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Une revue scientifique dédiée aux insectes aquatiques

Une revue scientifique dédiée aux insectes aquatiques | EntomoScience | Scoop.it

Ephemera est destinée à la publication d’articles scientifiques.

 

À propos

Une revue scientifique

Ephemera est destinée à la publication d’articles scientifiques.

 

Initialement dédiée aux seuls Éphémères, cette revue s’est progressivement et naturellement ouverte aux insectes aquatiques d’autres ordres tels que les Plécoptères, Hétéroptères, Mégaloptères, Névroptères, Coléoptères, Trichoptères et Diptères, longtemps délaissés dans notre pays. Pourtant, leur biologie et leur écologie méritent intérêt, ne serait-ce que pour leur utilisation dans l’évaluation de la qualité des milieux aquatiques.

 

Son domaine d’étude reste toutefois limité à l’Ouest Paléarctique et au pourtour méditerranéen, élargis aux départements, régions et collectivités territoriales d’outre-mer.

Des thèmes

Ephemera s’est attachée la collaboration de spécialistes européens et mondiaux, et couvre des thématiques variées : systématique, chorologie, écologie, phylogénie, bio-surveillance des milieux aquatiques dulçaquicoles, paléontologie, …

Les problématiques de protection et de « valeur patrimoniale » des espèces sont également traitées.

 

Systématique — Phylogénie — Faunistique — Écologie
Éthologie — Biosurveillance — Paléontologie

 

Illustration : Paul Troël

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Les insectes à la croisée des disciplines
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July 5, 2023 12:34 PM
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Liste blanche de 3400 revues, domaine biomédical

Liste blanche de 3400 revues, domaine biomédical | EntomoScience | Scoop.it
C'est un communiqué de presse du 19 juin 2023 qui provient de la CDD (Conférence des doyens de médecine) et du CNU santé (Conseil national des universités). Que dit ce communiqué : "L’avènement des publications en libre accès a fait émerger des pratiques douteuses voire frauduleuses de la part d’éditeurs

 

La conférence des doyens de médecine avec les CNU lutte contre les revues prédatrices : BRAVO

 

Publié le 23/06/2023

 

"Le site de la conférence des doyens donne accès à la liste de Sorbonne Université qui contient environ 3 400 revues présumées non prédatrices. Ce sont 100 pages comme la page 1 dans l’image [ci-dessus, ndé].

 

Un nettoyage a été fait, et n’y a aucune revue de Frontiers ou MDPI. Cela me paraît très bien BRAVO. Le message est clair, mais beaucoup de collègues n’ont pas compris…  Cette liste est utile…"

(...)

 

accéder au pdf 

 

 

(Mise à Jour du 2 avril 2025)

 

------

ndé

même sujet

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

Bernadette Cassel's comment, April 20, 5:07 AM
Mis à jour (nouveau lien pour la liste dans NDÉ)
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December 11, 2:27 PM
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Des œufs de papillon à l’hybridation des ours polaires : conversation avec la réfugiée scientifique Camille Parmesan

Des œufs de papillon à l’hybridation des ours polaires : conversation avec la réfugiée scientifique Camille Parmesan | EntomoScience | Scoop.it
En étudiant les changements d’habitat du papillon damier d’Édith, la biologiste Camille Parmesan a été la première à démontrer l’impact certain du changement climatique sur la faune sauvage.

 

Publié: 9 décembre 2025, 15:27 CET

 

Camille Parmesan

Director, Theoretical and Experimental Ecology Station (SETE), Centre national de la recherche scientifique (CNRS); University of Plymouth; The University of Texas at Austin

 

 

C’est une écologue texane mondialement connue pour avoir été la première à démontrer l’impact certain du changement climatique sur une espèce sauvage : le papillon damier d’Édith. Ces dernières années, cependant, Camille Parmesan n’est plus seulement célèbre pour son expertise sur l’avenir de la biodiversité dans un monde en surchauffe ou bien pour le prix Nobel de la paix qu’elle a reçu avec ses collègues du Giec, mais aussi en raison de son statut de réfugiée scientifique en Europe.

 

À deux reprises dans sa vie, elle a choisi de déménager dans un autre pays afin de pouvoir continuer à travailler dans un contexte politique favorable à la recherche sur le changement climatique. Elle a ainsi quitté l’Amérique de Trump en 2016, puis la Grande-Bretagne post-Brexit. Elle vit aujourd’hui à Moulis, en Ariège, où elle dirige la station d’écologie théorique et expérimentale du CNRS.

S’entretenir avec elle permet de mieux comprendre comment protéger une biodiversité pleine de surprises, comment faire face à l’hybridation croissante des espèces ou encore que répondre au climatoscepticisme ambiant.

 

Crédit image : Lloyd Russell

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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December 9, 11:59 AM
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La communauté Archipel, des savoirs vivants pour transformer les manières de chercher, de vivre et d’habiter la Terre

La communauté Archipel, des savoirs vivants pour transformer les manières de chercher, de vivre et d’habiter la Terre | EntomoScience | Scoop.it
Du 6 au 9 juillet 2026, nos ami⋅es de la communauté de recherche « Archipel » organisent à Compiègne un cycle de conférences autour des enjeux de l'anthropocène (et donc, disons-le, de l'humanité). Comme nous apprécions leurs travaux (et que Framasoft devrait participer activement à cet événement), nous vous partageons ici leur présentation et leu

 

par Framasoft 

15 Oct 2025

 

"Dans le cadre des dégradations globales actuelles (écosystémiques, climatiques, sociales ou politiques), nos sociétés humaines se trouvent confrontées à des enjeux toujours plus pressants. Ces grands changements engagent nos sociétés vers des trajectoires de transitions brutales et de potentiels effondrements à des échelles variées.

 

Dans ce contexte, du 6 au 9 juillet 2026 la communauté Archipel se réunira à Compiègne (Hauts-de-France) pour la troisième édition de sa conférence bisannuelle. Il s’agit d’un collectif de recherche francophone transdisciplinaire sur les enjeux de l’Anthropocène. Elle a vocation à élaborer des savoirs scientifiques et vivants avec la société civile et est guidée par des valeurs de justice sociale et d’équité environnementale.

 

Ces valeurs sont adossées à une charte :

 

Article 1 : La dégradation des capacités du système “Terre”, humains et non humains, alerte la communauté scientifique francophone et conduit à faire émerger des espaces ouverts à la société civile qui travaillent à soutenir la vie et les sociétés humaines. La communauté Archipel est l’un de ces espaces.

 

Les conférences Archipel proposent un cadre original de partage des connaissances et de formes de discussion qui permet aux chercheurs et chercheuses de traditions diverses de travailler ensemble en vue d’une transformation de la société, et qui invite à des ponts avec des acteurs alternatifs, telles que des associations militantes dans les domaines sociaux ou écologiques. La prochaine conférence accueillera deux types d’événements.

Des ateliers, lieux de recherches et de pratiques requerront l’activité des participant·es, visant notamment à tisser des liens entre les pratiques universitaires et les pratiques d’éducation populaire.


Des symposiums, porteront sur un ou des problèmes singuliers, identifiés et travaillés a priori. Pensés comme des lieux de débats plus que comme des lieux d’exposés magistraux, ils chercheront également à contourner les pratiques actuelles et à retourner les amphithéâtres qui les accueilleront."

(...)

 

Image d’entête « Sphinx colibri butinant des fleurs de buddleia de David » CC BY-SA Thomas Bresson commons.wikimedia.org

 

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December 7, 1:55 PM
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Glyphosate : l’une des plus influentes études garantes de la sûreté de l’herbicide rétractée, vingt-cinq ans après sa publication

Glyphosate : l’une des plus influentes études garantes de la sûreté de l’herbicide rétractée, vingt-cinq ans après sa publication | EntomoScience | Scoop.it
Une étude de 2000 qui concluait à la sûreté du célèbre herbicide, largement citée depuis lors, vient d’être officiellement désavouée par la revue qui l’avait publiée. Les scientifiques signataires sont suspectés d’avoir endossé un texte préparé par des cadres de Monsanto.

 

Par Stéphane Foucart

Publié le 03 décembre 2025 à 10h15

 

"Un quart de siècle après sa publication, l’un des articles de recherche les plus influents jamais publiés sur le potentiel cancérogène du glyphosate a été rétracté pour « plusieurs problèmes critiques (…) portant atteinte à [son] intégrité académique et à ses conclusions ». Dans une notice de rétractation du vendredi 28 novembre, la revue Regulatory Toxicology and Pharmacology a annoncé que l’étude, datée d’avril 2000 et qui concluait à la sûreté du célèbre herbicide, est retirée de ses archives. Ce désaveu intervient vingt-cinq ans après sa publication, et huit ans après les révélations de milliers de documents internes de la firme Monsanto rendus publics par la justice américaine (les « Monsanto Papers »), indiquant que les réels auteurs de l’article ne seraient pas ses signataires – Gary M. Williams (New York Medical College), Robert Kroes (Ritox, université d’Utrecht, Pays-Bas) et Ian C. Munro (Intertek Cantox, Canada) –, mais plutôt des cadres de la société.

 

Cette pratique, baptisée « ghostwriting » (littéralement « écriture fantôme »), est considérée comme une forme de fraude scientifique. Elle consiste, pour certaines firmes, à rémunérer des chercheurs afin qu’ils acceptent de signer des articles de recherche dont ils ne sont pas les auteurs. La motivation est simple : lorsqu’une étude s’avère favorable à un pesticide ou à un médicament, elle apparaît bien plus crédible si elle n’est pas signée par des scientifiques de la société qui le commercialise." (...)

 

 

image : Une personne brandit une pancarte lors d’un rassemblement, pour protester contre l’autorisation de l’herbicide à base de glyphosate, à Rennes, le 12 octobre 2023. DAMIEN MEYER/AFP

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December 4, 2:10 PM
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Combattre la montée de la « science poubelle »

Combattre la montée de la « science poubelle » | EntomoScience | Scoop.it
Des « usines à papiers » polluent le monde de la littérature scientifique en produisant à la chaîne de fausses études, déplorent des chercheurs.
 
Mélanie Meloche-Holubowski
Publié le 21 juin à 9 h 00 UTC+1
 

"Depuis 15 ans, le monde de la publication scientifique fait face à une crise de fiabilité. On estime que quelque 55 000 articles scientifiques ont été rétractés à ce jour et qu’il y aurait encore des dizaines de milliers de faux articles en circulation.

 

Une analyse de la revue Nature a révélé qu’environ 1000 articles ont fait l'objet d'une rétractation en 2013. En 2022, ce nombre est passé à 4000, puis a bondi à plus de 10 000 en 2023."

 
 
 
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December 2, 2:09 PM
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Webinaire n°3 - Abder El Albani - La datation des roches et fossiles

Webinaire n°3 - Abder El Albani - La datation des roches et fossiles | EntomoScience | Scoop.it
Comment fait-on pour dater les fossiles et les roches associées alors qu’ils sont parfois vieux de plusieurs centaines de millions, voire de milliards d’années ? L’histoire de la géologie et de la paléontologie montre quels progrès ces domaines de recherche ont connu dès lors que l’on a été capable d’établir une échelle de temps rigoureuse.

 

Mercredi 3 décembre à 18h, Abder El Albani, enseignant chercheur à l’Université de Poitiers, interviendra lors d’un webinaire dédié aux enseignants du secondaire et de prépa, sur la datation des roches et des fossiles.

 

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via CNRS Terre & Univers on X, 27.11.2025 :

 

"#Enseignants #SVT Envie d'en savoir plus sur la datation des roches et des fossiles pour vos cours de #Terminale ? Le CNRS vous propose un webinaire avec le paléontologue @A_El_Albani le 03/12 à 18h Déjà plus de 300 inscrits ! 🪨 Infos et inscriptions https://t.co/55sxiUovKX https://t.co/FxbIXJwiu9" / X

 

https://x.com/CNRS_INSU/status/1993975978067108101

 

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December 1, 2:06 PM
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« Une crise de la vérité : paroles et photos truquées sur Internet », séminaire à Paris

« Une crise de la vérité : paroles et photos truquées sur Internet », séminaire à Paris | EntomoScience | Scoop.it
3e séance du séminaire “Accumulations et accélérations : Le totalitarisme informatique III” avec l’agrégé de mathématiques David Chavalarias, directeur de l’Institut des systèmes complexes de Paris, auteur de “Toxic data. Comment les réseaux manipulent nos opinions”, Flammarion 2022

 

Date
Le mardi 2 décembre 2025
 
https://www.fmsh.fr/sites/default/f...
 

 

"Les nouvelles techniques de manipulation des textes, sons et images permettent d’inventer des paroles et des photos dont l’absence de correspondance avec la réalité physique est difficile à détecter. C’est pourquoi on peut craindre avec le philosophe allemand Byung-Chul Han une véritable « crise de la vérité », car « la photographie digitale détruit la facticité comme vérité »."

 

 

Précisions

Maison Suger, 16 rue Suger, 75006 Paris, 18 à 20h, Métro Saint-Michel.

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November 30, 2:28 PM
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Les sciences et recherches participatives à INRAE

Les sciences et recherches participatives à INRAE | EntomoScience | Scoop.it
Les sciences et recherches participatives, c'est la participation de personnes qui ne sont pas des chercheurs professionnels à la production de connaissances. Au-delà des 300 projets de recherche participative conduits à INRAE, l'institut s'engage pour faire connaitre et développer ces pratiques qui contribuent indéniablement au lien entre science et société.

 

Prix de la recherche participative

Les candidatures au Prix de la recherche participative 2026 sont ouvertes jusqu'au 12 janvier 2026

 

À INRAE, plus de 300 projets de recherches ont impliqué des non-scientifiques. Qu'ils soient collecteurs de données ou qu’ils participent plus fortement au processus de recherche, leur implication est très variable. Mais quel que soit le degré d'investissement des acteurs de la société civile dans nos recherches, ces collaborations permettent de faire un lien entre la science et la société. Il s'agit pour la science de valoriser différentes formes de savoir et d'être au plus près des attentes de la société, et pour la société de mieux appréhender la démarche scientifique, ses contraintes et sa rigueur.

« Les sciences et recherches participatives sont des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles participent, aux côtés des chercheurs, des acteurs de la société civile, à titre individuel ou collectif, de façon active et délibérée. » Voici la définition des recherches participatives énoncées dans la Charte des sciences et recherches participatives en France signée par des acteurs académiques et associatifs en mars 2017.

 

 

Faire science ensemble, la stratégie INRAE 2025-2030 pour les sciences et recherches participatives

 

[...]

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November 28, 2:10 PM
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Le Muséum d'histoire naturelle de Genève lutte contre un insecte ravageur | RTS

Le Muséum d'histoire naturelle de Genève lutte contre un insecte ravageur | RTS | EntomoScience | Scoop.it
Un foyer d'infestation de la vrillette du pain a été découvert le 24 septembre au Muséum d'histoire naturelle de Genève (MHNG) lors d'un contrôle régulier. La présence de cet insecte ravageur est limitée à la galerie "Faune de Suisse". Des mesures urgentes de sauvegarde ont été prises.

 

ther avec ats

Publié à 07:36 Modifié à 07:42

 

 
"Les observations ont confirmé la présence d'insectes adultes de Stegobium paniceum, dont certains vivants, a indiqué jeudi le MHNG. Des dommages localisés et superficiels ont été observés sur les collections, notamment au niveau des ailes d'oiseaux naturalisés. "Nous n'avons pas vu de larve active, mais le niveau d'infestation a été atteint", a précisé le directeur du MHNG Arnaud Maeder."
(...)

 

"... Cette situation pourrait repousser les réaménagements des galeries et la réouverture du Muséum d'histoire naturelle, prévue pour septembre 2026. Une opération similaire avait été menée en 2023, dans les herbiers des Conservatoire et Jardin botanique de Genève, infestés par un autre insecte ravageur, la Lasioderma du tabac."

 

------

ndé

le communiqué

 

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image : La vrillette du pain est une espèce proche de la petite vrillette (Anobium punctatum), insecte ravageur du bois, qui s'en distingue par sa teinte nettement plus foncée et sa tête capuchonnée. Elle est parfois confondue avec la vrillette du tabac (Lasioderma serricorne) qui s'attaque également aux stocks de denrées alimentaires ; ces deux espèces peuvent être différenciées par l'aspect de leurs antennes et de leurs élytres.

 

via Stegobium paniceum — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stegobium_paniceum

 

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November 26, 11:40 AM
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Quelles sont les différentes voies d’exposition des abeilles aux pesticides ?

Quelles sont les différentes voies d’exposition des abeilles aux pesticides ? | EntomoScience | Scoop.it
Les abeilles et autres insectes pollinisateurs sont exposés aux pesticides de plusieurs manières. On pense souvent au contact direct entre le traitement et les abeilles lors de l’application, mais saviez-vous que la majorité des cas d’exposition ont lieu en dehors de l’application ?

 

Illustration réalisée par Carolina Levicek

 

"Découvrez grâce à cette illustration très claire les différentes voies d’exposition des abeilles. La grande majorité des cas d’exposition se fait en réalité en dehors du moment de l’application que ce soit par la contamination des cultures suivantes pour les substances systémiques ou des ressources alimentaires aux alentours des parcelles ou encore via le sol pour les pollinisateurs qui nichent dans le sol (la majorité des abeilles sauvages).

 

Lors des traitements soyez particulièrement vigilants à éviter la dérive de pulvérisation sur les éléments de biodiversité et les points d’eau (comme les flaques), surtout pour les molécules toxiques par voie orale et à essayer de choisir les molécules les moins persistantes dans l’environnement. Retrouvez cette information dans les fiches substances actives de toxibees."

 

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November 23, 1:43 PM
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Clelia Oliva, présidente- fondatrice de Terratis : « Nous espérons produire 100 millions de moustiques-tigres par semaine »

Clelia Oliva, présidente- fondatrice de Terratis : « Nous espérons produire 100 millions de moustiques-tigres par semaine » | EntomoScience | Scoop.it
Rencontre avec Clelia Oliva, présidente-fondatrice de Terratis. La start-up, qui a inauguré cette année un nouveau site industriel de 200 mètres carrés dans la zone de Parc 2000, à Montpellier, est la première en France à travailler sur la technique de l’insecte stérile à destination des moustiques-tigres.

 

Article publié le 23 novembre 2025 sur les thèmes Médical, Montpellier, Santé, Sciences.

 

"La cheffe d’entreprise de 40 ans a récemment levé 1,5 million d’euros pour accélérer l’industrialisation de son entreprise.

 

Comment est née cette idée peu commune d’une solution pour éradiquer les moustiques ?


L’objectif, au départ, était d’avoir une solution contre des moustiques qui sont porteurs de maladies. Il fallait que cette solution soit écologique. C’est pour cette raison que j’ai continué mes recherches pendant une quinzaine d’années après mon doctorat en entomologie. Puis, j’ai voulu aller au-delà du laboratoire, avec cette idée que cette technique de l’insecte stérile devait être utilisée en France."

(...)

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November 20, 6:48 AM
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Thomas Lecuit : Dynamiques du vivant | Collège de France

Thomas Lecuit : Dynamiques du vivant | Collège de France | EntomoScience | Scoop.it
Quel est le propre du vivant ? Est-ce une structure, un processus, une machine… ?

 

"La chaire Dynamiques du vivant se fixe pour objectif d’interroger les propriétés uniques et universelles du vivant de l’intérieur de la cellule jusqu’aux organismes. Son inspiration première est la vaste diversité du vivant telle qu’elle se manifeste aux yeux du naturaliste et du microscopiste dans le laboratoire. Sa motivation repose sur la conviction qu’il existe des principes unificateurs pour rendre compte de cette diversité et qu’ils sont à rechercher dans une explication physique du vivant. Nos recherches, comme les cours présentés sont donc intrinsèquement pluridisciplinaires. En s’inscrivant dans une perspective historique, ils donnent à voir l’incroyable richesse du vivant encore à peine explorée par les biologistes et le pouvoir prédictif et unificateur de modèles théoriques pour rendre compte du vivant."

(...)

 

 

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November 18, 1:57 PM
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Comment le sais-tu ? Raisonner au quotidien avec la méthode scientifique

Comment le sais-tu ? Raisonner au quotidien avec la méthode scientifique | EntomoScience | Scoop.it
Dans cette période de doute vis à vis des connaissances scientifiques, voici un livre indispensable, rédigé par deux spécialistes de la vulgarisation scientifique, Estelle Blanquet et Roland Lehoucq, tous deux passionnés par la diffusion des connaissances scientifiques.

 

Estelle Blanquet, Roland Lehoucq (aut.) ; Morgane Parisi (ill.)

 

 

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December 12, 2:01 PM
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La pollinisation par les insectes existait déjà au temps des dinosaures

"Une étude internationale pluridisciplinaire démontre pour la première fois de manière directe la pollinisation des plantes par les insectes dès le Mésozoïque et indique l’apparition de la socialité chez les insectes Thysanoptères du Crétacé inférieur. Les scientifiques ont en effet identifié dans des morceaux d’ambre plusieurs spécimens d’insectes minuscules couverts de grains de pollen."

 

Communiqué de presse

21 mai 2012

 

"'L’étude à laquelle ont contribué André Nel, paléoentomologiste, et Patricia Nel, spécialiste des Thysanoptères (laboratoire « Origine, structure et évolution de la biodiversité » (MNHN/CNRS)) démontre pour la première fois de manière directe la pollinisation des plantes dominantes du Crétacé inférieur, les Gymnospermes1, par des insectes.

 

Ces travaux réalisés à partir d’inclusions conservées dans l’ambre et utilisant notamment la tomographie à rayons X assistée par informatique - réalisée au Synchrotron de Grenoble (ESRF) par Paul Tafforeau et son équipe-, indiquent également l’existence de comportement social. Les découvertes suggèrent en effet que les insectes identifiés transportaient le pollen pour nourrir leurs larves (soin aux jeunes, forme de comportement appelé subsocial).

 

Ce phénomène est mis en évidence par l’existence de soies spécialisées avec une structure en anneau qui retiennent et permettent le transport du pollen. Les insectes étudiés, les thrips, sont de minuscules représentants2 de l’ordre des Thysanoptères qui sont aujourd’hui encore impliqués dans la pollinisation des Cycadales (comme les Cycas) et de plantes à fleurs (Angiospermes). Le spécimen le plus représentatif a été étudié en tomographie à rayons X synchrotron à l’ESRF pour explorer la distribution des grains de pollen sur le corps de l’insecte, en trois dimensions et à très haute résolution.

 

Les échantillons exceptionnels qui ont permis cette découverte proviennent des gisements d’ambre du Bassin Basque-Cantabrique du nord de l’Espagne (Crétacé inférieur, -100 M.a.), qui ont fourni des centaines d’inclusions. Une fois de plus, l’intérêt des inclusions dans l’ambre pour la paléobiologie et les sciences de l’évolution est souligné. Le territoire français comporte également de nombreux gisements d’ambre du Crétacé, que les chercheurs étudient patiemment à la recherche de trésors scientifiques comme celui-ci."

 

 

Référence

Peñalver, E., Labandeira, C.C., Barrón, E., Delclòs, X., Nel, P., Nel, A., Tafforeau, P. and Soriano, C. 2012.

 

  • Specialized setae, subsociality, and thrips pollination of Mesozoic gymnosperms. Proceedings of the National Academy of Science, 15 Mai 2012

 

image1 : Gymnopollithrips sp. et pollens sur soies spécialisées. Reconstruction 3D par tomographie X

Crédit : P. Tafforeau - ESRF

 

image2 : Gymnopollithrips sp. et pollens. Crédit : E. Penalver / IGME

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December 10, 12:27 PM
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La dermatose nodulaire contagieuse en France, symptôme du réchauffement climatique ?

La dermatose nodulaire contagieuse en France, symptôme du réchauffement climatique ? | EntomoScience | Scoop.it
En juin 2025, la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est apparue pour la première fois en France. Affectant les troupeaux bovins, cette maladie était présente à l’origine seulement en Afrique puis dans de

 

 
Publié le 10/12/2025 à 06:35
Eulalie Pinet-Lanta, Lola Sautier et Firoz Sidiqy

 

Maladie environnementale ?

« Je suis un peu dubitatif quand c’est présenté comme ça, parce que c’est trop global et caricatural », prévient Stéphane Bertagnoli, enseignant-chercheur en virologie maladies infectieuses à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse. Le lien exact que l’on peut établir entre la DNC et le réchauffement climatique concerne son mode de transmission : le virus se transmet par des piqûres d’insectes, comme les taons ou les stomoxes, qui peuvent parcourir quelques kilomètres.

 

« Pour toute maladie vectorielle, transmise par les mouches piqueuses, les tiques, les moustiques, etc., comme c’est le cas pour la DNC, il y a évidemment un impact du climat. Puisque l’activité de l’arthropode [l’insecte, NDLR] lui-même est dépendante de la température » précise le chercheur.

 

D’après les études menées par Gérard Duvallet, professeur émérite de l’Université Paul-Valéry à Montpellier, la température idéale pour la survie des stomoxes est de 20 °C. Même si ces insectes sont en France depuis des millions d’années, la hausse des températures, depuis le début du XXè siècle, entraîne une plus longue période dans l’année durant laquelle ils peuvent vivre et donc transmettre la DNC. « La tendance du réchauffement climatique va avoir un impact à long terme : les pics de transmissions vont s’étaler sur une durée plus longue » conclut Stéphane Bertagnoli.


Apparition de nouvelles maladies

L’épisode de la crise de la DNC en France fait suite à celui de la maladie hémorragique épizootique (MHE) et la fièvre catarrhale ovine (FCO). Elles sont aussi des maladies nouvelles en France et se transmettent par des insectes. « L’État n’a pas d’anticipation sur toutes ces maladies alors qu’elles sont certainement des conséquences du réchauffement climatique. Il faudrait avoir un peu plus de veille […] pour apporter plus de résilience à nos exploitations », regrette Clémence Biard, éleveuse de bovins et vice-présidente de la Chambre d’agriculture d’Ariège.


Stéphanie Philizot, présidente de la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV) rappelle cependant la dangerosité de la DNC pour expliquer le choix de l’éradication : « L’émergence de maladies auxquelles nous n’étions pas confrontés auparavant et leur capacité à perdurer sur le territoire modifie forcément les modalités de lutte. Mais ce raisonnement est insuffisant : ce n’est pas parce qu’une maladie peut se transmettre plus facilement sur le territoire qu’on doit l’accepter, et vivre avec », argumente la vétérinaire. L’Union européenne considère que la DNC est une maladie très dangereuse « pour laquelle on est condamné à tout faire pour qu’elle ne rentre pas sur les territoires » réaffirme la présidente de la SNGTV."

 

image : Le premier cas de DNC en France a été déclaré fin juin 2025. DDM / illustration - NATHALIE SAINT AFFRE

 
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December 8, 1:17 PM
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Pesticides : plus de 2 300 médecins et scientifiques interpellent Sébastien Lecornu sur la déréglementation en cours au niveau européen et français

Pesticides : plus de 2 300 médecins et scientifiques interpellent Sébastien Lecornu sur la déréglementation en cours au niveau européen et français | EntomoScience | Scoop.it
Dans une lettre ouverte, les signataires dénoncent une "mise à l’écart des données scientifiques" et demandent à être reçus par le Premier ministre.

 

franceinfo
Radio France
Publié le 08/12/2025 10:04
 
 

"Sur le sujet des pesticides, plus de 2 300 médecins et scientifiques interpellent Sébastien Lecornu sur la déréglementation en cours au niveau européen et français, dans une lettre ouverte envoyée lundi 8 décembre et que France Inter et la cellule investigation de Radio France ont pu consulter. Ils demandent à être reçus rapidement par le Premier ministre."

 

"... Les signataires militent pour "un renforcement du rôle des agences sanitaires, un renforcement des protections contre les effets toxiques avérés des pesticides et, plus largement, un soutien aux alternatives aux pesticides". Les médecins et scientifiques alertent sur "les effets dramatiques des pesticides sur la biodiversité, l’équilibre des milieux, et sur la santé humaine." Ils demandent au gouvernement français et aux parlementaires de s'opposer à ce projet européen et appellent également à "renforcer le rôle et l’indépendance de notre agence sanitaire, l’Anses, fragilisée depuis l’adoption de la Loi Duplomb", écrivent-ils."

  

image : Les signataires de cette lettre dénoncent les effets du paquet "Omnibus VII" de la Commission européenne examiné à partir de mercredi 10 décembre. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

 
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December 6, 11:45 AM
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Pourquoi ces insectes qui piquent peuvent aider à résoudre des crimes

Pourquoi ces insectes qui piquent peuvent aider à résoudre des crimes | EntomoScience | Scoop.it
[Courrier de l'Ouest] Des scientifiques transforment les punaises de lit de cauchemar domestique en redoutables détectives pour résoudre des crimes. Explications.

 

Courrier de l'Ouest

Publié le 05/12/2025 à 17h30

 

Transformer les punaises de lit, insecte redouté pour les nuisances domestiques et démangeaisons qu’il cause, en un minuscule auxiliaire de police redoutable permettant de résoudre des enquêtes criminelles : telle est la prouesse réalisée par des scientifiques en Malaisie.

 

image : ARCHIVES CO - ILLUSTRATION JOSSELIN CLAIR

 

Bernadette Cassel's insight:

 

  • Punaises de lit : une nouvelle arme pour la police scientifique ? - De www.forenseek.fr - 6 juillet, 21:10

 

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"Insectes. Tous les savoirs, toutes les histoires, tous les pouvoirs, tous les espoirs" : le cadeau de Noël à se procurer dès maintenant !

"Insectes. Tous les savoirs, toutes les histoires, tous les pouvoirs, tous les espoirs" : le cadeau de Noël à se procurer dès maintenant ! | EntomoScience | Scoop.it
Un merveilleux ouvrage pour partir à la découverte des insectes, ces animaux qui ont été parmi les premiers à conquérir les terres émergées dans la longue histoire de notre planète. Ces petites bêtes en apparence insignifiantes se sont révélées être de grandes conquérantes, capables de se diversifier pour s’adapter à (presque) tous les environnements terrestres au fil de près de 500 millions d’années.

 

Auteurs : Bruno Didier et Nicolas Césard
Éditeur : Terre Vivante
Date de publication : 16/10/2025


Découvrez leur incroyable diversité, leurs particularités, leurs ressources, mais aussi leur symbolique, leur importance dans les équilibres naturels, leurs petites et grandes histoires, leurs organisations sociales étonnantes, leur intelligence collective hors normes…

Plongez au gré de vos envies dans ces histoires étonnantes au travers de courtes synthèses richement documentées et avantageusement illustrées.

Le monde des insectes est une source d’émerveillement infini, mais plus encore, il nous est proche, il nous inspire, il nous est précieux. 

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ndé

les auteurs


Bruno Didier est journaliste et documentaliste. Depuis 2002, il est
rédacteur en chef de la revue Insectes de l’Opie. Adepte du jardinage naturel, il observe tout au long de l’année les nombreux insectes qu’il accueille dans son jardin.

 

Nicolas Césard est anthropologue et ethnobiologiste, enseignant-chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle. Il étudie les relations et les interrelations entre les insectes et les hommes (ou ethnoentomologie) dans différents contextes culturels.

 

via dossier de presse

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Dans Variétés entomologiques

 

  • Nicolas Césard et Bruno Didier : Insectes. Tous les savoirs, toutes les histoires, tous les pouvoirs, tous les espoirs - 10 septembre, 19:26

 

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"Tous ceux qui disent que les COP ne servent à rien sont à côté de la plaque" : l’analyse de l’ancien vice-président du Giec Jean-Pascal van Ypersele

"Tous ceux qui disent que les COP ne servent à rien sont à côté de la plaque" : l’analyse de l’ancien vice-président du Giec Jean-Pascal van Ypersele | EntomoScience | Scoop.it
Depuis Belem, au Brésil, où il a participé à la COP30, état des lieux à la fin de la conférence climat de l’ONU avec Jean-Pascal van Ypersele, professeur des universités de Louvain et de Liège.

 

Publié le 24/11/2025 à 06:01 , mis à jour à 07:45
Propos recueillis par Manuel Cudel
 

"Ce climatologue de renommée mondiale, ancien vice-président du Giec, tire les leçons de cet accord peu ambitieux mais défend les conférences de l’ONU de plus en plus remises en cause."

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Ces détectives qui traquent les fraudes scientifiques : conversation avec Guillaume Cabanac

Ces détectives qui traquent les fraudes scientifiques : conversation avec Guillaume Cabanac | EntomoScience | Scoop.it

Avec son « collège invisible », constitué d’une centaine de personnes, des scientifiques mais aussi de nombreux amateurs, Guillaume Cabanac traque les fraudes scientifiques.

 

Guillaume Cabanac est professeur d’informatique à l’Université de Toulouse et membre de l’Institut universitaire de France. Avec son « collège invisible », constitué d’une centaine de personnes, des scientifiques mais aussi de nombreux amateurs, il pourchasse les fraudes scientifiques. Son travail de dépollution lui a valu d’être distingué par la revue Nature comme un des dix scientifiques de l’année 2021. Benoît Tonson, chef de rubrique Science à The Conversation France, l'a rencontré.

 

Publié: 25 juin 2025, 12:09 CEST

Guillaume Cabanac

 

The Conversation : Comment avez-vous démarré votre travail d’enquêteur scientifique ?

 

Guillaume Cabanac : La littérature scientifique est mon objet de recherche, car c’est un corpus passionnant à étudier, riche en données de différentes natures : du texte, des liens de citations, des dates, des affiliations, des personnes… Par ailleurs, ce corpus est évolutif puisque, tous les jours, 15 000 nouveaux articles scientifiques sont publiés de par le monde.

 

Initialement, ce n’était pas la fraude qui m’intéressait, mais plutôt l’erreur en science. J’ai entrepris de traquer les méconduites en sciences au contact de Cyril Labbé, professeur d’informatique à l’Université de Grenoble-Alpes. J’avais lu un de ses articles qui avait fait grand bruit. Dans cet article, il racontait qu’il avait créé un faux profil sur Google Scholar (le moteur de recherche spécialisé de Google qui permet de rechercher des articles scientifiques). Un certain Ike Antkare (comprendre “I can’t care”, ou « Je ne peux pas m’en soucier » en français). Avec ce profil, il avait créé de faux articles à l’aide d’un logiciel SCIgen de génération de texte, un ancêtre des IA génératives si l’on veut. C’est un programme qui se fonde sur une grammaire probabiliste hors contexte. Cela signifie qu’il perd la mémoire d’une phrase à l’autre. Il va écrire des phrases, qui prises indépendamment ont du sens, mais qui, collectivement, produiront un texte qui n’aura aucune logique. Par exemple, la première phrase serait « Aujourd’hui, il fait beau », la deuxième « Les diamants sont des pierres précieuses » et la troisième « Mon chien s’appelle Médor ».

 

Cyril Labbé a donc utilisé ce logiciel pour générer des articles qu’il a réussi à faire indexer par Google Scholar. Chaque faux article citait les autres. Or, le calcul du nombre de citations d’un auteur dans d’autres articles est un indicateur bibliométrique très populaire. Cela montre que d’autres scientifiques se sont appuyés sur ces travaux. Après avoir publié un nombre suffisant d’articles bidon, Ike Antkare est devenu l’un des scientifiques les plus cités au monde, dépassant même Einstein ! J’ai rencontré Cyril dans un congrès en 2015, et c’est comme ça que notre aventure a commencé. 

 

Tout s’est accéléré pendant le Covid-19 : il me disait qu’il trouvait chez de très grands éditeurs scientifiques comme l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) ou Springer Nature des articles bidon générés par les mêmes méthodes que celles employées par Ike Antkare. À cette époque, il avait un détecteur qui travaillait article par article. J’ai proposé d’automatiser ce procédé pour pouvoir analyser la littérature scientifique dans son intégralité, c’est-à-dire 130 millions d’articles scientifiques publiés à ce jour. Le logiciel prototype que j’ai développé montrait qu’on peut interroger les centaines de millions d’articles à la recherche de ces articles bidon en quelques heures seulement. On en a trouvé quelques centaines en 2020. On s’est mis en chasse. D’abord, de ces articles contenant du texte qui n’avait aucun sens, puis on a continué à identifier d’autres types de fraudes. Nous avons créé d’autres détecteurs, intégrés au sein du Problematic Paper Screener et on dénombre aujourd’hui des dizaines de milliers d’articles frauduleux ! 

 

Vous avez découvert un type de fraude qui a fait particulièrement réagir : les expressions torturées…

 

G. C. : En menant nos recherches, on a découvert que des auteurs commettaient des plagiats un peu particuliers. Ce n’étaient pas des textes copiés/collés, car les maisons d’édition ont des détecteurs de plagiats directs. Ça ne passerait pas et l’astuce, si l’on peut dire, consiste à faire du copier/paraphraser/coller. Paraphraser revient à remplacer un mot dans le texte d’origine par un synonyme. Il existe des sites en ligne qui peuvent le faire très rapidement.

 

Il y a un hic : ces synonymes viennent plutôt de la littérature et ne font aucun sens dans un contexte scientifique. Prenons le mot « cancer » par exemple : le logiciel paraphraseur le remplacera par un synonyme tel que « péril ». En effet, lorsque l’on parle de cancer de la société, on peut aussi utiliser le terme de péril. En revanche, écrire « péril de la poitrine » au lieu de « cancer du sein » dans un article biomédical est tout simplement inacceptable.

De façon choquante et inattendue, nous avons trouvé des milliers d’expressions torturées dans les plus grosses maisons d’édition : Elsevier, Springer, Wiley, IEEE… Cela a fait scandale, car la communauté scientifique pensait qu’il y avait, d’un côté, des « prédateurs », qui tiennent des revues publiant n’importe quoi contre rémunération, et, de l’autre, les maisons d’édition prestigieuses, qui assurent un processus éditorial sérieux avec relecture par les pairs.

 

Et je ne parle pas d’un cas isolé : dans la revue scientifique Microprocessors and Microsystems dans laquelle nous avons découvert les premières expressions torturées, plus de 400 articles étaient concernés, avec des remplacements du type « intelligence artificielle » qui devient « conscience contrefaite » ou « rapport signal sur bruit » torturé en « rapport signal sur clameur ».

 

Ceci questionne la qualité de l’évaluation par les pairs. C’est ce qui a vraiment scandalisé la communauté scientifique et a discrédité ces maisons d’édition qui ont dû reconnaître les faits.

Ce que nous critiquons en creux, c’est la massification du nombre de revues scientifiques dont le nombre a doublé en vingt ans et pour lesquelles la main d’œuvre nécessaire et gratuite s’est raréfiée. En effet, ce travail d’évaluation par les pairs impliquant deux ou trois experts mondiaux du sujet par soumission d’article à évaluer n’est pas rémunéré.

 

Les maisons d’édition nous assurent qu’un processus rigoureux d’évaluation par les pairs a été mis en place, comme attendu. Personnellement je me demande si l’évaluateur n’était pas endormi lorsqu’il a recommandé la publication d’une article truffé d’expressions torturées. Ce n’est pas sérieux.

Cela dit, je n’ai aucun moyen d’estimer la qualité de l’évaluation, ni même si elle a été réalisée : la plupart des maisons d’édition ne rendent pas publics les rapports d’évaluation.

 

Vous avez donc démarré ce travail à deux, mais aujourd’hui vous coordonnez une vraie communauté, comment s’est-elle mise en place ?

 

G. C. : Sur les expressions torturées, on a d’abord été rejoint par Alexander Magazinov, un mathématicien et informaticien russe qui se distrait en devenant détective scientifique. En parallèle, je lisais tous les signalements postés par la communauté scientifique sur PubPeer (un site web qui permet à quiconque de formuler des commentaires à propos d’articles scientifiques publiés, pour notamment signaler des soupçons de manquements à l’intégrité scientifique) et j’y ai repéré des personnes très actives, signalant des fraudes. Je les ai contactées et on a commencé à se regrouper, mobilisant une plateforme en ligne que j’ai nommée « le collège invisible ». C’était un clin d’œil à un concept de sociologie des sciences, pour rappeler que des scientifiques de diverses disciplines peuvent partager des centres d’intérêt tout en étant affiliés à des institutions différentes, réparties de par le monde. Mon initiative a fédéré au sujet de la fraude en sciences. Le groupe a grossi progressivement et inclut désormais 120 personnes qui échangent, partagent et coordonnent leurs actions quotidiennement. C’est une communauté internationale constituée de scientifiques, de professionnels de l’édition et d’amateurs de tous types de milieux.

 

Vous avez détecté de nombreuses fraudes mais, finalement, pourquoi les chercheurs trichent-ils ?

 

G. C. : Il est bon ici de rappeler que le problème est systémique, et pas individuel. En effet, les individus sont en prise avec des systèmes qui les régissent et qui imposent par le haut une performance difficile voire impossible à atteindre. Prenons l’exemple d’un chirurgien en Chine qui travaille dans un hôpital. On va lui demander d’opérer, d’enseigner mais aussi de faire des découvertes, pas de la recherche mais des découvertes, qui devront être publiées dans certaines revues prestigieuses. Ils ont un quota d’articles à publier.

 

Quand cela devient trop dur de mener toutes ces activités en parallèle, on peut être tentés de se tourner vers ce que l’on appelle les papers mills (« usine ou moulins à articles »). Ce sont des entreprises qui proposent, moyennant finance, de produire des articles plus ou moins bidon sur lesquels vous pouvez mettre votre nom et les publier.

 

Il y a beaucoup d’autres exemples. En Italie, devenir éditeur invité d’un numéro spécial d’une revue est apprécié dans les évaluations individuelles de chercheurs. L’offre en face vient de MDPI, une maison d’édition identifiée dans la « zone grise » de l’édition. Elle permet à des chercheurs de créer un numéro spécial et d’accepter des articles à leur discrétion. Vu les critiques émises sur PubPeer et le nombre délirant de numéros spéciaux par an, qui peut atteindre les 3 000, on est en droit de questionner ce modèle éditorial, dans les pas du Cirad, de l’Inrae et de l’Inria.

 

Cela satisfait tout le monde : la maison d’édition touche quelques milliers d’euros par article, l’éditeur invité valide son objectif… Cependant, la science est affaiblie alors qu’on se doit de la soutenir et de la défendre. Publier des articles fragiles pose de réels problèmes : le mur des connaissances est en péril lorsque des briques de connaissances ne sont pas robustes.

 

Avec vos travaux, certains articles sont rétractés, mais qu’en est-il des articles qui citent des travaux dépubliés ?

 

G. C. : Je me suis posé la question en 2023 : quels sont les articles scientifiques qui possèdent dans leur bibliographie des articles rétractés ? Normalement, on devrait observer un effet domino, des rétractations en chaîne : les articles s’appuyant sur des connaissances remises en question devraient être également réévalués. Pour explorer cette problématique, j’ai rajouté un détecteur dans le Problematic Paper Screener afin de traquer les colosses aux pieds d’argile : les articles de bonne facture qui citent dans leur bibliographie un ou plusieurs articles désormais rétractés.

 

Parmi les 130 millions d’articles scientifiques parus dans le monde, il y en a plus de 800 000 qui citent au moins un article rétracté. Certains articles citent même jusqu’à 50 ou 60 publications rétractées ! Il convient de vérifier de nouveau la fiabilité de ces articles et de les rétracter si nécessaire. Ceci est d’autant plus crucial pour les publications concernant des sujets peu étudiés, tels que les maladies rares.

 

Force est de constater que les maisons d’éditions, responsables de la diffusion des articles acceptés, ne monitorent pas leur catalogue et ne mandatent pas ces réévaluations auprès de comités d’experts. Il serait pourtant techniquement possible de traquer toute rétractation de référence citée dans les articles publiés par une maison d’édition – ce que fait le Problematic Paper Screener, toutes maisons d’édition scientifique confondues.

 

Comment expliquer qu’une publication scientifique puisse contenir autant de citations d’articles rétractés ?

 

G. C. : Je parlais tout à l’heure des paper mills. Une des stratégies de ces entreprises est de vendre des articles bidon qu’ils fabriquent eux-mêmes, puis ils proposent à leurs clients de se citer les uns et les autres pour augmenter artificiellement l’impact de leurs publications.

 

L’idée est simple : si vous avez 50 clients, vous dites à chacun de citer un des autres, cela peut aller très vite et plus il y aura de clients, plus il sera difficile de traquer cette entente illicite, nommée « cartel de citations » dans la littérature. Notre travail de mise en lumière des articles bidon permet donc également d’identifier les clients potentiels des paper mills.

 

Comment voyez-vous la situation évoluer ? Votre travail permet-il une diminution du nombre de publications scientifiques problématiques ?

 

G. C. : Ce n’est pas évident, tout dépend de la fraude dont on parle. Par exemple, aujourd’hui, il ne faudrait pas être très malin pour utiliser la technique des expressions torturées, car nos détecteurs les repèrent aisément. Les gros éditeurs scientifiques (soutenant notamment le STM Integrity Hub les ont adoptés pour filtrer le flot des manuscrits soumis par les chercheurs. Le plagiat par synonymes diminue drastiquement.

 

Actuellement, l’IA générative est le problème majeur, car les textes générés par machine sont impossibles à différencier automatiquement des textes générés par les humains, sans avoir recours à des experts. Les utilisateurs d’IA générative trouvent des astuces pour déjouer les logiciels de détection d’IA générative. On ne peut donc pas quantifier cette fraude. Faute d’étude rigoureuse de ce phénomène, on ne peut parler que de « sentiment ».

 

Les scientifiques que je côtoie me disent suspecter des passages générés par IA dans les manuscrits qu’ils expertisent. Les ruptures de style ou les exposés trop superficiels sont révélateurs. Par ailleurs, quand ils reçoivent des rapports d’évaluation de leurs pairs (en grande majorité anonymes) à propos de leurs propres travaux, il peut arriver qu’ils aient le sentiment d’être floués : ces critiques ont-elles été générées par une machine ou rédigées par un expert ?"

(...)

 

image : Guillaume Cabanac a été distingué par la revue Nature comme l’un des dix scientifiques de l’année 2021. DCCE, Université de Toulouse, Fourni par l'auteur

 

Bernadette Cassel's insight:

 

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On a lu « Dinosaures, crocodiles et coccinelles », les joyeuses tribulations du naturaliste Philippe Taquet

On a lu « Dinosaures, crocodiles et coccinelles », les joyeuses tribulations du naturaliste Philippe Taquet | EntomoScience | Scoop.it
Décédé en novembre, le paléontologue à l’origine de la Grande Galerie de l’évolution raconte dans son ultime livre les grandes lignes de son parcours de chercheur, émaillées d’anecdotes et de petites confidences

 

Par Isabelle de Montvert-Chaussy
25 novembre 2025 Mis à jour le 28/11/2025 à 19h01.
 
image : Philippe Taquet en 2014, sur le site d’Angeac (16), important gisement d’os de sauropodes.
Archives « Sud Ouest »

 

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ndé

précédemment

 

 

Extrait :

Pesticides à six pattes

Des dinosaures, des crocodiles… Et les coccinelles qui complètent le titre de ce livre, direz-vous ? Le naturaliste rappelle que la charmante bête à Bon Dieu est « un redoutable prédateur, dont les larves et les adultes se nourrissent principalement des pucerons qui prolifèrent sur les arbres fruitiers, la vigne, les cultures légumières et ornementales ».

 

D’où l’intérêt d’étudier ces pesticides à six pattes dans leur habitat naturel, dans le Vaucluse. Normal. Moins banal fut le coup de téléphone que Philippe Taquet, alors directeur du MNHN, reçut de la gendarmerie, laquelle pensait avoir arrêté de dangereux espions, en fait des chercheurs du Muséum qui avaient posé leurs pièges à coccinelles au bord du plateau d’Albion, non loin du site abritant les missiles intercontinentaux français…

 
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November 27, 1:40 PM
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Ces araignées tropicales qui piègent les lucioles

Ces araignées tropicales qui piègent les lucioles | EntomoScience | Scoop.it
Dans les forêts taïwanaises, une araignée colorée, Psechrus clavis, transforme ses victimes en appâts vivants. Des biologistes de l’université Tunghai (Taïwan) ont découvert que ces tisseuses nocturnes laissent briller les lucioles mâles capturées dans leur toile, appâtant ainsi d’autres insectes vers leur piège.

 

Sybille Buloup

Publié le 26 novembre 2025

(abonnés)

 

image : Elizaveta Efimova/Getty Images

 

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ndé

l'étude

 

  • Prey bioluminescence‐mediated visual luring in a sit and wait predator - Yip - Journal of Animal Ecology (2025)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet

 

  • À Taïwan, une araignée transforme des lucioles en appâts vivants - De www.geo.fr - 2 septembre, 20:22
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Comment fonctionne l'olfaction des insectes pollinisateurs

Comment fonctionne l'olfaction des insectes pollinisateurs | EntomoScience | Scoop.it
Les odeurs émises par les plantes à fleurs sont captées par nombre d’insectes pollinisateurs, qui possèdent des récepteurs sensibles à ces composés volatiles, et c’est une voie de communication qui s’étudie de l’échelle moléculaire jusqu’au comportement de l’insecte.

 

La Science au labo

Mardi 25 novembre 2025

 

"En croisant des approches anatomiques, physiologiques et moléculaires, on peut identifier les mécanismes de reconnaissance des odeurs chez les insectes pollinisateurs, et comprendre comment ils modulent leur trajectoire de vol pour optimiser leur chemin vers les fleurs à butiner. C’est la neuro éthologie de l’olfaction, que met en pratique Matthieu Dacher dans ses expériences à l’Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement de Paris. Dans des tunnels de vol en labo, grâce à des olfactomètres, trajectomètres et de l'imagerie calcique, il peut suivre comment l’insecte adapte son comportement en fonction des odeurs qu’il diffuse dans des concentrations et direction variée, pour simuler l’environnement naturel. Une méthode qui met en évidence des fonction cognitives développée chez ces insectes, même si le protocole reste limité pour simuler le réel."

 

Image : En laboratoire, il est possible d'apprendre aux papillons de nuit à étendre leur trompe en réponse à une odeur. - M. Renou

 

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Les pigeons seraient dotés d’un étonnant système de navigation

Les pigeons seraient dotés d’un étonnant système de navigation | EntomoScience | Scoop.it
On sait que de nombreux animaux s’orientent grâce aux champs magnétiques. Une nouvelle étude parue le 20 novembre dans la revue américaine “Science” suggèr

 

Courrier international
Publié le 21 novembre 2025 à 18h05, mis à jour le 21 novembre 2025 à 18h18

 

"Les pigeons seraient capables de sentir le champ magnétique terrestre par l’intermédiaire de courants électriques dans leur oreille interne. C’est ce que suggère une étude parue le 20 novembre dans la revue américaine Science.

 

De précédents travaux – parfois controversés – ont déjà mis en évidence le fait que de nombreux animaux, des tortues aux chauves-souris en passant par certains insectes, ont la capacité de détecter les champs magnétiques. Ce qui les aiderait à s’orienter et à se souvenir de l’emplacement de zones riches en nourriture, par exemple. Mais les mécanismes permettant cette prouesse sont bien souvent mal compris.

 

 

image : IMAGO / imagebroker via LMU Munich "An electric discovery: Pigeons detect magnetic fields through their inner ear", 21.11.2025 https://www.lmu.de/en/newsroom/news-overview/news/an-electric-discovery-pigeons-detect-magnetic-fields-through-their-inner-ear.html

 

LMU neurobiologists have identified a neural pathway for processing magnetic information that originates in the inner ear.

 

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Sur le même sujet

 

Has birds’ mysterious ‘compass’ organ been found at last?
https://www.nature.com/articles/d41586-025-03798-8

 

"Multiple lines of evidence suggest that pigeons sense magnetic fields by detecting electric currents in their inner ears." / Plusieurs sources de preuves suggèrent que les pigeons perçoivent les champs magnétiques en détectant des courants électriques dans leur oreille interne.

 

Pigeons sense Earth’s magnetic field in an entirely new way | Science | AAAS, 20.11.2025 https://www.science.org/content/article/pigeons-sense-earth-s-magnetic-field-entirely-new-way

 

"It's now proved that a wide variety of animals detect magnetic fields. This sensory ability helps birds and insects migrate and turtles remember the locations of rich feeding areas. There are two widely discussed mechanisms. One is better established: Light-sensitive proteins, called cryptochromes, inside the retina have so-called quantum spin states that respond to magnetic fields, revealing the direction of a field and giving the animals a visual indication of which way is north or south.

 

The other mechanism is less well demonstrated. Tiny iron-rich crystals, comprised of the mineral magnetite, rotate in the magnetic fields in ways that could stimulate cellular receptors, providing a signal to nerves that could be interpreted to understand the direction of magnetic field lines. Some scientists claim these crystals exist near nerves in the noses of trout and birds’ beaks, but their existence remains controversial.

 

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November 19, 2:14 PM
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Critique n°942 : Des sciences et des fictions

Critique n°942 : Des sciences et des fictions | EntomoScience | Scoop.it
 Minuit - Novembre 2025 Face à des sciences qui ont le privilège de découvrir de nouveauxfaits, la philosophie est-elle condamnée

Via dm
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Pourquoi les réunions de travail nuisent au bien-être

Pourquoi les réunions de travail nuisent au bien-être | EntomoScience | Scoop.it
Face à la folie des réunions, la solution ne serait-elle pas, non de les supprimer, mais de mieux les concevoir ?

 

Willem Standaert

Publié: 17 novembre 2025, 11:32 CET

 

"... Pendant longtemps, les réunions n’ont pas été étudiées comme un objet de recherche en soi ; elles servaient de contexte à l’analyse, mais rarement d’unité centrale. Un manuel publié en 2015 a posé les bases de ce champ émergent, la « science des réunions ». Le véritable problème ne tient pas tant au nombre de réunions qu’à leur conception, au manque de clarté de leurs objectifs, et aux inégalités qu’elles renforcent souvent inconsciemment."

(...)

 

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