Réalisée à partir de la note financière attribuée par l’AFL à chaque collectivité, cette étude analyse la trajectoire budgétaire, sur la période 2020-2024, des communes engagées dans le programme PVD.

Alors que s’achève le mandat municipal, ce baromètre illustre la stabilité financière de ces communes, leur résilience face aux crises et leur effort d’investissement supérieur à la moyenne, confirmant l’« effet PVD » comme un véritable levier de cohésion et de dynamisme territorial.

Localtis : Les communes rurales n’ont plus d’autre choix que de recourir à des financements croisés pour monter leurs projets témoigne, à l'approche du Congrès des maires, Karine Gloanec Maurin, présidente de la communauté de communes des Collines du Perche (Loir-et-Cher) qui regroupe 12 communes pour environ 6.000 habitants. Le manque de moyens oblige à se serrer les coudes et à mutualiser l’ingénierie disponible. 

Dans une tribune à "La Gazette des communes", Alexis Clur, enseignant à l’Université de Haute-Alsace et docteur en droit public, interroge la légitimité démocratique des EPCI à fiscalité propre. Fort de son expérience d’élu local et d'une thèse en droit public sur la thématique de la démocratie intercommunale auprès de l’Université de Reims Champagne-Ardenne, il plaide pour une réforme du mode de désignation des élus, une participation citoyenne accrue et une recomposition du bloc local.

Les territoires ultramarins sont soumis à des besoins forts d’investissements, auxquels les collectivités ne peuvent répondre seules, sans un soutien spécifique de l’État, au vu des contraintes économiques et géographiques qui pèsent sur elles. Le rapport souligne l'importance d'une meilleure écoute des collectivités ultramarines et d'une révision des mécanismes de financement pour répondre efficacement à leurs besoins d'investissement, tout en renforçant la coopération entre l'État et les collectivités.

Le nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, a promis un « grand acte de décentralisation ». Le géographe Daniel Béhar s’inquiète, dans une tribune au « Monde », des effets contre-productifs de cette politique, qu’il juge excessivement verticale et mal pensée.

Dans « Des élus en campagne », le sociologue Julian Mischi dresse le riche portrait de trois petites villes de Bourgogne et éclaire l’histoire des luttes de pouvoir dans les bourgs industriels, souvent passées sous silence.

Au milieu de l'été, trois décrets ont profondément rénové la place du préfet de région et de département dans l'organisation territoriale de l'Etat. Une circulaire publiée début septembre explique les modalités de cette réforme. Concrètement, que doivent en retenir les collectivités territoriales ?

Consulter le tableau de répartition des compétences (Actualisation juillet 2025)

Le Medef a présenté le 29 août un plan-choc de 35 mesures destiné à relancer la croissance et à sortir la France du « statu quo du déclassement » économique face à ses voisins européens. Les collectivités locales et la fonction publique se retrouvent dans le viseur. Passage en revue des propositions qui pourraient heurter élus locaux et agents territoriaux.

A l’heure où la Nouvelle-Calédonie et la Corse négocient avec Paris sur leurs futurs particularismes administratifs, certaines villes et régions métropolitaines pratiquent déjà une administration «à la carte».

À l’approche des élections municipales, certains élus locaux pourraient être tentés de lever le pied sur la transition écologique, perçue comme risquée électoralement. Ce serait une erreur stratégique et politique, d'après Antoine Bristielle, docteur en science politique, directeur France de Project Tempo et auteur de la note « Saisir les enjeux environnementaux par les territoires » pour l’Institut Terram. Dans une tribune pour "La Gazette", il explique que les maires sont aujourd’hui les mieux placés pour réconcilier écologie, proximité et adhésion de la population.

Routes, réseaux d’eau, assainissement ou ouvrages d’art ne s’affichent jamais en tête des campagnes électorales. Pourtant, à l’approche des élections municipales, Victor Delage, fondateur et directeur général de l’Institut Terram rappelle dans une tribune publiée sur La Gazette des communes que la confiance des citoyens ne se gagne plus à coups d’inaugurations, mais dans l’entretien et la modernisation de l’existant. Selon l’étude « Infrastructures invisibles : ce que les Français disent de leurs réseaux du quotidien », dont il est l’auteur, l’avenir des politiques locales passe par un nouveau cap : faire de la soutenabilité le nouveau cap des élus locaux.

La région est-elle devenue une valeur refuge politique pour les Français lassés des turpitudes nationales ? Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès, analyse les résultats de l’enquête Ifop pour Régions de France sur le regard que les Français posent sur les régions et sur la décentralisation. Elle montre en quoi l’opinion publique est favorable à un nouvel acte de décentralisation.

Les résultats d'un nouveau baromètre montrent que les Français se disent prêts à consentir des efforts pour leur ville.

Le président (DVD) d’Intercommunalités de France, Sébastien Martin, dresse un bilan positif de la loi « Notre ». Il appelle à aller plus loin en décentralisant le logement. S'il accueille positivement l'annonce d'un nouvel acte de décentralisation, il ne mise guère sur la différenciation territoriale, trop éloignée du tempérament politique

Plus d’un an après avoir remis son rapport à Emmanuel Macron, le député (Renaissance) Éric Woerth salue l’ambition affichée par le Premier ministre, Sébastien Lecornu, d’engager un nouvel acte de décentralisation. Il y voit le moment d’un « temps fort » pour répondre à la « crise de confiance » et esquisse plusieurs pistes pour l’avenir.

TRIBUNE. Afin de simplifier le millefeuille administratif et de réaliser des économies, le maire de Zimmerbach (Haut-Rhin), Benjamin Huin-Morales, propose, dans une tribune au « Monde », que les élus locaux réorganisent leur territoire et que les cultures régionales soient promues.

Dès sa première interview comme Premier ministre, Sébastien Lecornu a placé la décentralisation au cœur de son projet politique. Il promet un « grand acte de décentralisation, de clarification et de liberté locale ».

Au sommaire de ce numéro, un dossier sur la place des intercommunalités dans les politiques de cohésion territoriale.

Dénoncées comme excessivement dépensières, les collectivités locales se plaignent de leur perte d’autonomie et de charges croissantes imposées sans compensations suffisantes. Pour dépasser ce dialogue de sourds, une véritable négociation institutionnalisée — avec une perspective sur plusieurs années — doit prendre place entre l’Etat et les acteurs locaux, sur la base de données fiables, transparentes et comparables.

L'Ifop publie une vaste enquête sur l'état du régionalisme français et les aspirations décentralisatrices des citoyens. Cette étude, menée auprès d’un échantillon national représentatif de 2 000 Français et de 7 échantillons territoriaux spécifiques, révèle une France en quête d'autonomie territoriale et d'identité régionale, qui ne cache pas son soutien aux revendications des régionalistes sur le plan juridique, territorial ou linguistique.  

Benjamin Morel, l’Institut Terram et Le Laboratoire de la république proposent une analyse révélant les vulnérabilités actuelles de la démocratie municipale, différenciées selon la morphologie territoriale, et esquissent trois trajectoires : un délitement silencieux, une rationalisation technocratique ou une refondation civique.

Rapport de la Commission d'enquête sur la libre administration des collectivités territoriales, privées progressivement de leurs recettes propres, et sur les leviers à mobiliser demain face aux défis de l'investissement dans la transition écologique et les services publics de proximité. À l’issue de ses travaux, la commission appelle à redonner un cadre protecteur aux collectivités territoriales pour assurer dans de bonnes conditions l’exercice des compétences qui leur ont été transférées par l’État. Cet objectif passe par une refonte complète des relations financières entre l’État et les collectivités territoriales.