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Après une tribune publiée en février, Les Naturalistes des terres, collectif de professionnels et amateurs, aux premières loges dans l’observation de la biodiversité, élargissent leurs rangs et s’organisent pour peser dans les luttes écolos. Par Héloïse Leussier 11 avril 2023 à 09h46 Mis à jour le 11 avril 2023 à 11h35 "... Ils observent au plus près la biodiversité, pour des inventaires, des programmes de recherches ou, entre autres, des suivis d’espèces. Mais ils se sentent parfois bien impuissants face au déclin du vivant. Désirant passer de l’observation à l’action, certains d’entre eux ont décidé de s’organiser dans un mouvement appelé Les Naturalistes des terres. La publication d’une tribune, en février dernier, a lancé le collectif. « À Notre-Dame-des-Landes, les naturalistes en lutte ont eu une grande influence sur l’issue victorieuse de cette résistance, en découvrant des espèces protégées qui n’avaient pas été détectées lors des études d’impacts, mais surtout en faisant communauté de lutte avec les non-humains. Dans leur sillage, nous organisons un réseau de naturalistes en lutte sur tout le territoire, Les Naturalistes des terres. Nous souhaitons par ce geste doter notre pratique d’une portée politique et en revendiquer la dimension nécessairement anticapitaliste », écrivaient alors ses auteurs. Au même moment, un annuaire cartographique était mis en ligne, permettant à tous les naturalistes le souhaitant de rejoindre le mouvement. Cette carte comptait, début avril, plus de 500 inscrits. Des professions en plein doute Dans le courant du printemps, une partie de ces naturalistes s’est réunie le temps d’un week-end, pour échanger sur leurs pratiques, renforcer le réseau et penser à l’après. Ce moment convivial a aussi été l’occasion pour certains de se confier sur leurs doutes vis-à-vis de leur profession. Ceux qui travaillent ou ont travaillé dans des bureaux d’études, notamment. Ils doivent réaliser des études d’impact environnementales pour des porteurs de projets fonciers. Mais cette position est complexe, puisque les commanditaires des études ont plutôt intérêt à ce que celles-ci leur permettent de bétonner sans soucis. Et, en face, les bureaux d’études veulent garder leurs clients." (...) [Image] Les Naturalistes des terres souhaitent aussi participer plus concrètement aux luttes écologistes. Crédit : Mathieu Génon/Reporterre Lire aussi : Naturalistes, nous rejoignons les luttes locales
La fondation Pierre-Vérots a accueilli pendant deux mois une équipe de chercheurs dans le cadre d’une étude internationale. L’objectif ? Analyser les bases physiologiques des réponses des communautés d’insectes au changement climatique. Environ 1 000 insectes ont été prélevés dans la Dombes. Amandine EYMES - Aujourd'hui à 16:00 | mis à jour aujourd'hui à 16:02 "Alors que les effets du changement climatiques sont plus que jamais visibles sur la biodiversité, une équipe de chercheurs norvégiens s’est installée, depuis un mois et demi, au cœur de la Dombes, à la Fondation Pierre-Vérots de Saint-Jean-de-Thurigneux, à la recherche de nombreuses familles d’insectes. Coccinelles, coléoptères, scarabées… Tous sont, en réalité, des bio-indicateurs. Les milliers d’insectes récoltés seront scrutés à la loupe, dans le cadre d’une étude internationale dont l’objectif est d’étudier les bases physiologiques des réponses de ces communautés au changement climatique. Quatre sites ont été retenus pour l’échantillonnage des bébêtes : le nord et le centre de la Norvège, le sud de l’Espagne et… La France, plus précisément le domaine de Praillebard. Ce site naturel exceptionnel de par ses étangs et zones humides, ses espaces boisés, ses prairies ainsi que ses terres agricoles, se caractérise par sa richesse faunistique et floristique. « C’est sûrement le lieu où nous avons vu le plus de familles d’insectes différentes », estime Alexander Mauro, postdoctorant américain et jeune chercheur dans un laboratoire indépendant." (...) [Image] Alfredo Escanciano Gomez, doctorant en Espagne, Patricia Gibert, directrice de recherche au laboratoire de Biométrie et biologie évolutive de l’Université Lyon 1, en charge de l’étude en France, Alexander Mauro, postdoctorant américain, Aksel Johan Fosse, doctorant norvégien et Camille Tardy, alternante en master en France. Photo Progrès /Amandine EYMES
Les chrétiens sont toujours plus nombreux à s'engager dans une direction écologiste, répondant ainsi à l'appel lancé par le pape François avec son encylique Laudato si'. Quels sont les ressorts de cette mobilisation spirituelle et éthique ? Quentin Lafay Samedi 27 mai 2023 Et maintenant ? L'Invité(e) des matins du samedi Avec - Dominique Bourg Philosophe
- Monseigneur Stenger Évêque, président de Pax Christi International
- Laura Morosini Directrice Europe - Mouvement Laudato Si
"Une eucharistie catholique lors d’une occupation d’Extinction Rebellion à Paris pendant l’été 2022, un évêque catholique et une pasteur protestante en novembre 2022, devant une station essence pour protester contre le projet d’oléoduc en Ouganda, et des religieux, de différentes religions d’ailleurs, ce 25 mai qui manifestent à Paris contre le même projet porté par Total en Ouganda... Le journal chrétien La Croix publiait hier de son côté un article intitulé “Jeunes catholiques : une génération « Laudato si’» qui se cherche encore”. Alors, quels liens entretiennent l’écologie et l’Eglise ? La religion chrétienne a parfois été présentée comme une des responsables de la crise actuelle, du fait de son anthropocentrisme. Pourtant, il semble qu’un virage s'opère. Particulièrement depuis 2015 et le fameux Laudato si' du Pape François, inspiré par un texte de Saint François d’Assise, chez qui des catholiques voient maintenant une sorte d’écologiste avant l’heure. Quels sont les ressorts de la mobilisation verte des chrétiens ? Et quels sont les concepts qui l’animent ?
Les diptères en élevage (1/3) : Au-delà de la gêne occasionnée, les mouches et moucherons présentent un pouvoir pathogène direct par leurs larves mais sont également vecteurs de nombreuses maladies, et la menace est renforcée par les déplacements et le réchauffement climatique. Pleinchamp
Dans un rapport rendu ce lundi à Matignon, l'économiste Jean Pisani-Ferry et l'inspectrice générale des finances Selma Mahfouz soulignent le coût de la transition écologique mais esquissent également des solutions pour parvenir à la financer. Alors, comment atteindre nos objectifs environnementaux? Avec Jean Pisani-Ferry économiste, professeur à Sciences Po, ancien commissaire général de France Stratégie
Via INSP-Doc, Agrodoc Ouest
Depuis 2017, le blob, un organisme unicellulaire étrange qui peuple nos forêts, n’a de cesse de nous étonner. Tour à tour : monstre de film d’horreur à Hollywood, objet de science au CNRS, source d’innovations pour les entreprises, astronaute à bord de l’ISS, organisme de compagnie à la maison, coqueluche des médias, pensionnaire au zoo, outil pédagogique à l’école, le blob est un organisme unique. Une chose est certaine, le blob n’a pas fini de vous surprendre. Théâtre Garonne, Grande salle
Des chercheurs japonais découvrent d’intrigants signaux électriques évoquant des « conversations », émis par des champignons après la pluie. [Image] "Cette vie souterraine, qui se compose de microorganismes, de macrofaune et d’insectes, est la clé de divers processus biogéochimiques indispensables à la vie sur Terre. Parmi ces processus, on compte la décomposition de la matière organique, le maintien de la structure du sol, la séquestration du carbone, ou encore l’élimination de molécules toxiques."
Les chercheurs du département d’ingénierie et de mécanique de l’université de Pennsylvanie ont remarqué que les criquets, même s’ils sont des millions en vol, ne se cognent quasiment jamais. Ils viennent de mettre au point un système anti-collision pour les voitures.
Kimé - Mai 2023 L'écocritique concerne l'étude des rapports entre l'être humain et son environnement dans la littérature. Elle vise
Via dm
"... Vous savez, si les fleurs sont si belles, sentent si bon, ben c’est pas pour nous. Non, c’est probablement en grande partie pour les animaux pollinisateurs. Et ces pollinisateurs ne voient pas le monde par des yeux d’humains et ne le sentent pas par des nez d’humains. Ce qui veut dire … qu’ils ne perçoivent certainement pas les fleurs comme nous, heh ! Ce qui veut dire …. que les fleurs ne sont probablement pas du tout calibrées pour nos sens ! Ce qui veut dire … qu’on passe certainement à côté de pas mal de choses ! Vous voulez en savoir plus ? Well well, je pense que vous êtes au bon endroit !"
Les bourdons voient ils les formes de parfum ? (et autres trucs cools) Cuicui Express #28 Cervelle d'oiseau, 11.09.2022 Bibliographie "Les bourdons voient-ils la forme des parfums ?" Cuicui Express #28 - Cervelle d'Oiseau https://www.cervelledoiseau.fr/bibliographie-les-bourdons-voient-ils-la-forme-des-parfums-cuicui-express-28/ ------- NDÉ Études les plus récentes - Ibarra, Natalie & Holtze, Susanne & Bäucker, Cornelia & Sprau, Philipp & Vorobyev, Misha. (2022). The role of colour patterns for the recognition of flowers by bees. Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences. 377. 10.1098/rstb.2021.0284.
- Gibbons, Matilda & Versace, Elisabetta & Crump, Andrew & Baran, Bartosz & Chittka, Lars. (2022). Motivational trade-offs and modulation of nociception in bumblebees. Proceedings of the National Academy of Sciences. 119. 10.1073/pnas.2205821119.
- Harrap, Michael & Hempel de Ibarra, Natalie & Knowles, Henry & Whitney, Heather & Rands, Sean. (2021). Bumblebees can detect floral humidity. Journal of Experimental Biology. 224. jeb240861. 10.1242/jeb.240861.
- Harrap, Michael & Hempel de Ibarra, Natalie & Whitney, Heather & Rands, Sean. (2020). Floral temperature patterns can function as floral guides. Arthropod-Plant Interactions. 14. 10.1007/s11829-020-09742-z.
- Harrap, Michael & Lawson, David & Whitney, Heather & Rands, Sean. (2019). Cross-modal transfer in visual and nonvisual cues in bumblebees. Journal of Comparative Physiology A. 205. 10.1007/s00359-019-01320-w.
- Lawson, David & Chittka, Lars & Whitney, Heather & Rands, Sean. (2018). Bumblebees distinguish floral scent patterns, and can transfer these to corresponding visual patterns. Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences. 285. 20180661. 10.1098/rspb.2018.0661.
Les nymphes des cercopes s'enfouissent sous une masse d'écume qui les protège des prédateurs et des parasites. Mais comment la produisent-elles ? Comment les cercopes fabriquent l'écume Clastopteridae Cercopidae Hémiptères L'écume est fabriquée en quatre étapes : - La nymphe trouve un site approprié et s'y installe
- Elle pompe la sève qui circule dans le xylème de la plante
- Elle expulse par l'anus un liquide clair mais visqueux dont elle s'enrobe
- Elle expulse de l'air dans le liquide qui s'accumule sous son abdomen et fabrique des bulles qui forment une écume persistante.
Each year organisations across the UK, Ireland, Jersey, Guernsey and the Isle of Man work together to raise awareness of the impacts of invasive non-native species and the simple things that everyone can do to help protect the environment. Learn about Invasive Species Week and ongoing projects to reduce the impacts of invasive non-native species: Last edited: May 17, 2023, 9:00 AM
Le GIEC considère l’équité, principe central du droit romain, comme le fondement de ses travaux. Dario Mantovani, professeur au Collège de France, note pourtant que l’instance internationale produit des normes et adapte le droit sans délibération. Dario Mantovani aime se définir comme un juriste historien. Il se focalise sur le droit du passé en l’intégrant à plusieurs champs cu 27 avril 2023 Droit Commun Propos recueillis par Victor Dumiot et William Emmanuel ------- NDÉ via Lettre Collège de France du 11 mai 2023 "Bastille Magazine (en partenariat) Les scientifiques doivent-ils écrire la loi ? Explorez la fabrique du droit dans un entretien avec le Pr Dario Mantovani." En savoir +
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Elles ne se transforment pas ! Si certaines cellules musculaires de la chenille restent intactes – se désolidarisant les unes des autres pour former de nouveaux muscles chez le papillon -, toutes les autres sont détruites ! Quant aux cellules qui constitueront les organes du papillon, elles se développent spécialement lors de la mue. « Elles sont issues de petits sacs situés sous l’épiderme de la chenille :les disques imaginaux » , indique Pascal Dupont, chef de projet sur les insectes au Muséum national d’histoire naturelle. Question de Gérard Villain, Internet Publié le 21 Déc 2016 à 00H00 Modifié le 12 février 2019 Un article issu du n°1192 de Science & Vie UNE MÉTAMORPHOSE TOTALE "Au premier stade larvaire, alors que la chenille sort juste de l’œuf, les disques imaginaux ne r enferment que quel ques cellules embryonnaires non différenciées, mais déjà prédéterminées : certaines formeront les ailes, d’autres les yeux ou les antennes de l’insecte adulte (voir infographie). Lorsque, sous l’effet de l’hormone juvénile, la chenille grandit et se trouve à l’étroit dans son squelette externe, la première mue larvaire se déclenche. Ses cellules embryonnaires se multiplient alors sous l ‘effet de l’ecdysone, l’hormone de la mue. Ses disques imaginaux vont ainsi grossir au fil des mues larvaires jusqu’à ce que la fabrication d’hormone juvénile s’arrête, et que la mue nymphale voit la chenille devenir chrysalide. « C’est à ce stade que tous les changements s’opèrent » , précise Pascal Dupont. Dans son cocon, la chrysalide vit un chamboulement complet : les cellules de ses disques imaginaux se différencient pour donner naissance aux organes du futur papillon. Ceux de la chenille (cœur, tube digestif…) sont détruits et fragmentés en éléments primordiaux (acides gras, aminés…) qui seront réutilisés pour fabriquer les tissus adultes. De cette métamorphose naît le papillon." [Infographie] Des cellules de papillon dorment déjà dans la chenille La chenille abrite des cellules souches prédéterminées… Situés sous l'épiderme de la chenille, des petits sacs contiennent les cellules qui formeront les futurs organes du papillon. … qui sont dopées par les hormones pendant la mue… Sous l'effet de l'hormone juvénile, la chenille devient chrysalide tandis que les cellules embryonnaires du futur papillon se multiplient. … et se différencient pour former le papillon Les cellules de la chenille sont détruites. Seules les cellules sou ches se différencient en pattes, ailes… La métamorphose est totale.
Les insectes pollinisateurs sont garants de l’équilibre de la biodiversité. Leur disparition pourrait entraîner l’effondrement de la plupart des écosystèmes naturels. De Nadège Lucas, National Geographic Photographies de Delphine Simonneau Publication 24 mai 2023, 15:05 CEST Il apparaît donc urgent de freiner autant que faire se peut l’effondrement dramatique des populations d’insectes pollinisateurs et de les protéger. Mais comment ? Un nouveau Plan national a été mis en place par le gouvernement. Entretien avec Serge Gadoum, spécialiste des pollinisateurs au sein de l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) et rédacteur du premier Plan national d’action en faveur des insectes pollinisateurs.
Mardi, le Conseil de l'Union européenne a publié une déclaration sur l'édition scientifique et a fait savoir sa volonté de la voir évoluer vers un « libre accès immédiat et sans restriction ». Par Martin ClaveyLe jeudi 25 mai 2023 à 17:30 "Mardi, le Conseil de l'Union européenne a publié une déclaration sur l'édition scientifique et a fait savoir sa volonté de la voir évoluer vers un « libre accès immédiat et sans restriction ». Alors que les multinationales ont adapté très rapidement leurs modèles économiques à l'accès ouvert pour que leurs profits n'en subissent pas les conséquences, les gouvernements européens poussent maintenant au soutien de projets éditoriaux aux modèles « sans but lucratif ». Les institutions, qui ont d'abord suivi le mouvement de l'accès ouvert aux publications scientifiques puis en ont pris les rênes, font face à un problème : alors que de plus en plus d'articles scientifiques sont accessibles à tous, elles payent toujours plus cher auprès des éditeurs et le coût devient exorbitant. Pourtant, l’Initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert, à l'origine du mouvement, espérait que ça serait aussi une « opportunité d’économiser des fonds ». Mais les multinationales de l'édition comme Springer-Nature ou Elsevier se sont adaptées et ont même vu leurs marges opérationnelles augmenter. Dans cette déclaration [PDF] publiée mardi, le Conseil de l'Union Européenne essaye de peser de tout son poids pour corriger le tir en poussant pour que l'édition scientifique adopte un modèle économique « sans but lucratif » et encourage ses états membres et la Commission à les financer." (...) ------- NDÉ Communiqué de presse Conseil de l'UE 23 mai 2023
Longtemps les femmes ont été écartées de l’histoire des sciences. Comment se sont construits ces récits d’invisibilisation au cours de l’histoire ? Qu’est-ce qui change, grâce notamment à l’histoire des femmes et du genre ? Quels récits de visibilisation émergent désormais ? C’est de ces changements, lents, partiels mais néanmoins évidents, que discuteront, en s’inscrivant dans le temps long, les historiennes et historiens rassemblé·es pour cette rencontre. Le dimanche 28 mai 2023 à 14h | Théâtre Garonne Théâtre Garonne, Grande salle
Des chercheurs de l’université Virginia Tech ont testé les quatre principaux savons parfumés vendus aux États-Unis : trois d’entre eux appâtent les insectes.
"Fourmilières, termitières ont depuis longtemps fasciné les humains. Ces constructions complexes offrent des réseaux de tunnels souterrains pour les fourmis et des nids spectaculaires pour les termites, et peuvent abriter des millions d’individus spécialisés en rois, reines, guerriers, bâtisseurs, jardiniers, nourrices..." Avec --- - Claudie Doums, biologiste moléculaire, EPHE-PSL, Muséum national d’Histoire naturelle ; - David Sillam-Dussès, éthologue, spécialiste des termites, Université Sorbonne Paris Nord. Rencontre "L'incroyable socialité des insectes" du 5 décembre 2022 à l'Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution. Dans le cadre de l'exposition Mini-Monstres au Jardin des Plantes. Comment s’organisent-ils ? Peut-on parler de systèmes de castes ? Notre vision de ces insectes est parfois biaisée et idéalisée. Explorez la grande diversité des systèmes sociaux et les capacités étonnantes de ces animaux parfois méconnues ! Crédits --- MNHN, 2022
Les invasions biologiques bouleversent la biodiversité, elles affectent la santé humaine et elles coûtent très cher aux États. L’écologue Franck Courchamp (CNRS/ Université Paris-Saclay) appelle à plus de prévention et de coopération internationale. Michel Bouffioux Publié le 07-05-2023 à 12h57 D’une manière plus générale, nombre d’espèces invasives sont des « produits dérivés » du commerce international et du tourisme ? "Oui, des insectes vont contaminer des transports de fruits ou de légumes, des cargaisons de bois. Des voyageurs vont transporter des graines sur leurs vêtements, dans leurs chaussures ou dans leurs valises. Il faut aussi prendre en compte toutes les importations volontaires d’animaux, de plantes ornementales. Des graines achetées sur le net sont plantées en toute inconscience dans les jardins. Lorsqu’elles sont pollinisées, elles investissent un nouvel écosystème et deviennent parfois envahissantes, menaçantes pour d’autres espèces." (...) [Image] Franck Courchamp est spécialisé en dynamique des populations et en biologie de la conservation. Il œuvre au sein du laboratoire d’écologie systématique et évolution de l’université Paris-Saclay. Il est l’un des auteurs d’une étude internationale qui alerte sur le coût économique des invasions biologiques (« Biological invasions are as costly as natural hazards », publiée par la revue « Perspectives in Ecology and Conservation » en avril 2023. via @Life Sciences UPSaclaysur Life Sciences Université Paris-Saclay - Aujourd'hui, 12:21
Une trentaine d’artistes, d’élus et d’intellectuels formulent douze propositions aux acteurs culturels de tous les secteurs afin de diffuser les discours écologiques par le biais des représentations et de l’enseignement. par un collectif publié le 26 avril 2023 à 8h14 "Le premier défi de notre temps a pour nom «écologie». Les connaissances scientifiques montrent la gravité de la situation pour le changement climatique comme pour l’érosion de la biodiversité et l’urgence à changer d’échelle et engager des transformations profondes. Un monde est à réinventer. Le monde, articulation de l’ensemble de nos relations avec la Terre, est le produit d’imaginaires, de récits, de représentations, de désirs, de croyances, autrement dit, il est une création culturelle. Il n’y a qu’une seule Terre, mais une diversité de communautés culturelles, d’où une diversité de mondes. C’est en chacun d’eux que la question écologique se joue. Nous reconnaissons que toute œuvre d’art exprime un certain rapport au monde, ou un certain élan vers un embryon de monde et que nous avons à gagner à nous y rendre plus sensibles. En matière d’écologie, nous affirmons la nécessité de donner voix aux œuvres d’art contemporaines autant que plus anciennes, dans toutes les formes d’expression. Dans les propositions qui suivent, notre intention ne vise évidemment ni à réduire le champ de la culture à un unique sujet ni à peser sur les libertés de création et de programmation. C’est convaincus de la nécessité d’approches et de sensibilités multiples que nous invitons ceux qui, au premier chef, fabriquent, présentent ou financent la culture à prendre conscience de leur rôle. Un programme d’actions nous semble possible dont voici les premières lignes :: - Nous convions le ministère de la Culture ainsi que les collectivités territoriales à inscrire l’écologie au rang de leurs priorités et à approfondir leur stratégie en mobilisant la culture sur le fond et non pas seulement à travers des objectifs techniques visant à réduire l’impact environnemental des événements et des infrastructures et à diminuer leur consommation d’énergie.
- Nous invitons les institutions culturelles à se demander comment l’art qu’elles promeuvent peut permettre de réfléchir à tel ou tel aspect de l’écologie et, en ce sens, à mettre en place des offres de programmation et des outils de médiation à destination de leurs différents publics, les scolaires en particulier.
- Nous suggérons aux musées dont les collections s’y prêtent, par exemple, de créer des parcours de visite, d’ajouter des cartels spécifiques ou QR codes à côté de certaines œuvres, d’initier des expositions, de commander des œuvres à des artistes contemporains, d’organiser des conférences, d’éditer des ouvrages, de produire des documentaires : l’éventail de la pensée écologique offre des dizaines de points d’entrée possibles.
- Nous encourageons les lieux qui programment de la musique, de l’opéra, de la danse à s’emparer du sujet en ouvrant leurs spectateurs à des réflexions et à des manières d’écouter et de voir qui sollicitent les dimensions écologiques des œuvres. Revisiter des œuvres existantes ou en commander de nouvelles, innover dans les décors, les mises en scène, le jeu d’acteur, enrichir les programmes, accueillir des conférences nous apparaissent comme autant de pistes à explorer.
- Nous appelons de nos vœux un théâtre et un cinéma où la scène, l’écran résonnent de textes engagés, où s’essayent des expérimentations, où des formes nouvelles de débats et de participations s’inventent, où, pour en ramasser l’expression, le sens et les modalités d’habitation de l’homme sur Terre se trouvent mis en question.
- Nous recommandons à toutes les bibliothèques et médiathèques de disposer des rayonnages à l’endroit le plus visible proposant des ouvrages et tout autre média, de la fiction à l’essai, traitant d’écologie ; de mettre en valeur la création contemporaine autant que de proposer des lectures critiques d’œuvres anciennes. Pour celles qui en ont les moyens, d’inviter leurs auteurs et d’organiser des rencontres.
- Nous demandons que les parcours d’éducation artistique et culturelle (EAC) et les cours de français (puis, de philosophie) du primaire au lycée sensibilisent les élèves à des œuvres abordant des sujets écologiques de façon évidente, ou à la faveur d’angles de lecture originaux.
- Nous souhaitons que le catalogue d’offres du Pass culture s’enrichisse d’une forte dimension écologique. Un certain montant du pass pourrait être réservé à des achats estampillés «écologie».
- Nous en appelons aux formations en médiation culturelle afin qu’elles apportent connaissances et outils à leurs élèves à même de susciter des dialogues entre art et écologie.
- Nous incitons les universités à introduire dans tout cursus en art et en littérature un cours obligatoire, chaque année, portant sur l’art, la littérature et l’écologie, à mettre en place des unités de recherche dédiées, à créer des bourses doctorales et postdoctorales spécifiques, en bref, à accueillir comme discipline ce qu’on appelle communément l’éco-critique (ecocriticism).
- Nous invitons les écoles d’art à donner à leurs étudiants matière à réfléchir sur les questions écologiques à travers des enseignements, conférences, ateliers dédiés, ou toute autre action. Les cours tournés vers la pratique «amateur» pourraient eux aussi intégrer ces dimensions.
- Sur tous ces sujets, nous encourageons la mise en place d’actions à même d’inclure les publics les plus larges possibles. Une attention particulière nous semble devoir être portée aux initiatives qui viseront à toucher ou à faire participer des personnes peu ou pas du tout familières des lieux de culture. Susciter des débats et solliciter l’intelligence collective ira dans le sens du succès des projets."
Cette tribune est rédigée à l’initiative de Guillaume Logé, conseiller artistique, chercheur associé à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne. [Image] Illustration du musée Palais des beaux-arts de Lille, en 2022. (Xose Bouzas/Hans Lucas via AFP)
Rencontre avec un scientifique altruiste. Le professeur d’immunologie Philippe Kourilsky raconte ses années Pasteur et l’âge d’or de la biologie. Mais aussi l’éthique pasteurienne du partage qui l’a mené au Collège de France à initier la chaire Savoirs contre pauvreté. Parcours d’un chercheur humaniste, engagé au Nord comme au Sud...
L’étude de la diversité phénotypique est l’étude de l’adaptation et de l’évolution des êtres vivants. Elle connaît aujourd’hui un essor important grâce à la combinaison de diverses approches en génétique évolutive et en écologie. Integrating Evolutionary Genetics and Ecology | Collège de France Le 22 mai au Collège de France et le 23 mai à l'Institut Jacques-Monod. Ce colloque en anglais, organisé par Virginie Courtier-Orgogozo, réunira des chercheurs travaillant à l’intersection de la génétique évolutive et de l’écologie pour étudier l’évolution des animaux et des plantes. Il aura lieu le 22 mai au Collège de France et le 23 mai à l’Institut Jacques-Monod.
Ce livre raconte une autre histoire de la vie, celle qui n’est pas prise en tenaille entre la compétition et la lutte pour l’existence, mais celle qui est faite de relations de prédation et d’exploitation certes mais aussi d’entraide, de coopération, d’altruisme et de sentiments entre des individus, humains et autres. Si le principe de l’évolution des espèces est la sélection naturelle, la vie, dans les histoires individuelles qui l’expriment, dans les relations et les interactions qui s’y tissent, est aussi régie par les facteurs de lien social que sont les émotions partagées : l’empathie, la sympathie ou l’amitié.
Via Veille NSS-Dialogues
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https://www.scoop.it/topic/le-monde-des-insectes/?&tag=bioblitz
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