermenaces sur les systèmes d'information civils"(Lien sortant, nouvelle fenêtre) publié ce lundi 16 juin 2025. Ce rapport concerne à de nombreuses reprises les collectivités locales et souligne leur exposition croissante aux cyberattaques et les lacunes dans la protection de leurs systèmes. Cette recrudescence des menaces s'inscrit dans un contexte de professionnalisation et d'industrialisation des cyberattaques, facilitées par la vente en ligne d'outils offensifs (stealers, rançongiciels, etc.) à bas coût. Les groupes cybercriminels, voire des États hostiles, n'hésitent plus à attaquer les maillons faibles des chaînes de production et les prestataires de services publics locaux.
Qui dans la société doit payer les coûts d'une aggravation du changement climatique et de ses évènements extrêmes ? Quels mécanismes de solidarité à l'égard des plus exposés ou des plus vulnérables ? Comment financer et déclencher les actions de prévention pertinentes ? Quels rôles de l'Etat et du secteur assurantiel ?
Fruit d’un travail original ayant mobilisé un groupe de travail pluridisciplinaire pendant près de deux ans, ce rapport du Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan questionne les fondements et les limites du système actuel de mutualisation des risques climatiques. Il dresse un parallèle avec la mutualisation des risques sociaux et la construction des assurances sociales au XIXe siècle, et la nécessité, aujourd’hui, de réinventer notre solidarité collective face aux aléas naturels.
En regard, les autrices proposent trois scénarios de réformes, qui diffèrent selon l’ampleur de la couverture et la place de l’Etat dans cette nouvelle protection climatique. Ces scénarios sont détaillés, d’un Etat régulateur du secteur de l’assurance à une socialisation plus large des risques climatiques, sur le modèle de la protection sociale.
La multiplication des événements météorologiques intenses met en évidence un angle mort de la gestion de crise : la place des télécommunications – leur rétablissement, leur sécurisation, leur rôle vital – en cas de tempête, d’incendie ou d’inondation.
Publics de l'INSP : à lire en intégralité au Centre de documentation
Pourquoi le réchauffement va-t-il augmenter les risques d’incendie ? Quelles sont nos faiblesses face aux méga feux à venir ? Comment se préparer à des incendies plus violents et plus nombreux dans les prochaines années ?
Eric Rigolot est chercheur à INRAE à Avignon et spécialiste de la forêt et des feux, il a notamment dirigé l’Unité de recherche Ecologie des Forêts Méditerranéennes.
Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Amandine Robillard.
Alors que début juin marque traditionnellement le début de la "saison des feux", Agnès Pannier-Runacher et Bruno Retailleau ont officiellement signé, ce 5 juin, la nouvelle stratégie nationale de défense des forêts et des surfaces non boisées contre les incendies. Si les pluies abondantes de l'hiver et du printemps ont minimisé la menace à court terme, elles pourraient l'attiser cet été en cas de sécheresse, en augmentant le combustible disponible. Comme toujours, les collectivités sont donc invitées à se mobiliser.
Un arrêté, paru ce 31 mai, modifie l'arrêté du 6 février 2024 classant les bois et forêts exposés au risque d'incendie au titre des articles L.132-1 et L.133-1 du code forestier, et plus particulièrement ses annexes (1 et 2). Il abroge par ailleurs un certain nombre de décrets portant classement de bois ou massifs forestiers particulièrement exposés aux incendies pris dans les années 50 concernant près d’une dizaine de départements.
Ces dernières années ont été marquées par une succession d’événements climatiques (sécheresse, inondations, tempêtes, grêle etc.) dans nos territoires, causant des dommages aux logements parfois très considérables. Alors que le dérèglement climatique va accroître la sinistralité, la capacité du système actuel à y faire face, qui montre déjà certaines limites, pose question. Qui dans la société doit payer les coûts d’une aggravation du dérèglement climatique ? Quels mécanismes de solidarité à l’égard des plus exposés ou des plus vulnérables ? Comment financer et déclencher les actions de prévention pertinentes ? Quels rôles de l’Etat et du secteur assurantiel ? Alors que nous célébrons cette année les 80 ans de la Sécurité sociale, ces questions se sont posées lors de la mutualisation des risques sociaux dès la fin du XIXe siècle, et se posent aujourd’hui pour la mutualisation des risques climatiques.
Le ministre de l'Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification a dévoilé un "plan de résilience des services publics", qui vise autant à préparer les différents services à pouvoir poursuivre leur fonctionnement en cas de crise qu'à sensibiliser les agents à la gestion de crise. L'un des objectifs est d'"augmenter drastiquement l'engagement des agents publics" dans les dispositifs de réserve citoyenne.
Le ministère de la Transition écologique soumet à consultation publique(Lien sortant, nouvelle fenêtre) jusqu’au 2 mai prochain, un projet de décret simplifiant les procédures relatives aux plans de prévention des risques naturels (PPRN), technologiques (PPRT) et miniers (PPRM) et relatif à la vigilance en matière météorologique et de crues.
Le « risque » est devenu une béquille, un moyen pratique d'atténuer la réalité de des menaces. On l'emprunte à des secteurs comme l'assurance, mais la gestion des risques ne fonctionne pas dans notre domaine. Si les assureurs peuvent compter sur des probabilités pour prédire les résultats avec une précision raisonnable, la cybersécurité n'est pas au même niveau.
Dans la continuité des années précédentes, l’ANSSI estime aujourd’hui que les attaquants liés à l’écosystème cybercriminel ou réputés liés à la Chine et la Russie constituent les trois principales menaces tant pour les systèmes d’information (SI) les plus critiques que pour l’écosystème national de manière systémique.
L’année 2024 a été marquée par l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris (JOP 2024), dont l’exposition médiatique et la surface d’attaque ont constitué des opportunités majeures pour les attaquants. Dans ce cadre, l’ANSSI a observé des attaques à des fins d’extorsion et d’espionnage stratégique, et une majorité d’attaques à but de déstabilisation menées par des groupes hacktivistes sans qu’aucune de ces attaques ne porte atteinte au déroulement de l’événement.
L’année a également été marquée par le nombre et l’impact des vulnérabilités affectant les équipements de sécurité situés en bordure de SI: plus de la moitié des opérations de cyberdéfense de l’ANSSI, constituant son plus haut niveau d’engagement en réponse à incident, ont ainsi eu pour origine l’exploitation de vulnérabilités sur ces équipements.