La transition écologique
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La transition écologique
Mardi 23/02 de 11h à 13h
La ségrégation résidentielle désigne l’inégale répartition dans l’espace urbain de différentes catégories de population. Elle peut résulter de choix individuels, motivés par la recherche d’un entre soi, ou de phénomènes de relégation, liés notamment au prix des logements.
Avec l'épidémie de Covid-19, de nombreux discours sur une relocalisation de la production ou sur un modèle démocratique plus régionalisé se sont développés. Une récente étude sur les territoires montre ainsi à la fois l'attachement des Français à leurs territoires mais aussi certaines attentes vis-à-vis des pouvoirs publics et des entreprises.
"En France, la seconde moitié du XXe siècle marque une accélération : c’est durant cette période que la population urbaine progresse le plus fortement pour devenir bien plus importante que la population rurale. [...] Dans les analyses de l’occupation humaine du territoire national, l’exode rural – ce phénomène qui désigne l’abandon des campagnes au profit des centres urbains – a marqué l’histoire de France et de ses territoires. [...] Mais depuis 1975, et surtout après 1990, des phénomènes migratoires nouveaux marquent un renversement. Le rural redevient accueillant. La périurbanisation, puis la rurbanisation ont enclenché le processus. La période actuelle marquée par un contexte sanitaire inédit questionne encore plus largement. N’assisterait-on pas à un renversement spatial ? La crise en cours semble en tous cas accélérer le phénomène et faire émerger une « transition rurale ». Si cette hypothèse peut être débattue au niveau démographique, politique, économique et culturel, elle nous pousse surtout à faire émerger un nouveau référentiel d’analyse, non plus pensé depuis l’urbanité, mais depuis la ruralité."
Le risque de décès par Covid-19 a varié de 1 à 170 selon le département considéré tandis que le taux de pauvreté s’étend seulement de 1 à 3, de même que la proportion de personnes âgées. Le pourcentage d’immigrés d’Afrique par département passe de 0,3 à 11,2, sans rapport avec la proportion d’ouvriers qu’ils sont censés constituer. Le Pas-de-Calais, siège du deuxième plus fort score de Marine Le Pen en 2017, est l’un des trois départements où la proportion d’immigrés est la plus petite.
Dans tous ces cas, les différences sociales sont secondaires aux deux sens du terme : elles viennent à la suite des différences géographiques et elles sont bien plus faibles que celles-ci. À l’aune de ce constat, cet ouvrage d’Hervé Le Bras réexamine des questions sensibles telles que l’extension de l’épidémie, le risque de « submersion » africaine, celui d’un « grand » remplacement ou encore l’origine et la nature des demandes d’asile. Passionnant.
Cette référence vient d'être ajoutée à la bibliographie "Démographie et territoires".
"Au 1ᵉʳ janvier 2021, la France compte 67,4 millions d’habitants. Au cours de l’année 2020, la population a augmenté de 0,3 %. Cette progression est due pour moitié au solde naturel (+ 82 000 personnes), différence entre les nombres de naissances et de décès. Il a fortement baissé du fait de la forte hausse des décès liée à la pandémie de Covid-19.
En 2020, 740 000 bébés sont nés en France. En recul depuis 2015, l’indicateur conjoncturel de fécondité s’établit à 1,84 enfant par femme en 2020. La France reste, en 2018, le pays le plus fécond de l’Union européenne.
En 2020, 658 000 personnes sont décédées en France, soit 7,3 % de plus qu’en 2019. La pandémie de Covid-19 a particulièrement affecté les décès au printemps et en fin d’année. L’espérance de vie à la naissance s’établit à 85,2 ans pour les femmes et à 79,2 ans pour les hommes. Elle diminue nettement par rapport à 2019 (– 0,4 an pour les femmes et – 0,5 an pour les hommes). La baisse est bien plus forte qu’en 2015, année marquée par une forte grippe hivernale (– 0,3 an et – 0,2 an).
En 2020, 148 000 mariages ont été célébrés, en recul de 34 % par rapport à 2019, la pandémie ayant empêché la tenue des célébrations ou incité à les repousser en raison de la limitation du nombre d’invités."
L'enquête de recensement de la population de l’INSEE(1), menée en partenariat avec les communes, permet de compter toutes les personnes qui habitent sur le territoire français, quelles que soient leurnationalité et leur situations administrative. Mieux connaître la population française permet de prendre des décisions adaptées pour la collectivité ou encore ded’avoir des références chiffrées pour mesurer l’impact deslois et règlements.
Voir le numéro d'INSEE focus à cette adresse : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4999744
La pandémie, de par son ampleur généralisée, la violence du choc et son impact massif sur les économies, aura nécessairement des conséquences sur la démographie. Deux économistes de HSBC se sont penchés sur la question, en s’appuyant sur les épisodes passés de crises - catastrophes naturelles, attentats, récessions. Ils prédisent une accélération des baisses de naissances dans le monde et un ralentissement du rythme de croissance de la population. Le pic, bascule où la population mondiale commencerait à décliner, pourrait être avancé de 2060 à 2050, écrivent James Pomeroy et Henry Ward.
Une projection globale sur l'impact que la pandémie de Covid-19 pourrait avoir sur la démographie mondiale à moyen et long termes.
Texte intégral à lire sur Europresse (pour les publics autorisés et sur authentification).
Au 1er janvier 2021, la France comptera officiellement près de 66 733 000 habitants. Ce sont 208 000 personnes de plus que l’an passé. Mais cette croissance se ralentit depuis 2013. Les explications de l’Insee.
L’Insee publie les nouveaux chiffres de la population française, millésimés 2018, commune par commune. Ils sont authentifiés par le décret n°2020-1706 du 24 décembre 2020 paru au Journal officiel et entreront en vigueur à compter du 1ᵉʳ janvier 2021.
Voir en particulier l'article suivant : " Covid-19 : l'amorce d'une révolution géographique / Gérard-François Dumont"
Accessible sur Cairn sur authentification
Ce dernier numéro paru est consacré aux mobilités résidentielles et à l'emploi? Certains articles sont consultables directement.
Tous les articles sont consultables sur authentification sur Cairn.
Qu’est-ce que « la France » ? De quel type d’espaces habités parle-t-on lorsqu’on invoque le pays au nom de la vérité de ses « territoires », ce terme quasi magique revenu 22 fois dans la Déclaration de politique générale de M. Jean Castex, Premier ministre, à l’Assemblée nationale le 15 juillet dernier ? Territoires urbains, territoires ruraux, territoires intermédiaires ? Et dans quelles proportions de la population totale ? La question est d’importance en ce qu’elle conditionne la définition des politiques publiques et leur indispensable territorialisation. Or, ces tout derniers jours, deux cartes officielles viennent apporter des réponses contradictoires à cette question.
L'Association des maires de France et la Mutualité française ont présenté conjointement le 8 décembre leur premier "Baromètre santé-social", qui met l'accent sur les disparités territoriales en matière d'accès aux soins, de santé environnementale, d'Ehpad et de petite enfance.
Localtis : L'Observatoire des inégalités a présenté ce 26 novembre la seconde édition de son "Rapport sur la pauvreté en France". Très attendu sur les conséquences de la crise, Louis Maurin, son président, a insisté sur "l'importance de faire le tri entre le court terme et le long terme" et de distinguer les différents degrés de pauvreté. Il estime que "les personnes les plus frappées ne sont pas forcément celles qui étaient en difficulté avant la crise". On devrait assister à une hausse de 10% des bénéficiaires du RSA. Le rapport met cette année l'accent sur les jeunes. L'Observatoire propose un revenu minimum unique, à ne pas confondre avec le revenu universel.
Localtis : Seize milliards d'euros, sur les 100 que compte le plan de relance, pourraient rapidement "descendre" dans les territoires. Lors du Salon des maires, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, a donné le 25 novembre 2020 des précisions sur la territorialisation du plan de relance et sur le nouveau contrat de relance et de transition écologique (CRTE) qui en sera le vecteur. Dans une circulaire, le Premier ministre détaille le contenu de ce nouveau contrat unique.
L’évolution de la population mondiale est aussi bien porteuse de conflits que d’apaisement. Pour le politologue Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique (1), rien n’est écrit à l’avance.
Un article sur les enjeux démographiques et géopolitiques actuels et à l'horizon 2050. Bruno Tertrais revient sur quelques concepts clés, et sur leur bien-fondé éventuel. Texte intégral de l'article à retrouver sur Europresse (sur authentification pour les publics autorisés).
La crise sanitaire a rendu bon nombre de villes moyennes plus attirantes aux yeux des Français. Mais elle devrait aussi leur coûter très cher selon un récent baromètre du dynamisme des territoires.
Le baromètre Arthur Loyd 2020 est accessible ici : https://www.arthur-loyd.com/barometre-2020
5 milliards d’euros : c’est le budget consacré à la relance dans les territoires ruraux, annoncé lors du 2e Comité interministériel aux ruralités (Cir), le 14 novembre dernier. Autre temps fort : la sélection des 153 premières communes de Petites Villes de demain, situées en Centre Val-de-Loire, Paca et à La Réunion ! L’ANCT est fortement impliquée dans l’ensemble de ces actions à travers ses programmes d’appui et l’Agenda rural.
Présenté par : Éloi Laurent (OFCE, Sciences Po) ; Discutant : Jacques Véron (Ined)
En dépit d’au moins cinq décennies d’efforts analytiques et empiriques intenses pour dépasser le rôle central du Produit intérieur brut (PIB) et de sa croissance dans la définition des politiques économiques et l’allocation des ressources publiques, force est de constater qu’aujourd’hui encore, aujourd’hui tout spécialement, « relancer la croissance » demeure l’horizon indépassable des autorités publiques à travers le monde. Cette présentation proposera deux voies de sortie de la croissance : une meilleure articulation entre bien-être humain et écosystèmes à travers la notion de « pleine santé » ; des propositions de réforme institutionnelle pour rendre les indicateurs alternatifs au PIB et sa croissance opératoires, et notamment la construction d’un « État social-écologique ».
Regard contextuel sur les critères socio-démographiques et leur prise en compte dans la détermination des politiques de croissance. La vidéo de la présentation du 16 novembre est disponible au téléchargement jusqu'au 1er décembre (55 minutes environ)
Décryptages » L’analyse de la présidentielle américaine montre que le fossé entre zones rurales et zones urbaines s’est creusé depuis 2016. Et en France ?
Lire notamment le paragraphe : "
Localtis : La direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance de l'Éducation nationale vient de publier les statistiques des effectifs scolaires à la rentrée 2020. Le constat est sans appel : le nombre d'enfants scolarisés dans le premier degré diminue. Une tendance particulièrement accentuée chez les plus petits.
Le démographe, titulaire de la chaire territoire et population à la Fondation Maison des sciences de l’homme (1), décrypte pour « La Croix » la diversité des situations démographiques, l’impact des conflits et des épidémies sur la fécondité et les ressorts de la migration et du vieillissement des populations. Démographie, où va le monde ?
Pour les publics de l'ENA, article à lire sur Europresse (sous le titre "Sommes-nous trop nombreux?")
Quand on évoque de nos jours l’espérance, ce n’est pas l’une des trois vertus théologales nécessaires au salut des chrétiens (avec la foi et la charité) qui vient à l’esprit, mais plus prosaïquement l’«espérance de vie». Nous avons les pieds sur terre et souhaitons y demeurer le plus longtemps possible. C’est pourquoi l’épidémie de Covid-19 suscite un tel effroi. Les 40.169 décès que l’on déplore (au 7 novembre) en France, dont environ 30 000 durant la «première vague», nous tétanisent. Et depuis septembre quelque 10 000 personnes supplémentaires en ont été victimes, la «deuxième vague», comme la dénomme Emmanuel Macron, qui en redoute donc une troisième. Sinon le président de la République aurait parlé de «seconde vague» (la deuxième et dernière).