Actu - Proximité à la nature - une source de bien-être | Urbanisme - Aménagement - SIG | Scoop.it
A partir de 2050, les territoires - communes, départements, régions - doivent réduire de 50 % leur rythme de consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2030.

À l’impératif écologique s’ajoute la nécessité d’offrir un cadre de vie agréable aux habitants, souvent associé à la présence d’espaces naturels. Deux objectifs pas toujours simples pour les élus locaux qui doivent aussi répondre aux besoins des habitants en termes de logements et d’infrastructures, développer l’attractivité économique de leurs territoires et attirer des entreprises.

L’étude du CREDOC, en rapprochant les données géographiques sur l’artificialisation des sols, des perceptions de la population française sur leur qualité de vie, confirme le dilemme pressenti par les élus.

D’un côté, le maintien d’espaces faiblement artificialisés a bien un impact positif sur le bien-être de la population, et la satisfaction à l’égard du cadre de vie.

De l’autre, les espaces fortement artificialisés offrent aujourd’hui un accès facilité à des biens et des services nombreux et diversifiés et à des bassins d’emploi ; un dynamisme économique allant de pair avec une moindre précarité des répondants.