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The most diverse group of organisms on the planet are in trouble, with recent research suggesting insect populations are declining at an unprecedented rate. The collapse of insects By Julia Janicki, Gloria Dickie, Simon Scarr and Jitesh Chowdhury Illustrations by Catherine Tai PUBLISHED Dec. 6, 2022 ------- NDÉ Pour traduire les passages, légendes ou annotations qui vous intéressent, il est possible d'utiliser par exemple : AJOUT Sur la même thématique
Une autre nouvelle espèce de moustique a traversé les tropiques jusqu’en Floride, s’installant en permanence dans au moins trois comtés. Les scientifiques sont préoccupés par le taux d’arrivée de nouveaux moustiques en Floride et la possibilité qu’ils transmettent des maladies transmises par les moustiques. Crumpe, 23.03.2023
"Un moustique connu uniquement sous son nom scientifique, Culex lactator, est le dernier à s’être établi dans le Sunshine State, selon une nouvelle étude publiée dans Journal d’entomologie médicale par le corps professoral du Laboratoire d’entomologie médicale UF / IFAS Florida (UF / IFAS FMEL).
Cette espèce a été découverte pour la première fois dans le comté de Miami-Dade en 2018 par des professeurs de l’UF/IFAS alors qu’ils chassaient d’autres moustiques non indigènes. Depuis lors, des populations prospères ont été enregistrées dans les comtés de Miami-Dade, Collier et Lee. Les scientifiques craignent qu’il n’y ait pas eu suffisamment de recherches sur l’espèce et son risque potentiel de maladie.
“Il y a environ 90 espèces de moustiques vivant en Floride, et cette liste s’allonge à mesure que de nouvelles espèces de moustiques sont introduites dans l’État depuis d’ailleurs dans le monde”, a déclaré Lawrence Reeves, auteur principal de l’étude et professeur adjoint et biologiste des moustiques au Centre de recherche UF/IFAS à Vero Beach." ------- L'étude [Image] Lateral view of Culex (Phenacomyia) lactator (A; reared from larva collected near Florida City, Florida, Miami-Dade Co., Florida) and morphologically similar species Culex (Culex) bahamensis (B; reared from larva collected on Long Key, Monroe Co., Florida), Culex (Culex) restuans (C; reared from larva collected near Oronoco, Olmsted Co., Minnesota), Culex (Culex) declarator (D; collected in Vero Beach, Indian River Co., Florida), and Culex (Culex) interrogator (E; collected in Vero Beach, Indian River Co., Florida). Depending on the identifier’s interpretation of the presence or absence of pale bands on the hind tarsi, Cx. lactator will key out to Cx. bahamensis or Cx. restuans, respectively, in the Darsie and Morris (2003) key to Florida mosquitoes. Images not to scale.
TOXIC TEMPERATURES - Temperature influences how badly pesticides affect bees’ behaviour, suggesting uncertain impacts under climate change, according to a new study. Changing temperatures increase pesticide risk to bees par Hayley Dunning 22 mars 2023 ------- NDÉ Traduction Selon une nouvelle étude, la température influe sur l'impact des pesticides sur le comportement des abeilles, ce qui laisse présager des effets incertains en cas de changement climatique. Les résultats indiquent que les futurs événements de températures extrêmes liés au changement climatique pourraient accroître l'impact des pesticides sur les populations d'abeilles et leurs services de pollinisation. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) L'étude "... Given the above evidence gaps, we here designed a multi-stressor study to quantify temperature-dependent effects of two insecticides on a model insect pollinator—the bumblebee Bombus terrestris—exposed to either imidacloprid (a neonicotinoid) or sulfoxaflor (a sulfoximine)." [Image] Overview of the three separate experiments (n = number of individual workers tested), investigating six functional behavioural responses (rectangular boxes). All three experiments were tested over the same temperature gradient (left to right: low°C = blue thermometer; mid°C = orange; high°C = red). The pesticide concentrations, however, differed in accordance with the types of behaviour being measured, and oral exposure was achieved through the provision of spiked sucrose solution (nectar substitute).
... des scientifiques ont découvert comment les coléoptères ouvrent leur rectum pour s’hydrater et pour extraire l’eau de nombreuses sources, même de l’air qui les entoure, ce qui leur permet de survivre dans des environnements extrêmement secs, inhospitaliers pour les autres animaux, et qui a certainement contribué à leur existence depuis 500 millions d’années sur une planète en constante évolution. Guru Med | 23 Mar 2023 "... Outre le fait de mieux comprendre l’un des plus impressionnants phénomènes naturels de survie en milieu aride, les scientifiques pensent que cette découverte permettra de mettre au point des méthodes respectueuses de l’environnement pour contrôler les populations de coléoptères ravageurs qui menacent la sécurité alimentaire. Le tribolium rouge de la farine, le charançon du blé, le tribolion brun de la farine et le doryphore de la pomme de terre, entre autres, détruisent environ 25 % de l’approvisionnement alimentaire mondial chaque année, et 100 milliards d’euros sont dépensés chaque année en pesticides. Ces produits nuisent à leur tour aux espèces utiles telles que les abeilles, ainsi qu’à l’environnement dans son ensemble. Étant donné que les coléoptères peuvent extraire du liquide de grains secs avec seulement 1 à 2 % d’eau, le développement de moyens permettant d’inhiber leur capacité génétique à absorber cette eau et d’autres sources d’hydratation pourrait rendre ces environnements inhabitables pour eux."
Researchers at the Universities of Cologne and Edinburgh have detected previously overlooked eyes whose form and function could help to improve the evolutionary classification of archaic arthropods / publication in ‘Scientific Reports – Nature’ New eyes discovered in trilobites Media Contact: Dr Brigitte Schoenemann [Image] Aulacopleura koninckii ------- Traduction Des chercheurs des universités de Cologne et d'Édimbourg ont détecté des yeux précédemment ignorés dont la forme et la fonction pourraient contribuer à améliorer la classification évolutive des arthropodes archaïques / publication dans "Scientific Reports - Nature". Les trilobites, créatures marines préhistoriques, possédaient — en plus de leurs yeux composés — ce que l'on appelle des yeux médians, c'est-à-dire des yeux uniques situés sur le front. C'est ce qu'ont découvert la chercheuse Brigitte Schoenemann, de l'Institut de zoologie de l'université de Cologne, et Euan Clarkson, professeur à l'université d'Édimbourg. Ces yeux uniques se retrouvent chez tous les arthropodes et chez de nombreux parents des trilobites disparus. Il s'agit généralement de petits yeux à cupules (ocelles), parfois même équipés de lentilles, qui ne sont pas sans rappeler les yeux humains. Ces yeux dits médians sont typiques de tous les arthropodes, mais n'avaient pas encore été découverts chez les trilobites malgré 150 ans de recherche. Les scientifiques supposent que ces yeux étaient caractéristiques du stade larvaire des animaux. Les yeux simples étaient situés sous une couche transparente de la carapace, qui s'est opacifiée au cours du processus de fossilisation. Ces deux circonstances ont contribué à ce que les ocelles n'aient pas été découverts jusqu'à présent. Les chercheurs ont également détecté des yeux médians chez d'autres arthropodes vieux d'environ 500 millions d'années. En fonction de leur statut évolutif, ces arthropodes avaient un nombre différent d'yeux médians. À l'avenir, le nombre et la forme des yeux uniques permettront de classer le statut évolutif des différentes espèces d'arthropodes. Les chercheurs ont publié leurs résultats sous le titre "The median eyes of trilobites" dans la revue Scientific Reports - Nature. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) L'étude
There's been a well-documented shift toward earlier springtime flowering in many plants as the world warms. The trend alarms biologists because it has the potential to disrupt carefully choreographed interactions between plants and the creatures—butterflies, bees, birds, bats and others—that pollinate them. Bigger flowers, greater rewards: Plants adapt to climate disruptions to lure pollinators - Published On: March 16, 2023
- Contact: Jim Erickson
- [Image] Morning glory flowers at U-M’s Matthaei Botanical Gardens. Image credit: Malia Santos
------- NDÉ L'étude Study system and sampling history I. purpurea (Convolvulaceae), or the common morning glory, is an annual, weedy vine widely distributed across the eastern, midwestern, and southern United States (Tiffin & Rausher, 1999). It is frequently found along roadsides or in agricultural settings, often in areas of high disturbance (Tiffin & Rausher, 1999). The species employs a mixed mating system as it outcrosses ~50% of the time (Kuester et al., 2017) and is typically pollinated by bees, syrphid flies, and wasps. Article traduit en français → De plus grandes fleurs, de plus grandes récompenses : les plantes s'adaptent aux perturbations climatiques pour attirer les pollinisateurs - Crumpe https://www.crumpe.com/2023/03/de-plus-grandes-fleurs-de-plus-grandes-recompenses-les-plantes-sadaptent-aux-perturbations-climatiques-pour-attirer-les-pollinisateurs/
Babesiosis, which can cause flulike symptoms, could be spreading because of rising temperatures and the growing deer population. Babesiosis, a Tick-Borne Disease, Is on the Rise in the Northeast, C.D.C. Reports - The New York Times [Image] The blacklegged-tick-borne disease babesiosis, which for decades was extremely rare in the United States, is now endemic in 10 states in the Northeast and the Midwest.Credit...Centers for Disease Control, via Associated Press
"Les abeilles jouent un rôle énorme dans tous les aspects de l’écosystème, car elles sont les pollinisatrices les plus efficaces au monde. Par conséquent, tout déclin des populations d’abeilles pourrait constituer une menace pour l’agriculture mondiale. Dans ce contexte, le projet RoboRoyale, financé par l’UE, développe et combine des technologies de micro-robotique, de biologie et d’apprentissage automatique dans un système destiné à favoriser le bien-être de la reine des abeilles, responsable du succès de la reproduction et du rendement d’une colonie. Le système micro-robotique fonctionnera plus précisément autour de la reine. Ce système multi-robots remplacera par exemple les abeilles de cour chargées de l’alimentation, de la toilette et du nettoyage de la reine. Il facilitera également le transfert des phéromones de la reine aux ouvrières." CORDIS | European Commission ROBOtic Replicants for Optimizing the Yield by Augmenting Living Ecosystems Dernière mise à jour: 29 Decembre 2022 ------- NDÉ Illustration → Horizon, le magazine européen de la recherche et de l’innovation [Image] The concept design of RoboRoyale robotic controller. Crédit: Farshad Arvin, 2023 via "Robotic bees and roots offer hope of healthier environment and sufficient food" | Research and Innovation, 24.02.2023 https://ec.europa.eu/research-and-innovation/en/horizon-magazine/robotic-bees-and-roots-offer-hope-healthier-environment-and-sufficient-food
Un rapport du conseil scientifique de l’ANSES, intitulé « La crédibilité de l’expertise scientifique » et daté de novembre 2022, a été rendu public [PDF] sur le site de l'établissement public français chargé d'évaluer les risques sanitaires dans de nombreux domaines comme l'alimentation, l'environnement et le travail, mais aussi celui du numérique. Par contre, il n’a pas été annoncé par un communiqué de presse. L'ANSES se fait remonter les bretelles par son propre conseil scientifique. Par Martin Clavey Le vendredi 17 mars 2023 à 15:02 [...] Exposition aux ondes Dans le domaine du numérique, les questions liées à l'exposition aux ondes sont particulièrement scrutées par une partie du public et l'ANSES s'est positionnée plusieurs fois sur le sujet. Récemment, six associations (Alerte Phonegate, CRIIREM, le Collectif Vigilance Franklin, Robin des toits, AZB et SERA) ont suspendu leur participation au comité de dialogue radiofréquences et santé de l'ANSES, considérant qu'une conférence organisée en novembre dernier par l'agence avec l'OMS était « orientée ». Profitant du rapport du conseil scientifique de l'agence, elles ont signé un communiqué de presse avec huit autres associations." (...) ------- NDÉ Le communiqué Nos associations ont pris connaissance du rapport publié le 10 mars, en toute discrétion, sur le site Internet de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Sans surprise, celui-ci confirme le bien-fondé de la décision commune du 8 mars dernier de 6 associations, soutenues par 8 autres, de suspendre leur participation au Comité de dialogue radiofréquences et santé de l’agence [1]. Cette dernière voit sa crédibilité remise en cause par son propre conseil scientifique, qui s’inquiète du « décalage entre science et expertise ». L’ANSES est donc maintenant critiquée EN INTERNE pour un « manque de transparence » et d’indépendance En raison de nombreuses polémiques ayant suivi les avis rendus par l’ANSES sur différents sujets, notamment concernant l’exposition aux ondes électromagnétiques, son conseil scientifique a jugé nécessaire de mandater un groupe de travail intitulé « Crédibilité de l’expertise scientifique », à l’origine de ce rapport. S’agissant des recommandations formulées par l’agence, celui-ci fait ainsi état d’un potentiel « décalage entre connaissances scientifiques et résultats de l’expertise » et remet en cause à plusieurs reprises l’indépendance des experts choisis, comme nous l’avons maintes fois constaté et dénoncé. Trois dossiers emblématiques ont ainsi été choisis comme cadre d’étude : ceux concernant le glyphosate, les néonicotinoïdes et les pesticides SDHI. Le rapport souligne, pour chacun d’entre eux, « la critique répétée des avis rendus et l’intensité des controverses et polémiques suscitées par les expertises […] ayant entamé la réputation de l’agence ». Avant d’évoquer tour à tour « le manque de transparence [des] décisions », « le poids des intérêts économiques », ainsi que « le décalage entre les connaissances scientifiques […] et le cadre réglementaire d’évaluation ». Glyphosate, pesticides, ondes radiofréquences : mêmes controverses, même combat ! Si le cas de l’exposition aux ondes des téléphones portables n’a pas été directement documenté dans le rapport, nous souhaitons attirer l’attention de tous sur le fait que l’ensemble des éléments soulevés par celui-ci s’applique aussi totalement à ce sujet majeur de santé publique. L’exemple de l’étude Mobi-kids est à ce titre éloquent : cette étude, censée analyser l’impact de la téléphonie mobile sur le risque de tumeur au cerveau chez les jeunes, a été noyautée par les industriels du secteur. Et ce, sans aucune réaction de la part de l’ANSES. Ce rapport n’est pas une surprise : cela fait maintenant plusieurs années que nous remettons en cause le manque de diversité et d’indépendance des experts sollicités par l’ANSES. Contrairement au discours de l’agence, l’évaluation des risques concernant les enjeux de santé publique liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques ne fait pas l’objet de l’indépendance requise. L’ANSES est maintenant épinglée par son propre conseil scientifique pour son manque de transparence et de neutralité, ce qui nous conforte dans notre prise de position commune. Nous espérons à présent des évolutions conséquentes et urgentes. Nous, associations signataires, ne laisserons ni l’ANSES, ni l’OMS dénaturer la recherche concernant la cancérogénicité des ondes. [1] Parmi les signataires de ce communiqué, le CNAFAL a choisi de poursuivre sa participation au comité de dialogue Communiqué de Presse, 17 mars 2023 Précédemment "La classification par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la cancérogénicité des ondes de la téléphonie mobile doit être revue en 2023 ou début 2024. Pour rappel, l’OMS les a classées, en 2011, dans la catégorie 2B, cancérogènes possibles. La réunion organisée par l’ANSES, le 23 novembre 2022, à Paris, en partenariat avec l’OMS revêtait donc une importance particulière. Dès le programme de la journée connu, il ne faisait aucun doute pour notre ONG que c’était la voix du déni du risque sanitaire qui avait pris le dessus. En effet, l’ensemble des intervenants, amenés à présenter certaines études récentes, sont bien connus pour être des proches des industriels de la téléphonie mobile, certains ayant même fait leur carrière chez un opérateur de téléphonie mobile, comme l’expert à tout faire de l’industrie télécom, Joe Wiart, directeur de la filiale d’Orange (OrangeLabs) jusqu’en 2015. Des conflits d’intérêts partout mais OMS et ANSES n’y voient rien à redire… Et cette journée s’est, sans surprise, déroulée dans une unanimité consternante pour tenter de démontrer la totale innocuité des ondes pour la santé. ANSES et OMS au diapason et à la baguette pour minimiser l’ensemble des risques, cancers, électrosensibilité (EHS), fertilité, etc…" (...) [Image] Cancérogénicité de la téléphonie mobile : ANSES et OMS en eaux troubles via YouTube - Marc Arazi, 15.12.2022 https://www.youtube.com/watch?v=ZGssqoZJc4E
La familia Geocoridae conocida como chinches de ojos grandes, pertenece a los lygaeoideos, es decir, se alojan en plantas. Entomólogo descubre chinche de ojos grandes más antiguo del mundo Por Denisse Reyes Jueves 16 de Mar, 2023 - 07:10 ------- NDÉ Traduction Eduardo Faúndez Peña, entomologiste chilien et universitaire à l'Université de Magallanes (UMAG), a découvert la plus ancienne "punaise à gros yeux" du monde. Selon les données recueillies, l'insecte existait il y a 99 millions d'années, et aurait donc coexisté avec les dinosaures. "La plupart des gens les connaissent comme des suceurs de sang, mais ce sont des prédateurs. Ils chassent des insectes plus petits et aujourd'hui, ils sont même utilisés pour la lutte biologique, c'est-à-dire qu'ils sont élevés et relâchés dans les champs pour manger les parasites", a déclaré M. Faundez. À la fin du XXe siècle, la science a trouvé des preuves de l'existence [pour cette famille] d'un fossile trouvé sur un site du Colorado, daté de 34 millions d'années. Le fossile trouvé par le Dr Faúndez date de 99 millions d'années. La découverte de la "punaise à gros yeux" s'inscrit dans le cadre de la recherche de M. Faúndez intitulée Arthropods in southern Patagonia : climate change and socio-ecological relationships (Arthropodes du sud de la Patagonie : changement climatique et relations socio-écologiques), qui visait à dévoiler les relations les plus ancestrales des punaises qui vivent aujourd'hui dans la zone subantarctique. Souhaitant rechercher les ancêtres des punaises subantarctiques dans les forêts d'araucarias du Myanmar, l'ancienne Birmanie, Faúndez a acheté de l'ambre rejeté par les mines de ce pays. Le morceau d'ambre contenant le fossile étudié provient de Noije Bum, près du village de Tanai, dans la vallée de Hukawng, au nord du Myanmar. "Il s'agit d'une famille plus ancienne qu'on ne le pense", explique M. Faúndez. Les photomicrographies et les mesures ont été réalisées à l'aide de l'instrument Japan Optical Co. XLT-2310, avec un appareil photo numérique Ricoh WG-50 adapté. Des éclairages incidents et transmis ont été utilisés, la plupart du temps simultanément. "Comme la situation l'exige, elle restera dans la collection paléoentomologique de l'Instituto de la Patagonia, Universidad de Magallanes, à des fins éducatives et de recherche", a déclaré l'entomologiste. L'étude "... In this study, we present the description of the oldest known taxon belonging to this family from mid-Cretaceous Burmese amber. Furthermore, we review and revise the knowledge on the previously described fossil representatives of big-eyed bugs, discuss their placement within the family based on the morphological data available on recent taxa and form hypotheses on their evolutionary significance." [Image] Protogeocoris arcanus gen. et sp. Le communiqué → Vinculación con el Medio » Blog Archive » Entomólogo de la UMAG descubrió el chinche de ojos grandes más antiguo del planeta, 19.01.2023 http://www.umag.cl/vcm/?p=61262
Les boîtes alimentaires en polyéthylène à haute densité (HDPE) peuvent libérer des substances perfluoroalkylées (PFAS). Leur ingestion sur une période prolongée joue un rôle dans la survenue de cancers de la prostate, du foie et des testicules. Rédigé par Anton Kunin, le 15 Mar 2023, à 10 h 38 min "... Cependant, relativisons un peu : comme aliments, les deux chercheurs ont testé uniquement l’huile d’olive, le ketchup et la mayonnaise. En d’autres mots, des liquides, ce qui veut dire que la surface de contact a été beaucoup plus importante qu’elle n’aurait pu être pour des aliments solides. En plus, tous ces condiments ont passé une semaine entière dans ces boîtes. Et la durée du contact est bien sûr un facteur non négligeable. Toujours est-il que, par précaution, il vaudrait mieux remplacer les boîtes plastiques dans votre cuisine par des boîtes en verre ou en acier inoxydable." ------- NDÉ L'étude Le communiqué
La pollution par l'ozone sème la pagaille dans la reproduction de certains insectes, montre une étude. "Des mouches, en pleine confusion sexuelle, incapables de distinguer les mâles des femelles : la pollution atmosphérique, qui menace déjà la pollinisation des plantes, sème aussi la pagaille dans la reproduction de certains insectes, montre une étude publiée dans Nature Communications. À l'origine du phénomène, l'ozone, un des polluants les plus communs qui, même à une dose modérée, a pour effet de dégrader les perceptions olfactives des insectes. Et cela affecte aussi les phéromones, ces substances chimiques odorantes à l'origine de réactions sexuelles ou sociales inconscientes sur un individu de la même espèce. Résultat : lors d'expériences menées avec des niveaux d'ozone typiques des grandes villes sur les drosophiles, ces petits moucherons qui tournent très souvent autour des fruits, les mâles se retrouvent soudain privés de tout charme aux yeux des femelles, qui ne sont plus incitées à s'accoupler. Et certains mâles, sexuellement dans le brouillard, se retrouvent même à poursuivre de leurs assiduités leurs congénères du même sexe, réduisant à néant toute possibilité de reproduction. Cette communication sexuelle perturbée est principalement déclenchée par l'effet oxydant de la pollution atmosphérique sur les chaînes carbonées des phéromones et dure plusieurs jours. Ce problème se retrouve chez neuf des dix espèces de drosophiles étudiées, mais pourrait également affecter d'autres insectes dont le comportement repose aussi sur les phéromones, soulignent les scientifiques. Phénomène méconnu Ce facteur, jusqu'ici méconnu, pourrait accentuer le déclin qui a touché près de la moitié des espèces d'insectes ces dernières décennies. Nous parlons de millions d'espèces, a déclaré à l'AFP Markus Knaden, l'un des contributeurs de l'étude et membre de l'Institut Max Planck, citant notamment les papillons de nuit, les papillons, les fourmis, les abeilles, les guêpes. Avant l'industrialisation, les niveaux d'ozone naturels dans l'air s'élevaient en moyenne à environ 40 parties par milliard (ppb) au niveau mondial. Mais aujourd'hui, dans les villes et les zones industrielles, les niveaux d'ozone peuvent facilement atteindre 210 ppb, soit environ cinq fois plus. « Tout allait bien, jusqu'à ce que nous arrivions... C'est entièrement de notre faute. » — Une citation de Markus Knaden, chercheur à l'Institut Max Planck L'étude a montré que même une exposition de courte durée à des niveaux d'ozone de 100 ppb entraînait une dégradation significative des phéromones. Et plus la concentration d'ozone est élevée, plus l'impact est important. Sans compter l'influence d'autres polluants, tels que les monoxydes d'azote qui s'oxydent à des vitesses encore plus rapides et pourraient venir renforcer le phénomène. Des expériences menées par des scientifiques de l'Université de Reading en Angleterre sont en cours pour déterminer dans quelle mesure d'autres insectes volants et rampants pourraient être affectés." [Image] Effects of ozone on male-specific compounds and sexual behavior of 10 drosophilid species.
Bien communiquer les dernières recherches scientifiques aide à guider les actions des dirigeants et ultimement, à sauver des vies. Mais communiquer efficacement n’est pas chose facile. Publié: 21 février 2023, 15:48 CET ------- NDÉ Une étude en lien [Image] Photo by Boris Smokrovic on Unsplash
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For mosquito-borne diseases such as dengue fever, the abundance of the insects in places where people gather has long served as the main barometer for infection risk. A new study, however, suggests that the number of 'hidden' infections tied to a place, or cases of infected people who show no symptoms, is the key indicator for dengue risk. Hidden 'super spreaders' spur dengue fever transmission Role of asymptomatic cases previously underestimated
March 22, 2023 Emory University
------- NDÉ Traduction Pour les maladies transmises par les moustiques telle la dengue, l'abondance des insectes dans les lieux où les gens se rassemblent a longtemps servi de baromètre principal pour le risque d'infection. Une nouvelle étude suggère cependant que le nombre d'infections "cachées" liées à un lieu, ou les cas de personnes infectées qui ne présentent aucun symptôme, est l'indicateur clé du risque de dengue. La revue PNAS Nexus a publié les travaux menés par des scientifiques de l'université Emory, qui se sont appuyés sur six années de données recueillies dans la ville amazonienne d'Iquitos, au Pérou. Les résultats ont montré que 8 % des espaces d'activité humaine étudiés étaient à l'origine de plus de la moitié des infections lors d'une épidémie de dengue. Et ces espaces "super propagateurs" étaient associés à une prédominance de cas asymptomatiques, soit 74 % de l'ensemble des infections. "Nos résultats montrent que toute intervention de santé publique qui se focalise sur la riposte aux cas symptomatiques de dengue ne parviendra pas à contrôler une épidémie", déclare Gonzalo Vazquez-Prokopec, premier auteur de l'étude et professeur agrégé de sciences de l'environnement à l'université d'Emory. « Les cas symptomatiques ne représentent que la partie émergée de l'iceberg. »" Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) L'étude [Image] Quantifying DENV transmission heterogeneity. (a) The contact-cluster study design incorporated data from active surveillance in Iquitos, Peru, with two entomological surveys to quantify the offspring distribution of DENV infections. (b) Temporal distribution of the 253 index cases and their associated secondary cases by serotype. & Prokopeclab sur Twitter : "We quantified the contributions of people to dengue virus transmission in Iquitos and found that Inapparent infections shape the transmission heterogeneity of dengue. New article on PNAS Nexus! https://twitter.com/prokopeclab/status/1620498577360580610
Moderate levels of artificial light at night – like the fixture illuminating your backyard – bring more caterpillar predators and reduce the chance that these lepidoptera larvae grow up to become m… March 22, 2023 Eurasia Review 0 Commentaires Par Eurasia Review ------- NDÉ Traduction Des niveaux modérés de lumière artificielle la nuit - comme le luminaire qui éclaire votre jardin - augmentent le nombre de prédateurs de chenilles et réduisent les chances que ces larves de lépidoptères se transforment en papillons de nuit et servent de nourriture à de plus gros prédateurs. Cet impact écologique a été démontré dans une nouvelle étude de l'université de Cornell publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B : Biological Sciences. L'étude
Ils ont été tirés d'un canon à gaz pour tester leurs capacités de panspermie, on pense qu'ils ont survécu à l'atterrissage en catastrophe de la sonde lunaire Beresheet sur la Lune, ils peuvent vivre sans eau, résister aux radiations, survivre à la congélation et on s'attend à ce qu'ils soient l'une des dernières formes de vie sur Terre lorsque le soleil commencera à s'éteindre, dans environ cinq milliards d'années… Guru Med | 23 Mar 2023 "Il n’est donc pas surprenant que cette créature microscopique ait encore un autre superpouvoir dans ses petits bras potelés : une chimie astucieuse propre au tardigrade qui peut stabiliser les médicaments sans réfrigération. Le potentiel est énorme pour faire parvenir des traitements vitaux à ceux qui en ont besoin. Des chercheurs de l’université du Wyoming, aux Etats-Unis, ont mis l’accent sur l’une des principales aptitudes de survie du tardigrade, l’anhydrobiose. L’équipe pense que la capacité de l’animal à entrer en animation suspendue réversible lorsqu’il est confronté à une perte extrême d’eau dans les cellules, pourrait fournir le même stockage stable et sec pour les médicaments biologiques qui nécessiteraient autrement un environnement réfrigéré." (...) Image d’entête : le physique rond et dodu et les pattes courtes du tardigrade observé au microscope. (Ralph Schill/ Université de Stuttgart)
"L'Australie compte une nouvelle espèce dans la famille nombreuse des araignées. Des chercheurs participant à un projet mené par le musée du Queensland (Queensland Museum), à l'est du pays, ont découvert une araignée mesurant jusqu'à cinq centimètres, rapporte The Guardian mardi 21 mars 2023. Les scientifiques l'ont baptisée Euoplos dignitas dans une étude publiée dans la revue spécialisée Journal of Arachnology." Antoine Grotteria Publié le 21/03/2023 à 18h46 - Mis à jour le 22/03/2023 ------- NDÉ L'étude Illustration via "Diversity patterns in Brigalow Belt species - Research projects" | Queensland Museum https://www.museum.qld.gov.au/collections-and-research/projects/project-dig/research-projects/diversity-patterns-in-brigalow-belt-species
De petits insectes semblables à des poux envahissent la zone métropolitaine de Buenos Aires, en Argentine, après une intense vague de chaleur qui a frappé la ville ces dernières semaines. Frédéric Villeroux 20/03/2023 Comprendre: - La vague de chaleur historique en Argentine attire les thrips, des insectes ressemblant à des poux, dans la grande région de Buenos Aires ;
- Ces animaux sont connus dans les campagnes, mais n'ont jamais été vus en si grand nombre dans le périmètre urbain ;
- Les biologistes expliquent que cette migration est motivée par la combinaison de deux facteurs : sécheresse et chaleur extrême ;
- Ces conditions interfèrent avec le cycle de reproduction des mini-insectes, qui sont obligés d'étendre leur zone de colonisation pour survivre.
"Au contact de la peau humaine, ces petits animaux, communément appelés « thrips », peuvent provoquer des irritations et de fortes démangeaisons. Selon le Système National de Surveillance et de Suivi des Ravageurs (Sinavimo), ces mini-insectes appartiennent à l'espèce Caliothrips phaseoli et sont assez fréquents dans les zones rurales." (...) ------- NDÉ Complément vidéo "¿Qué son los bichitos que invadieron el AMBA? Expertos explicaron que se tratan de un insecto cuyo nombre científico es Caliothrips phaseoli, y que se los conoce comúnmente como “trips”. Una de las causales de su aparición puede ser la combinación de sequía y calor extremo."
Le texte approuvé par les 195 pays membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat appelle à un sursaut pour garder l’espoir de limiter le réchauffement à 1,5 °C. Le Monde (abonnés) Publié aujourd’hui à 18h15 Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le rapport de synthèse du GIEC, « un guide pratique pour désamorcer la bombe à retardement climatique » ------- NDÉ Le rapport de sunthèse Illustration "Hausse des🌡vécue & future en f° de sa date de naissance & 5 scenarios illustratifs d’émission de gaz a effet de serre #GIEC #AR6 La↗️🌡que j'ai déjà vécue est +grde que celle de mes parents durant tte leur vie mais ptite p/r a celle que mes enfants vivront #ÉquitéGénérationnelle" via Christophe Cassou sur Twitter, 20.03.2023 https://twitter.com/cassouman40/status/1637859246678192129
Mars constitue le pic d’exposition aux poils urticants des chenilles processionnaires du pin. Que faut-il savoir sur cette larve favorisée par le changement climatique ? Comment s’en protéger ? Sandra Sinno-Tellier Médecin de santé publique, spécialisée en épidémiologie et en toxicologie, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) Publié: 9 mars 2023, 19:42 CET "Tous les ans, les chenilles processionnaires refont l’actualité – et ce de plus en plus tôt, et désormais dans toute la France. Classées nuisibles depuis avril 2022 (Décret n°2022-686), ces larves de papillons de nuit prolifèrent au point de menacer la santé humaine voire la flore, en provoquant notamment la défoliation des arbres qu’elles colonisent. Le danger provient de leurs poils, très urticants pour l’humain comme l’animal. Il existe deux espèces en France ayant un impact sur la santé humaine : la chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pytiocampa) et la processionnaire du chêne (T. processionea). La première colonise des résineux de la famille des pins (pin sylvestre, pin noir, cèdre de l’Atlas…) et la seconde des feuillus de la famille des chênes (chêne sessile, chêne pédonculé…)." (...) [Image] Carte des remontées d’observations des processionnaires du pin et du chêne en France métropolitaine entre 2007 et 2021. Sources : INRAE, DSF, ARS et Réseau FREDON
Si la progression de cette espèce invasive est surveillée de près, ce n’est pas pour des questions de santé humaine. « Elle ne pique pas l’humain, cela ne sent juste pas bon quand on l’embête ou quand on l’écrase, comme les autres » souligne Jean-Claude Streito, ingénieur de recherche à l’Inrae de Montpellier, laboratoire de référence en taxonomie qui s’intéresse aux insectes ravageurs des cultures, l’ordre des punaises en particulier. La punaise diabolique (asiatique) détectée dans les Deux-Sèvres et dans la Vienne. Publié le 18/03/2023 Mis à jour le 19/03/2023 à 10:31 Originaire d’Asie, la punaise diabolique est arrivée en France en 2012 et progresse, crainte pour les dégâts qu’elle cause dans les fruits.
"« On peut préciser aussi qu’il n’y a pas de rapport avec les punaises de lit qui, elles, se nourrissent de sang humain. C’est le même ordre mais pas la même famille du tout ».
Notons que la diabolique peut tout de même poser des problèmes – psychologiques – aux humains quand, très installée, elle envahit des coins, comme aux États-Unis. « On peut en retrouver des centaines ou des milliers dans quelques mètres carrés », observe le chercheur. Mais de telles situations n’ont pas encore été observées localement pour l’instant." (...) ------- NDÉ Pour en savoir plus Historique de l’invasion La Punaise diabolique est originaire d'Asie. Elle est largement répandue en Corée, en Chine, au Japon et à Taïwan. Elle a probablement été introduite aux États-Unis avant 1998 mais officiellement déclarée en 2001 (Pennsylvanie). Elle a ensuite progressivement colonisé le Nord de l'Amérique et le Canada. Quelques années plus tard elle était détectée en Europe : en 2004 au Liechtenstein et en Suisse. L'invasion s'est ensuite poursuivie dans plus de 20 pays, du Portugal à la Turquie, et de la Belgique à l'Italie. La Punaise diabolique est également présente au Maroc (2019) et en Algérie (2021). La Punaise diabolique a été observée pour la première fois en France en 2012, dans la banlieue de Strasbourg. Confondue avec Rhaphigaster nebulosa dans un premier temps, elle n’a été signalée officiellement qu’en 2013. Sa présence a alors été confirmée en Alsace autour de Strasbourg puis quelques spécimens erratiques ont été récoltés à Paris. Depuis la création de l'application Agiir et grâce aux signalements du public, l'historique de l'invasion en France a pu être tracé. En quelques années, et particulièrement à partir de 2015, l'invasion s'est accélérée et la majorité des départements ont été colonisés. La Punaise diabolique a enfin été détectée au Chili en 2017. Elle a été interceptée à plusieurs reprises lors de contrôles de marchandises aux frontières en Australie, Nouvelle Zélande et Nouvelle-Calédonie, mais jusqu'à présent aucune population n'a pu s'établir dans ces pays." Dernière modification : 19/10/2022 Auteurs : J Streito (INRAE) M Chartois (INRAE) [Image] Suivi de l'invasion de la Punaise diabolique en France : année de première détection par département, de 2012 à 2021. Actuellement Répartition actuelle en France métropolitaine → Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN. Présence certaine Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la présence indiquée concerne les zones de reproduction. (...) par DUSOULIER François le 25/09/2022
L’étude publiée le 16 février dans la revue PLOS ONE suggère d’intervenir au niveau de la reproduction des moustiques en ciblant les mâles. Selon les auteurs, en ciblant des protéines présentes dans le sperme, il est possible de réduire les populations de moustiques. Pour éviter les infections, ces chercheurs désactivent le sperme des moustiques par Valentine Poignon Le 17/03/2023 à 16h00 ------- NDÉ Traduction du résumé Des spermatozoïdes matures de Culex pipiens ont été isolés et analysés par spectrométrie de masse afin de générer un ensemble de données sur le protéome des spermatozoïdes matures. Dans cette étude, nous mettons en évidence des sous-ensembles de protéines liées à la structure flagellaire et à la motilité des spermatozoïdes et nous comparons les composants protéiques identifiés à des études antérieures portant sur les fonctions essentielles des spermatozoïdes. Le protéome comprend 1700 ID de protéines uniques, y compris un certain nombre de protéines non caractérisées. Nous examinons ici les protéines qui peuvent contribuer à la structure inhabituelle du flagelle des spermatozoïdes de Culex, ainsi que les régulateurs potentiels de la mobilisation du calcium et des voies de phosphorylation qui régulent la motilité. Cette base de données sera utile pour comprendre les mécanismes qui activent et maintiennent la motilité des spermatozoïdes et pour identifier des cibles moléculaires potentielles pour le contrôle des populations de moustiques. Le communiqué [Image] Analysis of bending of a Culex sperm flagellum over time. Bending produces the sperm's forward movement. (Cathy Thaler/UCR)
La description des trois premiers génomes d'un groupe bactérien (Hepatincola spp.) appartenant à l’ordre des Holosporales connu pour regrouper des symbiotes de divers organismes (Insectes, Crustacés, Vers marins et Amibes), apporte des éléments nouveaux sur leur biologie. Ces bactéries étaient jusque-là uniquement décrites en microscopie électronique dans les glandes digestives d'isopodes terrestres (ou cloportes). De par cette localisation tissulaire, ces symbiotes étaient suspectés d'être des symbiotes nutritionnels, participant à l’adaptation à la vie terrestre de leurs hôtes. Les résultats de cette étude sont parus dans ISME Communications. INEE - CNRS 17 mars 2023 - The terrestrial isopod symbiont ‘Candidatus Hepatincola porcellionum’ is a potential nutrient scavenger related to Holosporales symbionts of protists - Jessica Dittmer et al. - ISME Communications, 08.03.2023 https://www.nature.com/articles/s43705-023-00224-w
[Image] Bactéries Hepatincola dans la lumière des glandes digestives du cloporte Porcellionides pruinosus, espèce cosmopolite fréquemment rencontrée dans les composts. Crédits photo : M. Raimond - EBI ------- NDÉ Précédemment
Mieux vaut respirer en Islande qu’en Bosnie-Herzégovine. Telle est la conclusion du rapport 2022 sur la qualité de l’air dans le monde publié par IQAir le 13 mars. « Alors que l’année 2021 avait été marquée par une hausse de la pollution à la suite de la réouverture de nombreuses économies à... ------- NDÉ Le rapport The 2022 World Air Quality Report reviews the status of air quality around the world for the year 2022. This report presents PM2.5 air quality data from 7,323 cities across 131 countries, regions, and territories. The data used in this report was aggregated from over 30,000 regulatory air quality monitoring stations and low-cost air quality sensors. These monitoring stations and sensors are operated by governmental bodies, research institutions, non-profit non-governmental organizations, universities and educational facilities, private companies, and citizen scientists across the globe.
Via Build Green
Les plantes et les insectes ont évolué ensemble, s’adaptant les unes aux autres. Quoi de mieux des des mandibules géantes pour délicatement récolter du nectar ? Publié: 14 mars 2023, 21:00 CET Romain Garrouste Chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) "Les fourmis sont des insectes étonnants. Elles se sont adaptées de façon variée, notamment par leur extraordinaire et complexe vie sociale, et des « mutualismes » remarquables avec les plantes. Elles font partie du succès phénoménal des insectes sur notre planète, par leur biomasse considérable (des millions de tonnes, plus de 10 % de tous les organismes réunis) et leur diversité. La fourmi tropicale des Amériques Ectatomma (Hyménoptères Formicidae) possède des mandibules impressionnantes. Ces outils massifs ne servent pas des fins guerrières, mais à récupérer délicatement le nectar sucré produit par des glandes végétales, comme les « glandes à nectar ». En effet, les insectes raffolent du nectar, cette substance nutritive sucrée, et les plantes ne le produisent pas seulement au niveau des fleurs (où il attire des pollinisateurs). De nombreuses structures spéciales, sur les feuilles par exemple, sécrètent également du nectar, dit « nectar extrafloral ». La forme incurvée des épaisses mandibules de la fourmi Ectatomma permet à une goutte de liquide sucré de s’y maintenir facilement pour être transportée jusqu’à la fourmilière pour y nourrir les larves. Ici, la fourmi surveille une glande à nectar (petite cupule entre les feuilles) sur une feuille d’Inga, un arbre de la famille des légumineuses de la forêt guyanaise. En échange, la plante est protégée par les fourmis contre les agresseurs qui voudraient s’en prendre à leurs feuilles, fruits ou graines, ou consommer à leur place le nectar. C’est donc une véritable co-évolution entre les fourmis et les plantes pour arriver à ce mutualisme. Se nourrir et protéger la plante Les fournis sont en général omnivores et ne se nourrissent pas que de nectar. En effet, dans un même nid, une partie des ouvrières chasse des insectes dans les arbres, et l’autre partie récolte le nectar. Leurs nids sont dans le sol, à la base des arbres, où elles élèvent leurs larves avec ces deux types de nourritures. La co-évolution entre les insectes et les plantes est l’un des moteurs de l’évolution de nos écosystèmes. Une des interactions les plus fondamentales entre plantes et insectes est la pollinisation, avec l’apparition des plantes à fleurs qui ont tant intrigué Charles Darwin dans ses profondes réflexions sur l’évolution. Les plantes à fleurs sont apparues au Jurassique et les insectes ont joué un rôle dans leur succès, qui a été fulgurant mais difficilement explicable, et qui a tant intrigué Charles Darwin dans ses profondes réflexions sur l’évolution. Les fourmis Ectatomma ne sont pas les seules à avoir des adaptations mandibulaires. De nombreuses autres adaptations existent : dans le registre fossile, certaines sont tellement extraordinaires que l’on ne sait pas à quoi elles servaient. Par exemple les « fourmis licornes » présentent des appendices céphaliques et des mandibules tellement transformées que l’on ne sait pas à quoi elle servait. Lorsque ces « mutualismes », qui ne sont pas des relations obligatoires (les fourmis peuvent se passer de la plante et inversement) le deviennent, alors on parle de « symbioses », comme avec certains champignons. Voilà bien l’un des « superpouvoirs » que les insectes ont développés au cours des 300 millions d’évolution connue de ce groupe majeur d’animaux… qui seraient en fait encore plus vieux, et auraient autour de 470 millions d’années (les mammifères, en comparaison, ont environ 200 millions d’années). Pour en savoir plus, découvrez le film « Mystérieux insectes » sur France 5, dont l’auteur a été à l’origine et conseiller scientifique. [Image] La fourmi Ectatomma sur une feuille d’Inga, Guyane. Romain Garrouste, MNHN, Fourni par l'auteur ------- NDÉ Études en relation avec l'article - Extreme morphogenesis and ecological specialization among Cretaceous basal ants. Current Biology. Perrichot V.1,2, Wang B.3, Engel M.S.2,4, 2016. doi:10.1016/j.cub.2016.03.075.
- Specialized Predation Drives Aberrant Morphological Integration and Diversity in the Earliest Ants: Current Biology, 06.08.2020 https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(20)31000-9
Pour limiter notre impact sur la planète, une solution pourrait être de remplacer la viande par les insectes. Les enfants pourraient donner l’exemple. Céline Galle, Gaëlle Pantin-Sohier et Valérie Hémar-Nicolas Publié : 14 mars 2023, 16:00 EDT Produire de la viande pollue et nécessite beaucoup d’espace et de ressources (eau, céréales…). Pour protéger la planète, nous devons donc trouver de nouvelles sources de protéines. Une des solutions est de remplacer, au moins en partie, la viande par des insectes. Le problème est que les insectes, en tant qu’aliments, sont rejetés par les Européens et Nord-Américains, qui les considèrent comme non comestibles, sales et dégoûtants. Pourtant, 2 milliards d’humains (en Asie, Afrique, Amérique du Sud) en mangent régulièrement. Les plus couramment consommés dans le monde sont les coléoptères tels que les scarabées, principalement sous forme de larve (comme le ver de farine), les lépidoptères (chenilles) et les hyménoptères (abeilles, guêpes et fourmis). Les insectes sont intéressants car ils polluent moins et nécessitent moins d’eau et de nourriture que les vaches ou les cochons. Ils ont également besoin de moins d’espace pour être élevés et sont riches en protéines. Depuis quelques années, des chercheurs étudient comment faire accepter les insectes chez les adultes en Occident, mais peu chez les enfants. Nous avons donc confronté des enfants à des insectes comestibles pour étudier leurs réactions. Insectes au ketchup ou au chocolat ? Les enfants peuvent en effet jouer un rôle important dans l’introduction de l’entomophagie (fait de manger des insectes) dans un pays comme la France pour trois raisons. Premièrement, les habitudes alimentaires au sein d’une culture évoluent au fil des générations, si bien que les jeunes consommateurs peuvent adopter des pratiques nouvelles qu’ils transmettront ensuite à leurs enfants. Ensuite, l’enfance est une période très importante, car les préférences alimentaires acquises très tôt persistent à l’âge adulte. Enfin, les enfants influencent également ce que mangent leur famille et leurs amis. En consommant eux-mêmes des insectes, ils pourraient donc leur donner envie d’en consommer à leur tour. Nous avons interrogé 43 enfants français âgés de 8 à 13 ans sur ce qu’ils pensaient de la consommation d’insectes. Dans une première étude, ils devaient décrire un enfant mangeur d’insectes (son physique, l’endroit où il vit…), puis exprimer ce qu’ils ressentaient face à des photos d’insectes entiers (sauterelles, grillons, vers de farine), d’insectes aromatisés au ketchup ou au chocolat, de sablés au fromage et d’un gâteau au chocolat contenant des insectes en poudre. Dans une deuxième étude, les enfants ont été interrogés par groupes de deux ou trois. Cette fois, nous leur avons montré de vrais vers de farine séchés et un gâteau nature contenant des vers de farine en poudre. Ils ont également regardé des extraits de l’émission Top Chef dans laquelle des grillons et des fourmis étaient cuisinés et mangés. Des enfants curieux mais qui ont besoin d’être rassurés Les résultats de ces études montrent tout d’abord que les enfants pensent, comme les adultes, que les insectes ne sont pas comestibles dans notre culture. Selon eux, les mangeurs d’insectes vivent dans des pays lointains ou le font pour survivre. Sinon, manger des insectes est associé à la saleté ou à des défis répugnants dans des émissions comme Fort Boyard ou Koh-Lanta. Avant d’être exposés à des insectes dans l’étude, la plupart des enfants indiquent spontanément qu’ils refuseraient d’en manger parce que cela les dégoûte. Ils imaginent un goût et des sensations désagréables en bouche. Quand nous leur montrons des insectes en photo ou en vrai, ils sont davantage attirés par les petits insectes comme les vers de farine, plus faciles à avaler que les grillons ou les sauterelles. Les insectes aromatisés au ketchup ou au chocolat sont un peu mieux acceptés parce que ce sont des goûts qu’ils connaissent et apprécient. Mais les aliments qu’ils préfèrent sont ceux dans lesquels l’insecte est caché, comme le gâteau, car il ressemble à un « gâteau normal ». Un autre résultat important est que les enfants changent d’attitude pendant l’étude. Le fait d’observer, manipuler et sentir de vrais vers de farine séchés atténue leur dégoût et éveille leur curiosité. D’autre part, les enfants interrogés par petits groupes de deux ou trois se sont influencés mutuellement. Certains ont finalement accepté de manger du gâteau aux insectes parce que leurs amis en avaient goûté. Les enfants ont également eu davantage envie de goûter des insectes entiers après avoir vu l’émission Top Chef avec des insectes bien cuisinés. Cette étude montre que les enfants en France peuvent finalement se faire assez rapidement à l’idée de manger des insectes. Ils sont dégoûtés par les insectes entiers mais cependant curieux. Leur intérêt peut augmenter si les insectes sont associés à des goûts ou des aliments connus, et s’ils sont consommés dans une situation rassurante, en famille par exemple, ou amusante, au cours d’un défi entre amis." ------- NDÉ L'étude en lien
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Le groupe d'organismes le plus diversifié de la planète est en difficulté. Des recherches récentes indiquent que les populations d'insectes déclinent à un rythme sans précédent.