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Bernadette Cassel
July 5, 2023 12:34 PM
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C'est un communiquĂ© de presse du 19 juin 2023 qui provient de la CDD (ConfĂ©rence des doyens de mĂ©decine) et du CNU santĂ© (Conseil national des universitĂ©s). Que dit ce communiquĂ© : "LâavĂšnement des publications en libre accĂšs a fait Ă©merger des pratiques douteuses voire frauduleuses de la part dâĂ©diteurs⊠ La confĂ©rence des doyens de mĂ©decine avec les CNU lutte contre les revues prĂ©datrices : BRAVO  PubliĂ© le 23/06/2023  "Le site de la confĂ©rence des doyens donne accĂšs Ă la liste de Sorbonne UniversitĂ© qui contient environ 3 400 revues prĂ©sumĂ©es non prĂ©datrices. Ce sont 100 pages comme la page 1 dans lâimage [ci-dessus, ndĂ©].  Un nettoyage a Ă©tĂ© fait, et nây a aucune revue de Frontiers ou MDPI. Cela me paraĂźt trĂšs bien BRAVO. Le message est clair, mais beaucoup de collĂšgues nâont pas comprisâŠÂ Cette liste est utileâŠ" (...)  accĂ©der au pdf   (Mise Ă Jour du 2 avril 2025)  ------ ndĂ© mĂȘme sujet  Â
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Bernadette Cassel
December 15, 6:35 AM
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PassĂ© par Microsoft et Google, aujourdâhui Ă la tĂȘte dâun laboratoire consacrĂ© Ă la recherche sur lâintelligence des machines, le chercheur prĂ©vient : lâhomme ne contrĂŽle pas complĂštement le dĂ©veloppement de la superintelligence sur le point dâĂ©merger. Au risque que celle-ci cherche Ă le dĂ©truire.  Le chercheur Nate Soares, « doomer » de lâIA Ă Berkeley, prĂ©voit la fin de lâhumanitĂ© : « Câest de la folie de les laisser essayer »  Par Arnaud Leparmentier (San Francisco, correspondant) PubliĂ© hier Ă 06h41, modifiĂ© hier Ă 20h40  Extrait : « ConsidĂ©rĂ© comme un illuminé » Les doomers sont comme les cassandres : ils agacent. Mais The New York Times se garde de les disqualifier. « Ce genre de prĂ©dictions alarmistes et sans concession a valu Ă M. Yudkowsky [comme Ă Nate Soares] dâĂȘtre considĂ©rĂ© par certains comme un extrĂ©miste, voire un illuminĂ©. Pourtant, il est une figure centrale de lâhistoire de lâintelligence artificielle moderne, et son influence sur le secteur est indĂ©niable », prĂ©cise le quotidien, notant que Yudkowsky « a Ă©tĂ© parmi les premiers Ă mettre en garde contre les risques liĂ©s aux systĂšmes dâintelligence artificielle puissants, et [que] de nombreux leaders du secteur de lâIA, notamment Sam Altman dâOpenAI et Elon Musk, ont citĂ© ses idĂ©es ».   image By Eliezer Yudkowsky, Nate Soares, Bodley Head - https://www.penguin.co.uk/books/474267/if-anyone-builds-it-everyone-dies-by-soares-eliezer-yudkowsky-and-nate/9781847928924  via If Anyone Builds It, Everyone Dies - Wikipedia https://en.wikipedia.org/wiki/If_Anyone_Builds_It,_Everyone_Dies Â
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Bernadette Cassel
from EntomoNews
December 11, 2:27 PM
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En Ă©tudiant les changements dâhabitat du papillon damier dâĂdith, la biologiste Camille Parmesan a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă dĂ©montrer lâimpact certain du changement climatique sur la faune sauvage.  PubliĂ©: 9 dĂ©cembre 2025, 15:27 CET  Camille Parmesan Director, Theoretical and Experimental Ecology Station (SETE), Centre national de la recherche scientifique (CNRS); University of Plymouth; The University of Texas at Austin  Câest une Ă©cologue texane mondialement connue pour avoir Ă©tĂ© la premiĂšre Ă dĂ©montrer lâimpact certain du changement climatique sur une espĂšce sauvage : le papillon damier dâĂdith. Ces derniĂšres annĂ©es, cependant, Camille Parmesan nâest plus seulement cĂ©lĂšbre pour son expertise sur lâavenir de la biodiversitĂ© dans un monde en surchauffe ou bien pour le prix Nobel de la paix quâelle a reçu avec ses collĂšgues du Giec, mais aussi en raison de son statut de rĂ©fugiĂ©e scientifique en Europe.  à deux reprises dans sa vie, elle a choisi de dĂ©mĂ©nager dans un autre pays afin de pouvoir continuer Ă travailler dans un contexte politique favorable Ă la recherche sur le changement climatique. Elle a ainsi quittĂ© lâAmĂ©rique de Trump en 2016, puis la Grande-Bretagne post-Brexit. Elle vit aujourdâhui Ă Moulis, en AriĂšge, oĂč elle dirige la station dâĂ©cologie thĂ©orique et expĂ©rimentale du CNRS. Sâentretenir avec elle permet de mieux comprendre comment protĂ©ger une biodiversitĂ© pleine de surprises, comment faire face Ă lâhybridation croissante des espĂšces ou encore que rĂ©pondre au climatoscepticisme ambiant.  CrĂ©dit image : Lloyd Russell Â
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Bernadette Cassel
December 9, 11:59 AM
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Du 6 au 9 juillet 2026, nos amiâ
es de la communautĂ© de recherche « Archipel » organisent Ă CompiĂšgne un cycle de confĂ©rences autour des enjeux de l'anthropocĂšne (et donc, disons-le, de l'humanitĂ©). Comme nous apprĂ©cions leurs travaux (et que Framasoft devrait participer activement Ă cet Ă©vĂ©nement), nous vous partageons ici leur prĂ©sentation et leu  par Framasoft 15 Oct 2025  "Dans le cadre des dĂ©gradations globales actuelles (Ă©cosystĂ©miques, climatiques, sociales ou politiques), nos sociĂ©tĂ©s humaines se trouvent confrontĂ©es Ă des enjeux toujours plus pressants. Ces grands changements engagent nos sociĂ©tĂ©s vers des trajectoires de transitions brutales et de potentiels effondrements Ă des Ă©chelles variĂ©es.  Dans ce contexte, du 6 au 9 juillet 2026 la communautĂ© Archipel se rĂ©unira Ă CompiĂšgne (Hauts-de-France) pour la troisiĂšme Ă©dition de sa confĂ©rence bisannuelle. Il sâagit dâun collectif de recherche francophone transdisciplinaire sur les enjeux de lâAnthropocĂšne. Elle a vocation Ă Ă©laborer des savoirs scientifiques et vivants avec la sociĂ©tĂ© civile et est guidĂ©e par des valeurs de justice sociale et dâĂ©quitĂ© environnementale.  Ces valeurs sont adossĂ©es Ă une charte :  Article 1 : La dĂ©gradation des capacitĂ©s du systĂšme âTerreâ, humains et non humains, alerte la communautĂ© scientifique francophone et conduit Ă faire Ă©merger des espaces ouverts Ă la sociĂ©tĂ© civile qui travaillent Ă soutenir la vie et les sociĂ©tĂ©s humaines. La communautĂ© Archipel est lâun de ces espaces.  Les confĂ©rences Archipel proposent un cadre original de partage des connaissances et de formes de discussion qui permet aux chercheurs et chercheuses de traditions diverses de travailler ensemble en vue dâune transformation de la sociĂ©tĂ©, et qui invite Ă des ponts avec des acteurs alternatifs, telles que des associations militantes dans les domaines sociaux ou Ă©cologiques. La prochaine confĂ©rence accueillera deux types dâĂ©vĂ©nements. Des ateliers, lieux de recherches et de pratiques requerront lâactivitĂ© des participant·es, visant notamment Ă tisser des liens entre les pratiques universitaires et les pratiques dâĂ©ducation populaire. Des symposiums, porteront sur un ou des problĂšmes singuliers, identifiĂ©s et travaillĂ©s a priori. PensĂ©s comme des lieux de dĂ©bats plus que comme des lieux dâexposĂ©s magistraux, ils chercheront Ă©galement Ă contourner les pratiques actuelles et Ă retourner les amphithéùtres qui les accueilleront." (...)  Image dâentĂȘte « Sphinx colibri butinant des fleurs de buddleia de David » CC BY-SA Thomas Bresson commons.wikimedia.org Â
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Bernadette Cassel
December 7, 1:55 PM
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Une Ă©tude de 2000 qui concluait Ă la sĂ»retĂ© du cĂ©lĂšbre herbicide, largement citĂ©e depuis lors, vient dâĂȘtre officiellement dĂ©savouĂ©e par la revue qui lâavait publiĂ©e. Les scientifiques signataires sont suspectĂ©s dâavoir endossĂ© un texte prĂ©parĂ© par des cadres de Monsanto.  Par StĂ©phane Foucart PubliĂ© le 03 dĂ©cembre 2025 Ă 10h15  "Un quart de siĂšcle aprĂšs sa publication, lâun des articles de recherche les plus influents jamais publiĂ©s sur le potentiel cancĂ©rogĂšne du glyphosate a Ă©tĂ© rĂ©tractĂ© pour « plusieurs problĂšmes critiques (âŠ) portant atteinte Ă [son] intĂ©gritĂ© acadĂ©mique et Ă ses conclusions ». Dans une notice de rĂ©tractation du vendredi 28 novembre, la revue Regulatory Toxicology and Pharmacology a annoncĂ© que lâĂ©tude, datĂ©e dâavril 2000 et qui concluait Ă la sĂ»retĂ© du cĂ©lĂšbre herbicide, est retirĂ©e de ses archives. Ce dĂ©saveu intervient vingt-cinq ans aprĂšs sa publication, et huit ans aprĂšs les rĂ©vĂ©lations de milliers de documents internes de la firme Monsanto rendus publics par la justice amĂ©ricaine (les « Monsanto Papers »), indiquant que les rĂ©els auteurs de lâarticle ne seraient pas ses signataires â Gary M. Williams (New York Medical College), Robert Kroes (Ritox, universitĂ© dâUtrecht, Pays-Bas) et Ian C. Munro (Intertek Cantox, Canada) â, mais plutĂŽt des cadres de la sociĂ©tĂ©.  Cette pratique, baptisĂ©e « ghostwriting » (littĂ©ralement « Ă©criture fantĂŽme »), est considĂ©rĂ©e comme une forme de fraude scientifique. Elle consiste, pour certaines firmes, Ă rĂ©munĂ©rer des chercheurs afin quâils acceptent de signer des articles de recherche dont ils ne sont pas les auteurs. La motivation est simple : lorsquâune Ă©tude sâavĂšre favorable Ă un pesticide ou Ă un mĂ©dicament, elle apparaĂźt bien plus crĂ©dible si elle nâest pas signĂ©e par des scientifiques de la sociĂ©tĂ© qui le commercialise." (...)   image : Une personne brandit une pancarte lors dâun rassemblement, pour protester contre lâautorisation de lâherbicide Ă base de glyphosate, Ă Rennes, le 12 octobre 2023. DAMIEN MEYER/AFP
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Bernadette Cassel
December 4, 2:10 PM
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Des « usines Ă papiers » polluent le monde de la littĂ©rature scientifique en produisant Ă la chaĂźne de fausses Ă©tudes, dĂ©plorent des chercheurs.  MĂ©lanie Meloche-Holubowski PubliĂ© le 21 juin Ă Â 9 h 00 UTC+1  "Depuis 15 ans, le monde de la publication scientifique fait face Ă une crise de fiabilitĂ©. On estime que quelque 55 000 articles scientifiques ont Ă©tĂ© rĂ©tractĂ©s Ă ce jour et quâil y aurait encore des dizaines de milliers de faux articles en circulation.  Une analyse de la revue Nature a rĂ©vĂ©lĂ© quâenviron 1000 articles ont fait l'objet d'une rĂ©tractation en 2013. En 2022, ce nombre est passĂ© Ă 4000, puis a bondi Ă plus de 10 000 en 2023."   Â
Comment fait-on pour dater les fossiles et les roches associĂ©es alors quâils sont parfois vieux de plusieurs centaines de millions, voire de milliards dâannĂ©es ? Lâhistoire de la gĂ©ologie et de la palĂ©ontologie montre quels progrĂšs ces domaines de recherche ont connu dĂšs lors que lâon a Ă©tĂ© capable dâĂ©tablir une Ă©chelle de temps rigoureuse.  Mercredi 3 dĂ©cembre Ă 18h, Abder El Albani, enseignant chercheur Ă lâUniversitĂ© de Poitiers, interviendra lors dâun webinaire dĂ©diĂ© aux enseignants du secondaire et de prĂ©pa, sur la datation des roches et des fossiles.  ------ via CNRS Terre & Univers on X, 27.11.2025 :  "#Enseignants #SVT Envie d'en savoir plus sur la datation des roches et des fossiles pour vos cours de #Terminale ? Le CNRS vous propose un webinaire avec le palĂ©ontologue @A_El_Albani le 03/12 Ă 18h DĂ©jĂ plus de 300 inscrits ! đȘš Infos et inscriptions https://t.co/55sxiUovKX https://t.co/FxbIXJwiu9" / X  https://x.com/CNRS_INSU/status/1993975978067108101 Â
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Bernadette Cassel
December 1, 2:06 PM
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3e sĂ©ance du sĂ©minaire âAccumulations et accĂ©lĂ©rations : Le totalitarisme informatique IIIâ avec lâagrĂ©gĂ© de mathĂ©matiques David Chavalarias, directeur de lâInstitut des systĂšmes complexes de Paris, auteur de âToxic data. Comment les rĂ©seaux manipulent nos opinionsâ, Flammarion 2022    "Les nouvelles techniques de manipulation des textes, sons et images permettent dâinventer des paroles et des photos dont lâabsence de correspondance avec la rĂ©alitĂ© physique est difficile Ă dĂ©tecter. Câest pourquoi on peut craindre avec le philosophe allemand Byung-Chul Han une vĂ©ritable « crise de la vĂ©rité », car « la photographie digitale dĂ©truit la facticitĂ© comme vĂ©rité »."   PrĂ©cisions Maison Suger, 16 rue Suger, 75006 Paris, 18 Ă 20h, MĂ©tro Saint-Michel.
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Bernadette Cassel
November 30, 2:28 PM
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Les sciences et recherches participatives, c'est la participation de personnes qui ne sont pas des chercheurs professionnels Ă la production de connaissances. Au-delĂ des 300 projets de recherche participative conduits Ă INRAE, l'institut s'engage pour faire connaitre et dĂ©velopper ces pratiques qui contribuent indĂ©niablement au lien entre science et sociĂ©tĂ©.  Prix de la recherche participative Les candidatures au Prix de la recherche participative 2026 sont ouvertes jusqu'au 12 janvier 2026  à INRAE, plus de 300 projets de recherches ont impliquĂ© des non-scientifiques. Qu'ils soient collecteurs de donnĂ©es ou quâils participent plus fortement au processus de recherche, leur implication est trĂšs variable. Mais quel que soit le degrĂ© d'investissement des acteurs de la sociĂ©tĂ© civile dans nos recherches, ces collaborations permettent de faire un lien entre la science et la sociĂ©tĂ©. Il s'agit pour la science de valoriser diffĂ©rentes formes de savoir et d'ĂȘtre au plus prĂšs des attentes de la sociĂ©tĂ©, et pour la sociĂ©tĂ© de mieux apprĂ©hender la dĂ©marche scientifique, ses contraintes et sa rigueur.
« Les sciences et recherches participatives sont des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles participent, aux cÎtés des chercheurs, des acteurs de la société civile, à titre individuel ou collectif, de façon active et délibérée. » Voici la définition des recherches participatives énoncées dans la Charte des sciences et recherches participatives en France signée par des acteurs académiques et associatifs en mars 2017.  Faire science ensemble, la stratégie INRAE 2025-2030 pour les sciences et recherches participatives  [...]
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Bernadette Cassel
November 28, 2:10 PM
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Un foyer d'infestation de la vrillette du pain a Ă©tĂ© dĂ©couvert le 24 septembre au MusĂ©um d'histoire naturelle de GenĂšve (MHNG) lors d'un contrĂŽle rĂ©gulier. La prĂ©sence de cet insecte ravageur est limitĂ©e Ă la galerie "Faune de Suisse". Des mesures urgentes de sauvegarde ont Ă©tĂ© prises.  PubliĂ© Ă 07:36 ModifiĂ© Ă 07:42  "Les observations ont confirmĂ© la prĂ©sence d'insectes adultes de Stegobium paniceum, dont certains vivants, a indiquĂ© jeudi le MHNG. Des dommages localisĂ©s et superficiels ont Ă©tĂ© observĂ©s sur les collections, notamment au niveau des ailes d'oiseaux naturalisĂ©s. "Nous n'avons pas vu de larve active, mais le niveau d'infestation a Ă©tĂ© atteint", a prĂ©cisĂ© le directeur du MHNG Arnaud Maeder." (...)  "... Cette situation pourrait repousser les rĂ©amĂ©nagements des galeries et la rĂ©ouverture du MusĂ©um d'histoire naturelle, prĂ©vue pour septembre 2026. Une opĂ©ration similaire avait Ă©tĂ© menĂ©e en 2023, dans les herbiers des Conservatoire et Jardin botanique de GenĂšve, infestĂ©s par un autre insecte ravageur, la Lasioderma du tabac."  ------ ndĂ© le communiquĂ©  ------ image : La vrillette du pain est une espĂšce proche de la petite vrillette (Anobium punctatum), insecte ravageur du bois, qui s'en distingue par sa teinte nettement plus foncĂ©e et sa tĂȘte capuchonnĂ©e. Elle est parfois confondue avec la vrillette du tabac (Lasioderma serricorne) qui s'attaque Ă©galement aux stocks de denrĂ©es alimentaires ; ces deux espĂšces peuvent ĂȘtre diffĂ©renciĂ©es par l'aspect de leurs antennes et de leurs Ă©lytres.  via Stegobium paniceum â WikipĂ©dia https://fr.wikipedia.org/wiki/Stegobium_paniceum Â
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Bernadette Cassel
November 26, 11:40 AM
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Les abeilles et autres insectes pollinisateurs sont exposĂ©s aux pesticides de plusieurs maniĂšres. On pense souvent au contact direct entre le traitement et les abeilles lors de lâapplication, mais saviez-vous que la majoritĂ© des cas dâexposition ont lieu en dehors de lâapplication ?  Illustration rĂ©alisĂ©e par Carolina Levicek  "DĂ©couvrez grĂące Ă cette illustration trĂšs claire les diffĂ©rentes voies dâexposition des abeilles. La grande majoritĂ© des cas dâexposition se fait en rĂ©alitĂ© en dehors du moment de lâapplication que ce soit par la contamination des cultures suivantes pour les substances systĂ©miques ou des ressources alimentaires aux alentours des parcelles ou encore via le sol pour les pollinisateurs qui nichent dans le sol (la majoritĂ© des abeilles sauvages).  Lors des traitements soyez particuliĂšrement vigilants Ă Ă©viter la dĂ©rive de pulvĂ©risation sur les Ă©lĂ©ments de biodiversitĂ© et les points dâeau (comme les flaques), surtout pour les molĂ©cules toxiques par voie orale et Ă essayer de choisir les molĂ©cules les moins persistantes dans lâenvironnement. Retrouvez cette information dans les fiches substances actives de toxibees." Â
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Bernadette Cassel
November 23, 1:43 PM
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Rencontre avec Clelia Oliva, prĂ©sidente-fondatrice de Terratis. La start-up, qui a inaugurĂ© cette annĂ©e un nouveau site industriel de 200 mĂštres carrĂ©s dans la zone de Parc 2000, Ă Montpellier, est la premiĂšre en France Ă travailler sur la technique de lâinsecte stĂ©rile Ă destination des moustiques-tigres.  Article publiĂ© le 23 novembre 2025 sur les thĂšmes MĂ©dical, Montpellier, SantĂ©, Sciences.  "La cheffe dâentreprise de 40 ans a rĂ©cemment levĂ© 1,5 million dâeuros pour accĂ©lĂ©rer lâindustrialisation de son entreprise.  Comment est nĂ©e cette idĂ©e peu commune dâune solution pour Ă©radiquer les moustiques ? Lâobjectif, au dĂ©part, Ă©tait dâavoir une solution contre des moustiques qui sont porteurs de maladies. Il fallait que cette solution soit Ă©cologique. Câest pour cette raison que jâai continuĂ© mes recherches pendant une quinzaine dâannĂ©es aprĂšs mon doctorat en entomologie. Puis, jâai voulu aller au-delĂ du laboratoire, avec cette idĂ©e que cette technique de lâinsecte stĂ©rile devait ĂȘtre utilisĂ©e en France." (...)
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Bernadette Cassel
November 20, 6:48 AM
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Quel est le propre du vivant ? Est-ce une structure, un processus, une machine⊠?  "La chaire Dynamiques du vivant se fixe pour objectif dâinterroger les propriĂ©tĂ©s uniques et universelles du vivant de lâintĂ©rieur de la cellule jusquâaux organismes. Son inspiration premiĂšre est la vaste diversitĂ© du vivant telle quâelle se manifeste aux yeux du naturaliste et du microscopiste dans le laboratoire. Sa motivation repose sur la conviction quâil existe des principes unificateurs pour rendre compte de cette diversitĂ© et quâils sont Ă rechercher dans une explication physique du vivant. Nos recherches, comme les cours prĂ©sentĂ©s sont donc intrinsĂšquement pluridisciplinaires. En sâinscrivant dans une perspective historique, ils donnent Ă voir lâincroyable richesse du vivant encore Ă peine explorĂ©e par les biologistes et le pouvoir prĂ©dictif et unificateur de modĂšles thĂ©oriques pour rendre compte du vivant." (...)  Â
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Bernadette Cassel
Today, 1:39 PM
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DĂ©couvrez comment une nouvelle espĂšce de belette pourrait devenir un prĂ©cieux indicateur Ă©cologique dans un Ă©cosystĂšme fragile.  PubliĂ© le 16 DĂ©c 2025 Ă 18H00 / modifiĂ© le 16 DĂ©c 2025 Auriane Polge  "... Dans les zones oĂč les Ă©boulis forment des labyrinthes de pierres, la petite belette se dĂ©place comme si le terrain coulait sous elle. Elle atteint des proies qui se croient Ă lâabri dans les poches du sol forestier. Elle chasse des insectes et des petits rongeurs, piliers dâun rĂ©gime alimentaire qui sâinscrit dans lâĂ©quilibre local."  ------ ndĂ© l'Ă©tude  Â
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Bernadette Cassel
December 12, 2:01 PM
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"Une Ă©tude internationale pluridisciplinaire dĂ©montre pour la premiĂšre fois de maniĂšre directe la pollinisation des plantes par les insectes dĂšs le MĂ©sozoĂŻque et indique lâapparition de la socialitĂ© chez les insectes ThysanoptĂšres du CrĂ©tacĂ© infĂ©rieur. Les scientifiques ont en effet identifiĂ© dans des morceaux dâambre plusieurs spĂ©cimens dâinsectes minuscules couverts de grains de pollen."  CommuniquĂ© de presse 21 mai 2012  "'LâĂ©tude Ă laquelle ont contribuĂ© AndrĂ© Nel, palĂ©oentomologiste, et Patricia Nel, spĂ©cialiste des ThysanoptĂšres (laboratoire « Origine, structure et Ă©volution de la biodiversité » (MNHN/CNRS)) dĂ©montre pour la premiĂšre fois de maniĂšre directe la pollinisation des plantes dominantes du CrĂ©tacĂ© infĂ©rieur, les Gymnospermes1, par des insectes.  Ces travaux rĂ©alisĂ©s Ă partir dâinclusions conservĂ©es dans lâambre et utilisant notamment la tomographie Ă rayons X assistĂ©e par informatique - rĂ©alisĂ©e au Synchrotron de Grenoble (ESRF) par Paul Tafforeau et son Ă©quipe-, indiquent Ă©galement lâexistence de comportement social. Les dĂ©couvertes suggĂšrent en effet que les insectes identifiĂ©s transportaient le pollen pour nourrir leurs larves (soin aux jeunes, forme de comportement appelĂ© subsocial).  Ce phĂ©nomĂšne est mis en Ă©vidence par lâexistence de soies spĂ©cialisĂ©es avec une structure en anneau qui retiennent et permettent le transport du pollen. Les insectes Ă©tudiĂ©s, les thrips, sont de minuscules reprĂ©sentants2 de lâordre des ThysanoptĂšres qui sont aujourdâhui encore impliquĂ©s dans la pollinisation des Cycadales (comme les Cycas) et de plantes Ă fleurs (Angiospermes). Le spĂ©cimen le plus reprĂ©sentatif a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© en tomographie Ă rayons X synchrotron Ă lâESRF pour explorer la distribution des grains de pollen sur le corps de lâinsecte, en trois dimensions et Ă trĂšs haute rĂ©solution.  Les Ă©chantillons exceptionnels qui ont permis cette dĂ©couverte proviennent des gisements dâambre du Bassin Basque-Cantabrique du nord de lâEspagne (CrĂ©tacĂ© infĂ©rieur, -100 M.a.), qui ont fourni des centaines dâinclusions. Une fois de plus, lâintĂ©rĂȘt des inclusions dans lâambre pour la palĂ©obiologie et les sciences de lâĂ©volution est soulignĂ©. Le territoire français comporte Ă©galement de nombreux gisements dâambre du CrĂ©tacĂ©, que les chercheurs Ă©tudient patiemment Ă la recherche de trĂ©sors scientifiques comme celui-ci."  RĂ©fĂ©rence Peñalver, E., Labandeira, C.C., BarrĂłn, E., DelclĂČs, X., Nel, P., Nel, A., Tafforeau, P. and Soriano, C. 2012.  - Specialized setae, subsociality, and thrips pollination of Mesozoic gymnosperms. Proceedings of the National Academy of Science, 15 Mai 2012
 image1 : Gymnopollithrips sp. et pollens sur soies spécialisées. Reconstruction 3D par tomographie X Crédit : P. Tafforeau - ESRF  image2 : Gymnopollithrips sp. et pollens. Crédit : E. Penalver / IGME
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Bernadette Cassel
December 10, 12:27 PM
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En juin 2025, la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est apparue pour la premiĂšre fois en France. Affectant les troupeaux bovins, cette maladie Ă©tait prĂ©sente Ă lâorigine seulement en Afrique puis dans de  PubliĂ© le 10/12/2025 Ă 06:35 Eulalie Pinet-Lanta, Lola Sautier et Firoz Sidiqy  Maladie environnementale ? « Je suis un peu dubitatif quand câest prĂ©sentĂ© comme ça, parce que câest trop global et caricatural », prĂ©vient StĂ©phane Bertagnoli, enseignant-chercheur en virologie maladies infectieuses Ă lâĂcole Nationale VĂ©tĂ©rinaire de Toulouse. Le lien exact que lâon peut Ă©tablir entre la DNC et le rĂ©chauffement climatique concerne son mode de transmission : le virus se transmet par des piqĂ»res dâinsectes, comme les taons ou les stomoxes, qui peuvent parcourir quelques kilomĂštres.  « Pour toute maladie vectorielle, transmise par les mouches piqueuses, les tiques, les moustiques, etc., comme câest le cas pour la DNC, il y a Ă©videmment un impact du climat. Puisque lâactivitĂ© de lâarthropode [lâinsecte, NDLR] lui-mĂȘme est dĂ©pendante de la tempĂ©rature » prĂ©cise le chercheur.  DâaprĂšs les Ă©tudes menĂ©es par GĂ©rard Duvallet, professeur Ă©mĂ©rite de lâUniversitĂ© Paul-ValĂ©ry Ă Montpellier, la tempĂ©rature idĂ©ale pour la survie des stomoxes est de 20 °C. MĂȘme si ces insectes sont en France depuis des millions dâannĂ©es, la hausse des tempĂ©ratures, depuis le dĂ©but du XXĂš siĂšcle, entraĂźne une plus longue pĂ©riode dans lâannĂ©e durant laquelle ils peuvent vivre et donc transmettre la DNC. « La tendance du rĂ©chauffement climatique va avoir un impact Ă long terme : les pics de transmissions vont sâĂ©taler sur une durĂ©e plus longue » conclut StĂ©phane Bertagnoli. Apparition de nouvelles maladies LâĂ©pisode de la crise de la DNC en France fait suite Ă celui de la maladie hĂ©morragique Ă©pizootique (MHE) et la fiĂšvre catarrhale ovine (FCO). Elles sont aussi des maladies nouvelles en France et se transmettent par des insectes. « LâĂtat nâa pas dâanticipation sur toutes ces maladies alors quâelles sont certainement des consĂ©quences du rĂ©chauffement climatique. Il faudrait avoir un peu plus de veille [âŠ] pour apporter plus de rĂ©silience Ă nos exploitations », regrette ClĂ©mence Biard, Ă©leveuse de bovins et vice-prĂ©sidente de la Chambre dâagriculture dâAriĂšge. StĂ©phanie Philizot, prĂ©sidente de la SociĂ©tĂ© nationale des groupements techniques vĂ©tĂ©rinaires (SNGTV) rappelle cependant la dangerositĂ© de la DNC pour expliquer le choix de lâĂ©radication : « LâĂ©mergence de maladies auxquelles nous nâĂ©tions pas confrontĂ©s auparavant et leur capacitĂ© Ă perdurer sur le territoire modifie forcĂ©ment les modalitĂ©s de lutte. Mais ce raisonnement est insuffisant : ce nâest pas parce quâune maladie peut se transmettre plus facilement sur le territoire quâon doit lâaccepter, et vivre avec », argumente la vĂ©tĂ©rinaire. LâUnion europĂ©enne considĂšre que la DNC est une maladie trĂšs dangereuse « pour laquelle on est condamnĂ© Ă tout faire pour quâelle ne rentre pas sur les territoires » rĂ©affirme la prĂ©sidente de la SNGTV."  image : Le premier cas de DNC en France a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© fin juin 2025. DDM / illustration - NATHALIE SAINT AFFRE Â
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Bernadette Cassel
December 8, 1:17 PM
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Dans une lettre ouverte, les signataires dĂ©noncent une "mise Ă lâĂ©cart des donnĂ©es scientifiques" et demandent Ă ĂȘtre reçus par le Premier ministre.  PubliĂ© le 08/12/2025 10:04  "Sur le sujet des pesticides, plus de 2 300 mĂ©decins et scientifiques interpellent SĂ©bastien Lecornu sur la dĂ©rĂ©glementation en cours au niveau europĂ©en et français, dans une lettre ouverte envoyĂ©e lundi 8 dĂ©cembre et que France Inter et la cellule investigation de Radio France ont pu consulter. Ils demandent Ă ĂȘtre reçus rapidement par le Premier ministre."  "... Les signataires militent pour "un renforcement du rĂŽle des agences sanitaires, un renforcement des protections contre les effets toxiques avĂ©rĂ©s des pesticides et, plus largement, un soutien aux alternatives aux pesticides". Les mĂ©decins et scientifiques alertent sur "les effets dramatiques des pesticides sur la biodiversitĂ©, lâĂ©quilibre des milieux, et sur la santĂ© humaine." Ils demandent au gouvernement français et aux parlementaires de s'opposer Ă ce projet europĂ©en et appellent Ă©galement Ă "renforcer le rĂŽle et lâindĂ©pendance de notre agence sanitaire, lâAnses, fragilisĂ©e depuis lâadoption de la Loi Duplomb", Ă©crivent-ils."   image : Les signataires de cette lettre dĂ©noncent les effets du paquet "Omnibus VII" de la Commission europĂ©enne examinĂ© Ă partir de mercredi 10 dĂ©cembre. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)  ------ Ă lire aussi   Les signataires de la lettre ouverte sâinquiĂštent en particulier dâune disposition proposĂ©e par le commissaire europĂ©en Ă la santĂ©, le Hongrois Oliver Varhelyi, visant Ă homologuer les pesticides sur le marchĂ© unique sans limite dans le temps.  Par StĂ©phane Foucart PubliĂ© le 08 dĂ©cembre 2025 Ă 17h58, modifiĂ© le 08 dĂ©cembre 2025 Ă 18h38
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Bernadette Cassel
December 6, 11:45 AM
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[Courrier de l'Ouest] Des scientifiques transforment les punaises de lit de cauchemar domestique en redoutables dĂ©tectives pour rĂ©soudre des crimes. Explications.  PubliĂ© le 05/12/2025 Ă 17h30  Transformer les punaises de lit, insecte redoutĂ© pour les nuisances domestiques et dĂ©mangeaisons quâil cause, en un minuscule auxiliaire de police redoutable permettant de rĂ©soudre des enquĂȘtes criminelles : telle est la prouesse rĂ©alisĂ©e par des scientifiques en Malaisie.  image : ARCHIVES CO - ILLUSTRATION JOSSELIN CLAIR
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Bernadette Cassel
December 3, 6:34 AM
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Un merveilleux ouvrage pour partir Ă la dĂ©couverte des insectes, ces animaux qui ont Ă©tĂ© parmi les premiers Ă conquĂ©rir les terres Ă©mergĂ©es dans la longue histoire de notre planĂšte. Ces petites bĂȘtes en apparence insignifiantes se sont rĂ©vĂ©lĂ©es ĂȘtre de grandes conquĂ©rantes, capables de se diversifier pour sâadapter Ă (presque) tous les environnements terrestres au fil de prĂšs de 500 millions dâannĂ©es.  Auteurs : Bruno Didier et Nicolas CĂ©sard Ăditeur : Terre Vivante Date de publication : 16/10/2025 DĂ©couvrez leur incroyable diversitĂ©, leurs particularitĂ©s, leurs ressources, mais aussi leur symbolique, leur importance dans les Ă©quilibres naturels, leurs petites et grandes histoires, leurs organisations sociales Ă©tonnantes, leur intelligence collective hors normesâŠ
Plongez au gré de vos envies dans ces histoires étonnantes au travers de courtes synthÚses richement documentées et avantageusement illustrées.
Le monde des insectes est une source dâĂ©merveillement infini, mais plus encore, il nous est proche, il nous inspire, il nous est prĂ©cieux.Â
------ ndĂ© les auteurs Bruno Didier est journaliste et documentaliste. Depuis 2002, il est rĂ©dacteur en chef de la revue Insectes de lâOpie. Adepte du jardinage naturel, il observe tout au long de lâannĂ©e les nombreux insectes quâil accueille dans son jardin.  Nicolas CĂ©sard est anthropologue et ethnobiologiste, enseignant-chercheur au MusĂ©um national dâHistoire naturelle. Il Ă©tudie les relations et les interrelations entre les insectes et les hommes (ou ethnoentomologie) dans diffĂ©rents contextes culturels.  via dossier de presse Â
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Bernadette Cassel
December 2, 1:50 PM
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Depuis Belem, au BrĂ©sil, oĂč il a participĂ© Ă la COP30, Ă©tat des lieux Ă la fin de la confĂ©rence climat de lâONU avec Jean-Pascal van Ypersele, professeur des universitĂ©s de Louvain et de LiĂšge.  PubliĂ© le 24/11/2025 Ă 06:01 , mis Ă jour Ă 07:45 Propos recueillis par Manuel Cudel  "Ce climatologue de renommĂ©e mondiale, ancien vice-prĂ©sident du Giec, tire les leçons de cet accord peu ambitieux mais dĂ©fend les confĂ©rences de lâONU de plus en plus remises en cause."
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Bernadette Cassel
December 1, 1:00 PM
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Avec son « collĂšge invisible », constituĂ© dâune centaine de personnes, des scientifiques mais aussi de nombreux amateurs, Guillaume Cabanac traque les fraudes scientifiques.  Guillaume Cabanac est professeur dâinformatique Ă lâUniversitĂ© de Toulouse et membre de lâInstitut universitaire de France. Avec son « collĂšge invisible », constituĂ© dâune centaine de personnes, des scientifiques mais aussi de nombreux amateurs, il pourchasse les fraudes scientifiques. Son travail de dĂ©pollution lui a valu dâĂȘtre distinguĂ© par la revue Nature comme un des dix scientifiques de lâannĂ©e 2021. BenoĂźt Tonson, chef de rubrique Science Ă The Conversation France, l'a rencontrĂ©.  PubliĂ©: 25 juin 2025, 12:09 CEST Guillaume Cabanac  The Conversation : Comment avez-vous dĂ©marrĂ© votre travail dâenquĂȘteur scientifique ?  Guillaume Cabanac : La littĂ©rature scientifique est mon objet de recherche, car câest un corpus passionnant Ă Ă©tudier, riche en donnĂ©es de diffĂ©rentes natures : du texte, des liens de citations, des dates, des affiliations, des personnes⊠Par ailleurs, ce corpus est Ă©volutif puisque, tous les jours, 15 000 nouveaux articles scientifiques sont publiĂ©s de par le monde.  Initialement, ce nâĂ©tait pas la fraude qui mâintĂ©ressait, mais plutĂŽt lâerreur en science. Jâai entrepris de traquer les mĂ©conduites en sciences au contact de Cyril LabbĂ©, professeur dâinformatique Ă lâUniversitĂ© de Grenoble-Alpes. Jâavais lu un de ses articles qui avait fait grand bruit. Dans cet article, il racontait quâil avait créé un faux profil sur Google Scholar (le moteur de recherche spĂ©cialisĂ© de Google qui permet de rechercher des articles scientifiques). Un certain Ike Antkare (comprendre âI canât careâ, ou « Je ne peux pas mâen soucier » en français). Avec ce profil, il avait créé de faux articles Ă lâaide dâun logiciel SCIgen de gĂ©nĂ©ration de texte, un ancĂȘtre des IA gĂ©nĂ©ratives si lâon veut. Câest un programme qui se fonde sur une grammaire probabiliste hors contexte. Cela signifie quâil perd la mĂ©moire dâune phrase Ă lâautre. Il va Ă©crire des phrases, qui prises indĂ©pendamment ont du sens, mais qui, collectivement, produiront un texte qui nâaura aucune logique. Par exemple, la premiĂšre phrase serait « Aujourdâhui, il fait beau », la deuxiĂšme « Les diamants sont des pierres prĂ©cieuses » et la troisiĂšme « Mon chien sâappelle MĂ©dor ».  Cyril LabbĂ© a donc utilisĂ© ce logiciel pour gĂ©nĂ©rer des articles quâil a rĂ©ussi Ă faire indexer par Google Scholar. Chaque faux article citait les autres. Or, le calcul du nombre de citations dâun auteur dans dâautres articles est un indicateur bibliomĂ©trique trĂšs populaire. Cela montre que dâautres scientifiques se sont appuyĂ©s sur ces travaux. AprĂšs avoir publiĂ© un nombre suffisant dâarticles bidon, Ike Antkare est devenu lâun des scientifiques les plus citĂ©s au monde, dĂ©passant mĂȘme Einstein ! Jâai rencontrĂ© Cyril dans un congrĂšs en 2015, et câest comme ça que notre aventure a commencĂ©.  Tout sâest accĂ©lĂ©rĂ© pendant le Covid-19 : il me disait quâil trouvait chez de trĂšs grands Ă©diteurs scientifiques comme lâInstitute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) ou Springer Nature des articles bidon gĂ©nĂ©rĂ©s par les mĂȘmes mĂ©thodes que celles employĂ©es par Ike Antkare. Ă cette Ă©poque, il avait un dĂ©tecteur qui travaillait article par article. Jâai proposĂ© dâautomatiser ce procĂ©dĂ© pour pouvoir analyser la littĂ©rature scientifique dans son intĂ©gralitĂ©, câest-Ă -dire 130 millions dâarticles scientifiques publiĂ©s Ă ce jour. Le logiciel prototype que jâai dĂ©veloppĂ© montrait quâon peut interroger les centaines de millions dâarticles Ă la recherche de ces articles bidon en quelques heures seulement. On en a trouvĂ© quelques centaines en 2020. On sâest mis en chasse. Dâabord, de ces articles contenant du texte qui nâavait aucun sens, puis on a continuĂ© Ă identifier dâautres types de fraudes. Nous avons créé dâautres dĂ©tecteurs, intĂ©grĂ©s au sein du Problematic Paper Screener et on dĂ©nombre aujourdâhui des dizaines de milliers dâarticles frauduleux !  Vous avez dĂ©couvert un type de fraude qui a fait particuliĂšrement rĂ©agir : les expressions torturĂ©es⊠ G. C. : En menant nos recherches, on a dĂ©couvert que des auteurs commettaient des plagiats un peu particuliers. Ce nâĂ©taient pas des textes copiĂ©s/collĂ©s, car les maisons dâĂ©dition ont des dĂ©tecteurs de plagiats directs. Ăa ne passerait pas et lâastuce, si lâon peut dire, consiste Ă faire du copier/paraphraser/coller. Paraphraser revient Ă remplacer un mot dans le texte dâorigine par un synonyme. Il existe des sites en ligne qui peuvent le faire trĂšs rapidement.  Il y a un hic : ces synonymes viennent plutĂŽt de la littĂ©rature et ne font aucun sens dans un contexte scientifique. Prenons le mot « cancer » par exemple : le logiciel paraphraseur le remplacera par un synonyme tel que « pĂ©ril ». En effet, lorsque lâon parle de cancer de la sociĂ©tĂ©, on peut aussi utiliser le terme de pĂ©ril. En revanche, Ă©crire « pĂ©ril de la poitrine » au lieu de « cancer du sein » dans un article biomĂ©dical est tout simplement inacceptable. De façon choquante et inattendue, nous avons trouvĂ© des milliers dâexpressions torturĂ©es dans les plus grosses maisons dâĂ©dition : Elsevier, Springer, Wiley, IEEE⊠Cela a fait scandale, car la communautĂ© scientifique pensait quâil y avait, dâun cĂŽtĂ©, des « prĂ©dateurs », qui tiennent des revues publiant nâimporte quoi contre rĂ©munĂ©ration, et, de lâautre, les maisons dâĂ©dition prestigieuses, qui assurent un processus Ă©ditorial sĂ©rieux avec relecture par les pairs.  Et je ne parle pas dâun cas isolé : dans la revue scientifique Microprocessors and Microsystems dans laquelle nous avons dĂ©couvert les premiĂšres expressions torturĂ©es, plus de 400 articles Ă©taient concernĂ©s, avec des remplacements du type « intelligence artificielle » qui devient « conscience contrefaite » ou « rapport signal sur bruit » torturĂ© en « rapport signal sur clameur ».  Ceci questionne la qualitĂ© de lâĂ©valuation par les pairs. Câest ce qui a vraiment scandalisĂ© la communautĂ© scientifique et a discrĂ©ditĂ© ces maisons dâĂ©dition qui ont dĂ» reconnaĂźtre les faits. Ce que nous critiquons en creux, câest la massification du nombre de revues scientifiques dont le nombre a doublĂ© en vingt ans et pour lesquelles la main dâĆuvre nĂ©cessaire et gratuite sâest rarĂ©fiĂ©e. En effet, ce travail dâĂ©valuation par les pairs impliquant deux ou trois experts mondiaux du sujet par soumission dâarticle Ă Ă©valuer nâest pas rĂ©munĂ©rĂ©.  Les maisons dâĂ©dition nous assurent quâun processus rigoureux dâĂ©valuation par les pairs a Ă©tĂ© mis en place, comme attendu. Personnellement je me demande si lâĂ©valuateur nâĂ©tait pas endormi lorsquâil a recommandĂ© la publication dâune article truffĂ© dâexpressions torturĂ©es. Ce nâest pas sĂ©rieux. Cela dit, je nâai aucun moyen dâestimer la qualitĂ© de lâĂ©valuation, ni mĂȘme si elle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e : la plupart des maisons dâĂ©dition ne rendent pas publics les rapports dâĂ©valuation.  Vous avez donc dĂ©marrĂ© ce travail Ă deux, mais aujourdâhui vous coordonnez une vraie communautĂ©, comment sâest-elle mise en place ?  G. C. : Sur les expressions torturĂ©es, on a dâabord Ă©tĂ© rejoint par Alexander Magazinov, un mathĂ©maticien et informaticien russe qui se distrait en devenant dĂ©tective scientifique. En parallĂšle, je lisais tous les signalements postĂ©s par la communautĂ© scientifique sur PubPeer (un site web qui permet Ă quiconque de formuler des commentaires Ă propos dâarticles scientifiques publiĂ©s, pour notamment signaler des soupçons de manquements Ă lâintĂ©gritĂ© scientifique) et jây ai repĂ©rĂ© des personnes trĂšs actives, signalant des fraudes. Je les ai contactĂ©es et on a commencĂ© Ă se regrouper, mobilisant une plateforme en ligne que jâai nommĂ©e « le collĂšge invisible ». CâĂ©tait un clin dâĆil Ă un concept de sociologie des sciences, pour rappeler que des scientifiques de diverses disciplines peuvent partager des centres dâintĂ©rĂȘt tout en Ă©tant affiliĂ©s Ă des institutions diffĂ©rentes, rĂ©parties de par le monde. Mon initiative a fĂ©dĂ©rĂ© au sujet de la fraude en sciences. Le groupe a grossi progressivement et inclut dĂ©sormais 120 personnes qui Ă©changent, partagent et coordonnent leurs actions quotidiennement. Câest une communautĂ© internationale constituĂ©e de scientifiques, de professionnels de lâĂ©dition et dâamateurs de tous types de milieux.  Vous avez dĂ©tectĂ© de nombreuses fraudes mais, finalement, pourquoi les chercheurs trichent-ils ?  G. C. : Il est bon ici de rappeler que le problĂšme est systĂ©mique, et pas individuel. En effet, les individus sont en prise avec des systĂšmes qui les rĂ©gissent et qui imposent par le haut une performance difficile voire impossible Ă atteindre. Prenons lâexemple dâun chirurgien en Chine qui travaille dans un hĂŽpital. On va lui demander dâopĂ©rer, dâenseigner mais aussi de faire des dĂ©couvertes, pas de la recherche mais des dĂ©couvertes, qui devront ĂȘtre publiĂ©es dans certaines revues prestigieuses. Ils ont un quota dâarticles Ă publier.  Quand cela devient trop dur de mener toutes ces activitĂ©s en parallĂšle, on peut ĂȘtre tentĂ©s de se tourner vers ce que lâon appelle les papers mills (« usine ou moulins Ă articles »). Ce sont des entreprises qui proposent, moyennant finance, de produire des articles plus ou moins bidon sur lesquels vous pouvez mettre votre nom et les publier.  Il y a beaucoup dâautres exemples. En Italie, devenir Ă©diteur invitĂ© dâun numĂ©ro spĂ©cial dâune revue est apprĂ©ciĂ© dans les Ă©valuations individuelles de chercheurs. Lâoffre en face vient de MDPI, une maison dâĂ©dition identifiĂ©e dans la « zone grise » de lâĂ©dition. Elle permet Ă des chercheurs de crĂ©er un numĂ©ro spĂ©cial et dâaccepter des articles Ă leur discrĂ©tion. Vu les critiques Ă©mises sur PubPeer et le nombre dĂ©lirant de numĂ©ros spĂ©ciaux par an, qui peut atteindre les 3 000, on est en droit de questionner ce modĂšle Ă©ditorial, dans les pas du Cirad, de lâInrae et de lâInria.  Cela satisfait tout le monde : la maison dâĂ©dition touche quelques milliers dâeuros par article, lâĂ©diteur invitĂ© valide son objectif⊠Cependant, la science est affaiblie alors quâon se doit de la soutenir et de la dĂ©fendre. Publier des articles fragiles pose de rĂ©els problĂšmes : le mur des connaissances est en pĂ©ril lorsque des briques de connaissances ne sont pas robustes.  Avec vos travaux, certains articles sont rĂ©tractĂ©s, mais quâen est-il des articles qui citent des travaux dĂ©publiĂ©s ?  G. C. : Je me suis posĂ© la question en 2023 : quels sont les articles scientifiques qui possĂšdent dans leur bibliographie des articles rĂ©tractĂ©s ? Normalement, on devrait observer un effet domino, des rĂ©tractations en chaĂźne : les articles sâappuyant sur des connaissances remises en question devraient ĂȘtre Ă©galement réévaluĂ©s. Pour explorer cette problĂ©matique, jâai rajoutĂ© un dĂ©tecteur dans le Problematic Paper Screener afin de traquer les colosses aux pieds dâargile : les articles de bonne facture qui citent dans leur bibliographie un ou plusieurs articles dĂ©sormais rĂ©tractĂ©s.  Parmi les 130 millions dâarticles scientifiques parus dans le monde, il y en a plus de 800 000 qui citent au moins un article rĂ©tractĂ©. Certains articles citent mĂȘme jusquâĂ 50 ou 60 publications rĂ©tractĂ©es ! Il convient de vĂ©rifier de nouveau la fiabilitĂ© de ces articles et de les rĂ©tracter si nĂ©cessaire. Ceci est dâautant plus crucial pour les publications concernant des sujets peu Ă©tudiĂ©s, tels que les maladies rares.  Force est de constater que les maisons dâĂ©ditions, responsables de la diffusion des articles acceptĂ©s, ne monitorent pas leur catalogue et ne mandatent pas ces réévaluations auprĂšs de comitĂ©s dâexperts. Il serait pourtant techniquement possible de traquer toute rĂ©tractation de rĂ©fĂ©rence citĂ©e dans les articles publiĂ©s par une maison dâĂ©dition â ce que fait le Problematic Paper Screener, toutes maisons dâĂ©dition scientifique confondues.  Comment expliquer quâune publication scientifique puisse contenir autant de citations dâarticles rĂ©tractĂ©s ?  G. C. : Je parlais tout Ă lâheure des paper mills. Une des stratĂ©gies de ces entreprises est de vendre des articles bidon quâils fabriquent eux-mĂȘmes, puis ils proposent Ă leurs clients de se citer les uns et les autres pour augmenter artificiellement lâimpact de leurs publications.  LâidĂ©e est simple : si vous avez 50 clients, vous dites Ă chacun de citer un des autres, cela peut aller trĂšs vite et plus il y aura de clients, plus il sera difficile de traquer cette entente illicite, nommĂ©e « cartel de citations » dans la littĂ©rature. Notre travail de mise en lumiĂšre des articles bidon permet donc Ă©galement dâidentifier les clients potentiels des paper mills.  Comment voyez-vous la situation Ă©voluer ? Votre travail permet-il une diminution du nombre de publications scientifiques problĂ©matiques ?  G. C. : Ce nâest pas Ă©vident, tout dĂ©pend de la fraude dont on parle. Par exemple, aujourdâhui, il ne faudrait pas ĂȘtre trĂšs malin pour utiliser la technique des expressions torturĂ©es, car nos dĂ©tecteurs les repĂšrent aisĂ©ment. Les gros Ă©diteurs scientifiques (soutenant notamment le STM Integrity Hub les ont adoptĂ©s pour filtrer le flot des manuscrits soumis par les chercheurs. Le plagiat par synonymes diminue drastiquement.  Actuellement, lâIA gĂ©nĂ©rative est le problĂšme majeur, car les textes gĂ©nĂ©rĂ©s par machine sont impossibles Ă diffĂ©rencier automatiquement des textes gĂ©nĂ©rĂ©s par les humains, sans avoir recours Ă des experts. Les utilisateurs dâIA gĂ©nĂ©rative trouvent des astuces pour dĂ©jouer les logiciels de dĂ©tection dâIA gĂ©nĂ©rative. On ne peut donc pas quantifier cette fraude. Faute dâĂ©tude rigoureuse de ce phĂ©nomĂšne, on ne peut parler que de « sentiment ».  Les scientifiques que je cĂŽtoie me disent suspecter des passages gĂ©nĂ©rĂ©s par IA dans les manuscrits quâils expertisent. Les ruptures de style ou les exposĂ©s trop superficiels sont rĂ©vĂ©lateurs. Par ailleurs, quand ils reçoivent des rapports dâĂ©valuation de leurs pairs (en grande majoritĂ© anonymes) Ă propos de leurs propres travaux, il peut arriver quâils aient le sentiment dâĂȘtre flouĂ©s : ces critiques ont-elles Ă©tĂ© gĂ©nĂ©rĂ©es par une machine ou rĂ©digĂ©es par un expert ?" (...)  image : Guillaume Cabanac a Ă©tĂ© distinguĂ© par la revue Nature comme lâun des dix scientifiques de lâannĂ©e 2021. DCCE, UniversitĂ© de Toulouse, Fourni par l'auteur Â
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Bernadette Cassel
November 29, 1:23 PM
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DĂ©cĂ©dĂ© en novembre, le palĂ©ontologue Ă lâorigine de la Grande Galerie de lâĂ©volution raconte dans son ultime livre les grandes lignes de son parcours de chercheur, Ă©maillĂ©es dâanecdotes et de petites confidences  Par Isabelle de Montvert-Chaussy 25 novembre 2025 Mis Ă jour le 28/11/2025 Ă 19h01.  image : Philippe Taquet en 2014, sur le site dâAngeac (16), important gisement dâos de sauropodes. Archives « Sud Ouest »  ------ ndĂ© prĂ©cĂ©demment   Extrait : Pesticides Ă six pattes Des dinosaures, des crocodiles⊠Et les coccinelles qui complĂštent le titre de ce livre, direz-vous ? Le naturaliste rappelle que la charmante bĂȘte Ă Bon Dieu est « un redoutable prĂ©dateur, dont les larves et les adultes se nourrissent principalement des pucerons qui prolifĂšrent sur les arbres fruitiers, la vigne, les cultures lĂ©gumiĂšres et ornementales ».  DâoĂč lâintĂ©rĂȘt dâĂ©tudier ces pesticides Ă six pattes dans leur habitat naturel, dans le Vaucluse. Normal. Moins banal fut le coup de tĂ©lĂ©phone que Philippe Taquet, alors directeur du MNHN, reçut de la gendarmerie, laquelle pensait avoir arrĂȘtĂ© de dangereux espions, en fait des chercheurs du MusĂ©um qui avaient posĂ© leurs piĂšges Ă coccinelles au bord du plateau dâAlbion, non loin du site abritant les missiles intercontinentaux français⊠Â
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Bernadette Cassel
November 27, 1:40 PM
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Dans les forĂȘts taĂŻwanaises, une araignĂ©e colorĂ©e, Psechrus clavis, transforme ses victimes en appĂąts vivants. Des biologistes de lâuniversitĂ© Tunghai (TaĂŻwan) ont dĂ©couvert que ces tisseuses nocturnes laissent briller les lucioles mĂąles capturĂ©es dans leur toile, appĂątant ainsi dâautres insectes vers leur piĂšge.  Sybille Buloup PubliĂ© le 26 novembre 2025 (abonnĂ©s)  image : Elizaveta Efimova/Getty Images  ------ ndĂ© l'Ă©tude  - Prey bioluminescenceâmediated visual luring in a sit and wait predator - Yip - Journal of Animal Ecology (2025)
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Bernadette Cassel
November 25, 1:49 PM
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Les odeurs Ă©mises par les plantes Ă fleurs sont captĂ©es par nombre dâinsectes pollinisateurs, qui possĂšdent des rĂ©cepteurs sensibles Ă ces composĂ©s volatiles, et câest une voie de communication qui sâĂ©tudie de lâĂ©chelle molĂ©culaire jusquâau comportement de lâinsecte.  La Science au labo Mardi 25 novembre 2025  "En croisant des approches anatomiques, physiologiques et molĂ©culaires, on peut identifier les mĂ©canismes de reconnaissance des odeurs chez les insectes pollinisateurs, et comprendre comment ils modulent leur trajectoire de vol pour optimiser leur chemin vers les fleurs Ă butiner. Câest la neuro Ă©thologie de lâolfaction, que met en pratique Matthieu Dacher dans ses expĂ©riences Ă lâInstitut dâEcologie et des Sciences de lâEnvironnement de Paris. Dans des tunnels de vol en labo, grĂące Ă des olfactomĂštres, trajectomĂštres et de l'imagerie calcique, il peut suivre comment lâinsecte adapte son comportement en fonction des odeurs quâil diffuse dans des concentrations et direction variĂ©e, pour simuler lâenvironnement naturel. Une mĂ©thode qui met en Ă©vidence des fonction cognitives dĂ©veloppĂ©e chez ces insectes, mĂȘme si le protocole reste limitĂ© pour simuler le rĂ©el."  Image : En laboratoire, il est possible d'apprendre aux papillons de nuit Ă Ă©tendre leur trompe en rĂ©ponse Ă une odeur. - M. Renou Â
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Bernadette Cassel
November 22, 12:35 PM
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On sait que de nombreux animaux sâorientent grĂące aux champs magnĂ©tiques. Une nouvelle Ă©tude parue le 20 novembre dans la revue amĂ©ricaine âScienceâ suggĂšr  Publié le 21 novembre 2025 à  18h05, mis à  jour le 21 novembre 2025 à  18h18  "Les pigeons seraient capables de sentir le champ magnĂ©tique terrestre par lâintermĂ©diaire de courants Ă©lectriques dans leur oreille interne. Câest ce que suggĂšre une Ă©tude parue le 20 novembre dans la revue amĂ©ricaine Science.  De prĂ©cĂ©dents travaux â parfois controversĂ©s â ont dĂ©jĂ mis en Ă©vidence le fait que de nombreux animaux, des tortues aux chauves-souris en passant par certains insectes, ont la capacitĂ© de dĂ©tecter les champs magnĂ©tiques. Ce qui les aiderait Ă sâorienter et Ă se souvenir de lâemplacement de zones riches en nourriture, par exemple. Mais les mĂ©canismes permettant cette prouesse sont bien souvent mal compris.   image : IMAGO / imagebroker via LMU Munich "An electric discovery: Pigeons detect magnetic fields through their inner ear", 21.11.2025 https://www.lmu.de/en/newsroom/news-overview/news/an-electric-discovery-pigeons-detect-magnetic-fields-through-their-inner-ear.html  LMU neurobiologists have identified a neural pathway for processing magnetic information that originates in the inner ear.  ------ Sur le mĂȘme sujet  Has birdsâ mysterious âcompassâ organ been found at last? https://www.nature.com/articles/d41586-025-03798-8  "Multiple lines of evidence suggest that pigeons sense magnetic fields by detecting electric currents in their inner ears." / Plusieurs sources de preuves suggĂšrent que les pigeons perçoivent les champs magnĂ©tiques en dĂ©tectant des courants Ă©lectriques dans leur oreille interne.  Pigeons sense Earthâs magnetic field in an entirely new way | Science | AAAS, 20.11.2025 https://www.science.org/content/article/pigeons-sense-earth-s-magnetic-field-entirely-new-way  "It's now proved that a wide variety of animals detect magnetic fields. This sensory ability helps birds and insects migrate and turtles remember the locations of rich feeding areas. There are two widely discussed mechanisms. One is better established: Light-sensitive proteins, called cryptochromes, inside the retina have so-called quantum spin states that respond to magnetic fields, revealing the direction of a field and giving the animals a visual indication of which way is north or south.  The other mechanism is less well demonstrated. Tiny iron-rich crystals, comprised of the mineral magnetite, rotate in the magnetic fields in ways that could stimulate cellular receptors, providing a signal to nerves that could be interpreted to understand the direction of magnetic field lines. Some scientists claim these crystals exist near nerves in the noses of trout and birdsâ beaks, but their existence remains controversial. Â
 Minuit - Novembre 2025 Face à des sciences qui ont le privilÚge de découvrir de nouveauxfaits, la philosophie est-elle condamnée
Via dm
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https://www.scoop.it/topic/membracides?tag=biais%20cognitifs
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