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Comment fait-on pour dater les fossiles et les roches associées alors qu’ils sont parfois vieux de plusieurs centaines de millions, voire de milliards d’années ? L’histoire de la géologie et de la paléontologie montre quels progrès ces domaines de recherche ont connu dès lors que l’on a été capable d’établir une échelle de temps rigoureuse. Mercredi 3 décembre à 18h, Abder El Albani, enseignant chercheur à l’Université de Poitiers, interviendra lors d’un webinaire dédié aux enseignants du secondaire et de prépa, sur la datation des roches et des fossiles. ------ via CNRS Terre & Univers on X, 27.11.2025 : "#Enseignants #SVT Envie d'en savoir plus sur la datation des roches et des fossiles pour vos cours de #Terminale ? Le CNRS vous propose un webinaire avec le paléontologue @A_El_Albani le 03/12 à 18h Déjà plus de 300 inscrits ! 🪨 Infos et inscriptions https://t.co/55sxiUovKX https://t.co/FxbIXJwiu9" / X https://x.com/CNRS_INSU/status/1993975978067108101
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Bernadette Cassel
February 23, 11:55 AM
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Ephemera est destinée à la publication d’articles scientifiques. À propos Une revue scientifique Ephemera est destinée à la publication d’articles scientifiques. Initialement dédiée aux seuls Éphémères, cette revue s’est progressivement et naturellement ouverte aux insectes aquatiques d’autres ordres tels que les Plécoptères, Hétéroptères, Mégaloptères, Névroptères, Coléoptères, Trichoptères et Diptères, longtemps délaissés dans notre pays. Pourtant, leur biologie et leur écologie méritent intérêt, ne serait-ce que pour leur utilisation dans l’évaluation de la qualité des milieux aquatiques. Son domaine d’étude reste toutefois limité à l’Ouest Paléarctique et au pourtour méditerranéen, élargis aux départements, régions et collectivités territoriales d’outre-mer. Des thèmes Ephemera s’est attachée la collaboration de spécialistes européens et mondiaux, et couvre des thématiques variées : systématique, chorologie, écologie, phylogénie, bio-surveillance des milieux aquatiques dulçaquicoles, paléontologie, … Les problématiques de protection et de « valeur patrimoniale » des espèces sont également traitées. Systématique — Phylogénie — Faunistique — Écologie Éthologie — Biosurveillance — Paléontologie Illustration : Paul Troël
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Bernadette Cassel
February 21, 2024 10:31 AM
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TRIBUNE. La création d’une réserve naturelle nationale sur le site du Paléospace de Villers-sur-Mer pourrait entraîner l’interdiction de collecte des fossiles par les amateurs. Une décision qui menace l’existence de ce « berceau de la paléontologie française », alerte dans une tribune au « Monde » un collectif de paléontologues, d’universitaires et d’enseignants. Publié le 18 février 2024 à 07h30 Par Collectif
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Bernadette Cassel
January 26, 2024 12:30 PM
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L'anthropocène, cette possible nouvelle ère géologique où l’influence humaine aurait surpassé les forces naturelles, est loin de faire consensus chez les géologues. Certains en déplorent l'anthropocentrisme. Vincent Huault Maître de conférence en paléontologie et stratigraphie, Université de Lorraine Publié: 23 janvier 2024, 17:27 CET "C’est l’un des nouveaux mots qui s’est frayé un chemin, de la communauté scientifique jusqu’aux médias : « anthropocène ». Ce dernier entend décrire les modifications profondes que les activités humaines ont provoquées dans le fonctionnement de notre planète, et baptiser ainsi l’avènement d’une nouvelle ère géologique. Sauf que cette dénomination pose problème. D’abord au niveau étymologique puisque ce mot a été créé de toute pièce par des chercheurs extérieurs aux sciences de la Terre, puisant à dessein dans le lexique géologique. L’enthousiasme immodéré que ce mot-valise suscite ne doit pas nous empêcher de porter un regard critique sur les façons dont il pourrait être mal interprété, en particulier en surestimant les pouvoirs de l’humanité. Certes, les perturbations anthropiques sont bien réelles et mesurables à l’échelle de nos vies humaines. Mais leur juste place dans l’échelle des processus et des temps géologiques doit être questionnée avec davantage de modestie pour éviter de tomber, une fois de plus – et une fois de trop – dans le piège de l’anthropocentrisme." (...) [Image] Les points stratigraphiques mondiaux (ou « clous d'or ») sont utilisés par les géologues pour identifier les limites entre deux étages géologiques distincts, représentant deux unités temporelles distinctes à l'échelle des temps géologiques. James St John / Flickr, CC BY
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Bernadette Cassel
March 20, 2023 2:53 PM
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La sélection de la rédaction du « Monde » permet d’aborder différents domaines, de la paléontologie à la question du rôle des patients dans la médecine, en passant par la science des réseaux et l’histoire des arts. Par Sandrine Cabut, Pierre Barthélémy, David Larousserie, Hervé Morin et Jean-Baptiste Jacquin Publié le 17 mars 2023 [Image] « Malades en action, démocratie sanitaire en question », de Lucile Sergent. ERES
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Bernadette Cassel
October 15, 2021 1:02 PM
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"Les fossiles sont des traces d’êtres vivants qui se sont plus ou moins minéralisées avec le temps. Témoins du passé, ils permettent de reconstituer les environnements les plus anciens. Certains lieux sont propices à la fossilisation : les Lagerstätten sont des sites à conservation exceptionnelle, que ce soit dans la qualité, la quantité ou la diversité. Profitons de ces sites de conservation unique provenant du monde entier pour retracer l’histoire de la vie." Marine Cozzolino 15 October 2021 La faune de Burgess du Cambrien Il y a plus de 500 millions d’années, la Gaule n’était pas du tout, mais alors pas du tout occupée par les romains. A cette époque, pas d’humains, pas de dinosaures, pas même de mammifères ou encore d’animaux terrestres ! Au Cambrien, seuls les animaux marins existaient, et la surface terrestre n’avait pas un climat propice à la vie. On pourrait penser qu’il existait peu d’espèces vivantes, pourtant cette époque a connu justement une explosion cambrienne, une apparition soudaine de nouveau groupe d’animaux très diversifiés. Le très célèbre et regretté paléontologue américain Stephen Jay Gould disait que cette disparité anatomique n’a jamais été égalée depuis. Il est possible d’observer cette diversité au Canada, au Parc national de Yoho. Là-bas, la faune de Burgess nous délivre des spécimens tous plus étranges les uns des autres, dont certains n’ont pas de descendant actuellement. Parmi eux, Anomalocaris, ou littéralement “étrange crevette”, est le premier prédateur connu du monde vivant. Gros arthropode aux grands appendices pouvant atteindre 1 mètre de long, il est connu pour ses yeux composés de grande taille." (...)
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May 16, 2021 5:01 AM
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... nous sommes allés à la rencontre d’André Nel, paléoentomologiste au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris. Et nous lui avons posé cette question : les insectes sont-ils les véritables maîtres de la Terre ? Pour nous répondre, il a déroulé, fossiles à l’appui, le fil de la longue histoire de cette très grande classe d’invertébrés. "Les insectes sont les vrais maîtres de la Terre" Science & Techno - Courrier international - Paris (abonnés) Publié le 27/06/2018 André Nel, vous êtes paléoentomologiste. Qu’est-ce que cela signifie ? La paléoentomologie, c’est le fait d’étudier les insectes fossiles, dans leur diversité, leur disparité. De regarder comment ils ont évolué, comment ils ont surmonté les crises de la biodiversité, mais aussi quels ont été leurs facteurs d’interaction avec les environnements passés. L’idée, c’est d’interpréter l’histoire évolutive des insectes. Autrement dit, nous remontons le fil de l’histoire et nous regardons les liens de parenté entre les organismes. On cherche les ancêtres communs et, ce faisant, on construit aussi une chronologie, avec des jalons, des points de repère. Une soixantaine de génomes d’insectes ont déjà été séquencés, parmi lesquels de nombreuses espèces de moustiques et de drosophiles. Ces avancées n’ont-elles pas balayé l’intérêt des fossiles ? Non, et ça serait d’ailleurs idiot. Penser de cette façon, c’est faire de la génétique le livre révélé de la religion. Comme si un nouvel outil scientifique pouvait nous apporter la solution ! Non, le séquençage donne seulement de nouvelles hypothèses de travail. Et ces hypothèses de travail, on fera tout ce qu’on peut pour les casser, les disséquer, les démolir. C’est ça, la recherche scientifique : on trouve quelque chose et on fait tout ce que l’on peut pour le démolir, parce que sinon, on se met à genoux devant et on prie tous les matins. Et ça ne fera pas avancer la science ! Donc les fossiles, pour en revenir à eux, servent de points de repère. On sait dans quelle couche géologique on les trouve, on peut donc les dater. Mais ils ne servent pas qu’à cela. Les fossiles servent aussi à mieux comprendre certaines caractéristiques morphologiques des insectes actuels." (...) [Image] Infographie réalisée par Catherine Doutey
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January 9, 2017 12:44 PM
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... Sur place, leur mission, initiée par l’association Naturévolution, sera de mieux connaître la faune et la flore de cette région. Parallèlement de découvrir de nouvelles espèces. En effet, l’isolement géographique du site, et la protection par une barrière géologique naturelle, a contribué à la préservation de nombreuses espèces endémiques. Antoine Heurtel précise :
« Mieux protéger le site passe par sa connaissance et un inventaire des espèces que nous devons poursuivre. Il faut savoir que 75 % des espèces de ce massif n’existent nulle part ailleurs dans le monde. » Antoine cite les domaines ou chacun des jeunes scientifiques devra appliquer les connaissances apprises :
« pour Gaëtan, ce sera l’étude des lémuriens ; pour Rohan, ce sera la paléontologie, puis avec des spécialistes reconnus, on continuera l’inventaire et collecte entomologiques (...) » Expédition à Madagascar : un jeune Lanticais en trek scientifique. La Presse d'Armor, 09.01.2017 [Image] Le massif du Makay à Madagascar
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October 16, 2016 9:50 AM
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Entomologiste au LEFHE, Directeur du MAHN et fondateur de WAS, Christophe Avon a répondu avec enthousiasme aux questions de Passion-Entomologie
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Bernadette Cassel
April 19, 2015 1:54 PM
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– Climat : 2015 commence chaudement, le premier trimestre de l'année ayant atteint un record de température.
– Aux Etats-Unis, un projet pour faire du compost à partir de cadavres humains... (en anglais)
[Image] Vue d'artiste de la nouvelle espèce d'"oiseau-terreur" découverte en Argentine. © H. Santiago Druetta.
→ Paléontologie : découverte d'une nouvelle espèce d'"oiseau-terreur". (en anglais)
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Bernadette Cassel
September 17, 2014 10:56 AM
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CNRS. « Patrimoine naturel. En accord avec le thème de ces journées européennes 2014, le CNRS met en valeur son patrimoine naturel, en dévoilant aux visiteurs ses parcs et ses collections animales et végétales. » « À travers des visites guidées, venez découvrir la faune et la flore entourant le château de Gif-sur-Yvette, le parc centenaire de l'Observatoire de Lyon (Saint-Genis-Laval), ou encore le jardin botanique, les serres et les potagers du Muséum de Toulouse. Vous pourrez aussi admirer les collections de paléontologie de l'Université Lyon 1 (Villeurbanne), premières collections universitaires de France avec 10 millions de spécimens. »
[Image] Trésors cachés des universités. Dix millions de fossiles à Lyon 1 - Educpros http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/tresors-caches-des-universites-dis-millions-de-fossiles-a-lyon-1.html
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Bernadette Cassel
May 20, 2014 6:36 PM
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- Ouest-Paléo - Portail de la paléontologie en Charentes. « Nous vous proposons dans cet article, d’effectuer un tour d’horizon des connaissances paléontologiques acquises sur l’ambre crétacé des Charentes, découvert sur une dizaine de gisements locaux, depuis de nombreuses années maintenant. Cette résine fossile a permis la mise au jour d’une grande variété d’organismes momifiés parmi lesquels de nombreux insectes, mais aussi des algues, des radioles d’oursins ou encore de la peau de reptilien et des poils de mammifères. Certains de ces fossiles constituent d’importantes découvertes pour la compréhension de l’origine ou de l’évolution de plusieurs groupes d’animaux et plus généralement des écosystèmes du Crétacé du Sud-ouest de la France. »
[Image] « Ancêtre d'un cafard, emprisonné dans un bloc opaque d'ambre de l'Albien terminal d'Archingeay. (Image: M. Lak, P. Tafforeau, D. Néraudeau (ESRF Grenoble et UMR CNRS 6118 R) »
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Bernadette Cassel
October 4, 2:01 PM
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Savoir reconnaître les premières traces de la vie sur Terre nécessite de se poser une question métaphysique : qu’est-ce que la vie ? Démarche scientifique Terre Solide Savoir reconnaître les premières traces de la vie sur Terre nécessite de se poser une question métaphysique : qu’est-ce que la vie ? Se limiter à rechercher la vie telle qu'on la connaît aujourd'hui n’est en effet pas suffisant, et la tâche n’en est que plus ardue !
Synthèse graphique réalisée par Claire Marc (Méduse Communication) avec le précieux apport scientifique d'Isabelle Daniel, enseignante-chercheuse à l'Université Claude Bernard au Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement (LGL-TPE).
Une version longue et textuelle est disponible sur le site de l'Année des géosciences. Cette série de planches est réalisée dans le cadre de l'Année des géosciences, une opération de médiation scientifique à destination des scolaires et de leurs enseignants, réalisée en partenariat avec l’Éducation nationale.
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Bernadette Cassel
May 26, 2024 10:56 AM
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Au début du XIXe siècle, la paléontologie est une discipline émergente. Chercheuse de fossiles aguerrie, Mary Anning (1799-1847) est aujourd'hui reconnue pour ses découvertes remarquables. Ces dernières ont permis d’apporter un éclairage sur certains animaux disparus. Article publié en mai 2024. Remerciements à Nathalie Bardet, directrice de recherche au CR2P - UMR 7207, et à Peggy Vincent, chargée de recherche au CR2P - UMR 7207, toutes deux paléontologues spécialistes des reptiles marins, pour leur relecture et leur contribution. [Image] Le Jurassique dans l'histoire de la vie Ma = Millions d’années
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Bernadette Cassel
February 14, 2024 1:26 PM
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Près de 400 fossiles à préservation exceptionnelle et datant de 470 millions d’année ont été découverts dans le sud de la France, par un couple d’amateurs. Publié du 8 février 2024 au 9 février 2034 par Laure-Anne Pessina "Passionné·e·s de paléontologie, Sylvie et Eric Monceret sont parvenu·e·s, à force de travail et de persévérance, à mettre au jour un site fossilifère d'importance mondiale dans la Montagne noire, au sud de la France. Dans la vie, ce couple de Français occupe des postes plus traditionnels. Sylvie Monceret est Professeure d’Histoire, Géographie, Education Morale et Civique dans un collège, et Eric Monceret est chargé de projet ingénierie raccordement dans une entreprise. Entretien avec ces amateurs chevronnés" (...) Référence : F. Saleh, L. Lustri, P. Gueriau, G. J.-M. Potin, F. Pérez-Peris, L. Laibl, V. Jamart, A. Vite, J. B. Antcliffe, A. C. Daley, M. Nohejlová, C. Dupichaud, S. Schöder, E. Bérard, S. Lynch, H. B. Drage, R. Vaucher, M. Vidal, E. Monceret, S. Monceret and B. Lefebvre, Légende photo: Eric et Sylvie Monceret, qui ont découvert le site. Crédit photo: Eric et Sylvie Monceret
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Bernadette Cassel
July 24, 2023 1:40 PM
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Ça bouge en paléontologie, grâce à une étude qui émane des Universités de Lausanne (Unil) et d’Oxford. Elle remet en question la période connue sous le nom "d'explosion cambrienne", située entre 540 et 500 millions d'années, durant laquelle il est admis que tous les groupes d'animaux sont apparus. D'après les scientifiques, il ne s'agirait pas d'une explosion, mais d'une déflagration lente… RTS, La Première, émission CQFD du 24 mai 2018 - RTS.ch "Les explications d'Allisson Daley, professeure à la Faculté des géosciences de l’environnement de l’Unil [et première autrice de l'étude publiée dans les Proceedings on the National Academy of Sciences, ndé], interrogée par Huma Khamis." ------- NDÉ Illustration [Image] Reconstruction of the Cambrian predator and stem-lineage euarthropod Anomalocaris canadensis, based on fossils from the Burgess Shale, Canada. This group shows the precursor of biramous limbs; appendages separated into a ventral and dorsal flap. Reconstruction by Natalia Patkiewicz. via "New paper: euarthropod origins and the Cambrian Explosion" – Harriet B. Drage https://harrietdrage.wordpress.com/2018/05/24/new-paper-euarthropod-origins-and-the-cambrian-explosion/
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Bernadette Cassel
November 19, 2022 1:37 PM
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Il y a 200 ans, Henri-Marie Ducrotay de Blainville, disciple du célèbre naturaliste Cuvier, inventait le mot “paléontologie”. La science des fossiles a donné de sérieux arguments à la théorie de l’évolution des espèces. Comment la paléontologie a-t-elle bouleversé nos représentations du vivant ? La Science, CQFD Par Natacha Triou, 15.11.2022
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Bernadette Cassel
August 31, 2021 6:59 AM
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Pour les 10 ans de la revue, l’institut de Paléontologie humaine nous accueille pour des tables rondes sur le thème de la vulgarisation dans le domaine des sciences naturelles. Comment parler d’évolution ? Quels sont les enjeux de la diffusion des sciences ? Quels sont ses écueils ? Conférence, rencontre, débat 10e anniversaire d'espèces - Paris Les membres du conseil scientifique et toute l’équipe d’Espèces sera là pour vous accueillir et échanger avec vous. - L'association KYRNOS PUBLICATIONS organise 1 conférence, rencontre, débat à Paris Des rencontres exceptionnelles sur la vulgarisation dans le domaine des sciences naturelles pour fêter l'anniversaire d'Espèces ! Comment parler d’évolution ? Quels sont les enjeux de la diffusion des sciences ? Quels en sont les écueils ? Eric Buffetaut, Christine Dabonneville, Benoit Grison, Guillaume Lecointre, Marc Giraud, Jacques Mitsch, Agatha Liévin-Bazin, Arnaud Rafaelian et bien d'autres auteurs et chroniqueurs viendront échanger avec vous.
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Bernadette Cassel
from EntomoNews
February 15, 2019 1:30 PM
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"Réponse avec un coup d’œil sur l’article paru dans le PNAS. Le premier auteur n’est autre qu’Abderrazak El Albani. Le découvreur d’un écosystème qui a bousculé les manuels universitaires sur l’histoire de la vie. Une découverte remontant à 2008, publiée en 2010, à la Une de Nature tant elle bouleversait les connaissances." Par Sylvestre Huet, 11.02.2019 "Nichée dans des argiles gabonaises, près de Franceville, elle révélait des formes de vies macroscopiques, grandes comme votre main, avec des traces fossiles formidablement bien conservées. Des traces relatant l’histoire de l’éclosion, de la vie durant 200 millions d’années, puis de la disparition sans descendances directes, de formes de vies macroscopiques et pluricellulaires. Or, jusque là, pour les paléontologues, les êtres macroscopiques, et pluricellulaires, c’était beaucoup plus récent, il y a environ 600 millions d’années." (...) Zéro soutien financier de l’ANR "L’équipe réunie autour de ce gisement fossile exceptionnel par Abderrazak El Albani continue donc son festival de premières scientifiques. Sans, pour l’instant, déclencher le soutien financier de l’Agence nationale de la recherche (le CNRS n’a plus de moyens financiers à la mesure de ses capacités et se contente de faire un communiqué de presse lorsqu’El Albani fait une publication marquante). L’ANR, comme raconté ici, a déjà refusé cinq demandes de crédits de recherche de l’équipe d’El Albani, qui doit avoir décroché le pompon de l’équipe française du nombre de publications prestigieuses (Nature, PNAS…) avec zéro soutien de l’ANR. Laquelle, il est vrai, repousse 90% des projets présentés par les chercheurs dans son programme non thématisé, faute de moyens. Peut-être faut-il y voir le signe avant-coureur de ce que demande le Premier Ministre au CNRS : «choisir ses renoncements», lors d’un discours tenu devant les directeurs de laboratoire, sommés de désigner les recherches à enterrer faute de moyens financiers publics." [Image] Volume rendering showing continuity between sheet and string morphologies in a single specimen. (Scale bars: 1 cm.) Image tirée de l’article des PNAS, traces d’un tunnel attaché à un film bactérien fossilisé.
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Bernadette Cassel
December 10, 2016 1:54 PM
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Des milliers d’animaux vivaient avant les dinosaures. Dans l’eau, sur terre et dans les airs. Comme un détective, Jean-Sébastien Steyer, chercheur CNRS, paléontologue au Muséum national d’Histoire Naturelle, essaie de reconstituer les étranges morphologies de ces bestioles, comme il les appelle. Les Savanturiers, par Fabienne Chauvières. France Inter, 10.12.2016 "... Le monde qu’il raconte est digne des films de science-fiction les plus fantasques. Dans ce monde, les mille-pattes sont des céphalopodes [sic] qui mesurent 2 m de long, les salamandres 8 m, et les araignées ont 1 m d’envergure."
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Bernadette Cassel
December 18, 2015 5:46 AM
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Ancien de l’université Lyon 1, le paléontologue Jean-Bernard Caron est tombé à vingt ans amoureux des schistes de Burgess, l’un des plus importants gisement de fossiles du monde. Aujourd’hui conservateur au Musée Royal de l’Ontario, il brûle d’une passion intacte pour sa discipline.
Par Cléo Schweyer. Sciences pour tous, Université Lyon1, 03.06.2015
"... Onze ans plus tard, Jean-Bernard Caron est de retour pour la première fois à l’Université Lyon 1. [...] Il est ici à l’invitation de Jean Vannier, chercheur au laboratoire de géologie Terre, planète, environnement et son unique alter ego français : “La paléontologie est une “petite” discipline : nous ne sommes qu’une cinquantaine dans le monde à travailler sur l’origine des espèces animales durant l’explosion cambrienne”, souligne Jean-Bernard Caron. “Et Jean Vannier est la seule personne en France qui étudie les invertébrés fossiles des faunes cambriennes issues de ce site exceptionnel”. [...] Jean-Bernard Caron n’est pas venu seul à Lyon : une certaine Madame Waptia l’accompagne. Waptia est un crustacé primitif (une sorte de minuscule homard) membre du fabuleux bestiaire des schistes du Burgess. Notre Madame Waptia est unique en son genre et les deux scientifiques sont visiblement aux anges de lui consacrer le mois que M. Caron passera à Lyon." (...)
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Bernadette Cassel
December 21, 2014 3:07 AM
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Illustration Parue dans Espèces N°11 – De la discipline, s'il vous plaît - Guillaume Lecointre
« [...] Enfin, il existe des sciences qui s’organisent autour de questions générales, d’objectifs intellectuels outillés de méthodes propres : l’écologie et la systématique en font partie. On imagine tout de suite la superposition des territoires : l’étude de tel fossile Entelognathus va relever de la paléontologie, mais aussi de l’anatomie et de la systématique. » « Dans ce paysage déjà passablement confus, un dernier arrivant colonise actuellement les intitulés des unités de recherche, des équipes et des instituts. Le terme de “biodiversité” absorbe tout, et surtout absorbera les spécificités épistémologiques pour fédérer toutes les sciences autour d’une angoisse environnementale. »
Via StripScience sur Twitter : "'De la discipline, s'il vous plait' par Arnaud Rafaélian pour @Especes_revue http://t.co/BppdZXluU7" https://twitter.com/StripScience/status/545166910560956416
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Bernadette Cassel
May 22, 2014 3:04 PM
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01/12/2003 par Hélène Le Meur, Didier Néraudeau, Vincent Perrichot. | La Recherche. « D'ambre et d'insectes »
« Une faune d’insectes de 100 millions d’années piégée dans de la résine ! Le gisement d’ambre fossilifère découvert dans la région de Rochefort, en Charente-Maritime, est le plus ancien en France. Il abrite les plus vieilles fourmis connues sur Terre, un groupe d’araignées dont on ne possédait aucun fossile et d’autres surprises du genre... Ces insectes, qui grouillaient dans le sol d’une forêt, ont connu les dinosaures. Récit d’une enquête paléontologique. »
[...]
« Selon l’inventaire des spécimens identifiés, mouches, moustiques, coléoptères, punaises, grillons, perce-oreilles, cloportes composaient la faune de l’époque. Mais aussi des scorpions, des acariens, des araignées et, surtout, des fourmis, les plus anciennes connues à ce jour ! Elles sont rarement conservées entièrement et peu photogéniques, mais attestent déjà d’une organisation sociale. De plus, chez les araignées, on retrouve le représentant d’un groupe dont on ne connaissait jusqu’ici aucun fossile. Or, selon Alain Canard, spécialiste des araignées à l’université de Rennes, actuellement ce groupe se nourrit exclusivement de fourmis. Ces dernières avaient donc leur prédateur spécifique il y a 100 millions d’années. Une telle spécialisation prouve une évolution déjà avancée des deux familles : leur apparition remonterait donc au moins à quelques millions d’années plus tôt. »
[...]
[Image : L'ambre crétacé des Charentes - Ouest-Paléo - Portail de la paléontologie en Charentes http://www.ouest-paleo.net/nos-articles/d%C3%A9couvertes-et-gisements/l-ambre-cr%C3%A9tac%C3%A9-des-charentes/]
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Bernadette Cassel
April 27, 2013 7:11 PM
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Au Dinoblog, on aime bien jouer avec les titres ! J’y ai même casé aujourd’hui le terme de « strashilidés ». Pourtant, il faut le reconnaître, ces insectes – car les strashilidés sont des insectes – ne font pas souvent la une. Dans les couches jurassiques de Daohugou en Mongolie Intérieure chinoise, par exemple, ces petits animaux sont beaucoup moins connus que leurs plus gros et plus spectaculaires voisins. On connaît de ces gisements l’Epidexipteryx, un petit dinosaure avec de longues plumes au bout de la queue, le Pedopenna, un autre dinosaure plumeux, des ptérosaures volants et des mammifères qui planent voire même qui nagent, autant de bestioles à plumes et à poils à qui il fallait bien chercher des poux. Les paléoentomologistes ont cru identifier ces « poux » préhistoriques avec les strashilidés, des insectes qui se sont fossilisés dans les mêmes gisements que les vertébrés ébouriffés et dont certaines espèces possèdent de grosses pattes crochues, comme adaptées pour s’accrocher à leurs hôtes. Mais une nouvelle étude signée de Diying Huang, de l’Institut de Géologie et Paléontologie de Nankin, avec ses collaborateurs de diverses institutions et publiée dans la revue Nature, remet en cause cette interprétation. Deux fossiles montrent notamment des couples de strashilidés figés dans la roche en plein accouplement, ce qui comble d’aise les paléontologues. [...] Référence Huang, D., A. Nel, C. Cai, Q. Lin, & M.S. Engel. 2013. Amphibious flies and paedomorphism in the Jurassic period. Nature 495(7439): 94-97.
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