L'Inde aurait entamé les négociations finales avec Dassault Aviation concernant le contrat d'acquisition de 126 'Rafale', pour moderniser son armée de l'air. Le pays poursuit avec sérénité les négociations finales pour l'acquisition de 126 chasseurs français Rafale, dans un projet de 20 milliards de dollars, écrit le 'Times of India'. Des sources obtenues au ministère de la défense local par le quotidien laissent entendre qu'une nouvelle réunion est prévue cette semaine entre les autorités, Dassault Aviation et son partenaire Hindustan Aeronautics (HAL).
Les négociations, complexes, auraient finalement atteint un point qui pourrait permettre de les finaliser sous trois mois, ajoute le journal, qui estime que plus de 50% du contrat final et des accords intergouvernementaux sont acquis. Après ça, le politique entrera en jeu, a indiqué la source au 'Times of India', avec le processus d'approbation de la commission gouvernementale pour la sécurité, puis la signature effective.
Combats d'arrière-garde
Le projet actuel prévoit que les forces indiennes reçoivent leurs 18 premiers jets de combat, produits en France, sous 36 à 48 mois. Les 108 autres seraient fabriqués sur les sept années suivantes en Inde par HAL, dans le cadre d'un transfert de technologie par Dassault. Le quotidien croit savoir malgré tout que les rivaux écartés du processus continuent à chercher à torpiller l'accord. Le Royaume-Uni et l'Allemagne auraient par exemple récemment tenté de rappeler l'Eurofighter Typhoon au bon souvenir du gouvernement indien, tandis que les Etats-Unis prépareraient le terrain pour relancer le F/A18 Super Hornet ou le F-16 Super Viper avant la visite officielle du premier ministre indien à Washington en septembre. Le 'Times of India' croit lui savoir que l'establishment n'a aucune intention de revenir en arrière...
C'est une étape importante pour le programme A400M : Airbus Defence & Space vient de démarrer la campagne d'essais de largage de parachutistes. Ces essais ont été organisés en Espagne et en France avec des troupes de l'armée espagnole. Onze vols d'essai ont eu lieu. Ils ont permis de tester les différents types de sauts : saut automatique depuis les portes latérales ou chute libre depuis la rampe arrière. Lors de l'ultime essai de la série, 20 chuteurs se sont succédés, 10 ont sauté par chacune des portes latérales arrières de l'appareil lors d'un passage à 1 500 pieds au dessus de la "drop zone". L'A400M peut embarquer jusqu'à 116 parachutistes avec équipement complet.
Les essais d'aérolargage s'effectuent dans le cadre du développement du standard SOC 1 (Standard Operating Clearance 1). Ce standard comprendra des capacités de vol tactique avec des fonctions d'aérolargage, d'atterrissage sur terrain sommaire, un système d'autoprotection et des compatibilités avec la liaison-16 (Liaison de données). La Grande Bretagne devrait être le premier client à réceptionner un A400M SOC-1 en septembre 2014.
Pour l'instant, l'armée de l'Air française a réceptionné deux A400M qui sont capables d'effectuer des missions de transport logistique mais ne peuvent pas effectuer d'aérolargage. Ces appareils sont également dépourvus d'autoprotection et leurs capacités de transport tactique sont limitées. Quatre A400M supplémentaire devraient être livrés à l'armée de l'Air d'ici septembre 2014.
Le ministre de la Défense est favorable à ce que la Direction générale de l'Armement - l'une des grands piliers de son ministère avec l'EMA et le SGA- change de statut pour devenir une Agence. Cette évolution introduirait plus de souplesse dans le fonctionnement du ministère.
Salon de Farnborough, Airbus Group vient de dévoiler en grande première le nouveau Eurofighter «TYphoon II» doté du nouveau radar Captor-E.
Pour la première fois, Airbus Group présente l’Eurofighter doté du radar Captor-E doté de l’antenne à balayage électronique (AESA). L’aéronef présenté appartient à la Royaume-Uni Royal Air Force, il a été largement modifié sur le site de BAE Systems à Warton dans le Lancashire pour incorporer le Captor-E et effectuer son premier «Shakedown", vol la semaine dernière.
Cette avion préfigure le nouveau standard de l’Eurofighter Tranche 3, dont la production vient de débuter. En parallèlee, le premier Eurofighter Tranche 3A connu sous le nom IPA8 est sortit des lignes d'assemblage du site de Manching près de Munich, le mois dernier et sera livré à l'armée de l'air allemande prochainement pour des essais.
Développé par Euroradar, un consortium international dont le maître d’œuvre est SELEX Galileo, une société de Finmeccanica, aux côtés d'EADS Defence Electronics et Indra. Le nouveau radar conserve les principales caractéristiques de l'architecture du radar ECR-90 «Captor» actuel, mais est doté d’une antenne AESA en lieu et place de l’actuelle antenne mécanique. Il est prévu d’exploiter la maturité du système actuel et d’y adjoindre le mode AESA. Cette nouvelle version du radar de l’Eurofighter est dotée d’une antenne à balayage électronique de Selex-ES. Pour permettre la mise en place du radar à antenne AESA, l’avion a reçu une capacité de puissance électrique additionnel, ainsi qu’une architecture de calcul offrant une vitesse supérieure.
Le nouveau radar pour l'Eurofighter Typhoon nommé «Captor-E» ("E" pour le balayage électronique) est en mesure de remplir plusieurs tâches simultanément . Le faisceau radar est à balayage électronique qui rend le radar extrêmement polyvalent. Contrairement aux radars classiques, la puissance d'émission est généré non pas dans un émetteur central, mais par plusieurs milliers de modules d'émission et de réception.
Dans le cadre du programme de démonstration du futur hélicoptère tactique (JMR-TD) en vue du remplacement des actuels Sikorsky UH-60 «Black Hawk», l’hélicoptériste Bell-Textron présente son V-280 «Valor».
Le Bell V-280 «Valor» dont le design a été présenté pour la première fois le 10 avril 2013, lors de l'Army Aviation Association of America Annual Professional Forum and Exposition à Forth Worth au Texas se décline comme le futur hélicoptère potentiellement capable de remporter cette compétition. Le V-280 est un aéronef multi-rôle susceptible de répondre au programme «Vertical Lift Program» du département de la Défense. L'armée américaine et le ministère de la Défense sont en effet, à la recherche d’un hélicoptère capable à l’avenir de voler a une vitesse de 230 nœuds, en lieu et place des 140 actuels.
Le concept du V-280 «Valor» est basé sur la gamme des «tilt-rotor» de troisième génération, fortement inspiré du V-22, mais légèrement plus petit. Une des grosse différence avec le V-22 est que les moteurs du V-280 seront fixes et ne pivotent pas avec le rotor, ce qui réduit la complexité et le nombre de pièces mobiles.
Le Bell V-280 «Valor» à rotors basculants doit offrir selon son concepteur, les plus hauts niveaux de maturité et de préparation technique. Le Bell V-280 aura la capacité d'effectuer une multitude de missions avec une vitesse inégalée avec une grande agilité.
En septembre prochain, l’US Army devra sélectionner deux des quatre projets soumis à la conception du futur aéronef de transport tactique Joint Multi-Role (JMR) Démonstrateur technologique (DT) pour l'US Army. On retrouve Sikorsky/Boeing avec le X2,
AVX Aircraft et EADS avec l’Eurocopter X3 et le Bell V-280 «Valor».
La majorité des avions se trouvant à l’aéroport de Tripoli ont été touchés lors d’une attaque à la roquette lundi, au moins un appareil ayant pris feu après un deuxième jour de combats pour le contrôle de l’aéroport.
Au moins une personne aurait trouvé la mort et six autres ont été blessées dans la nouvelle attaque près de la capitale de Libye le 14 juillet 2014, des dizaines de roquettes s’abattant sur les installations. Selon les sources, 12 avions ou « 90% des appareils » stationnés à l’aéroport ont été endommagés par les tirs sans qu’il soit possible de préciser si c’est un résultat des combats de dimanche ou de lundi, et la tour de contrôle a été touchée. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent un avion appartenant à la compagnie privée libyenne Buraq Air en feu.
L’aéroport de Tripoli a été fermé dimanche pour au moins trois jours à tout trafic aérien, suite de violents combats qui avaient fait sept victimes. Des miliciens venus de la région de Misrata avait attaqué à l’aube les forces contrôlant l’aéroport, originaires de Zentan au sud-ouest de la capitale de Libye.
L’appel des autorités à suspendre tous les vols vers et depuis la capitale a été immédiatement suivi d’effet : outre les deux transporteurs locaux Libyan Airlines et Afriqiyah Airways, Tunisair, British Airways, Egyptair, Turkish Airlines, Air Malta ou Royal Jordanian ont entre autres annulés les vols prévus dimanche. L’aéroport accueille également – en temps normal – les avions de Royal Air Maroc, Air Algérie, Syphax Airlines, Alitalia, Emirates Airlines et Qatar Airways. L’aéroport de la capitale avait déjà été le théâtre d’affrontements entre miliciens en juin 2012, et la tension continuelle dans le pays a par exemple poussé Austrian Airways à suspendre indéfiniment ses vols vers Tripoli.
Thales a annoncé, au premier jour du salon de Farnborough, que son viseur de casque Scorpion avait été sélectionné comme équipement standard par Airbus Helicopters pour ses plateformes militaires, notamment les EC635, EC645 et EC725. Cette sélection s'est faite au terme d'un appel d'offres où l’électronicien français a été mis en compétition avec BAE Systems et l’israélien Elbit Systems.
Thales dit avoir remporté cette compétition grâce au fait que le viseur de casque Scorpion est un équipement à la fois sophistiqué et simple à intégrer sur des machines existantes. C'est en effet le seul viseur de casque couleurs, doté d'un système de suivi de mouvement hybride, combinant une centrale inertielle couplée à des capteurs de reconnaissance optiques. L'affiche de la symbologie se fait sur un monoculaire couleur à LED.
Le Scorpion a également la particularité de s'intégrer sur la plupart des casques existants et d'être compatible avec la plupart des JVN (jumelles de vision nocturne) actuellement en service.
Le viseur de casque Scorpion a été intégré à la gamme de produit Thales suite au rachat de la société américaine Visionix en novembre 2012. Le Scorpion, produit à plus de 500 exemplaires, équipe notamment les F-16 et A-10 de l'US Air Force de la Garde Nationale, les C-130J des forces spéciales américaines, et est également en cours d'évaluation sur le F-22.
De son coté, Airbus Helicopters pourrait le déclarer opérationnel sur ses propres machines d'ici fin 2015. L'hélicoptériste européen utilise déjà un autre viseur de casque Thales, le TopOwl, sur le NH90 et le Tigre.
Les militaires qui défilent lundi disposent du plus faible budget de la défense depuis 1960.
Ose-t-on imaginer dans quelle ambiance ce 14-Juillet aurait été célébré si, à la mi-mai, les chefs d'état-major avaient mis leur menace à exécution? La menace de démissionner, comme ils l'avaient laissé entendre lors d'une réunion au sommet le mardi 13 mai. Deux jours plus tôt, l'UMP Xavier Bertrand avait révélé sur Europe 1 que le budget de la défense allait encore être amputé de 2 milliards d'euros alors que la loi de programmation militaire, votée en décembre, venait de sanctuariser les dépenses à 31,4 milliards. "Si on enlève une brique à l'édifice, le mur s'écroule", disait-on alors dans l'entourage du ministre, Jean-Yves Le Drian. Ce dernier a donc lié son sort aux révoltés galonnés. "Si on change de loi de programmation militaire, il faudra changer de ministre", aurait dit en substance Le Drian aux chefs d'état-major. Après les avoir rassurés, il a fait comprendre au président de la République qu'il ne serait pas l'homme d'une trahison. Mais il faudra attendre le 2 juin avant que François Hollande, à l'issue d'un conseil de défense, tranche : "La trajectoire budgétaire sera sanctuarisée."
Ce qui n'empêche pas le débat sur les dépenses militaires de se poursuivre. Tout au long de ce semestre s'est ainsi tenue devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale une succession d'auditions sur la dissuasion nucléaire. À quel prix la maintenir? Peut-on supprimer l'une de ses composantes, comme le souhaite l'ancien ministre de la Défense Hervé Morin. Le budget de cette politique de dissuasion a beau avoir diminué de moitié en volume depuis la chute du mur de Berlin, il représente toujours un cinquième de l'enveloppe globale affectée aux armées.
Créée en 1964, la composante aérienne française de la dissuasion nucléaire repose sur deux escadrons d'une vingtaine d'avions chacun. Basés à Saint-Dizier et à Istres, les Rafale B et les Mirage 2000 N peuvent emporter des missiles air-sol moyenne portée (ASMP-A) porteurs d'une charge nucléaire équivalants à quinze fois la bombe de Hiroshima. Lors de son audition devant la commission en avril dernier, le général Patrick Charaix, commandant des FAS (forces aériennes stratégiques), avait mis l'accent sur la souplesse d'emploi de la composante aérienne : "Elle permet au président de la République de prouver sa détermination en faisant décoller un raid nucléaire tout en lui offrant la possibilité de rappeler les avions si cette action démonstrative ramenait l'adversaire à la raison."
De Serval au "raid nucléaire"
Souplesse, donc, par rapport à l'autre composante, océanique stratégique, celle des missiles embarqués sur les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, dont un patrouille en permanence sous les eaux du globe. Un raid nucléaire? Face à quel ennemi? "Vu ce qui se passe en ce moment, ce serait de la folie que de renoncer à l'une des deux composantes", confie-t-on dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian. Allusion au climat ambiant qui, de l'Ukraine à l'Iran en passant par l'accélération et la modernisation des armées chinoise et russe, n'est pas des plus sereins. Et puis, il faut tenir compte de l'Otan. Lors du sommet des chefs d'État de l'Alliance en septembre prochain, Barack Obama devrait une nouvelle fois demander aux Européens de maintenir des budgets de défense qui les rendent plus autonomes. Les États-Unis ont réduit depuis longtemps leur voilure militaire en Europe pour la mobiliser vers l'Asie et la mer de Chine.
Quant à l'Europe de la défense, si elle progresse sur le plan industriel, comme en témoigne le nouvel axe de coopération franco-britannique sur les drones qui sera dévoilé cette semaine au salon aéronautique de Farnborough, elle n'est pas pour demain. C'est dans ce contexte que le budget 2015 des armées, le plus faible en pourcentage du PIB depuis 1960 (1,5 % contre près de 5 %), doit doter "l'ensemble du spectre" militaire français. À l'heure où les soldats des opérations Serval et Sangaris se plaignent parfois de fonctionner avec des "bouts de ficelle", la question se pose de savoir si l'ambition française correspond à ses moyens.
Rimpac 2014, c’est quoi ça ? Pour celles et ceux qui l’ignoreraient encore le Rimpac est le plus grand exercice naval et aéronaval au monde. Organisé par les États-Unis il se déroule exclusivement dans l’océan Pacifique du 26 juin au 1er août 2014 et met en scène des tactiques et des scénarii propres à permettre aux différents participants d’être inter-opérants. Focus sur cet exercice pas comme les autres.
Déjà il faut savoir qu’à Rimpac 2014 il y a du monde. Outre bien entendu l’US Navy , l’US Marines Corps et l’US Army, on retrouve des navires de guerre et des aéronefs appartenant aux marines australiennes, britanniques, canadiennes, chiliennes, chinoises, colombiennes, coréennes (du sud bien sûr), françaises, indiennes, indonésiennes, japonaises, malaisiennes, mexicaines, néerlandaises, néo-zélandaises, norvégiennes, philippines, singapouriennes, sultanes de Brunei, et tongiennes. Au total cette années ce sont 49 bâtiments de surface, six sous-marins, un peu plus de 200 avions et hélicoptères, et plus de 25 000 marins et officiers. Bien entendu chacun n’envoie pas forcément aéronefs et bâtiments, mais chacun en déploie au moins un des deux. Sans compter les bâtiments de servitude et les vedettes et embarcations légères de sécurité mis à disposition par la marine américaine pour que l’exercice soit le plus réussi possible. C’est notamment le cas du cotre USS Wæsch appartenant aux gardes côtes américains.
Il s'agit de l'un des programmes les plus secrets de l'US Air Force. Le 9 juillet un appel d'offre a été publié pour le développement et la construction d'un nouveau bombardier long rayon d'action en remplacement du B-2A Spirit. Le programme a été dénommé Long-Range Strike Bomber (LRS-B) et l'USAF espère pouvoir sélectionné un industriel au printemps 2015. Northrop Grumman d'une part et une équipe Lockheed Martin-Boeing d'autre part devraient faire des propositions. Il se dit que fidèle à ses principes, Northrop Grumman proposerait un concept d'aile volante.
Peu d'informations techniques concernant le futur appareil n'ont été publiées. Dans sa demande de budget pour 2015, l'USAF expliquait vouloir développer un appareil long rayon d'action, capable de pénétrer le réseau de défense adverse, utilisant des technologies déjà éprouvées et au coût abordable... L'USAF annonce vouloir adopter une approche de "systèmes de systèmes" pour développer le nouveau bombardier. Ce qui signifie peut être que l'appareil piloté pourrait être accompagné de drones dans ces missions.
Le remplacement du B-2A Spirit est devenu une priorité pour l'USAF. Le B-2 est entré en service en 1997 et seuls 20 appareils sont actuellement alignés. Le bombardier furtif assure notamment les missions de dissuasion nucléaire stratégiques au côté des B-52 Stratofortress, lesquels pourraient être conservés jusqu'en 2040. Ils auront alors 70 ans. Dans le même temps, l'USAF prévoit le remplacement de son vecteur, le missile de croisière AGM-86B qui a été développé à partir des années 1970 puis progressivement modernisé.
L’avion école Alenia Aermacchi M-346 «Advanced Jet» d'entraînement de l’armée de l'air israélienne (Heyl Ha'Avi) a atterrit sur la base aérienne d’Hatzerim. Les 29 autres appareils suivront avant la fin de l’année 2016.
L’arrivée du M-346 au sein de la Heyl Ha'Avi en lieu et place des vénérables TA-4 «Skyhawk», permettra changement profond dans les méthodes de formation de la force aérienne. Actuellement, les nouveaux pilotes de chasse reçoivent un enseignement à un stade avancé de leur vol en utilisant le Lockheed-Martin F-16A /B. Dorénavant, il sera possible de pratiquer ces entrainements sur les systèmes radar et les armes avancées dès la transition sur le M-346. Le contrat pour israël comprend également un simulateur de pointe.
M-346 «Lavi» :
En israël, le M-346 prendra la dénomination de «Lavi» (lion en hébreu) en mémoire du chasseur développé par Israel Aircraft Industries basé sur le F-16, mais doté de la géométrie du Saab J-37 Viggen suédois. Cet avion pourtant en avance sur son temps (qui intéressa la Suisse à l’époque) ne fut jamais produit sous la pression des Etats-Unis.
Israël a passé commande pour 30 M-346 «Lavi» en remplacement des actuels Douglas TA-4 2 «Skyhawk». Ces appareils viendront compléter la formation des pilotes qui débutent sur HawkerBeechraft T-6 Texan II.
Le Joint Program Office du Pentagone (JPO), qui supervise l’acquisition du F-35 de Lockheed Martin a « suspendu temporairement » les négociations pour le prochain lot d’avions et de moteurs, a déclaré un porte-parole du JPO le 8 juillet suite à l’incendie d’un moteur survenu le 23 juin.
« Le JPO ne conclura pas d’acquisition supplémenatire tant que la question du moteur sera en suspens et que les correctifs ultérieurs ne seront pas résolus », a déclaré Kyra Hawn du JPO.
Lockheed Martin a présenté son taux de production initial n°8 (LRIP 8) en décembre 2013. En avril 2014, le général de la Force aérienne Christopher Bogdan, chef d’acquisition du F-35 au Pentagone, a déclaré qu’il espérait signer le contrat d’ici la fin du mois de mai 2014.
Le porte-paroles de Pratt et Whitney, Matthew Bates, a déclaré que le motoriste « allait conclure les négociations sous peu », et le porte-parole de Lockheed Martin, Laura Siebert, a ajouté que sa société était « déterminée à conclure le LIRP 8 d’ici la fin de l’été 2014″.
Selon Kyra Hawn, « tous les moteurs de F-35 disponibles ont été inspectés depuis le 8 juillet. Certains logés dans le dépôt d’entretien seront inspectés lors des permis d’accès, » a t-elle ajouté.
Le Pentagone a cloué au sol l’ensemble des F-35 depuis le 3 juillet, quelques jours avant que le F-35 à décollage court et atterrissage vertical (STOVL) ne soit livré au corps des US Marines. Cette variante du F-35 devait faire ses débuts au Royaume-Uni le 4 juillet sur le nouveau porte-avions britannique.
Le Pentagone « a émis une directive maintenant au sol la flotte de F-35 sur la base des premières conclusions » de l’enquête sur un incendie survenu le 23 juin à bord d’un F-35A à la base Eglin de l’Air Force en Floride, a rappelé le contre-amiral John Kirby. L’incendie semble avoir été provoqué par le moteur F135 de Pratt & Whitney qui équipe le F-35.
Le Pentagone envisagea d’autoriser le F-35 de voler au show aérien de Farnborough auRoyaume-Uni ce mois-ci.
« Nous serions déçus si nous ne participions pas à Farnborough, » a t-il décalaré. Toutefois, « personne ne veut se précipiter pour remettre ces avions en vol », a t-il ajouté.
Selon le JPO, l’US Navy va déterminer si oui ou non sa flotte de F-35B sera autorisée à voler à temps pour le spectacle aérien du Royaume-Uni. «Si le US Naval Air Systems Command n’autorise pas le vol, les Marines ne seront pas autorisés à y participer, » affirme t-elle.
En attendant, le secrétaire de la Défense Chuck Hagel envisage de se rendre à la base d’Eglin le 10 juillet pour « envoyer un message fort aux partenaires internationaux des États-Unis afin qu’ils restent pleinement engagés dans le programme F-35″. Mr Hagel se réunira avec les enquêteurs qui cherchent à déterminer la cause de l’incendie du 23 juin, selon le contre-amiral Kirby.
Le premier A400M livré à la force aérienne turque a réalisé sa première mission en dehors de ses frontières. Le 2 juillet dernier, l'A400M "MSN 9" a convoyé vers la Grand-Bretagne l'équipe de soutien du F-16 "Solotürk" de démonstration acrobatique. L'avion s'est posé à Londres. A son retour, il a fait une escale au Luxembourg.
Ce premier A400M a été réceptionné par Ankara en avril dernier, après plusieurs mois de retard sur le calendrier prévu.
La Turquie a commandé un total de 10 A400M pour remplacer ses Transall vieillissants. Outre ce premier exemplaire, il était normalement prévu qu'elle en reçoive un autre cette année, puis deux chaque année jusqu'en 2018.
C'est un pas supplémentaire vers un futur avion de combat européen. Le 15 juillet, au deuxième jour du salon de Farnborough, Jean Yves Le Drian, ministre de la Défense français, et son homologue britannique Philip Hammond, on signé un contrat d'étude de deux ans portant sur la faisabilité d'un "système de combat aérien futur" ou SCAF, c'est à dire un futur de drone de combat franco-britannique.
Cette phase d'étude, qui mobilisera 150 millions d'euros, doit démarrer cet automne. Cette signature officialise la déclaration d'intention faite par les deux gouvernements lors du sommet franco-britannique du 31 janvier 2014.
Si tout va bien, le SCAF (ou FCAS pour Future Combat Air System) devrait être le point de jonction entre le programme Neuron de Dassault et Taranis de BAE Systems.
Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation, et Ian King, Directeur général de BAE Systems, on salué cette décision qui pourrait aboutir un jour à un programme en coopération dans le domaine des avions de combat.
Pour le SCAF, Thales et Finmeccanica Selex ES vont également collaborer dans le domaine des systèmes de capteurs. Snecma et Rolls-Royce feront de même dans celui de la motorisation.
Ça n'est plus le Damocles XF, ni le PDL-NG. Pour faire référence à la nouvelle nacelle de désignation laser de Thales, qui équipera le Rafale d'ici la fin de la décennie, il faudra employer le mot Talios, acronyme de Targeting Long range Identification Optronic System. L’électronicien français a profité du salon de Farnborough pour la présenter plus en détail.
Pour le successeur de l'actuel Damocles, Thales a mis au point un nouveau mode d'affichage, baptisé "Permanent Vision", qui permet de combiner l'affichage d'un capteur infrarouge, ou d'une caméra TV, avec celui d'un fichier de terrain. "Nous avons en quelques sortes reproduit le fonctionnement de l'oeil humain qui combine une vision périphérique avec une vision pointée", explique Bruno Depardon, responsable de la ligne de produit « optronique aéroportée », et conseiller opérationnel Air chez Thales Optronique.
Ainsi, sur l'écran dans le cockpit, le pilote ou l'officier système d'arme disposera d'une image champ large où au centre se trouvera ce que « voit » la nacelle, et en périphérie une image d'habillage provenant d'un capteur tierce. "Cela pourra être un fichier de terrain téléchargé au préalable, une image satellite, ou bien encore image provenant d'une autre nacelle comme un Reco NG", précise Bruno Depardon.
Avec ce nouveau concept d'affichage, Thales estime pouvoir outrepasser les concepts de résolution de capteur. Ceux du Talios, un capteur infrarouge et une caméra TV, devraient néanmoins avoir résolution se chiffrant en "mégapixels".
La nacelle Talios sera testée en vol en 2016 sur une Mirage 2000D. Elle doit être déclarée opérationnelle sur les Rafale et Mirage 2000D français d'ici 2018.
Chef d'état-major des armées (Cema) depuis février, le général Pierre de Villiers, 57 ans, a répondu en exclusivité aux questions du Figarosur les enjeux actuels de la Défense.
LE FIGARO - Il y a deux mois, vous avez envisagé votre démission, solidairement avec les chefs d'état-major des armées de terre, de l'air et de la marine, si les engagements budgétaires pris envers vous n'étaient pas respectés. Où en êtes-vous aujourd'hui?
Général Pierre DE VILLIERS - Nous avons la chance d'avoir un projet cohérent et vertueux dans un livre blanc. Celui-ci a défini des scénarios d'emploi et des contrats opérationnels à partir d'une analyse géostratégique. En décembre dernier, la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 a consigné les moyens nécessaires à cette ambition. J'ai moi-même, avec les différents chefs d'état-major d'armées ainsi qu'avec les directions et les services des armées, constitué un projet appelé «Cap 2020». Le budget découle donc des objectifs fixés et répond aux attentes du président de la République, chef des armées. Au début du mois dernier, le chef de l'État a rappelé la sanctuarisation de la LPM. De son côté, le premier ministre a déclaré que «la Défense ne paierait pas deux fois». Je reste donc serein et déterminé.
Les armées n'échapperont pas à la fermeture d'un certain nombre d'unités…
Pour supprimer 34.000 postes, il faudra inévitablement en passer par là. Des suppressions, des transferts et des restructurations seront nécessaires. Comme le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, je suis conscient des difficultés que cela entraîne. Nous essaierons de limiter au maximum l'impact de ces déflations qui ne porteront sur les forces opérationnelles que pour un tiers. C'est une sage décision, car la raison d'être d'une armée, c'est sa capacité à s'engager. Nous devons être capables de projeter nos soldats là où le président de la République le demande.
Après cinq mois au poste de Cema, quel est votre état d'esprit actuel?
Je le résumerais en trois mots. Le premier, c'est «ensemble». L'union sacrée des différentes armées, des directions et des services de la Défense est plus que jamais nécessaire. Elle constituera un atout majeur dans cette période transformation. Le deuxième mot, c'est «autrement»: compte tenu de la profondeur des changements à réaliser, des difficultés au quotidien vécues par nos personnels, il faudra trouver des solutions novatrices en sortant des schémas habituels pour continuer de construire une armée moderne. Le troisième mot: «au mieux». On ne peut plus faire mieux avec moins, compte tenu de toutes les réformes que nous venons de vivre ces vingt dernières années. Comme d'habitude, nous ferons «au mieux», à 120 % de nos possibilités, avec notre cœur, notre sens du service, notre dévouement pour le succès des armes de la France.
Annoncé comme simple projet lors de l’édition 2012 du Salon de Farnborough, Boeing est venu à l’édition 2014 du Salon avec son nouveau Boeing MSA et l’équipe de marque afin de présenter un des derniers nés de sa branche Défense.
Le Boeing MSA (Maritime Surveillance Aircraft) de Boeing est une déclinaison du système équipant le P-8 Poseidon, une version du Boeing 737-800 dédiée à remplacer les P-3 Orion en service dans l’US Navy. Le prix élevé du Poséidon restait cependant une barrière majeure pour de nombreux pays.
Le concept de base du MSA est donc d’adapter sur une petite plate-forme le système de surveillance du Poséidon.
Après plusieurs mois d’évaluation des différents avions existants, Boeing a choisi Bombardier et le Challenger 605 pour produire le MSA. L’adaptation des équipements et de la structure a quant à elle été réalisée par Field Aviation, un partenaire de longue date de Bombardier pour ce genre de projet.
Le marché visé ici par Boeing est cependant légèrement différent : la firme de Seattle cherche à remplacer autant les avions de patrouille maritime que les avions de renseignement opérant au-dessus des terres dans des rôles de contrôle des frontières ou de suivis de cibles spécifiques. Cette duplicité de rôles permet donc à Boeing de viser des pays à grande surface terrestre et maritime avec des frontières poreuses comme le Brésil ou la Malaisie, le tout pour un coût moindre que ce qui se fait actuellement
Ezzedeen Al Qassam Brigades, the military wing of Islamic Resistance Movement Hamas are flying an UAV (Unmanned Aerial Vehicle) over Gaza Strip and are using the social media to show footage and photographs of the rarely seen Ababil A1B armed drone.
Ababil (Persian: ابابیل, “swallow”) is the name of a large family of UAV made in Iran developed for tactical reconnaissance, short/medium range attack and as target drones.
Notheworthy, the Ababil 1 is one of the less known variants belonging to the family, which includes the Ababil 3, reportedly shot down in Iraq by a U.S. F-16 in February 2009, the Ababil 5 medium range recon drone; the Ababil-T, a a twin-tailed attack variant used by Hezbollah in northern Israel; and several other scarcely seen or unconfirmed models, as the Ababil-R and the Ababil-S.
The aircraft depicted in the footage released by Hamas carries four AGMs (Air-to-Ground Missiles) even though it is almost impossible to say whether they are real weapons or just mock ups.
In fact, the group claimed on Twitter that the A1B carried out three missions over Israeli military bases and a specific mission over the Israeli war ministry but the fact the drone didn’t use any of the on board weaponry seems to suggest it does not have a real capability to use it.
In other words, even if we can’t rule the possibility that Hamas’s drones can use their air-to-surface weapons, it seems that it carries four missiles it can’t fire.
These missiles are quite similar to those carried by Fotros, the largest Iranian UCAV to date. When it was unveiled, the Fotros was showcased carrying missiles that resembled the AGM-114 Hellfire. They sported a ‘K-2′ written on them in a similar style to that seen on AGM-114K-2 missiles.
Nevertheless, the unprecedented activity by Hamas drones is confirmed by the Israeli Defense Force, that confirmed to have shot down a UAV with a Patriot missile, near Ashdod, earlier on Monday Jul. 14.
But it is quite surprising to see a small/medium drone, as the Ababil 1, flying (almost undisturbed) over Gaza (especially since the airspace over the Strip is currently filled with Israeli Air Force fighter planes). And, above all, it is weird such a small UAV does carry weapons and surveillance sensors: all things that imply a significant payload and require larger airframes, more robust wings and engineering capabilities not believed to be in Hamas possession until today.
Boeing pourrait devoir assumer des coûts de développement nettement supérieurs à ses prévisions pour le KC-46, le futur avion ravitailleur de l'armée de l'air américaine, même si le contrat prévoit que le constructeur assume seul ces dépassements, a déclaré le responsables des achats du Pentagone.
Frank Kendall, secrétaire adjoint à la Défense des Etats-Unis, a déclaré à des journalistes dimanche soir que le programme évoluait convenablement mais que plusieurs événements imprévus se traduisaient par une augmentation de son coût.
Boeing et le Pentagone sont en désaccord sur le montant du dépassement potentiel, notamment parce que le constructeur estime que les coûts des essais en vol seront inférieurs aux prévisions de l'administration.
"Nous nous attendons bien à un dépassement que Boeing devra assumer", a dit Frank Kendall. "C'est simplement une question d'amplitude du dépassement. Nous considérons que le chiffre sera nettement plus élevé qu'ils ne l'ont admis jusqu'à présent."
Boeing n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat sur le montant du dépassement.
Les négociations de fusion avec Nexter sont exclusives pendant une période définie a déclaré Krauss-Maffei Wegman qui rejette ainsi la contre-offre de Rheinmetall.
Krauss-Maffei Wegmann (KMW) a renvoyé son partenaire et concurrent Rheinmetall dans les cordes. Le constructeur allemand de chars d’assaut a déclaré ce vendredi que tant qu’il discutait fusion avec le français Nexter il ne pouvait négocier avec personne d’autre. « Dans l’accord (passé avec Nexter), les deux parties s’engagent à ne pas discuter fusion avec des tierces parties pendant une période définie », a déclaré vendredi à Reuters un porte-parole .
Selon « Handelsblatt », Rheinmetall prépare une offre sur KMW avec lequel il coopère sur plusieurs modèles dont le char Puma. « Des contacts ont eu lieu au plus haut niveau », rapporte le quotidien des affaires. Le groupe de Düsseldorf envisage deux options pour la famille actionnaire de KMW. La première prévoit que celle-ci devienne le premier actionnaire de Rheinmetall, avec 25 % à 30% du capital, en échange de l’apport de leur société. La deuxième envisage une fusion entre l’activité de défense de Rheinmetall et celle de KMW, dont les tailles sont comparables. Un rapprochement germano-allemand pourrait entraîner des synergies de 60 à 70 millions, selon le « Handelsblatt ».
Rheinmetall a refusé de commenter, mais la société n’a jamais caché son intérêt pour son rival. Des discussions ont échoué à plusieurs reprises dans le passé, se heurtant notamment aux réserves de la famille Wegmann.
Le précédent Atlas Electronik
Attendu, ce rebondissement rappelle l’épisode Atlas Electronik. Fin 2005, Thales avait voulu acheter à BAE Systems cet équipementier allemand. Le britannique a finalement choisi l’offre de ThyssenKrupp et d’EADS, inférieure mais soutenue par Berlin. Le gouvernement allemand peut bloquer la cession de plus de 25% d’une société de défense à des étrangers.
Depuis son annonce, l’industrie allemande est prudente sur le projet Nexter-KMW. « Si cette opération réussit, je suis prêt à offrir une bouteille de champagne car ce serait un pas juste vers la consolidation de l’industrie de défense européenne », déclare aux « Echos » Georg Wilhelm Adamowitsch, directeur général de la fédération de l’industrie de sécurité et de défense (BDSV).
En France, parmi les syndicats de Nexter, seule la CGT s’y oppose. « Nous sommes pour des coopérations européennes, mais contre une alliance capitalistique qui conduirait à une spécialisation par pays, avec l’abandon de l’activité blindé en France », explique Jean-Pierre Brat, délégué syndical central. La CGT souligne que l’Etat français a obtenu dans les négociations avec KMW de protéger l’artillerie et les munitions, mais pas les blindés.
CGT contre, CFDT, FO et CFE-CGC ouverts
Premier syndicat maison, la CFDT refuse tout dogmatisme « On a posé des questions, demandé des garanties industrielles et sociales, ainsi que la création d’un comité de suivi avec le ministère », explique André Golliard, représentant des salariés au conseil d’administration. Hervé Duverger (FO,), estime que les salariés pourraient être rassurés par des commandes. En France, la notification du programme Scorpion est bloquée du fait du contexte budgétaire.
Enfin, le « oui mais » de la CFE-CGC reflète « l’espoir placé dans cette alliance européenne et le désir de plus de transparence sur la stratégie de notre direction et sur le type de portage que veut opérer notre actionnaire actuel », selon Pascal Poyade, délégué à Roanne (Loire).
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0203635545483-contre-offre-au-projet-allemand-de-nexter-1023786.php?y2Yw2JKXoW8J1zlI.99
AIR POWER UNLIMITED DESIGNED FOR ALL MISSIONS FROM DAY ONE The Rafale has been designed from the onset of the programme to replace all types of aircraft in s...
Il pourrait finalement être la sensation du salon de Farnborough dans le domaine des avions de combat, si le F-35 venait à ne pas pointer le bout de son radôme : cet avion c'est le Scorpion développé par Textron Airland.
Le prototype, qui a réalisé son premier vol le 13 décembre 2013, s'est posé hier à Fairford en Grande Bretagne pour le meeting du Royal International Air Tattoo (RIAT). Il participera ensuite au salon de Farnborough. Ce premier Scorpion a décollé de la base de McConnell AFB dans la Kansas et a rallié l'Angleterre après un voyage de 8700 km et plusieurs escales, notamment à Iqaluit (Canada) et Édimbourg.
Le Scorpion est un petit biréacteur militaire polyvalent, plutôt destiné aux missions de reconnaissance, d'appui et d'entrainement. Ses concepteurs le présentent également comme un "avion de sport tactique", à mi-chemin entre un turbopropulseur d'entrainement, un avion de voltige et un F-16.
Il aurait un prix d'achat et un cout à l'heure de vol particulièrement bas, de l'ordre de 20 M$ à l'acquisition, et 3000 $ à l'heure de vol. Des chiffres qui sont sans aucune mesure comparables à ceux d'avions militaires, évidemment plus gros.
Lancé secrètement en janvier 2012, et dévoilé en septembre 2013, le Scorpion est conçu par Textron (société mère de Cessna, Beechcraft et Bell Helicopter), en partenariat avec Airland Entreprises, une société américaine relativement méconnue.
Il est motorisé par deux turbines TFE731 d'Honeywell, fabriqué en matériaux composites, doté d'un cockpit en tandem, et sera plus tard équipé de capteurs escamotables. En plus de pylônes sous voilure, l'avion devrait également être doté d'une soute à armements pouvant accueillir 1,3 tonnes de charge utile.
La formule aérodynamique de l'engin est relativement étonnante, avec un empennage bidérive, des fuseaux moteurs très espacés et une voilure droite. L'avion pourrait évoluer jusqu'à des vitesses de 830 km/h.
A l'heure actuelle, l'industriel américain se concentre essentiellement sur les essais d'ouverture du domaine de vol et également réalisé un vol d'endurance de 1000 miles (1600 km), en préambule à cette première traversée transatlantique.
Textron Airland devrait fournir plus d'information sur ce nouveau bimoteur durant le salon de Farnborough.
Deux députés (Émilienne Poumirol et Olivier Audibert-Troin) rédigent actuellement un rapport parlementaire sur le suivi des militaires blessés en opérations (dont ceux qui souffrent de PTSD ou blessures invisibles). Leur rapport est attendu pour novembre.
Ils se sont rendus à Chypre, la semaine dernière, pour visiter le sas de Paphos. Ils sont arrivés mercredi soir juste à temps pour assister à l’arrivée de 140 soldats de retour de Bangui (via N’Djamena par manque de kérosène en RCA) et qui allaient passer deux jours dans l’île.
Les deux députés (dont l’une est médecin généraliste) ont décrit, devant leurs collègues de la commission de la défense, des "hommes épuisés moralement et physiquement", qui "travaillent sept jours sur sept", disposent de véhicules de patrouille dont "la moitié ne sont pas blindés". Certes 80 % des logements et bureaux de M’Poko sont désormais climatisés mais les conditions climatiques exigeantes se conjuguent à la précarité du quotidien et aux incidents endémiques (escarmouches, prises à parti par des miliciens des deux camps, colis pero de vivres qui n’arrivent pas, pertes d’effets personnels dans des tentes qui brûlent par négligences etc.).
Yves Fromion (député du Cher) qui présentait ce mercredi son rapport (conjointement avec le Lorientais Gwendal Rouillard) sur "l’évaluation du dispositif militaire en Afrique et le suivi des opérations en cours" s’est aussi rendu à Bangui. Il a décrit des soldats qui, pour échapper à l’eau et à la boue, "font des planchers avec des planches et des clous qu’ils récupèrent". Vantant "la débrouillardise française" et les soldats français qui sont des "gens extraordinaires", Yves Fromion a rappelé que "ça ne veut pas dire qu’il faut tirer sur la ficelle".
La Force Aérienne du Mozambique Air (FAM) recevra bientôt la totalité de ses huit avions de combat MiG-21 Fishbed et un avion d’entraînement Aero L-39 Albatros suite à des travaux de rénovation en Roumanie.
La rénovation a été effectuée par l’entreprise roumaine Aerostar. Elle concernait 6 MiG-21 Fishbed monoplace et 2 MiG-21UM Mongol-B biplace, ainsi qu’un L-39ZO biplace.
Le programme de restauration et de modernisation a duré 12 mois. Chaque avion a nécessité 120 jours pour adapter les cellules et recevoir de nouveaux équipements. Outre la rénovation de leurs fuselages, les MiG ont été équipés d’un système de navigation GPS et d’une caméra numérique avec enregistreur de données selon Aerostar.
Six MiG-21 sont déjà revenus au Mozambique et le départ des deux derniers appareils de la Roumanie est imminente. Aerostar n’a pas indiqué quand le L-39 pourrait être renvoyé. La société fournit également la formation du personnel de l’air et au sol de la FAM.
La FAM a reçu 48 chasseurs MiG-21 Fishbed en 1982, mais aucun n’a volé depuis plus d’une décennie. La provenance des deux Mig-21UM, elle, n’est pas connue.
Ce sont désormais quatre hélicoptères de l'armée de l'Air, deux Caracal et deux Puma, qui sont déployés à N'Djamena en Afrique en soutien aux opérations militaires dans l'est de la bande sahélo-saharienne (BSS). Les premières machines sont arrivées le 18 juin dernier en Afrique, transportés par An-124. Les premiers vols depuis la base tchadienne ont démarré le 21 juin.
Ces quatre machines appartiennent à l'escadron d'hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » de l'armée de l'Air, spécialisé dans la mission de sauvetage au combat (Resco).
Les quatre hélicoptères du "Pyrénées" sont arrivés pour relever ceux du 3e RHC (3e Régiment d’Hélicoptères de Combat d'Etain) arrivés au terme de leur mandat. Le Pyrénées devrait rester au Tchad pour une durée de quatre mois. Il sont intégrés à la force Epervier, et assureront essentiellement des missions d'appui au profit des troupes au sol, ainsi que des missions d'évacuation sanitaire (Evasan) et de sauvetage aeroterrestre (Satair).
Les autres hélicoptères du Pyrénées, restés à Cazaux (Landes), continuent quant à eux à tenir l'alerte SAR (recherche et sauvetage) dans le Golfe de Gascogne.
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