Le Joint Program Office du Pentagone (JPO), qui supervise l’acquisition du F-35 de Lockheed Martin a « suspendu temporairement » les négociations pour le prochain lot d’avions et de moteurs, a déclaré un porte-parole du JPO le 8 juillet suite à l’incendie d’un moteur survenu le 23 juin.
« Le JPO ne conclura pas d’acquisition supplémenatire tant que la question du moteur sera en suspens et que les correctifs ultérieurs ne seront pas résolus », a déclaré Kyra Hawn du JPO.
Lockheed Martin a présenté son taux de production initial n°8 (LRIP 8) en décembre 2013. En avril 2014, le général de la Force aérienne Christopher Bogdan, chef d’acquisition du F-35 au Pentagone, a déclaré qu’il espérait signer le contrat d’ici la fin du mois de mai 2014.
Le porte-paroles de Pratt et Whitney, Matthew Bates, a déclaré que le motoriste « allait conclure les négociations sous peu », et le porte-parole de Lockheed Martin, Laura Siebert, a ajouté que sa société était « déterminée à conclure le LIRP 8 d’ici la fin de l’été 2014″.
Selon Kyra Hawn, « tous les moteurs de F-35 disponibles ont été inspectés depuis le 8 juillet. Certains logés dans le dépôt d’entretien seront inspectés lors des permis d’accès, » a t-elle ajouté.
Le Pentagone a cloué au sol l’ensemble des F-35 depuis le 3 juillet, quelques jours avant que le F-35 à décollage court et atterrissage vertical (STOVL) ne soit livré au corps des US Marines. Cette variante du F-35 devait faire ses débuts au Royaume-Uni le 4 juillet sur le nouveau porte-avions britannique.
Le Pentagone « a émis une directive maintenant au sol la flotte de F-35 sur la base des premières conclusions » de l’enquête sur un incendie survenu le 23 juin à bord d’un F-35A à la base Eglin de l’Air Force en Floride, a rappelé le contre-amiral John Kirby. L’incendie semble avoir été provoqué par le moteur F135 de Pratt & Whitney qui équipe le F-35.
Le Pentagone envisagea d’autoriser le F-35 de voler au show aérien de Farnborough auRoyaume-Uni ce mois-ci.
« Nous serions déçus si nous ne participions pas à Farnborough, » a t-il décalaré. Toutefois, « personne ne veut se précipiter pour remettre ces avions en vol », a t-il ajouté.
Selon le JPO, l’US Navy va déterminer si oui ou non sa flotte de F-35B sera autorisée à voler à temps pour le spectacle aérien du Royaume-Uni. «Si le US Naval Air Systems Command n’autorise pas le vol, les Marines ne seront pas autorisés à y participer, » affirme t-elle.
En attendant, le secrétaire de la Défense Chuck Hagel envisage de se rendre à la base d’Eglin le 10 juillet pour « envoyer un message fort aux partenaires internationaux des États-Unis afin qu’ils restent pleinement engagés dans le programme F-35″. Mr Hagel se réunira avec les enquêteurs qui cherchent à déterminer la cause de l’incendie du 23 juin, selon le contre-amiral Kirby.
Le premier A400M livré à la force aérienne turque a réalisé sa première mission en dehors de ses frontières. Le 2 juillet dernier, l'A400M "MSN 9" a convoyé vers la Grand-Bretagne l'équipe de soutien du F-16 "Solotürk" de démonstration acrobatique. L'avion s'est posé à Londres. A son retour, il a fait une escale au Luxembourg.
Ce premier A400M a été réceptionné par Ankara en avril dernier, après plusieurs mois de retard sur le calendrier prévu.
La Turquie a commandé un total de 10 A400M pour remplacer ses Transall vieillissants. Outre ce premier exemplaire, il était normalement prévu qu'elle en reçoive un autre cette année, puis deux chaque année jusqu'en 2018.
Tchirok, un drone unique et innovant de fabrication russe, a été fois présenté pour la première au public au salon international des technologies Innoprom qui a ouvert ses portes ce mercredi 9 juillet dans la ville d'Ekaterinbourg (Oural), rapporte la Corporation unie de construction d'appareils, conceptrice du projet.
"Une technologie de pointe – un châssis sur coussin d'air – permet au drone de décoller en l'absence de piste. Cette conception n'a pas d'analogue dans le monde. Il peut décoller et atterrir sur la terre, l'eau, la neige ainsi que sur des terrains marécageux", a indiqué le service de presse de l'entreprise.
Le prototype exposé au salon a déjà passé des tests à Joukovski, près de Moscou. Les appareils de ce type ne sont pas produits en série, précise la source.
Le drone Tchirok pourrait être utilisé dans la surveillance des zones de catastrophe naturelle et des routes. Dans le contexte militaire, il peut être employé comme drone de combat engagé dans le transport de bombes, de missiles et de projectiles de haute précision.
La masse de l'appareil au décollage est de 700 kg pour une charge utile de 300 kg. D'une portée de 2.500 km, ce drone est capable d'atteindre une altitude allant jusqu'à 6.000 mètres.
Le groupe d’électronique propose à l'Égypte de moderniser sa flotte de Mirage. Une offre évaluée entre 1 et 2,5 milliards d'euros selon les différents schémas.
Il n'y pas que les corvettes Gowind de DCNS en Égypte, un contrat qui pourrait être mis en vigueur dans les jours prochains, selon nos informations. Thales retravaille également très sérieusement depuis plus de deux ans sur un projet de modernisation des Mirage de l'armée de l'air égyptienne, selon des sources concordantes. Et si le dossier est très sensible en raison d'Israël, Paris a toutefois donné son autorisation au groupe électronique de présenter à nouveau une offre de modernisation des Mirage de l'armée de l'air égyptienne qui disposerait encore d'une centaine d'appareils (Mirage 2000 et Mirage 5). Paris surveille ce dossier de très près. "Pas question de faire n'importe quoi", explique-t-on à la Tribune.
La nouvelle offre est évaluée à au moins 1 milliard d'euros et pourrait atteindre jusqu'à 2,5 milliards d'euros selon les différentes versions proposées aux Égyptiens. Avec le feu vert de Dassault Aviation, Thales remet régulièrement à jour son offre en attendant que les Égyptiens, qui cherchent un budget pour ce programme, se décident de lancer cette opération... ou pas. Mais le projet de modernisation des Mirage n'est pas un projet nouveau. Notamment un projet de modernisation de 16 Mirage 2000 de l'armée de l'air égyptienne ne s'est jamais concrétisé (radar RDY3 et missiles air-air Mica).
L'Égypte client de lancement du Mirage 2000 à l'export en 1981
En décembre 1981, l'Égypte est devenue le client de lancement à l'export du Mirage 2000 avec la commande (contrat Nashone) de 20 Mirage 2000 EM/BM de défense aérienne. Ces avions ont été livrés à l'armée de l'air égyptienne entre juin 1986 et janvier 1988.
Auparavant, entre 1977 et 1983, l'armée de l'air égyptienne a reçu 81 Mirage 5, financés vraisemblablement par l'Arabie Saoudite. Au début des années 90, l'armée de l'air égyptienne aurait reçu les Mirage 5 M/DM de l'armée de l'air zaïroise. En 2005, l'Egypte a reçu des Emirats Arabes Unis 19 Mirage 5 d'occasion.
Le Caire a déjà confié la modernisation des Mirage 5 à des industriels français. Sagem (groupe Safran) a signé le contrat Horus en 2003 pur la modernisation de 24 Mirage 5. Des appareils modernisés puis livrés entre 2006 et 2008. Par ailleurs, En juillet 2011, l'Inde avait signé un contrat de modernisation de ses 51 Mirage 2000. Un contrat qui s'est élevé à 2,7 milliards d'euros, dont 1,4 milliard à partager pour la rénovation entre Thales et Dassault Aviation et 959 millions pour l'achat des missiles du missilier européen MBDA.
L'Égypte un temps intéressée par le Rafale
Au début de l'été 2011, les militaires égyptiens envoient à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris est alors très embarrassé et Dassault Aviation n'est pas intéressé. Pour autant, Paris commence à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.
Scientists and engineers at BAE Systems have provided an insight into four futuristic technologies that could be incorporated in military and civil aircraft by 2040 or even earlier.
The new technologies include: advanced 3D printers that could print unmanned aerial vehicles (UAVs) during a mission, and aircraft parts that can heal themselves in minutes.
A new type of long-range aircraft divides into a number of smaller aircraft when it reaches its destination, as well as a directed energy weapon that could engage missiles at the speed of light, destroy them and protect the people below.
Experts at BAE Systems' research and development team at Warton have provided an overview the four futuristic concept aircraft technologies in short animations in YouTube.
The team partners with the UK's leading aviation thinkers from universities, government and a range of companies to predict and explore how aircraft engineering might evolve.
R&D team, Futurist and Engineering manager Nick Colosimo said: "We don't know exactly what sorts of aircraft technologies will be used in 2040 with any certainty, but it's great to be able to show the public some concepts that might be possible through projecting where today's technology could get to.
Research and development plays a key role in BAE Systems' defence, aerospace and security business, with the company investing £117m of its own capital in R&D in 2013.
C’est désormais devenu une habitude de la part de nos militaires, ils exposent une partie de leur matériel dans Paris et en banlieue pour les festivités de la fête nationale. Et comme les autres années plusieurs hélicoptères militaires français seront visibles sur l’esplanade des Invalides dans le septième arrondissement. Ce sont donc des machines représentantes de l’Armée de l’Air, de l’Armée de Terre, de la Marine Nationale, et de la Gendarmerie Nationale qui participeront cette année à la manifestation.
Ainsi vous pourrez admirer deux Caïman, l’un aux couleurs de l’ALAT et l’autre à celles de la Marine, mais aussi un Tigre, un Cougar, une Gazelle, un EC-135, un Fennec, et un Caracal. Huit hélicoptères qui à eux seuls reflètent une partie de la diversité des voilures tournantes en service dans les armées françaises. Ainsi chaque composantes représentées aura envoyé sur place également ses pilotes et mécanos qui mieux que quiconque connaissent leurs appareils et peuvent faire partager leur profession, qui est bien souvent aussi leur passion.
Il est à noter que ces machines ne sont généralement pas celles qui ont survolé les Champs-Élysées quelques minutes auparavant. Pour celles et ceux qui désireraient admirer leur atterrissage, sachez qu’il a généralement lieu entre 12h15 et 13h00, une fois l’espace aérien autour de la place de la Concorde parfaitement dégagé.
D’après l’agence de presse iranienne Irna qui a délivré l’information aujourd’hui, un pilote iranien est décédé au cours de combats à Samarra, à un centaine de kilomètres au nord de Bagdad. S’agissant vraisemblablement d’un pilote d’avion de chasse, on ignore pour l’heure les conditions exactes de ce premier décès de soldat iranien depuis le début des combats contre l’EIIL.
L’Iran a livré au cours de ces derniers jours plusieurs avions de chasse Su-25 (voir notre post) auxquels pourraient suivre des hélicoptères d’attaque pour frapper les positions islamistes essentiellement dans le nord de l’Irak. Officiellement, Téhéran affirme soutenir matériellement la lutte contre l’EIIL mais se défend de déployer des militaires iraniens en Irak. Pourtant, ce décès est bien la preuve que les soldats iraniens, dont les matériels proviennent des stocks des Gardiens de la Révolution, sont à la manoeuvre aux côtés de l’armée irakienne. Il n’est pas exclu que des membres de l’unité iranienne Al-Qods soient engagés à cet effet en Irak.
Le New York Times a par ailleurs précisé que l’Iran conduirait des opérations de reconnaissance et de surveillance aérienne en déployant des drones en Irak. Toujours selon cette même source, le matériel militaire iranien serait uniquement convoyé en Irak par voie aérienne, essentiellement pour des raisons de sécurité.
La marine thaïlandaise doit officialiser la création d’une nouvelle flottille de sous-marins marquant la volonté de la Thaïlande d’accroître ses capacités navales en Asie du sud-est. L’unité doit progressivement monter en puissance au cours des prochaines années. Elle sera basée dans le port militaire de Sattahip, dans le sud du pays.
Les sous-mariniers qui composeront cette unité subissent déjà plusieurs entraînements depuis environ deux ans. Pour cela, un simulateur conçu par le fabricant allemand Rheinmetall a été livré au début de cette année. La commande et la mise en service de cette installation inédite pour la marine thaïlandaise aurait coûté environ 23 millions de dollars.
La flotte de sous-marins thaïlandaise inexistante au cours de ces dernières décennies était pourtant organisée de quatre sous-marins de conception japonaise. Ils ont servi durant 13 ans jusqu’en 1952. Il est donc désormais question de faire renaître la sous-marinade thaïlandaise, après 62 années d’interruption. Autant dire que le défi est de taille. Preuve, une fois encore, que l’Asie poursuit sa course à l’armement.
Lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue le mercredi 2 juillet à l’Ecole Militaire, Stefano Chmielewski, Président de Renault Trucks Défense (RTD), a été élu président du Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres (GICAT).
Stefano Chmielewski a rappelé que le Groupement doit maintenir son activité sur trois axes : la défense des intérêts du secteur terrestre, le développement des services pour ses membres, en particulier les PME, et le soutien à l’export pour les entreprises françaises, aussi bien dans la Défense que la Sécurité.
Sur proposition de Stefano Chmielewski, le conseil d’administration a décidé de nommer Christian Mons, son prédécesseur, président d’honneur du GICAT.
A propos de Stefano Chmielewski
Le Président Stefano CHMIELEWSKI est ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique de Turin.
Après avoir été ingénieur commercial chez Fibronit et Coral France, il entre chez IVECO où, comme Directeur Export de 1986 à 1997, il est en poste en Algérie, en Egypte, en Italie, en Belgique et en Hollande avant de prendre la Direction Commerciale du Groupe.
Après avoir occupé de 1997 à 2001 les postes de Directeur Export puis de Directeur des Ventes chez Volkswagen, il occupe chez Renault Véhicules Industriels les postes de Vice-Président Marketing et Stratégie, avant de devenir Président et Directeur Général de Renault-Trucks de 2003 à 2012.
C’est grâce à cette carrière internationale qu’il maîtrise plusieurs langues (l’italien, le français, l’anglais, l’allemand, le hollandais et l’arabe).
Il est aujourd’hui Président de Renault Trucks Defense et de Panhard.
Le porte-avions « Queen Elizabeth », le premier des deux exemplaires de la classe Queen Elizabeth (65 000 t), a été officiellement baptisé par la reine Elizabeth lors d’une cérémonie qui s’est déroulée aujourd’hui 4 juillet à Rosyth, près d’Edimbourg (Ecosse). Un jalon important pour un programme dont le budget est dorénavant estimé à plus de 6 milliards de livres – 50 % de plus que prévu lors du signature du contrat en 2008 – et dont la mise en service a pris environ cinq ans de retard.
Ces mastodontes de 286 mètres seront les navires les plus grands de l'histoire de la Royal Navy. Ils se distinguent notamment par la présence de deux ilôts — un pour la navigation et un pour la gestion de l'activité aérienne. Chaque bâtiment embarquera jusqu’à 1600 hommes et 36 avions de combat américains F-35B. Les premiers essais en mer sont prévus pour 2017 afin de préparer une mise en service à l’horizon 2020.
Le sort du deuxième exemplaire, « Prince of Wales », actuellement en construction à Rosyth, est toujours incertain. Une décision sera annoncée dans le cadre de la revue stratégique qui doit être publiée en 2015. Celle-ci fixera également le nombre réel de F-35B qui seront commandés sur un total théorique de 138. En attendant, la commande britannique d’un premier lot de 14 F-35B opérationnels est annoncée comme imminente. Il était par ailleurs prévu à l’origine qu’un F-35B survole la cérémonie, mais la flotte F-35 est actuellement clouée au sol suite à un incendie moteur sur un F-35A le 23 juin.
C’est le 809 Naval Air Squadron qui serait la première flottille de la Royal Navy à aligner le F-35B, avec des essais sur le porte-avions dès 2018. La Royal Air Force pour sa part a désigné l'un de ses plus prestigieux escadrons pour accueillir le futur F-35B : le 617 Squadron « Dambusters ». Tout comme le 617 Squadron, le 809 NAS sera localisé sur la base de Marham, dans le comté de Norfolk, futur centre nerveux de la « Joint Lightning II Force ». Ces deux unités auront du personnel mixte, provenant à la fois des rangs de la Royal Air Force et de la Royal Navy.
Détail important en pleine campagne avant le référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, c’est une bouteille de whisky (un single malt Bowmore) qui a remplacé la traditionnelle bouteille de champagne lors du baptême !
La sentence est tombée le 3 juillet : l'intégralité de la flotte de F-35 est clouée au sol jusqu'à nouvel ordre. Cette décision, prise par les autorités de contrôle de l'US Air Force et de l'US Navy, fait suite à l'incendie qui s'est déclaré à bord d'un des chasseurs de la base d'Englin, le 23 juin 2014. Selon le Department of Defense, elle a été prise après la découverte de premiers éléments dans l'enquête qui a été ouverte après l'accident.
Pour l'instant, le seul élément transmis est que le feu a éclaté alors que les réacteurs étaient en phase de mise en route. Le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone, a déclaré que « les raisons de l'accident restaient sous investigation » et que « des inspections supplémentaires des moteurs du F-35 avaient été ordonnées, et [que] le retour en vol sera déterminé en fonction du résultat des inspections et des analyses des données techniques. »
Le coup est dur pour l'avion de combat de Lockheed Martin, qui accumule les retards. L'an dernier, des problèmes de criques dans les aubes de turbines du moteur F135 de Pratt & Whitney, avaient déjà immobilisé au sol la flotte de F-35 pendant trois semaines.
La participation du F-35 au salon de Farnborough, du 14 au 20 juillet prochain, pourrait être compromise. Selon John Kirby, les préparatifs continuent mais une décision définitive sera rendu en début de semaine prochaine.
La marine brésilienne vient de confier à AgustaWestland un contrat, d'une valeur de plus de 160 millions de dollars US pour la modernisation des huit hélicoptères Lynx Mk21A. Les activités de mise à niveau débuteront à la mi-2015 à l'usine d’AgustaWestland à Yeovil au Royaume-Uni, avec le premier hélicoptère prévu pour être livré au client à l'automne 2017. L’ensemble des huit hélicoptères devront être à niveau pour le début de 2019.
Amélioration du Lynx :
Les améliorations comprennent le remplacement des moteurs actuels avec une nouvelle motorisation Rolls-Royce/Honeywell LHTC CTS800-4N qui équipent dorénavant les Super Lynx 300 britanniques. et la nouvelle version AW159. Le cockpit sera doté d’une nouvelle avionique avec écrans couleurs avec système de navigation par satellite, un nouvel ordinateur de gestion de mission et un système d'évitement de collision.
Ce sont désormais quatre hélicoptères de l'armée de l'Air, deux Caracal et deux Puma, qui sont déployés à N'Djamena en Afrique en soutien aux opérations militaires dans l'est de la bande sahélo-saharienne (BSS). Les premières machines sont arrivées le 18 juin dernier en Afrique, transportés par An-124. Les premiers vols depuis la base tchadienne ont démarré le 21 juin.
Ces quatre machines appartiennent à l'escadron d'hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » de l'armée de l'Air, spécialisé dans la mission de sauvetage au combat (Resco).
Les quatre hélicoptères du "Pyrénées" sont arrivés pour relever ceux du 3e RHC (3e Régiment d’Hélicoptères de Combat d'Etain) arrivés au terme de leur mandat. Le Pyrénées devrait rester au Tchad pour une durée de quatre mois. Il sont intégrés à la force Epervier, et assureront essentiellement des missions d'appui au profit des troupes au sol, ainsi que des missions d'évacuation sanitaire (Evasan) et de sauvetage aeroterrestre (Satair).
Les autres hélicoptères du Pyrénées, restés à Cazaux (Landes), continuent quant à eux à tenir l'alerte SAR (recherche et sauvetage) dans le Golfe de Gascogne.
La Marine Nationale poursuit ses expérimentations en termes de drones aériens. Une campagne d'essai d'un drone à voilure fixe, le DVF-2000 de Survey Copter, à eu lieu du 1er au 3 juillet à bord de l'aviso Commandant Bouan (Type A-69).
La Marine Nationale n'est pas novice dans l'emploi des drones embarqués puisqu'un drone Schiebel S-100 Camcopter est déployé sur le patrouilleur hauturier expérimental l'Adroit depuis 2011. Il s'agit cependant d'un drone à voilure tournante pouvant se poser verticalement sur la plateforme hélicoptère du bâtiment sur lequel il est embarqué. Les avisos n'étant pas équipés d'une plateforme hélicoptère, le lancement du drone DVF-2000 se fait à l'aide d'une catapulte. Le drone est ensuite récupéré grâce à un filet. Selon la Marine Nationale, l'objectif de ces essais était d’évaluer la récupération par filet d’un mini drone à voilure fixe sur un bâtiment non doté d’une plateforme aviation. Il s’agissait également d’identifier les principales contraintes d’intégration et de mise en œuvre de ce type de système à la mer.
Ce système de catapulte et de filet est employé par plusieurs autres marines. L'US Navy utilise par exemple le ScanEagle de Boeing. Le système est déployé sur des bâtiments de l'US Navy depuis 2005. Par rapport aux drones à voilure tournante le drone à voilure fixe présente l'avantage de disposer d'une plus grande autonomie. Pour un navire comme un aviso qui réalise des missions de surveillance ou encore de lutte contre la piraterie, mais ne dispose pas d'une plateforme hélicoptère, l'usage d'un drone peut être d'une grande plus value. Il permet de couvrir une vaste zone et de détecter des objectifs de façon discrète. Le drone compense ainsi la portée limitée des senseurs du navire.
Le Japon s’apprête à effectuer ses premières exportations d’armes, sous le contrôle des Etats-Unis. Selon les médias japonais dont le Nikkei Business, Mitsubishi pourrait prochainement exporter des composants des batteries Patriot PAC-2 au Qatar. Le capteur en question sert d’autodirecteur infrarouge dans la tête du missile intercepteur.
D’après cette même source, le gouvernement japonais devrait officialiser cette décision d’ici la fin du mois de juillet. Parmi les closes entourant ce type de contrat d’exportation, le Japon a signé une close de garantie de non-réexportation s’assurant ainsi que son armement vendu à un pays ne serait pas revendu par la suite.
Progressivement, le Japon souhaite développer son industrie de défense. Mitsubishi fabrique ces composants sous le contrôle du concepteur américain Raytheon qui a diminué sa production des PAC-2 passant à la version moderne PAC-3.
Le lance-roquette unitaire (LRU) est le tout nouveau système d'arme de l'artillerie française. La phase d'essai et le premier tir de munition de guerre sur l'île du Levant fin 2013 ont été supervisés par direction générale de l'armement (DGA). Les ultimes vérifications ont eu lieu en Suède, au camp de Vidsel, en juin dernier, au cours d'une évaluation technico-opérationnelle effectuée par la section technique de l'armée de Terre (STAT), renforcée par une équipe du 1er Régiment d’Artillerie.
«Dissoudre le «3» serait une aberration et une décision purement technocratique. Un suicide». C'est en ces termes que le général Henri Poncet, parachutiste et ancien chef de corps du 3e RPIMa (1992-1994), qualifie la proposition de l'état-major de l'armée de Terre de supprimer un nouveau régiment d'infanterie. «Si ce n'est pas le «3», c'est lequel ?» s'interroge l'officier. «Le 126e de Brive ?» Où d'ailleurs les élus de la cité corrézienne ont pris eux aussi une motion, demandant le maintien de leur régiment. Henri Poncet estime qu'il faut stopper l'hémorragie. «Dans les conflits actuels (Mali, Centrafrique...), l'infanterie est l'arme la plus utilisée. Aujourd'hui, les conflits sont asymétriques et ce n'est pas avec de l'artillerie ou des chars Leclerc que l'on peut engager nos forces sur ces théâtres d'opération». Alors quand l'état-major affirme, selon Henri Poncet, que les tous les régiments se valent, le général de corps d'armée voit rouge. «C'est faux. Ils ne se valent pas tous. Alors pourquoi vouloir dissoudre l'un des meilleurs régiments d'infanterie». Mais voilà, affirme Henri Poncet, «il faut que l'infanterie paie son écot», qui ne porte visiblement pas dans son cœur l'actuel chef d'état-major, Bertrand Ract-Madoux, officier de cavalerie et de l'arme blindée. La grande muette aurait aussi ses chapelles.
«Dans ces conditions, le 3e RPIMa n'a pas, à ce stade, de raison particulière de s'inquiéter pour son avenir», avait affirmé le 15 novembre dernier, Jean-Yves Le Drian, devant le régiment carcassonnais réuni au grand complet et devant un parterre d'élus. Mais ça, c'était avant. L'union sacrée décrétée par Jean-Claude Pérez et Gérard Larrat n'aura-t-elle été qu'un feu de paille ? Le 3e RPIMa est-il péril ?
La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit encore de réduire les effectifs de l'armée de Terre pour les passer de 72 000 à 66 000 hommes. Une réduction de 6 000 soldats projetables soit peu ou prou l'équivalent d'une brigade. Pour parvenir à cet effectif, il va donc falloir faire passer d'ici l'été 2015 deux voire trois régiments par pertes et profits. Mais lesquels ? Il y aura un régiment d'artillerie. Et il faudra également se séparer d'un régiment d'infanterie. Or, difficile de trouver plus fantassin que le 3e RPIMa. C'est bien ce qui inquiète les élus locaux. Lors de sa tournée, le ministre n'avait pas affirmé clairement que le 3e RPIMa passerait à travers les balles. Sept mois plus tard, le temps est venu pour le ministère de donner le nom du régiment d'infanterie condamné.
Les élus de l'agglo ont décrété la mobilisation générale vendredi en adoptant une motion demandant le maintien du régiment carcassonnais. «Les annonces seront faites avant la fin du mois», a confirmé le ministère de la Défense.
Vidéo Au cœur du commando Hubert, le plus secret de l’armée française - Le commando Hubert qui fait partie des forces spéciales est l'une des unités les plus secrètes de l'armée française. Ces nageurs de combat sont spécialisés dans la lutte sous-marine, le saut en parachute sous oxygène à plus de 4000 mètres et dans la lutte anti-terroristes. - vidéo
Alors que la France affichait toujours son optimisme pour la vente de 126 Rafale à l’armée de l’air indienne à l’occasion d’une récente visite du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius dans le pays (voir notre post), l’Inde pourrait revoir sa fiche de commande et diminuer le nombre de Rafale commandés au fabricant français. 80 Rafale pourraient être ansi commandés, soit une baisse de 36% par rapport à la cible initialement annoncée.
D’après le journal indien DNA India citant une source anonyme dans les rangs des officiers indiens, l’Inde a demandé à la France de revoir le prix de vente de son avion de chasse. Celui-ci est effectivement considéré trop cher. Des négociations des plus importantes porteraient toujours sur des transferts de technologie. Il serait également question qu’une grande partie des appareils – 108 exactement – soit assemblée en Inde, comme il est désormais souvent d’usage dans le cadre de grands contrats d’armement.
Toujours selon cette même source, en 2007, le montant du contrat était estimé à 12 milliards de dollars. Il serait aujourd’hui de 20 milliards de dollars. C’est pour cette raison que l’Inde n’aurait toujours pas signé le contrat avec Dassault Aviation. Et même s’il venait à être signé avant la fin de cette année, le premier Rafale ne serait livré pas avant 2017 à l’armée de l’air indienne.
Hollywood a de l’imagination quand il s’agit de concevoir les armures du futur. Et l’armée américaine aimerait bien s’inspirer du cinéma pour créer son équipement militaire de demain. Comment ? En embauchant des designers Hollywoodiens, tout simplement !
Nous parlons ici du projet TALOS, que nous avons évoqué plusieurs fois (ici ou là). Très vite renommée « Iron Man Suit », cette armure du futur est basée sur la nanotechnologie. Pour l’aider dans la conception de cette combinaison, l’US Army vient d’embaucher les designers de la société Legacy Effects.
Legacy Effects, c’est la société qui a créé l’armure de Robocop, qui a bossé sur le dernier Terminator et qui a donné vie à l’armure de Tony Stark… Les créateurs de l’armure d’Iron Man vont donc travailler sur l’Iron Man Suit. La boucle est bouclée.
Bon, nous ne sommes pas près de voir ces armures en action, puisque l’armée américaine ne fait que commencer à réfléchir sur ce projet.
L’Espagne compte revoir à la hausse son budget défense au cours des cinq prochaines années, en raison de ses différends avec le Maroc autour des territoires marocains occupés par Madrid, notamment ceux de Sebta et Melilla révèle un rapport de Strategic Defence Intelligence, cité par le quotidien Al Massae.
La péninsule ibérique augmente son budget défense à l’horizon 2019, non seulement à cause de ses désaccords avec Rabat quant aux territoires marocains encore occupés par l’Espagne, mais aussi en raison des menaces sécuritaires représentées par des groupuscules terroristes.
Le budget de la défense espagnole estimée à 8 milliards de dollars en 2014, devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 1,76% par an. Le pays portera ses dépenses en armement à 8,2 milliards de dollars d’ici 2019. Ce budget sera plafonné ainsi à une moyenne de 0,51% du PIB.
Eurofighter Typhoon
Le rapport intitulé "L’avenir du marché de la défense espagnol", nous apprend que Madrid devrait acquérir au cours de cette période notamment l’avion de transport militaire A400M S-80. L’Espagne veut aussi acheter le chasseur bombardier Eurofighter Typhoon, des hélicoptères d’assaut "Tigre" (franco-allemands), et des chars de combat allemands "Leopard".
Le sous-marin d’attaque à propulsion de type S-80, produit par Navantia, Société espagnole de construction navale, des équipements de cybersécurité et des drones, figurent également dans le programme d’armement espagnol au cours des cinq prochaines années.
Avion de transport militaire A400M S-80
Les prospections pétrolières menées par les deux pays au large de l’Atlantique, ont poussé l’Espagne à renforcer sa présence militaire dans les Iles Canaries en 2013, de peur qu’un conflit éclate avec le Maroc, en cas de découverte de pétrole dans la zone non délimitée entre les deux pays.
Le projet du Maroc d’acheter le sous-marin russe à la pointe de la technologie AMUR 1650, pour renforcer sa présence dans les eaux du détroit de Gibraltar et de la mer d’Alboran, dérangerait également au plus haut niveau l’Espagne.
L’état major de la marine espagnole observe avec inquiétude la base navale de Ksar Sghir, située près du port Tanger Med. Les trois corvettes de type Sigma commandées par le Maroc, en plus de la frégate de la classe FREMM, expliqueraient également la crainte de l’armée espagnole.
Comme une bonne partie des patrouilles acrobatiques dans le monde les Thunderbirds sont actuellement confrontés à un questionnement sur la pérennité de leur engagement sur leur avion de service, dans leur cas le General Dynamics F-16 Fighting Falcon. Depuis 1992, l’US Air Force a troqué les F-16A pour des F-16C plus modernes et plus en adéquation avec la réalité de ses engagements. Ce dernier avion est donc un meilleur ambassadeur pour sa patrouille. Cependant avec la montée en puissance progressive de nouveaux modèles d’avions, certains se demandent outre-Atlantique si les Thunderbirds ne devraient pas changer de monture.
La presse généraliste américaine s’est d’ailleurs fait l’écho de cette interrogation qui touche actuellement les plus hauts responsables du Pentagone. Et si les Thunderbirds étaient transformés sur un nouvel avion d’arme. Deux machines semblent bien entendu en lice, toutes deux construites par Lockheed-Martin, le F-22A Raptor et le F-35A Lightning II. Certes sur le papier le premier aurait plus de panache, un biréacteur utilisé par la seule aviation américaine et présenté par ses défenseurs comme le meilleur chasseur de supériorité aérienne au monde serait une vitrine de prestige pour une US Air Force en mal de reconnaissance médiatique depuis plusieurs années.
Dans le même temps le F-35A pourrait bénéficier pour ses contrats à venir d’une utilisation régulière sous la livrée des Thunderbirds. Lockheed-Martin serait ainsi en capacité d’engranger de nouveaux contrats pour celui qui se voudrait le digne successeur à l’export du F-16.
Reste une inconnue : quel avion sera le plus à même de succéder correctement au très maniable F-16 entre les mains des pilotes américains. Et là force est de constater que ni l’un ni l’autre ne semble aujourd’hui apte à relever ce défi. Lockheed-Martin devra résoudre les problèmes de jeunesse du F-35A s’il veut placer cet avion entre les mains des Thunderbirds. Et l’état-major devra permettre de vraies phases longues d’entraînement s’il veut que ses pilotes fassent des merveilles sur Raptor. Dans les deux cas la tâche s’annonce ardue.
Pour mémoire la patrouille des Thunderbirds a toujours volé sur des avions qui représentaient le nec plus ultra de la technologie américaine de leur époque :
C’est désormais une quasi-certitude : Hervé Guillou, ancien de la filiale défense d'Airbus Group, devrait succéder fin juillet à Patrick Boissier à la tête de DCNS, le champion français du naval de défense (3,36 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013, 13.600 salariés). Le PDG laisse à son successeur un groupe en bonne santé, qui affiche 13,2 milliards d’euros de carnet de commandes et une hausse de 40% de son chiffre d’affaires en quatre ans. Mais le chemin reste encore long pour assurer définitivement l’avenir du groupe. Si l’aspect capitalistique, avec la prise de contrôle ou non par Thales, est du ressort de l’Etat actionnaire et pas du PDG de DCNS, celui-ci ne manque pas de chantiers à mener. Revue de détail en quatre points.
- Gérer les reports de commandes françaises
Si la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 n’a pas marqué de coupe catastrophique dans les commandes passées à DCNS, elle a tout de même étalé les livraisons des six sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda, l’achèvement du programme étant repoussé de deux ans, de 2027 à 2029. Patrick Boissier évoquait en septembre 2013 un impact équivalent à 500 emplois. Il reste aussi des incertitudes sur le rythme de production des onze frégates multi-missions (FREMM) : selon la décision finale sur la cadence adoptée (d’une tous les 10 mois, on passerait à 14 mois, voire tous les 18 mois), l’impact social et financier sera plus ou moins fort. La décision sur le sort des trois dernières FREMM est même repoussée au-delà de la LPM. Si ces trois navires n’étaient finalement pas commandés, le coût pourrait atteindre 900 millions d’euros, expliquait Patrick Boissier.
- Gagner la bataille de l’export
Ce fut le joli coup du début d’année : la vente de quatre corvettes Gowind à l’Egypte a montré que DCNS n’a pas perdu la main à l’export. Mais la concurrence reste redoutable, comme l’a montré l’échec à Singapour fin 2013 pour un contrat de sous-marins face à l’allemand TKMS. Les prochaines échéances s’annoncent décisives. Le gros morceau est évidemment le contrat saoudien Sawari III, pour lequel DCNS espère placer six frégates multi-missions (FREMM) et cinq à six sous-marins. Le groupe vise aussi une vente de trois sous-marins en Pologne, là encore face à TKMS, qui part favori. Le groupe français espère aussi une commande de trois frégates de défense antiaérienne au Qatar. Il dispose, avec sa gamme de patrouilleurs et corvettes Gowind, d'une nouvelle arme redoutable à l'export.
- Réussir la mue de DCNS dans le civil
Diversifier DCNS dans les énergies marines renouvelables (hydroliennes, énergie des vagues, énergie thermique des mers…) et le nucléaire civil : le défi stratégique lancé par Patrick Boissier est osé. Son successeur va devoir prouver que DCNS est bien pertinent sur ces nouveaux métiers, qui sont désormais logés dans une division spécifique « Energie et infrastructures marines ». Le pari n’est pas gagné d’avance : des dérives de coûts et retards sur des contrats nucléaires civils ont plombé les comptes de DCNS l’année dernière, faisant chuter sa marge de 7,1 à 5%.
- Créer un Airbus du naval ?
On pourrait rajouter un quatrième défi, peut-être le plus ardu : imposer DCNS comme acteur d'une consolidation européenne, un peu sur le modèle du rapprochement annoncé le 1er juillet dans la défense terrestre entre le français Nexter et l'allemand Krauss Maffei Wegmann (KMW). L'Europe a une vingtaine de chantiers de taille significative, contre neuf aux Etats-Unis, et des groupes qui se livrent une concurrence destructrice (DCNS, TKMS, l'espagnol Navantia, l'italien Fincantieri...), alors même que les groupes américains ne sont quasiment pas présents sur le marché export.
Faut-il marier DCNS et son concurrent TKMS dans un Airbus du naval, par exemple ? Charles Edelstenne, alors patron de Dassault Aviation (actionnaire de DCNS via sa participation dans Thales) mettait en exergue début 2011 la conséquence possible d’une telle fusion : « Une question se poserait : quel chantier naval vous fermez ? France, Allemagne ? Je préfère Allemagne, pour votre information.»
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