Dans le périurbain francilien, les jeunes peuvent peiner à se déplacer de manière autonome. Les transports en commun y sont moins développés que dans la ville dense, et la voiture souvent indispensable, avec en corollaire une forte dépendance aux parents. Cette enquête qualitative montre que les jeunes font souvent preuve d’une grande capacité d’adaptation à ces contraintes en activant leur réseau amical, et en ayant recours aux mobilités douces là où les circulations sont bien aménagées. Les difficultés que rencontrent les jeunes des territoires périurbains pour se déplacer pèsent moins sur la manière dont ils se projettent dans l’avenir que leurs aspirations et ressources financières.

Le rapport liste une soixantaine de recommandations notamment sur la jeunesse, les seniors, les personnes en situation de handicap, la pratique d’activité physique et sportive, l’activité physique adaptée ou encore les équipements sportifs et l’urbanisme. Ces recommandations vont permettre d’enrichir la deuxième stratégie nationale sport santé.

Dans un entretien, Salomé Berlioux, fondatrice et directrice générale de Rura (ex-Chemins d’avenir), et Félix Assouly, directeur du plaidoyer et de l’influence à Rura, dénoncent l’inégalité des chances territoriales entre les jeunes des zones rurales et des petites villes, trop souvent caricaturés, et ceux des métropoles.

Insee Première # 2031 janvier 2025

Peu de zones d’emploi sont dépourvues d’établissement d’enseignement supérieur, mais l’offre de formation postbac est plus concentrée dans les grandes agglomérations que la population des lycéens. En 2022, parmi un demi-million de néo-bacheliers résidant en France, 58 % quittent la zone d’emploi de leur domicile au moment du baccalauréat pour rejoindre la formation qu’ils ont acceptée, et 17 % changent de région du fait de cette inadéquation.

La mission apporte un éclairage sur la pauvreté des jeunes ruraux de 16 à 29 ans, leurs conditions de vie et analyse leurs facteurs spécifiques de fragilité au regard de ceux de l’ensemble de la jeunesse.

Ce recueil propose une analyse du dispositif des Cordées de la réussite en Auvergne-Rhône-Alpes. ​Il examine en détail leur structuration, mettant en lumière les défis relevés, les difficultés auxquelles elles se heurtent et propose des pistes pour améliorer l'efficacité du dispositif. Cette analyse s'appuie sur 9 fiches détaillées, chacune consacrées à une cordée spécifique de la région. Ce travail, réalisé par Labo Cités, est le fruit d’un partenariat avec la Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités Auvergne-Rhône-Alpes.

Matthieu Gautier a été chef de service à la mission « jeunesse » du département de la Gironde, chargé de construire un nouveau plan destiné à améliorer la situation des jeunes. Une expérience riche, dont il a tiré un livre.

Grands événements, mais aussi filière de développement économique ou encore inclusion sociale au niveau local : l’association du sport au marketing territorial ouvre de nombreux champs professionnels. Quels sont-ils ? Que peut-on en attendre et dans quels secteurs ? Comment s’y prendre ? Tour d’horizon et exemples concrets, tant nationaux qu’internationaux.

À partir d’une revue de la littérature critique ce texte amène à souligner l’importance du croisement thématique entre pratiques sportives de nature et enjeux environnementaux dans une perspective géographique et sociale. Équitation, randonnée, escalade, surf, plongée sous-marine, snowboard ou wakeboard… en tant que pratiques de loisir, pratiques touristiques ou performances sponsorisées professionnalisées, ces activités appellent des enjeux renouvelés entre territoires, développement et protection. 

La jeunesse s’est massivement mobilisée lors des élections législatives de juillet dernier. Un phénomène qui montre l’importance croissante des plus jeunes dans le débat citoyen et la nécessité de mener des politiques qui les concernent. Qu'est ce qu'une bonne politique pour la jeunesse ?

Les approches traditionnelles de l'orientation et de l'insertion s'avèrent souvent insuffisantes pour aider les jeunes en situation de NEET, c'est-à-dire ni en emploi, ni en études, ni en formation, à trouver leur voie. Pour expérimenter d'autres approches, le programme d'accompagnement « 100% transition » voit dans latransition écologiquel'occasion, pour les jeunes comme pour les accompagnateur·trices, d'apprendre à se projeter au-delà du seul horizon professionnel. Le Céreq, chargé d'évaluer les impacts sociétaux de ce projet sur les participant·es, propose les résultats de cette expérimentation originale.

Pour comprendre les obstacles à la poursuite d’études, on ne peut se contenter d’opposer la jeunesse des campagnes à celles des villes. D’autres inégalités sociales doivent être prises en compte.

Cette publication présente des indicateurs sur les jeunes et compare la métropole de Lyon avec d’autres grandes métropoles françaises (Paris, Nantes, Bordeaux, Grenoble, Aix-Marseille, Strasbourg, Toulouse, Lille). La tranche d’âge privilégiée est celle des 16-24 ans.

En matière d’éducation, les lois successives de décentralisation ont séparé les compétences pédagogiques qui relèvent du régalien et les compétences techniques, bâtimentaires ou d’équipement, qui relèvent des collectivités territoriales. En conséquence, communes, départements et régions sont tenus en lisière de la conception – et très largement de l’exécution – des politiques nationales d’éducation, même lorsque ces dernières concernent étroitement leurs territoires. Pourtant, les compétences des régions justifient leur volonté de prendre part à la conception de politiques permettant des parcours moins heurtés, au bénéfice notamment des poursuites d’études, du secondaire au supérieur, dans les domaines technologique et professionnel.

Méthodes, objectifs, données clés : ce guide revient sur les seize projets du programme PIA « projets innovants en faveur de la jeunesse »,  qui ont été sélectionnés en 2015 et 2016. Des projets portés par différentes formes de structures juridiques, qui ont été l’occasion de développer des actions nouvelles à destination des jeunes, de créer des coopérations partenariales avec des acteurs publics et privés et de renouveler la gouvernance des politiques locales de jeunesse, en associant les jeunes. Chaque projet a par ailleurs fait l’objet d’une évaluation intégrée à son pilotage.