La généralisation de l’IA transforme la productivité et la culture des organisations, mais son appropriation demeure incomplète. Pour franchir un cap, les entreprises vont devoir conjuguer investissement humain, cadre technologique sûr et engagement managérial.
En lien avec sa stratégie numérique, la Région Normandie a mis en œuvre une mission prospective sur les compétences numériques. A cette fin, elle a confié au Carif-Oref une mission de veille sur la transformation numérique dans les entreprises et ses effets sur l'évolution de l'emploi, des métiers et des compétences. /// S'abonner à la newsletter « Compétences numériques » : https://bit.ly/3vrzGBU (parution toutes les deux semaines, le mardi après-midi).
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En ouvrant les candidatures d'un appel manifestation d'intérêt jusqu'au 30 janvier 2026, le gouvernement veut préparer la participation française au futur projet important d'intérêt européen commun PIIEC dédié à l'IA. L'objectif est d'identifier des projets de R&D nationaux et de structurer une réflexion commune en amont.
Selon le MIT (Massachusetts Institute of Technology), plus de 80 % des entreprises ont expérimenté des outils d’intelligence artificielle générative comme ChatGPT, mais moins de 5 % des projets produisent un vrai retour sur investissement. Ce paradoxe a un nom : le GenAI Divide, c’est-à-dire le gouffre béant entre l’usage et la transformation. Selon Martin Richer, l’explication de ce gouffre tient pour une bonne part dans l’illusion selon laquelle gagner en compétitivité suppose d’optimiser par les process et par le travail prescrit. La solution alternative existe pourtant : elle consiste à valoriser le travail humain, l’intelligence du travail.
Une enquête de l'Institut Montaigne, menée sur huit mois auprès d'une centaine d'agents de la sphère étatique, montre que l'intelligence artificielle générative transforme le travail administratif de manière contrastée. Si les gains de productivité sont parfois spectaculaires, la technologie pourrait aussi « automatiser la complexité administrative » sans en tirer le pouvoir transformateur. L'enquête a été menée par Alexandre Meyer, ingénieur des Mines, durant huit mois avec 100 entretiens semi-directifs et quatre immersions au sein d'administration centrales et déconcentrées.
Alors que l’ampleur des suppressions et des créations d’emplois liées à l’IA reste peu quantifiable, les premiers impacts de cette technologie sur le travail deviennent tangibles, notamment dans les métiers créatifs ou intellectuels. Article consultable au Carif-Oref de Normandie.
Dans un secteur du numérique en quête constante de nouveaux talents, la reconversion professionnelle des femmes s'impose comme une réponse à la fois stratégique, économique et sociale. Face à ce double enjeu de recrutement et de mixité, l'Observatoire des métiers du numérique, de l’ingénierie, du conseil et de l'évènement (Opiiec) a réalisé une étude pour décrypter les parcours, les freins et les leviers de succès de la reconversion afin de renforcer durablement la mixité professionnelle dans les métiers du secteur numérique.
Pour répondre aux besoins d’accompagnement des équipes éducatives et garantir une mise en œuvre cohérente et responsable, le ministère de l’Éducation nationale déploie l’Observatoire national des pratiques pédagogiques avec l’intelligence artificielle. Il a pour mission première de documenter les usages de l’IA dans les pratiques pédagogiques, en recueillant les projets et usages menés dans les académies. Il constitue ainsi une base nationale consolidée, permettant d’obtenir une vision représentative des initiatives en cours et des tendances qui se dessinent dans les établissements scolaires.
L’irruption massive de l’intelligence artificielle générative transforme silencieusement mais profondément le marché de l’emploi, en particulier dans les métiers du « digital ». Les jeunes diplômés sont en première ligne de ce bouleversement, et doivent mixer tech et soft skills. Finie l'exécution pure : place à ceux qui comprennent les enjeux métier et savent collaborer avec l'IA. Chronique d'Olive Robé de l'Agence Images Digital Création.
L’intelligence artificielle bouleverse notre manière de travailler, d’interagir et de décider. Mais que signifie-t-elle concrètement dans les métiers de la cohésion sociale ? Alors que les discours dominants sur l’IA se concentrent sur la performance, la productivité ou la rupture technologique, cette conférence d'Uniformation propose un tout autre regard et invite à explorer les enjeux de l’IA à partir des réalités de terrain.
Plaidant pour une accélération de la politique nationale sur l'IA, la Cour des comptes pointe plusieurs défis à relever. Parmi eux, « il faut accélérer les usages de l’IA au sein des entreprises avec une massification des dispositifs qui sont restés pour l’instant très modeste » observe Pierre Moscovici. Autre point d’attention, « il faut investir dans les données, sur leur traitement, leur qualité, leur stockage souverain,… » indique le premier président. La question de la formation est aussi mis en exergue.
Alors que l’intelligence artificielle s’impose dans tous les secteurs, son vocabulaire reste souvent obscur pour les non-initiés. Comprendre l’IA suppose d’abord de maîtriser ses mots-clés. Ce lexique IA, de Bpifrance, propose 40 définitions claires et concrètes pour aider les dirigeants et entrepreneurs à décrypter les enjeux et usages de cette révolution technologique.
L'intégration de l'intelligence artificielle dans les environnements professionnels ne se limite pas à une évolution technologique ; elle redéfinit en profondeur les conditions de travail, les relations professionnelles et les modes d'organisation. L'IA ne change pas seulement les compétences, elle est susceptible de transformer le travail lui-même. Pour mieux comprendre ces mutations et anticiper leurs effets, l'Aract Paca a proposé un webinaire dédié à ces enjeux le 6 octobre dernier.
Dévoiléé le jeudi 13 novembre 2025, la 4e édition du baromètre 2025 de l’Observatoire Data Publica confirme que les collectivités sont de plus en plus nombreuses à mettre la donnée et l’IA au service des politiques publiques de leur territoire. 74 % des collectivités de plus de 3 500 habitants utilisent la donnée pour piloter des politiques publiques, contre seulement 40 % en 2022.
En France, le secteur de la cybersécurité manque toujours de profils qualifiés alors que les menaces ne cessent d’augmenter. Selon le syndicat IT Numeum, 25 000 postes devront être créés dans ce secteur d’ici 2028 pour répondre aux besoins croissants des entreprises dans l’Hexagone. Face à ces enjeux, l’école d'informatique solidaire Simplon et l’intégrateur de solutions de cybersécurité Metsys ont uni leurs forces pour former et recruter des cybers spécialistes. Dans le cadre de ce partenariat, l’entreprise anime les formations délivrées par Simplon et Microsoft avec le concours de France Travail, sous l’intitulé « écoles Cyber Microsoft by Simplon ».
Jamais la communication écrite n’a été aussi stratégique. Dans un monde où les messages circulent à grande vitesse et où chaque mot compte, l’Intelligence artificielle générative s’impose comme un levier de performance incontournable pour les professionnels. L'IA ne remplace pas l’humain, elle l’augmente : elle suggère, reformule, structure, corrige… tout en laissant à chacun la liberté de créer avec sens et authenticité.
Les jeunes sont-ils les premières victimes de la généralisation en cours des outils d’intelligence artificielle dans les métiers du tertiaire ? Les derniers rapports et études scientifiques qui évaluent la façon dont l’IA générative va affecter le recrutement des diplômés dans les secteurs concernés par l’automatisation des tâches – tech, finance, conseil, comptabilité, droit… – proposent des conclusions variables sur le sujet. Pour Gregory Verdugo, professeur des universités en sciences économiques à CY Cergy-Paris Université et auteur de « L’IA et l’emploi » (Presses de Sciences Po, 122 pages, 9 euros), il est encore trop tôt pour évaluer l’impact concret de cette révolution sur le travail des jeunes.
Née du regroupement de Normandie Web Expert et du Campus Normandie Cyber, la filière Normandie numérique a été installée, lundi 24 novembre. Elle reprend les missions du pôle Transactions Electroniques Sécurisées. Alexandre Wahl directeur général d’AD Normandie présente les objectifs de cette filière « favoriser le développement de services numériques pour l’industrie, les ports et l’agroalimentaire, les poids lourds de l’économie régionale. (…) ». Normandie Numérique regroupe plus d’une centaine d’offreurs de solutions, une vingtaine de donneurs d’ordre publics et privés et 15 établissements d’enseignement supérieur ou écoles d’ingénieurs. Article consultable au Carif-Oref de Normandie.
L'IA n'est pas fiable et c'est sans doute la meilleure chose qui pouvait arriver aux entreprises. Les taux d'erreurs qu'elle affiche impliquent un contrôle et une supervision significatifs ainsi que des compétences techniques métiers qui se retrouvent de nouveaux valorisées. Elle rappelle que l'excellence d'une organisation dépend de ceux qui la font vivre au quotidien.
Avec l'IA générative, l'intelligence artificielle se démocratise et prend, chaque jour, une place toujours plus importante dans la transformation des organisations et, plus globalement, de la société. Elle offre de nouvelles perspectives importantes de création de valeur mais comporte également des impacts et des risques importants notamment sur les plans social et environnemental. L'Institut du Numérique Responsable (INR) lance une Charte IA Responsable qui offre un cadre concret pour accompagner les organisations dans le déploiement d’une IA éthique, inclusive, écoresponsable, de confiance et au service de l'Humain.
L’État, la Région Bretagne et les représentants des branches professionnelles ont signé ce pacte le 18 novembre 2025 à Rennes. Il vise à anticiper les transformations majeures du secteur, marqué par l’essor de l’intelligence artificielle, la montée des enjeux de cybersécurité et les impératifs de transition écologique. « Agir pour l’emploi et la formation », « anticiper les transitions technologiques et environnementales » et « promouvoir l’inclusion et la cohésion sociale en professionnalisant la fonction RH » en sont les trois piliers, qui sera piloté par un comité réunissant l’État, la Région, les partenaires sociaux et les acteurs de la filière.
Presque trois ans après le « Big Bang » de l’intelligence artificielle générative à grande échelle, la question taraude tous les acteurs de la formation, professionnels et académiques inclus. Quels seront sur le long terme les impacts de l’intelligence artificielle sur l’apprentissage ? Ses apports mais aussi ses dangers ? En lien avec une recherche dont le démarrage est prévu en novembre 2025, plongée au cœur de l’acte d’apprendre.
Le programme IA Jump porté par la fondation Simplon vient de débuter son déploiement avec l’objectif de former gratuitement 10 000 personnes en trois ans en France (55 % des bénéficiaires), en Italie et en Espagne à l’utilisation de l’IA dans la recherche d’emploi ou aux métiers du numérique. Conçu avec Accenture, le dispositif cible en priorité les publics sous-représentés dans le numérique et propose des formations intensives, des ateliers pratiques, des masterclass… Il prévoit également de sensibiliser les acteurs de l’emploi à l’usage de l’IA dans l’accompagnement de ces publics. Article consultable au Carif-Oref de Normandie.
En relançant la 4e édition de son évènement La Tech pour Toutes, l'école de code 42 Paris propose du 21 au 23 novembre 2025 à un public féminin de s'informer sur les opportunités et les technologies clés du secteur IT. Cette année, une journée de sensibilisation organisée en amont du forum est dédiée aux classes du primaire, du collège et du lycée.
L’étude « Industrial Maintenance in Transition », menée par Osapiens et l’Institut Fraunhofer IML auprès de 407 responsables maintenance européens, met en lumière l’intérêt croissant des entreprises pour la digitalisation de la maintenance industrielle. Si près de deux tiers des organisations ont amorcé cette transformation, la majorité en est encore aux débuts, freinée par la complexité du processus et le retour sur investissement incertain. Malgré tout, plus de 90 % des décideurs croient au potentiel de valeur des outils numériques.
L’intelligence artificielle est un sujet d’inquiétude pour de nombreux travailleurs, mais aussi pour beaucoup d’observateurs du monde du travail. Au-delà du pessimisme ambiant, quel futur se dessine sur le front de l’emploi ? Pour tenter de répondre à cette délicate question, l’économiste Gregory Verdugo, professeur des universités en sciences économiques à CY Cergy Paris Université, a réalisé une importante revue de la recherche récente sur le sujet. Il publie un ouvrage « L’IA et l’emploi » aux Presses de Sciences Po.
Pour la 3e fois depuis sa création, le dispositif de reconversion professionnelle DéClics Numériques porté par l'association Diversidays revient avec un format en ligne dédié à l'accompagnement des personnes en situation de handicap. Des présentations métiers, des ateliers d'initiation aux technologies et des conseils pour mieux s'orienter sont également proposés à tous les publics du 17 au 27 novembre 2025.
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