EntomoScience

Comment parler des capacités cognitives et mentales étonnantes des insectes ? Peut-on imaginer que les insectes ressentent des émotions ? Réponses avec Mathieu Lihoreau éthologue et spécialiste des insectes.

Publié le lundi 7 avril 2025

"Mathieu Lihoreau étudie depuis vingt ans le comportement des insectes (abeilles, bourdons, blattes, mouches, crickets) pour essayer de percer les mystères de leur intelligence. Il publie un nouvel ouvrage, La Planète des Insectes aux éditions Tana, dans la collection "Chroniques sauvages" dédiée au comportement animal et menée par Audrey Dussutour, également directrice de recherche CNRS dans le même laboratoire."

Cet article a été rédigé par les étudiants du master 1 Interactions Microorganismes-Hôtes-Environnements de l’Université de Montpellier (promo 2019-2020), supervisés par Anne-Sophie Gosselin-Grenet et Jean‑Christophe Avarre.

 

Jean-Christophe Avarre

Chercheur en écologie virale, Institut de recherche pour le développement (IRD)

Anne-Sophie Gosselin-Grenet

Maître de conférences en Virologie, UMR Diversité, Génomes et Interactions Microorganismes-Insectes (DGIMI), Université de Montpellier

Publié: 4 novembre 2020, 22:07 CET

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Le franchissement d’une barrière d’espèce conduisant à l’émergence virale

L’émergence virale peut se manifester de différentes manières : il peut s’agir d’émergence dans un nouveau territoire, liée à un changement d’aire de répartition du virus ou de son hôte, ou d’émergence d’une maladie chez une nouvelle espèce hôte, liée à une modification structurale du virus lui permettant de l’infecter.

Un grand nombre d’émergences virales sont issues de la transmission de virus de l’animal à l’Homme : on parle alors de maladies zoonotiques ou zoonoses, comme ce fut le cas pour le SIDA résultant du passage de virus de singe à l’Homme, ou pour le SARS de 2003, consécutif à la transmission d’un coronavirus de chauve-souris à l’homme. Cette transmission inter-espèces, ou saut d’espèce implique que le virus soit capable de franchir la barrière d’espèce.

Ce saut d’espèce nécessite un contact rapproché entre une espèce animale infectée par un virus, alors qualifiée de réservoir, et l’homme. Le virus est généralement non pathogène pour le réservoir, et leur cohabitation est ancienne. La multiplication virale est ainsi maintenue dans le réservoir et de nombreuses particules virales peuvent être produites en toute innocuité pour lui.

La transmission du virus du réservoir à l’Homme se fait soit de manière directe, notamment par ingestion d’aliments crus contaminés ou par morsure, soit de manière indirecte par le biais de vecteurs. Ces derniers sont souvent des arthropodes, comme les moustiques, qui transportent les virus entre différents hôtes au cours de leurs repas sanguins."

(...)

Image : Les différentes voies de transmission de virus entre animaux et humains. Author provided

Le réchauffement climatique est considéré comme l’une des menaces principales sur la santé humaine par l’Organisation Mondiale de la santé. Le réchauffement climatique affecte notre santé directement, via son impact sur les évènements météorologiques extrêmes, et indirectement via ses effets sur la pollution atmosphérique, les feux de forêts, les ressources en eau, la biodiversité et la sévérité de certaines maladies infectieuses.

Medical Entomology - Session 1

"Les maladies vectorielles sont transmises par des arthropodes ectothermes qui ne régulent pas leur température interne. Les précipitations affectent la présence de gîtes larvaires, et les températures régulent le cycle de vie des vecteurs et leur activité saisonnière. Le paludisme a des impacts majeurs sur les populations en Afrique. La dengue, transmise par des moustiques du genre Aedes, est en augmentation à l’échelle globale mais aussi en zone tempérée.

Ce séminaire présentera un état des travaux effectués sur l’impact du réchauffement climatique sur les maladies vectorielles.

Cyril Caminade, climatologue de formation, est spécialisé en épidémiologie spatiale et biogéographie. Il étudie l’impact du climat sur les maladies vectorielles (paludisme, dengue, fièvre de la Vallée du Rift, etc.) en collaborant avec divers experts en santé humaine et animale."

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via Institut Pasteur Éducation

Nouvelle mise à jour du MOOC :

Nous sommes également heureux de vous annoncer qu'une mise à jour du cours sera disponible à partir d'avril. C'est le moment idéal pour vous re-inscrire et mettre à jour vos connaissances avec les dernières recherches et développements dans le domaine de l'entomologie médicale.

>> Inscrivez-vous ici

Nous espérons vous voir nombreux lors du webinaire et que vous profiterez pleinement de la nouvelle version du cours. 

"International and interdisciplinary meeting on non-target effects of biocontrols"

Les pesticides de synthèse étant critiqués pour leurs effets nocifs non ciblés, d'importants efforts sont déployés pour développer des alternatives, appelées ici biocontrôleS. Mais tirons les leçons des expériences malheureuses de nos prédécesseurs et anticipons le risque d'effets non intentionnels des alternatives.

Notre objectif est de permettre d'utiliser les mêmes critères pour évaluer les effets générés par les biocontrôleS développés pour protéger les cultures et le bétail, et pour gérer les maladies à transmission vectorielle. Il est nécessaire de révéler et de comparer les effets non intentionnels dans toute leur diversité afin d'orienter le choix des solutions dans une variété de contextes et de territoires. Cela nous permettra également d'identifier les critères de durabilité, essentiels pour orienter les changements dans les pratiques agricoles.

• Pourquoi un « S » à biocontrôleS ? Par biocontrôleS, nous entendons toutes les solutions de gestion des nuisibles alternatives aux pesticides de synthèse. Comme le terme « biocontrôle » l'indique, nous ciblons en particulier les techniques et pratiques basées sur les organismes vivants (par exemple, la lutte biologique et la lutte autocide) et leurs produits (biopesticides, phéromones, etc.). Mais tous les leviers dédiés à la gestion des parasites, mauvaises herbes ou maladies compatibles avec une démarche agroécologique peuvent être présentés et débattus.

• Un sujet interdisciplinaire émergent ! Les participants qui ne travaillent pas (encore !) sur les effets non intentionnels des biocontrôleS sont les bienvenus s'ils ont un intérêt réel et peuvent contribuer à la réflexion générale sur ce sujet. Les effets non intentionnels peuvent être observés à différents niveaux et leur décryptage nécessite l'intégration d'une diversité d'approches : sciences de l'environnement, sciences de gestion, biologie, linguistique, sociologie, santé, économie, géographie, histoire, chimie, psychologie, écotoxicologie, information-communication, écologie...

• La rencontre a pour but de permettre l'assemblage des premières pièces d'un puzzle qui nous compléterons ensemble par la suite. Nous partagerons des résultats ou des perspectives originaux ayant un lien plus ou moins direct avec les effets non intentionnels des biocontrôles et, idéalement, nous construirons les bases d'un réseau interdisciplinaire international pour co-construire des questions de recherche, contribuer à des revues de synthèse collectives ou mettre en place de nouvelles collaborations.

Le nombre de participants étant limité à 100, les soumissions seront sélectionnées par un comité scientifique afin de représenter au mieux tous les domaines disciplinaires et la diversité des perspectives autour de ces questions. Les résumés doivent être soumis en ligne (du 1er mars au 30 avril). L'inscription sera ouverte peu après la sélection des résumés.

Frais de participation : chaque participant contribuera à hauteur de 100 euros. Cette somme couvrira une partie des frais de déjeuner et pauses café. Les participants qui ne peuvent pas payer ce montant peuvent demander une dispense.

Le programme se remplit rapidement, nous sommes très heureux de vous présenter nos premiers orateurs invités.

Page d'accueil de la rencontre : https://nte-bc.workshop.inrae.fr/

Fruit de la collaboration de nombreux chercheurs de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB) et d’autres institutions, L’inventaire de la biodiversité aujourd’hui présente les méthodes les plus récentes de collecte de données sur le terrain et d’analyse. Les stratégies se sont diversifiées et fournissent des données inédites de plus en plus précises sur un nombre grandissant de spécimens. Toutes ces données sont intégrées pour délimiter et décrire les espèces vivantes, et sont accessibles au plus grand nombre pour agir au quotidien afin de mieux comprendre et préserver notre planète.

Chapter

February 2024

In book: L’inventaire de la biodiversité aujourd’hui - nouvelles méthodes et découvertes (pp.73-92)

Publisher: ISTE Editions, London, UK

Une motion a été adoptée à la mi-mars, par 15 voix sur 36, contre une des dispositions-clés de la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », qui doit être examinée au cours des prochaines semaines par l’Assemblée nationale.

Par Stéphane Foucart

Publié le 21 mars 2025 à 10h49, modifié le 21 mars 2025 à 15h36

Extrait :

« L’obligation d’informer les tutelles avant ses avis et recommandations, la création d’un Conseil d’orientation pour la protection des cultures, dont la mission est clairement de tenter d’encadrer le travail de l’agence, ou encore le principe selon lequel il ne saurait y avoir d’interdiction de produit phytopharmaceutique sans solution économiquement viable constituent clairement des coups de canif à l’indépendance de l’expertise et autant d’ingrédients susceptibles d’entraver l’activité de l’Anses », a déclaré au cours des débats François Desriaux, administrateur de l’Anses et fondateur et porte-parole de l’Association nationale de défense des victimes de l’amiante (Andeva).

Pour M. Desriaux, l’adoption de ces dispositions rappellerait le scandale de l’amiante, « un temps que nous espérions révolu, un temps où la prévention du risque amiante était déléguée à un organisme entièrement contrôlé par les industriels ».

J’ai toujours été fascinée par la biodiversité et l’évolution des espèces, incluant celles ayant partagé leur existence avec les dinosaures. En découvrant un spécimen fossilisé, on peut élucider l’évolution du groupe de cet insecte. C’est toujours captivant de pouvoir déterminer comment, quand et où une caractéristique a vu le jour. Depuis mes débuts en entomologie, j’ai toujours rêvé de décrire une espèce figée dans le temps dans l’ambre.

Espace pour la vie

L’ordre des Embioptera, aussi appelés embioptères ou tisseurs de toile (en anglais "webspinner"), regroupe des insectes principalement tropicaux et subtropicaux au mode de vie complexe. Seulement 400 espèces ont été décrites dont seulement quelques espèces en Europe. Les embioptères vivent en groupes dans des galeries de soie qu’ils tissent à partir de glandes situées sur leurs pattes avant et dont les tarses sont enflés. Les colonies sont généralement composées de femelles apparentées et de leur progéniture. Les mâles adultes sont ailés et peuvent se disperser en vol, tandis que les femelles restent près du site d’éclosion.

Myrmecofourmis

Publié le 2 mars 2025 et mis à jour le 8 mars 2025

Combien d’espèces d’Embioptères existe-t-il en France et dans le monde ?

Plus de 400 espèces d’embioptères sont décrites, principalement dans les régions tropicales, mais le nombre d’espèces réel est probablement bien plus élevé, au delà d’un millier d’espèces [1]. Malgré ce faible nombre d’espèces pour un ordre d’insectes, la complexité du cycle de vie et la diversité de comportements des Embioptères est importante.

En France on retrouve trois espèces méditerranéennes dont Haploembia solieri qui a été introduite aux États-Unis et au Japon [2], Haploembia palaui et Oligotoma nigra [3]."

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Dans le cadre du Rassemblement Mitig : Rayonnement des perspectives et des savoirs autochtones, découvrez une discussion avec Coralie Niquay, étudiante au doctorat professionnel en santé publique à l'École de santé publique de l'Université de Montréal.

15 mars 2025 MONTRÉAL

"Originaire de la communauté atikamekw, Coralie partage son regard sur l’intégration des savoirs autochtones en santé publique. Co-fondatrice du Cercle en santé publique aux côtés de Laila Mahmoudi, elle présente cette initiative étudiante qui vise à visibiliser et valoriser les savoirs autochtones en santé.

Dans cette capsule, Coralie aborde la vision holistique de la santé portée par les Premiers Peuples, les Inuit et Métis où le bien-être physique, émotionnel, spirituel et social est profondément lié au territoire et aux relations. Elle met en lumière les iniquités épistémiques entre les savoirs autochtones et les approches occidentales, notamment en santé publique, et souligne l'importance de mieux reconnaître et intégrer ces connaissances."

Camille Parmesan est une des grandes figures des recherches sur le climat. Depuis cinq ans, en France, elle revient pour nous sur les enseignements des travaux qu'elle mène en France depuis 5 ans.

Par Carla Peyrat - Le 25 juin 2024

"Pour Camille Parmesan, directrice de recherche de la Station d'écologie expérimentale et théorique (SETE) du CNRS à Moulis, tout a commencé avec un papillon : le Damier d'Edith [Euphydryas editha, ndé]. De 1992 à 1996, elle a suivi ce papillon du Mexique au Canada. Au fil du temps, elle a constaté que l'espèce entière se déplaçait. Ainsi est née l'une des premières études à révéler les effets du changement climatique sur la faune.

Désormais, le travail de Camille Parmesan porte sur tous types d’espèces sauvages. Elle a exploré les régions les plus reculées, et est l'auteure de l'article le plus cité dans le domaine de la recherche sur le changement climatique. Elle a joué un rôle essentiel en tant que contributrice officielle au Prix Nobel de la paix décerné par le GIEC en 2007. Son parcours professionnel reflète son engagement pour sensibiliser le public aux enjeux environnementaux critiques. Depuis cinq ans, elle est installée à la Station d'écologie expérimentale et théorique (SETE) du CNRS à Moulis, en France, où elle poursuit ses études sur la dynamique complexe des systèmes écologiques face aux bouleversements climatiques. Alors que le programme « Make Our Planet Great Again » touche à sa fin, elle revient sur son parcours et sur l'état d'avancement des actions de lutte contre le changement climatique."

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NDÉ

L'étude

• Climate and species' range | Nature, 29.08.1996
  https://www.nature.com/articles/382765a0

Image : Un damier d’Edith dans une prairie du Nevada. M.SINGER - C. PARMESAN

via Le papillon damier piégé par l’homme, 20.05.2018 - màj 05.06.2018 https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/05/20/le-damier-papillon-piege-par-l-homme_5302044_1650684.html

Témoin de la contamination de la plaine niortaise, Vincent Bretagnolle estime que les solutions pour sortir des pesticides sont identifiées et connues. C’est leur mise en pratique qui bloque.

"... « ... nos travaux ont contribué au moratoire français de 2013 puis à l’adoption de la loi de 2016 interdisant ces insecticides tueurs d’abeilles. Mais il s’est écoulé vingt ans entre les cris d’alarme des apiculteurs et les décisions politiques en France. Entretemps, 1200 articles scientifiques convergents ont été publiés sur ce sujet, c’est un effort considérable. Cela en valait la peine car l’enjeu était énorme mais il ne faut pas se contenter de lister les effets délétères. Il y a un risque de se laisser enfermer. »

Qu’entendez-vous par là ?

« Que les scientifiques doivent être vigilants face aux lobbies qui font tout pour gagner du temps jusqu’à financer des études et encore des études. Il se passe la même chose qu’avec l’industrie du tabac. Or, le rôle des chercheurs ne se résume pas à démontrer que des substances mises sur le marché sont nocives. Comme il ne se résume pas à trouver des alternatives au glyphosate ou à d’autres herbicides. On n’a pas à être un alibi ou un pompier de service. (...) »

(...)

Image : « Raisonner molécule par molécule, ça n’a pas de sens. C’est l’assurance de continuer à faire du surplace et de maintenir cette dépendance vis-à-vis de l’agrochimie », estime Vincent Bretagnolle. | CO - MARIE DELAGE

Le cercle de réflexion suggère de tenir compte de l’intensité d’usage des produits phytosanitaires dans la taxation des importations agricoles. Un moyen d’éviter les distorsions de concurrence tant décriées par les agriculteurs français.

Par Stéphane Foucart

• Aligning Competitiveness and Sustainability: How Border Adjustments Can Strengthen the EU’s Agricultural Policy - Eutax, 07.04.2025 https://www.taxobservatory.eu/publication/aligning-competitiveness-and-sustainability-how-border-adjustments-can-strengthen-the-eus-agricultural-policy/

Les politiques de l'UE visant à promouvoir des normes environnementales plus strictes dans l'agriculture sont souvent perçues comme un défi à la compétitivité économique du secteur.

Cependant, des politiques bien conçues peuvent aligner les objectifs environnementaux et économiques de l'UE, favorisant ainsi une croissance durable et inclusive.

Cette note politique examine le cas des objectifs de réduction des pesticides et constate que les compromis en matière de compétitivité peuvent être atténués par des mesures commerciales complémentaires.

Notre analyse montre que 44 % des pesticides utilisés dans la consommation agricole de l'UE proviennent des importations, alors que celles-ci ne représentent que 16 % de la consommation. Il est particulièrement frappant de constater qu'une part importante de l'utilisation de pesticides dans les importations est représentée par des pesticides interdits, ce qui met en évidence un point faible des politiques commerciales actuelles. En l'absence de garanties appropriées, une réglementation européenne plus stricte en matière de pesticides peut déplacer la production vers des marchés moins réglementés, sapant ainsi les efforts mondiaux de réduction des pesticides tout en désavantageant l'agriculture de l'UE. Pour analyser le potentiel de solutions politiques, nous examinons différents mécanismes d'ajustement aux frontières, en établissant des parallèles avec le mécanisme d'ajustement aux frontières pour le carbone (CBAM).

Nos conclusions indiquent que de telles mesures préservent la compétitivité agricole de l'UE sans compromettre l'ambition environnementale. L'alignement des politiques commerciales et environnementales est donc non seulement possible, mais aussi essentiel pour réduire efficacement l'utilisation des pesticides dans le monde tout en préservant l'agriculture de l'UE.

The note was updated on April 7, 2025

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Lire aussi

→ "1/ NEW RESEARCH: Our study reveals 46% of pesticides embedded in EU agricultural consumption originate from imports, despite imports constituting only 17% of consumption. This includes substances prohibited in the EU. This regulatory gap fuels leakage effects and hurts EU competitiveness 🧵" : Mathieu Parenti — Bluesky, 27.03.2025 https://bsky.app/profile/mathieupar.bsky.social/post/3lldrrwymbk2m

→ Pesticides : la France continue à exporter des substances interdites… qui reviennent ensuite dans les fruits et légumes importés, 24.09.2024 https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/09/24/pesticides-la-france-continue-a-exporter-des-substances-interdites-qui-reviennent-dans-l-assiette-des-francais_6330678_3244.html

Avec « La vie a-t-elle une valeur ? », le philosophe humaniste offre une stimulante critique des conceptions du vivant les plus récentes, intenables selon lui face au désastre écologique en cours. Une discussion s’imposait.

La science américaine est attaquée aux Etats-Unis. Pourquoi et comment ? Quelle est l’ampleur de cette attaque et pourquoi a-t-elle déjà, et aura-t-elle, un impact important sur la recherche scientifique mondiale ? Comment la lutte s’organise-t-elle outre-Atlantique et en Europe ?

Natacha Triou, 03.04.2025

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via La Science, CQFD, 03.04.2025

"#Podcast > La science est attaquée aux USA. Quelle est l’ampleur de cette situation ? Pourquoi a-t-elle déjà, et aura-t-elle, un impact important sur la recherche scientifique mondiale ? Comment la lutte s’organise-t-elle ? avec Bernard Lahire, Dominique Costagliola & Amy Dahan sur @franceculture.fr" — Bluesky

https://bsky.app/profile/sciencecqfd.bsky.social/post/3llw63lmk2c2q

Un an après la découverte des ossements du garçon, disparu en juillet 2023 dans le hameau du Haut-Vernet, le procureur de la République a révélé de nouveaux éléments sur l'enquête. Des progrès permis grâce à une "soixantaine" d'expertises.

"... L'étude des conditions environnementales de dégradation du corps comprend aussi l'entomologie médico-légale, qui analyse les insectes évoluant sur et autour des cadavres. Une science qui a notamment pu se révéler utile pour considérer que "les vêtements et les ossements retrouvés ont été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte", comme l'a annoncé le procureur, ou encore que "le corps de l'enfant ne s'est pas décomposé dans les vêtements retrouvés dans la forêt".

L'entomologiste Damien Charabidze, spécialiste des insectes nécrophages, appelle cependant à la prudence : "Il faut considérer que les découvertes dans l'affaire Emile sont le résultat d'un faisceau d'indices, et que l'entomologie seule n'a pas pu apporter une réponse définitive sur ces éléments", tient-il à rappeler.

"Il est cependant possible de formuler des hypothèses de déplacement du corps dans certains cas très particuliers, principalement en cas d'absence, sur le site de découverte du corps, de traces d'insectes nécrophages."

Damien Charabidze, entomologiste

à franceinfo

Comment une telle théorie peut-elle être formulée ? "Quand il n'y a que les ossements [comme dans le cas d'Emile], il n'y a pas d'insecte nécrophage, mais il reste des traces de leur développement, notamment des pupes, c'est-à-dire le cocon vide où les asticots se sont transformés en mouches", poursuit le scientifique. Ces mues subsistent même quand l'insecte est parti. "Si l'on n'en retrouve pas malgré des recherches minutieuses, c'est soit que le site a été nettoyé par les conditions climatiques, soit que le corps a été déplacé", résume le docteur en biologie."

(...)

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NDÉ

Complément

"Selon le Parisien, les gendarmes ont procédé ces derniers mois à des expertises entomologiques – l’étude d’insectes sur le cadavre – qui permettraient d’affirmer que les ossements d’Emile auraient séjourné dans deux endroits différents : dans un lieu protégé puis dans la nature, ceci pour faire croire à un accident sans coupable."

via Mort d’Emile : de nouveaux éléments alimentent la piste de l’homicide et les soupçons sur le grand-père – Libération, 26.03.2025 https://www.liberation.fr/societe/police-justice/mort-demile-de-nouveaux-elements-alimentent-la-piste-de-lhomicide-et-les-soupcons-sur-le-grand-pere-20250326_DJU3XKHSE5EBZP74V7NZWTCWZE/

L’Université PSL annonce le lancement de son grand programme de recherche TERRAE (Transition Environnementale par la Recherche, la Recherche-Action et l’Enseignement), mobilisant 150 chercheuses et chercheurs issus de cinq établissements de PSL pour co-construire des solutions concrètes face aux défis environnementaux et sociaux.

150 chercheurs se mobilisent pour la transition écologique

The Good

25.03.2025

Dès 2025, deux premiers projets verront le jour :

• Transition agroécologique : co-construction de trajectoires agricoles durables en collaboration avec les acteurs locaux.
• Gestion de la sécheresse : analyse des impacts systémiques et exploration des voies d’adaptation durable.

Ce programme incarne une nouvelle manière de faire de la recherche, en collaboration directe avec les acteurs du changement.

"Découvrez les échanges passionnants du Café Climat du 14 mai 2022, à travers un compte rendu illustré par Tommy Dessine."

Biodiversité et changement climatique : comment s’articulent ces deux crises ? Pourquoi est-il essentiel de les résoudre simultanément ? Comment concilier l’atténuation et l’adaptation au changement climatique et la biodiversité ?

Cette maladie virale, transmise par le moustique tigre, a déjà fait deux morts dans l’île de l’océan Indien. «Libération» fait le point sur le virus, les traitements, et les moyens de se protéger.

Marie Lamouille Hébert, salariée à FNE Haute-Savoie, soutiendra sa thèse sur l'écologie des communautés des mares et étangs alpins dans un contexte de changement climatique. Soutenance ouverte au public et accessible en visioconférence.

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via Fil d’actualité | LinkedIn, Marie Lamouille-Hébert • 1er Responsable de pole/Chargée de mission biodiversité et milieux aquatiques/Doctorante chez France Nature Environnement Haute-Savoie et avec INRAE (Riverly) et USMB (Carrtel) • 6 j
https://www.linkedin.com/feed/update/share:7305286447647911937/

Dès 1996, Camille Parmesan a démontré l’effet du changement climatique sur une espèce animale, le damier d’Édith. Comment ce papillon californien réagit-il au réchauffement ? Quel rôle joue l’écologue américaine au sein du GIEC ? Pourquoi s’est-elle installée en Ariège ?

La Science, CQFD

Publié le mercredi 5 mars 2025

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via la Session de rattrapage de France Culture, 08.03.2025

🦋 L'effet papillon. Camille Parmesan a passé sa vie à observer  Euphydryas editha, dit aussi damier d'Edith. Afin de montrer comment le réchauffement climatique affecte ce lépidoptère.