Le territoire est un angle mort des politiques du logement. Trop souvent pensées en silo, les réponses à la crise ne tiennent pas assez compte des dynamiques géographiques. Une réelle inflexion s’impose.

L’exercice de la compétence de « soutien aux commerces », notamment par la mise en oeuvre d’actions de redynamisation commerciale, constitue aujourd’hui un enjeu stratégique pour revitaliser les centres-villes et centres-bourgs. Cette compétence, exercée par les communes et/ou les EPCI selon les répartitions prévues par leurs statuts et la loi, s’articule autour de plusieurs axes d’intervention clés.

Jean-Viard, sociologue, analyse la France comme un espace social où se dégagent peu à peu des nouvelles manières d’habiter hors des métropoles.

Icade et la SCET, en partenariat avec l’APVF, publient le premier baromètre des entrées de ville commerciales en France. Ce Baromètre dresse une cartographie nationale des zones commerciales situées en entrée de ville, analysant leur potentiel de transformation à l’échelle de la France métropolitaine selon leur taille et le dynamisme du territoire.

Depuis la nuit des temps, la première mission des marchés est, en effet, de nous apporter des produits alimentaires, idéalement issus de productions locales, même si l’on y trouve aussi une série d’autres articles. Mais le marché a bien d’autres vertus, comme nous l'explique Olivier ­Razemon, journaliste indépendant, auteur de livres sur la pratique du vélo et la revitalisation des centres-villes.

Jean-Paul Jeandon, président de la communauté d'agglomération de Cergy- Pontoise, et président du Fonds national des aides à la pierre, s'apprête à remettre à la ministre en charge du Logement un rapport sur l'avenir de ce fonds qui participe au financement du logement social. Il revient pour la Gazette sur ses propositions.

Cet article propose une lecture du peuplement des centres anciens dans neuf villes moyennes françaises à travers l’analyse statistique des mobilités résidentielles de courte distance. Il met en lumière les logiques sociales qui structurent l’occupation de ces quartiers, habituellement considérés d'abord sous l’angle du bâti.

Emmanuelle Favre, maire de Saint-Loubès, et Patrick Lefrançois, adjoint à l’aménagement du territoire, à l’accessibilité et à l’urbanisme de la commune girondine, détaillent les modifications de leur PLU (plan local d’urbanisme) pour maîtriser le foncier, depuis leur élection en 2020.

Alors que la transformation des zones commerciales d’entrée de ville est présentée par certains acteurs comme "la nouvelle frontière de l’aménagement", le directeur général de l’Institut pour la ville et le commerce, Pascal Madry, tempère fortement les ambitions affichées par les opérateurs comme par le gouvernement. 

L’héritage des décennies précédentes nous a laissé des zones périphériques - zones d’activités économiques et zones commerciales – caractérisées par leur immensité et leur peu d’attractivité. Longtemps considérées comme des espaces monofonctionnels et peu valorisants, ces territoires deviennent aujourd’hui des laboratoires d’innovation urbaine, porteurs de nouvelles perspectives d’aménagement.

Ce guide a eu pour objectif de mettre en valeur des initiatives réussies, pour en tirer des enseignements transférables et inspirer des démarches portées localement.

Face à l’ampleur de la crise du logement, le Cese propose 22 préconisations afin d'apporter des réponses territorialisées et adaptées aux enjeux de demain.

Ce rapport analyse la mixité sociale résidentielle en France métropolitaine à partir d’un indicateur synthétique, l’IPS logement, mesurant la position sociale des ménages selon leurs revenus et leur composition. L’étude met en évidence une ségrégation sociale persistante entre les parcs social et privé, mais aussi au sein de ces derniers, notamment entre communes d’un même territoire intercommunal (EPCI).

Alors que le prix de l’immobilier explose dans les grandes villes, citoyens, architectes et élus cherchent dans les campagnes et les bourgs à maintenir ou créer des logements accessibles et plus écologiques.

Les espaces laissés vacants par les faillites en série dans le secteur textile accélèrent la transformation de nos cœurs de ville vers davantage de loisirs. Elus et professionnels alertent sur le besoin d’accompagnement de l’Etat pour faire face aux nouveaux défis.

A l'occasion des 19e Assises Nationales du Centre-Ville à Montpellier, Philippe Laurent, président de l'association Centre-Ville en Mouvement et maire (UDI) de Sceaux (Hauts-de-Seine), alerte, dans une tribune publiée par "La Gazette des communes", sur l'urgence d'une action publique forte face à la multiplication des fermetures de commerces de proximité. Il plaide pour un encadrement des loyers commerciaux, une lutte résolue contre la spéculation immobilière et une réforme de l’urbanisme commercial, afin de préserver le tissu économique et social au cœur des villes.

Produire la quantité suffisante de logements abordables pour satisfaire les populations concernées passe par la mobilisation de tous les échelons de gouvernance. L’échelon local plus que tout autre. Deux élus extrêmement proactifs sur les questions d’habitat et de production de logements abordables dans leurs territoires respectifs, Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de la Région Île-de-France, et André Crocq, vice-président de Rennes Métropole, exposent leurs points de vue sur les enjeux du logement abordable, détaillent les outils qu’ils mobilisent dans leurs territoires et partagent leurs réflexions.

extrait de l'ouvrage : "Le logement abordable. Un impératif pour une société plus inclusive" – Fnau. Gallimard, 2025

Créer des dessertes dans les zones pavillonnaires, mais aussi ajouter des places et des services rendent la densification raisonnée bénéfique pour les habitants. Tout en répondant aux impératifs du ZAN et aux besoins en logements, les collectivités peuvent améliorer l’espace public et négocier avec les propriétaires souhaitant faire évoluer leur bien pour que la mutation s’inscrive dans un projet.