DEFENSE NEWS
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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March 31, 2016 2:23 AM
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La Russie envoie plus de matériel en Syrie qu'elle n'en retire

La Russie envoie plus de matériel en Syrie qu'elle n'en retire | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis le 14 mars, quand Vladimir Poutine a annoncé un retrait partiel des forces russes de Syrie, le trafic maritime toujours aussi soutenu, voire encore plus intense, entre la Russie et le port syrien de Tartous laisse penser que le Kremlin a envoyé sur place plus de matériel qu'il n'en a retiré, selon une enquête menée par Reuters.

Le "Syrian Express", surnom donné à cette noria qui assure le ravitaillement de l'armée de Bachar el-Assad et du contingent russe toujours en Syrie, se poursuit sans trêve. Et la Russie a souligné qu'elle était en mesure, si nécessaire, de renforcer en quelques heures seulement ses forces sur le terrain.

Les Russes maintiennent une présence navale, qui remonte à l'époque soviétique, dans le port syrien de Tartous. Ils ont également une base aérienne, récemment agrandie, près de la ville de Hmeymime.

"La majeure partie des forces russes de Syrie est stationnée dans ces deux bases et doit être ravitaillée. Il faut aussi poursuivre l'aide à l'armée syrienne, il n'y a donc aucune raison de voir le trafic maritime marquer le pas", déclare Mikhaïl Barabanov, membre du groupe de réflexion CAST, spécialisé dans les questions militaires et dont le siège est à Moscou.

Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Vladimir Poutine à la mi-mars, la Russie a bien retiré de Syrie environ la moitié de ses avions de combat, dont le nombre était estimé à trente-six. Lundi dernier, la télévision russe a montré des images du retrait de trois hélicoptères d'attaque.



Présence navale renforcée
Mais l'examen du trafic maritime, notamment du passage des navires russes à travers le détroit du Bosphore, suggère que les Russes ont en fait renforcé leur présence navale au large de la Syrie.

Il y aurait actuellement, selon les médias russes et la presse spécialisée, une douzaine de bâtiments de la marine russe en Méditerranée, notamment le Zeleni Dol, un navire équipé de missiles de croisière Kalibr.

Depuis la mi-mars, deux navires de débarquement, le Caesar Kounikov et le Saratov, ont également été dépêchés en Méditerranée, de même que le cargo auxiliaire Yauza. Le Saratov, qui a franchi le Bosphore jeudi dernier en direction de la Syrie, semblait assez lourdement chargé.

Deux autres navires de guerre, l'Alexandre Otrakovski et le Minsk, ainsi que le bâtiment auxiliaire Dvinitsa-50, sont retournés la semaine dernière en Russie. L'Alexandre Otrakovski et le Dvinitsa-50 ne semblaient avoir aucun chargement lourd, contrairement au voyage aller.

Depuis, le Minsk a de nouveau appareillé pour la Syrie. Le trafic des navires de commerce entre les deux pays ne montre pas non plus de baisse de régime.

Durant les deux semaines précédant l'annonce surprise de Poutine le 14 mars, quatre cargos avaient fait escale en Syrie. Un cinquième navire, le ferry Alexandre Tkatchenko, qui transportait des camions militaires, les y a probablement rejoints. Et depuis deux semaines, cinq navires marchands, dont un pétrolier, ont également gagné la côte syrienne.
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March 31, 2016 2:20 AM
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Norvège: un nouveau radar US pour surveiller les missiles russes

Norvège: un nouveau radar US pour surveiller les missiles russes | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Un nouveau radar américain censé surveiller les missiles balistiques et les objets spatiaux entrera en service dans le nord de la Norvège d'ici 2020, rapporte la société norvégienne de radiodiffusion et de télévision NRK, citant une source au sein des services de renseignement.

Selon le média, qui cite un rapport du chef du renseignement militaire du pays, le général Morten Haga Lunde, les travaux de construction doivent débuter à l'été 2017 au plus tard et durer trois ans. Le nouveau radar fera son apparition à Vardø près d'un ouvrage similaire, le Globus II (AN/FPS-129 Have Stare, mis en service en 2001.
La mission du nouveau site telle qu'elle est officiellement définie sera de surveiller les débris spatiaux. Cependant, les experts russes et occidentaux signalent que le futur radar sera mis en place à proximité des trajectoires éventuelles des missiles qui pourraient être tirés depuis la partie européenne de la Russie, y compris depuis les bases navales russes déployées en Arctique.

Les analystes en déduisent qu'il s'agit d'un nouvel élément clé du système américain de détection des départs de missiles nucléaires.
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March 31, 2016 2:19 AM
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Un F-16 s'écrase en Afghanistan

Un F-16 s'écrase en Afghanistan | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Mardi 29 mars, dans la soirée, un F-16 américain s'est crashé près de la base aérienne de Bagram (Afghanistan). L'appareil venait de décoller.

Si les raisons de l'accident ne sont encore pas clairement déterminées, aucun élément ne semble indiqué que l'appareil ait été abattu par les talibans. Une enquête a donc été ouverte afin de connaître l'origine du crash. Il semblerait, par ailleurs, que le pilote soit hors de danger. « Le pilote a réussi à s'éjecter sans problème » a ainsi déclaré le porte-parole du Pentagone.

Les Falcon sont opérés depuis Bagram, la plus grande base américaine en Afghanistan. Ils sont dédiés à des missions de reconnaissance et d'appui aérien approché. Plus de 9000 soldats américains sont encore mobilisés en Afghanistan où ils participent notamment à la formation des forces afghanes.
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March 31, 2016 2:18 AM
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Armement : quels contrats en Arabie Saoudite pour la France ?

Armement : quels contrats en Arabie Saoudite pour la France ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Rafale, avions-ravitailleurs MRTT, corvettes Gowind, patrouilleurs rapides, système de défense anti-aérienne Mark 3 seront fin avril au cœur des discussions entre les autorités françaises et le vice-prince héritier et ministre de la Défense saoudien, Mohammed bin Salman bin Abdul Aziz.

C'est une visite très importante pour la France, et plus particulièrement pour l'industrie de défense tricolore, si elle est maintenue. Déjà reportée, la venue à Paris le 25 avril du vice-prince héritier et ministre de la Défense saoudien, Mohammed bin Salman bin Abdul Aziz, qui était initialement attendu le 22 mars, pourrait débloquer plusieurs dossiers d'armement en suspens entre les deux pays. Au cœur des relations dans le domaine de l'armement entre Paris et Ryad, l'avenir de la société ODAS, qui représente les intérêts de la France en Arabie Saoudite, sera évoqué lors des entretiens de Mohammed bin Salman à Paris.

Des négociations vont commencer "dans les jours qui viennent" pour définir exactement quel sera le nouveau dispositif, qui prendra le relais d'ODAS pour coordonner les relations dans le domaine de l'armement entre les deux pays. Seront-elles achevées avant la visite du vice-prince héritier ? Pas sûr. "C'est un peu tôt", explique-t-on à La Tribune. Dans un courrier adressé en novembre au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et signé par le vice prince héritier, l'Arabie Saoudite annonce qu'elle ne veut plus travailler avec ODAS.

"Le ministère saoudien de la Défense fait part de son désir de mettre fin à toute relation avec la société française ODAS", est-il écrit dans ce courrier.

Quels contrats pourraient être officiellement signés?

Le contrat le plus mature, qui pourrait être mis en vigueur rapidement par l'Arabie Saoudite, est celui du chantier naval de Cherbourg, Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), propriété de l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa. Sans passer par l'aide de la société ODAS, CMN a signé il y a quelques mois un contrat avec Ryad pour la vente de plus de 30 patrouilleurs (34/35) de 35 mètres équipés du système de combat Tacticos, le CMS de Thales Nederland, pour un montant inférieur à 600 millions de dollars.

Un contrat qui n'a toujours pas été mis en vigueur par l'Arabie Saoudite mais le chantier a récemment franchi un jalon très important. Selon des sources concordantes, il a obtenu des garanties bancaires d'un consortium de banques russes et du Golfe. En dépit des pressions de l'Etat français, les banques tricolores n'ont quant à elle pas souhaité accompagner CMN, qui est allié avec l'industriel saoudien Zamil.

Il est également possible que Ryad commande au vu de ses besoins opérationnels deux avions-ravitailleurs A330-200 MRTT d'Airbus supplémentaires. L'armée de l'air saoudienne, qui a en déjà six en service (trois commandés en janvier 2008, puis trois autres en juillet 2009), a reçu le sixième appareil en juin 2015. A terme, elle pourrait disposer de douze A330 MRTT.

Enfin, les deux pays pourront faire un nouveau point sur l'avancée du contrat Donas signé en novembre 2014 et qui a connu de nombreuses turbulences. Le haut comité franco-saoudien a confirmé cette opération. Selon une source proche du dossier, entre 75% et 80% de la trentaine de contrats signés auraient déjà été mis en vigueur et seront livrés à l'armée saoudienne et non plus à l'armée libanaise. Certains observateurs bien informés estiment même que 95% des contrats auraient été mis en vigueur.
Mark 3 et Rafale, des serpents de mer?

Thales a ressorti de ses cartons le système de défense anti-aérienne de courte portée Mark 3 (Crotale NG). Une campagne toujours vivace en dépit des très longues discussions qui s'étirent sur plusieurs années entre l'Arabie saoudite et la France. Selon des sources concordantes, le système proposé par Thales à base de missiles VT1 a détruit des roquettes lors de démonstrations. Ce qui aurait beaucoup intéressé les Saoudiens soucieux de mieux protéger leurs troupes et les populations au contact des rebelles chiites houthis, qui utilisent fréquemment des roquettes pour bombarder le sud du Royaume. Thales a refait une offre sans passer par ODAS, selon plusieurs sources concordantes. Cela pourrait être la surprise saoudienne mais une extrême prudence est requise.

Le groupe d'électronique espère signer un contrat d'une valeur totale de 4 milliards d'euros pour équiper la défense anti-aérienne de courte portée du royaume, qui est composée de systèmes de missiles Shahine (Crotale amélioré, monté sur châssis AMX 30). Thales est le fournisseur attitré du Royaume depuis près de trente ans de sa défense anti-aérienne (contrat Al Thakeb en 1984). Le contrat Mark 3 toujours annoncé mais jamais signé a toujours été remis sur la table des négociations par la France, qui soutient le groupe d'électronique contre vents et marées au grand dam d'Airbus et de MBDA.

Le Rafale a-t-il une chance en Arabie Saoudite, chasse gardée des États-Unis et de la Grande-Bretagne? A priori non. Dassault Aviation y croit-il même si les Saoudiens ne sont pas satisfaits de la flotte d'avions de combat britanniques, Tornado et Eurofighter ? Pas sûr en dépit de visites de son PDG Eric Trappier sur place. Selon une source interrogée par la Tribune, "cela se passe très mal à cause du Yémen et les Saoudiens sont fâchés contre les Britanniques".

Il y a bien eu des discussions sur le Rafale entre Paris et Ryad, qui a un besoin opérationnel urgent. Mais Dassault Aviation, qui fabrique le Rafale en trois ans, n'a plus la possibilité de prélever sur la chaîne d'assemblage des appareils comme pour l'Egypte (6 Rafale déjà livrés). Finalement, Ryad veut-elle vraiment cet avion ou veut-elle faire pression sur Londres pour obtenir plus ? Ce sont les questions que le monde de l'armement se pose à Paris.
Et le char Leclerc, les satellites, les corvettes Gowind?

DCNS propose à la marine saoudienne cinq corvettes Gowind de 2.500 tonnes, très proches de celle déjà vendues à l'Egypte pour compléter la flotte de l'est. Soit un contrat estimé à environ 1,5 milliard. Le groupe naval tricolore doit faire face à la concurrence de BAE Systems qui propose quant à lui aux Saoudiens quatre à six corvettes de la classe Khareef, trois patrouilleurs et deux chasseurs de mines. A plus long terme, DCNS vise le renouvellement de la flotte de l'est des frégates (trois à six bâtiments).

L'Arabie Saoudite a quant à elle sondé la France sur le char Leclerc, dont les exemplaires émiratis ont impressionné les forces armées saoudiennes pendant le conflit yéménite. Les Français n'ont pas dit non même si les Saoudiens en voudraient des "quantités astronomiques", selon Paris. Affaire à suivre d'autant que l'armée de Terre saoudienne va récupérer les matériels terrestre et aéro-terrestres initialement destinés au Liban. Soit 250 blindés (VAB Mk3 et Sherpa de Renault Trucks Défense notamment), sept hélicoptères Cougar armés (Airbus Helicopters) et 24 canons auto-tractés Caesar (Nexter).

Enfin, s'agissant des satellites de télécoms et d'observation, c'est un peu la bouteille à l'encre. Les deux constructeurs de satellites Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Space Systems ont conclu un accord pour proposer une offre conjointe aux Saoudiens, qui porte sur la vente de quatre satellites (deux d'observation et deux de télécoms). Mais les Américains ont débarqué en force et auraient vendu une constellation de cinq satellites. Cette décision surprend beaucoup en France pour deux raisons. "Les Etats-Unis refusent de donner aux Saoudiens une définition des images aussi précise que les Français ont promis", explique-t-on à La Tribune. Surtout, la France a été invitée à négocier de gré à gré pour les quatre satellites.
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March 31, 2016 2:13 AM
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La Royal Air Force teste le système BriteCloud sur Tornado

La Royal Air Force teste le système BriteCloud sur Tornado | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L'industriel italien Finmeccanica révèle que le système de contremesures BriteCloud a été testé fin 2015 par la Royal Air Force. Un lot de leurres a été acquis par l'armée de l'air britannique à des fins d'évaluation et a été intégré sur un Tornado GR4 puis testé sur une base aux Etats-Unis.

Le système BriteCloud prend la forme d'une cartouche munie d'ailettes et comprenant un système de brouillage des fréquences radio DRFM (digital radio frequency memory). Le système est censé protéger les chasseurs contre les missiles à guidage radar et brouiller les conduites de tir. Le BriteCloud est conçu pour reproduire le signal émis par le radar adverse et ainsi le désorienter. Le système a déjà été intégré sur le chasseur Gripen de Saab.

Selon Finmeccanica, les leurres ont été largués alors que le Tornado était poursuivi par des système radars RF basés au sol. L'industriel italien annonce que le système a parfaitement fonctionné détectant instantanément les radars et déclenchant en conséquence une séquence de brouillage.

Le communiqué ne précise pas si le Royaume Uni compte acquérir une plus grande quantité de BriteCloud à des fins opérationnelles.
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March 31, 2016 2:12 AM
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Des prévisions hasardeuses

Des prévisions hasardeuses | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Devrait-on croire, et les payer au prix fort, ces rapports annuels qui prévoient les ventes de matériel militaire? FOB ne le pense pas, car même si ces rapports sont certainement de bonne foi, les conflits et les réactions gouvernementales concomitantes se sont montrés totalement imprévisibles depuis le début du 21ème siècle, rendant toutes prévisions des marchés militaires peu fiables.

Si l’on regarde, par exemple, le marché des chars de combat principal, MBT (« main battle tank »), un rapport annuel “The Market for Tanks” publié au début de ce mois par une firme étasunienne d’intelligence économique, Forecast International Weapons Group, basée à Newtown, Conn., prévoit que plus de 3 800 chars d’une valeur de plus de 17,2Mds$US (15,3Mds€) seront produits d’ici 2025, avec les moins chers tels que le T-90 russe et sa version indienne T-90S, l’Al-Khalid pakistanais ou le Type 98 chinois comptant pour 53,7% de tous les nouveaux MBT produits au monde.

Mais cette même firme prévoyait le double il y a dix ans pour la période 2005-2014 – plus de 8 100 MBT d’une valeur excédant 33Mds$US – se ravisant à la baisse en 2007 pour la période 2007-2016 en annonçant une production de 7 600 nouveaux MBT d’une valeur de 31,5Mds$US, ce qui représentait deux fois plus que ce qu’elle prédit aujourd’hui en 2016 pour les 10 ans à venir.

Mordor Intelligence, un centre indien de recherche de marchés, basé à Hyderabad, publie pour sa part des chiffres très différents, prévoyant que le nombre de MBT produits d’ici 2020 « excédera 3 000 unités ». Il est cependant d’accord avec le centre étasunien que le Pakistan, la Chine, la Russie et l’Inde seront les acteurs principaux produisant « plus de la moitié » de ces nouveaux MBT.

Est-il possible de savoir exactement combien de MBT ont été produits à ce jour? En fouillant sur le net, nous avons découvert par hasard un site web très interessant et un peu mystérieux, Deagel.com, qui se décrit comme « un guide de matériel miliaire et d’aviation civile ». Personne ne semble savoir qui en est responsable – une très grande proportion de sa photothèque, très complète d’ailleurs, met en scène des équipements russes, mais il utilise une orthographe américaine et spécifie que « nous ne sommes liés d’aucune façon, manière ou forme à quelque gouvernement que ce soit ». Le site existe depuis plus de 10 ans et affirme que ses « données ont été compilées en utilisant les informations trouvables sur internet issues de gouvernements, du Registre des Nations Unies sur les Armes Conventionnelles, des médias d’information internet et des donneurs d’ordre tels que Boeing, Airbus, Lockheed Martin et d’autres ». D’après ce site, un nombre très spécifique de 4 164 chars aura été produit dans le monde entre 1992 et 2019. Il spécifie que « l’année de référence pour chaque commande est basée sur la date du contrat quand celle-ci est disponible, sinon la date de référence est celle de la première livraison ».

Ci-bas quelques tableaux trouvés sur le site Deagle.

Celui-ci montre le nombre de chaque type de MBT et le nombre de commandes enregistré pour chacun entre 1992 et 2015 :
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March 30, 2016 1:58 AM
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DGA, l’atout précieux de la Défense tricolore

DGA, l’atout précieux de la Défense tricolore | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Équipement, innovation, soutien à l’export… La Direction générale de l’armement du ministère de la Défense est le maillon indispensable entre les états-majors et les industriels.

Sydney, novembre 2015. La campagne pour le contrat du siècle, portant sur la vente de 12 sous-marins d’une valeur de quelque 30?milliards d’euros, bat son plein. La France n’a rien laissé au hasard. Face à la ministre australienne de la Défense, Marise Payne, le patron de DCNS, Hervé Guillou, dispose des renforts nécessaires : l’amiral de la zone Pacifique, l’ambassadeur de France en Australie et le responsable de la Direction générale de l’armement (DGA) chargé de la zone Pacifique. Un atout précieux. « La force du soutien de la DGA à l’export, c’est d’abord la crédibilité de l’engagement français dans les grands programmes de défense, mais aussi la crédibilité de la base industrielle et technologique de défense qu’elle a contribué à construire, souligne Hervé Guillou. À l’étranger, tous nous envient la DGA. » L’Australie dira, d’ici à fin juin, si elle a choisi les sous-marins de DCNS.

La DGA, l’une des grandes directions du ministère de la Défense, opère sur plusieurs autres fronts. Ses émissaires multiplient les allers-retours entre Paris et New Delhi pour épauler les équipes de Dassault Aviation qui négocient la vente de 36 Rafale à l’Indian Air Force. La DGA peut la rassurer sur son soutien dans la conduite de programme pour apporter les modifications à l’appareil comme un système de contre-mesures spécifique à ses missions. « En matière d’exportations d’armements, nous ferons au moins aussi bien en 2016 qu’en 2015 », affirme Laurent Collet-Billon, le délégué général pour l’armement. L’an passé, les ventes tricolores à l’étranger ont atteint le niveau record de 16?milliards d’euros. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et les capitaines des grands groupes (Airbus Group, Dassault,
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March 30, 2016 1:55 AM
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Paris espère vendre trois frégates de défense aérienne au Qatar

Paris espère vendre trois frégates de défense aérienne au Qatar | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Pour son 13e déplacement au Qatar, ce 29 mars, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a visité le salon de l’armement naval DIMDEX (Doha International Maritime Defense Exhibition) et soutenu les exposants français.

Alors que, en France, certaines voix dénoncent cette proximité de Paris avec Doha (et aussi Riyad) en raison du rôle qui lui est donné dans le financement du terrorisme, le ministre français a, en revanche, raffirmé le statut de « partenaire stratégique » de l’émirat, lequel a d’ailleurs commandé 24 avions Rafale en 2015.

« Le Qatar est un partenaire stratégique de la France. Il ne faut pas mégoter sur les mots (…) Notre relation avec le Qatar est globale », a en effet affirmé, en marge du salon DIMDEX, M. Le Drian.

« Parfois, certains s’interrogent, même dans le discours public (…) Il faut que les relations soient d’une très grande franchise. Et elles le sont », a aussi affirmé M. Le Drian, au sujet, justement de ces accusations de connivence avec Daesh portées contre l’émirat.

Cela étant, l’objectif de la délégation française est de convaincre Doha d’acquérir trois frégates multimissions Extended Range (FREMM ER), une version imaginée en 2012 par DCNS pour des missions de défense aérienne et de défense anti-missile balistique.

L’acquisition de frégates – ou de corvettes – dotées de capacités antimissiles est une priorité pour le Qatar, dont les forces navales sont très modestes alors qu’il leur revient de protéger une plateforme gazière offshore, dans un contexte régional tendu.

Seulement, DCNS n’est pas le seul candidat en lice : l’italien Fincantieri est aussi sur les rangs. Et, ces derniers mois, Rome n’a pas ménagé ses efforts pour tenter de remporter ce contrat. La décision de Doha sur ce dossier est attendue d’ici l’été prochain afin de permettre la livraison des navires en 2021, soit un an avant la coupe du monde de football que le Qatar doit accueillir.

En outre, la vente de FREMM ER au Qatar serait susceptible d’intéresser la Marine nationale, qui doit, à terme, disposer de deux FREMM avec des capacités de défense aérienne accrues (FREDA) et des moyens de détection plus puissants, notamment avec le radar Sea Fire 500 de Thales.

Par ailleurs, le prix du pétrole s’étant effondré, l’émirat n’a plus les coudées franches pour mener de front tous les programmes destinés à moderniser ses forces armées. Aussi, le contrat portant sur l’acquisition de 22 hélicoptères NH-90, annoncé en 2014, est toujours dans l’attente d’être signé.
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March 30, 2016 1:49 AM
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S-400, S-500 : le défi technologique russe

S-400, S-500 : le défi technologique russe | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le dispositif sol-air de type “Anti access/area denial” (voir articles intitulés « Otan : faire face au déni d’accès » et « Arc d’acier et déni d’accès ») déployé par les Russes en Syrie a surpris par son efficacité les forces occidentales et tenu en échec de nombreuses opérations y compris à l’égard des plates-formes furtives, pourtant cette menace était connue depuis plusieurs années.

Ce fut l’opération Desert Storm qui, avec l’utilisation massive des bombardiers furtifs et des missiles de croisière, a poussé les Russes à redécouvrir leurs vieux radars à basses fréquences oubliés par les systèmes de guerre électronique occidentaux. La recherche russe s’est cristallisée autour des laboratoires de NNIIRT, créateur du radar P18 Spoonrest, spécialisé dans les radars à basses fréquences (UHF/VHF de 30Mhz à 1 Ghz), dont la longueur d’onde spécifique permettait de détecter les F-117 et B2 à plusieurs centaines de kilomètres. Les travaux de l’Onera dans le cadre du radar RIAS avaient déjà démontré, à la stupeur des Américains, la capacité de détection de ces plates-formes par les radars à basses fréquences.

Loin de représenter une survivance de la Guerre froide, l’introduction des traitements numériques du type STAP (Space Time Adaptative Processing) a très vite rendu ces dispositifs redoutables. La véritable rupture doctrinale pour les Russes a consisté à disposer plusieurs rideaux de radars fonctionnant sur des fréquences différentes, allant de la détection avancée bien au-delà des frontières par un réseau de radars fixes et mobiles à basses fréquences, résistant au brouillage et aux attaques de missiles antiradars, jusqu’au guidage des missiles d’interception.

Après avoir développé plusieurs modèles de Nevo ou d’Oborona, qui assuraient la surveillance 3D et 2D, Moscou dispose désormais de radars à antennes actives, comme le Nevo SVU en VHF, le Gamma DE et le Protivnik DE en bande L (1 à 2 Ghz), pour le suivi des plates-formes furtives, missiles de croisières, drones et Awacs. Ou comme le Barrier E, dédié à la détection de plates-formes de faible empreinte volant à très basse altitude tel le Rafale.

Il s’agit, dans un premier temps, de déterminer une “box de recherche” dans laquelle les systèmes sol-air S-300 ou S-400, grâce à leurs puissants radars d’acquisition en bande X (91N6E/96L6E/40V6MR), prendront ensuite le relais pour traquer la cible avant de la neutraliser par le tir d’un missile, qui sera guidé lors de sa course par un autre radar d’engagement (92N6E).

La multiplicité des radars et des fréquences employés a pour but de saturer les capacités de brouillage adverses. Certes le F22, grâce à ses GBU-39/B SDB, a pour mission de détruire le dispositif adverse d’alertes basses fréquences dès les premières minutes du combat… à condition qu’il puisse s’en approcher. D’autant que les Russes utilisent de plus en plus des dispositifs mobiles, qui compliquent le ciblage, des radars passifs et des radars bi-statiques (ou antennes d’émission et de réception sont différentes).

Enfin, à l’ensemble de ces deux réseaux automatisés de surveillance de l’espace aérien, s’ajoute un troisième segment aéronaval destiné à la détection, la poursuite et l’attaque de toute source de brouillage ESM/ELINT ciblant principalement les capacités du pod de brouillage ALQ-99 du F18 Growler. Le maillage de ce réseau par un système C4I, capitalisant sur celui de L3 Com saisi lors du conflit géorgien en 2008 par les forces russes, n’a fait que décupler les capacités de réaction de ces systèmes en leur permettant de suivre en temps réel le déploiement adverse, comme la gestion des systèmes d’armes et de détection.

Le S-400, qui dispose désormais de radars mobiles multi-fréquences à antennes actives (bandes VHF, L, X), se veut le nec plus ultra de l’approche A2/AD russe en intégrant la capacité antibalistique héritée du S-300 PMU2. En Syrie, ce système, doté de 48 missiles et capable de poursuivre jusqu’à 80 cibles, interdisait toute approche inférieure à 400 km de sa position.

La Chine, qui développe désormais ses propres radars VHF (YJ26, JY-27A, YLC2V…) et même OTH (Over The Horizon), inspirés du radar HF (0 à 30 Mhz) russe Rezonans-NE d’une portée de plusieurs milliers de kilomètres, vient d’acheter six systèmes S-400.

Mais les Russes préparent déjà le déploiement du S-500 en 2017. Loin d’être une évolution du S-400, le S-500 doit remplacer le S-300 et se dédier plus spécifiquement, grâce à un délai de réaction de 4 secondes (contre 10 pour le S-400 et 90 pour le Patriot), à la neutralisation des missiles balistiques de portée intermédiaire de nouvelle génération, des satellites en orbite basse et des armes lancées depuis l’espace par un HGV, mais aussi des missiles hypersoniques développés précisément pour tenir en échec les systèmes sol-air, ou encore des ogives nucléaires dites planantes, que les Chinois viennent de tester sur le DF-21 et qui interdisent la prédiction de leurs trajectoires…

Le recours aux bulles de déni d’accès russes ou chinoises va se généraliser dans les années à venir, d’autant que ces systèmes projetables équiperont bientôt leurs marines, sans que les Occidentaux ne puissent y répondre de manière conventionnelle.
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March 30, 2016 1:43 AM
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Officialisation du contrat Patroller

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian assistera le 31 mars à la signature entre le PDG de Safran Philippe Petitcolin et le DGA Laurent Collet-Billon du contrat pour la livraison de drones tactiques Patroller, sur le site de Sagem de Montluçon.

L'information avait « fuité » en janvier dernier, elle avait par la suite été confirmée en février et donc officialisée en mars. Le contrat prévoit l'acquisition de deux systèmes, soit 14 vecteurs, afin de remplacer les actuels drones tactique de l'armée de terre Sperwer - également fournis par Sagem. Le marché est estimé à 350 millions d'euros et mettait en compétition Sagem face au Watchkeeper de Thales.

Le drone ISR affiche entre autres une autonomie en vol de 20 heures, un train d'atterrissage « renforcé » permettant « décollage et atterrissage automatique sur piste sommaire », ainsi qu'une charge utile supérieure à 250kg, une vitesse pouvant atteindre les 200km/h et une portée de 180km.
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March 30, 2016 1:40 AM
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Du Cessna 208B à la rescousse: Washington veut doper les capacités ISR en Afrique

Du Cessna 208B à la rescousse: Washington veut doper les capacités ISR en Afrique | DEFENSE NEWS | Scoop.it
On connait les limites des moyens ISR américains sur le continent US, des limites exprimées à plusieurs reprises par des officiers de l'AFRICOM (selon le général Rodriguez, un peu plus de 13% des besoins sont couverts. Lire ici) et illustrées par le recours à des capacités extérieures fournies par des sociétés privées.

Les Américains renforcent aussi les capacités des armées africaines dans le domaine de l'ISR dans le cadre du programme "Train and Equip Program; Counterterrorism Partnership Fund" (CTPF). Plusieurs pays, dont le Niger, la Mauritanie et le Kenya, en ont bénéficié.

Le United States Air Force Life Cycle Management Center va s'équiper auprès de la firme Textron en Cessna 208B. Outre Textron, deux autres firmes sont impliquées dans ce marché:
- L-3 Communications System West équipera les appareils en moyens ISR
- et North American Surveillance Systems (NASS) va se charger de l'intégration des équipements.

Trois "pre-solicitations" du 25 mars précisent ce marché qui sera officiellement attribué début avril.
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March 30, 2016 1:39 AM
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La Direction générale de l’armement accuse réception du premier Bâtiment multi-missions

La Direction générale de l’armement accuse réception du premier Bâtiment multi-missions | DEFENSE NEWS | Scoop.it
29-03-2016
La Direction générale de l’armement accuse réception du premier Bâtiment multi-missions
Posté dans Forces navales par Laurent Lagneau Le 29-03-2016
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b2m-20160329

Le premier des trois Bâtiment multi-missions (B2M) commandés en décembre 2013 auprès de Kership, la co-entreprise détenue par DCNS et le chantier naval Piriou, a été récéptionné, le 25 mars, par la Direction générale de l’armement (DGA).

Le « d’Entrecastaux » avait entamé ses essais en octobre dernier, sous les ordres du capitaine de corvette Benoît Bariller. Le navire avait en effet été mis à la disposition de la Marine nationale par Kership, qui en conservait alors la propriété durant cette période.

« Ce nouveau bâtiment de la Marine nationale rejoindra prochainement son port d’attache de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie », rappelle le communiqué de la DGA.

Deux autres B2M, le Bougainville et le Champlain, sont attendus dans les prochains mois. Le premier sera affecté à Papeete dès la fin de cette année tandis que le second rejoindra La Réunion en 2017. L’actualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 prévoit la commande d’un quatrième exemplaire, leqel serait destiné aux Antilles.

Les B2M remplaceront les BATRAL (Bâtiments de transport léger) pour assurer des missions de surveillance des eaux territoriales, de soutien logistique, de projection ou bien encore d’assistance aux populations.

Long de 65 mètres pour 14 mètres de large et un déplacement de 2.300 tonnes en charne, un B2M est armé par un équipage d’une vingtaine de marins. Pouvant naviguer à la vitesse de 15 noeuds, il dispose d’une grande autonomie (30 jours sans ravitaillement), ce qui l’autorisera à surveiller de larges espaces. Côté armement, il dispose de deux mitrailleurs 12,7 mm et sera en mesure de déployer des embarcations rapides pour des interceptions et des contrôles.
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March 30, 2016 1:38 AM
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Le Rafale tire son troisième missile air-air METEOR

Le Rafale tire son troisième missile air-air METEOR | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Après un premier tir d'un missile air-air METEOR le 28 Avril 2015, la Direction Générale de l'Armement (DGA), en coopération avec l'avionneur Dassault Aviation, a procédé au tir de ce même missile le 21 Mars 2016, et ce, pour la troisième reprise.

Selon mes informations, ce tir du METEOR SS3, «SS» pour «Safe Separation» et «3» pour le troisième tir, a été effectué par le Rafale B301, utilisé pour mener des expérimentations et des essais, et équipé du radar RBE2-AESA, de Thales.

L'appareil, qui a décollé de la base aérienne 120 de Cazaux en raison de l'implantation du site DGA Essai en Vol sur cette base de l'Armée de l'Air, a d'abord réalisé une passe de tir de répétition, puis, par la suite, une passe de tir nominale.

Le missile METEOR est allé frapper et détruire une cible aérienne MIRACH 100, drone subsonique catapulté depuis une rampe de lancement sur la terre ferme, ou largué depuis un aéronef équipé d'un dispositif prévu à cet effet.

Dans le cadre de cet essai, la DGA Essai en Vol a assuré, dit-on, «la préparation et la coordination» de l'ensemble des moyens aériens engagés dans ces manoeuvres, notamment en ce qui concerne la mise en oeuvre du Rafale B, la mise en place du missile, et la récupération des différentes données électroniques concernants le tir du METEOR.

Pour rappel, de Novembre 2012 à 2014, la Direction Générale de l'Armement avait déjà procédé, non pas au tir, mais à l'éjection de plusieurs METEOR depuis un Rafale afin de tester et d'observer le comportement du missile lors de sa séparation avec l'avion tireur lorsque celui-ci déclenche le tir, et notamment afin d'éviter que le METEOR entre en contact avec l'appareil.

Le missile air-air METEOR est équipé d’un statoréacteur, doté du mode "tire et oublie", et il est aussi conçu pour la mission de défense aérienne à très longue portée. Grâce aux performances du radar RBE2 à antenne active équipant le Rafale (seul chasseur européen capable de mettre en oeuvre ce type de radar), il sera capable d’intercepter des cibles à très longues distances, en complément de l’actuel missile MICA IR ou EM (InfraRouge ou ElectroMagnétique), utilisé aussi pour le combat ou l’autodéfense. Avec une vitesse de pointe de Mach 4, le METEOR dispose d'une portée de plus de 100 kilomètres (la portée réelle n'a jamais été divulguée pour des ).

Lancé en 2003, le METEOR est le résultat d'une coopération européenne entre l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et la Suède. Ce programme permet de faire travailler plusieurs entreprises européennes entres-elles autour d'un projet commun, comme MBDA-UK (UK = Royaume-Uni, le maître d’œuvre industriel), aux côtés de MBDA-France, de MBDA-Italie, de Saab pour la Suède, de Bayern-Chemie pour l'Allemagne, et enfin, de Inmize pour l'Espagne.

Le missile, actuellement en cours d'intégration sur certains avions de combat, sera capable d'être utilisé par l'Eurofighter Typhoon, mis en oeuvre par la Royal Air Force, la Luftwaffe, l'Ejército del Aire, et l'Aeronautica Militare, par le JAS-39 Gripen de la Force Aérienne Suédoise, par les Rafale de l'Armée de l'Air française et de la Marine Nationale, et enfin, dans quelques années, par les F-35.
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March 31, 2016 2:21 AM
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Tata Motors looking to supply vehicles to Thailand army

Tata Motors looking to supply vehicles to Thailand army | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Tata Motors hopes to get orders for the supply of its vehicles to Thailand’s army soon, a senior company official said on Wednesday.India’s leading heavy vehicle manufacturer was also looking to sell its vehicles in the commercial markets in Thailand and Myanmar, said Vernon Noronha, vice-president, defence and government business, Tata Motors.

“We have traditional markets in Africa. We are now trying to enter Myanmar. As many as 715 of our vehicles have passed the test for Royal Thai Army. We hope to get some commercial orders in the coming months,” he told reporters on the sidelines of the DefExpo 2016 in south Goa’s Betul village.

Noronha said that said Tata Motors had finalised a deal with the Centre to supply over 1,400 high-mobility multi-axle vehicles for the Indian army and their manufacture had begun.

He said that Tata Motors was contemplating manufacture of combat vehicles and even tanks in future, if and when the central government allowed private companies to do so.
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March 31, 2016 2:19 AM
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Lockheed Martin sees increased interest in reborn Viking ASW aircraft

The Socialist Republic of Vietnam has shown interest in acquiring the Lockheed Martin S-3 Viking as it looks to enhance its airborne maritime patrol and anti-submarine warfare (ASW) capabilities, a company official told IHS Jane's on 30 March.

Speaking at the FIDAE Airshow in Santiago, Clay Fearnow, Lockheed Martin's director of maritime patrol programmes, said that both the Vietnam People's Air Force and Air Defence and the Vietnam People's Navy have maritime patrol aircraft (MPA) and ASW requirements that could be satisfied by the S-3, and that the twin-jet platform has been the subject of discussions with the South-East Asian nation, along with the company's larger P-3 Orion.
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March 31, 2016 2:18 AM
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L'aile volante chinoise VD200 est en développement

L'aile volante chinoise VD200 est en développement | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’Institut de recherche et de design Chengdu Aircraft, filiale du groupe AVIC, a révélé plus de détails sur son aile volante sans pilote VD200 à la télévision nationale chinoise le 22 mars.

Propulsée par deux moteurs à hélices, l’aile volante peut décoller et atterrir verticalement puis basculer en vol horizontal. Elle n’est pas sans rappeler le projet de chasseur Lockheed XFV-1 dans les années 1950 qui était destiné aux porte-avions.

Le cahier des charges du VD200 prévoit une vitesse de croisière de 150 à 220 km/h, une autonomie de 150 km, une altitude maximale de 5000 mètres, une masse de 200 kg et une capacité de charges de 20 kg (armes ou réservoirs).

Une maquette à l’échelle 1/2,5 du VD200 a été exhibé plusieurs fois lors de salons en Chine en 2014. Un prototype à échelle réduite est actuellement en construction dans un hangar de la Chengdu Aircraft Corporation.
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March 31, 2016 2:14 AM
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Manille envisage une force sous-marine

Manille envisage une force sous-marine | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L'archipel, qui n'a jusqu'à présent jamais opéré de sous-marins et est très dépendant de l'aide militaire américaine, a augmenté le budget de ses armées, face aux ambitions grandissantes de Pékin dans la région.

La Chine considère comme son «territoire national» la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale et mène, dans l'archipel des Spratleys (sud), d'énormes travaux de remblaiement, transformant des récifs coralliens en ports, pistes d'atterrissage et infrastructures diverses.

Le Vietnam, Brunei, la Malaisie et Taïwan ont également des revendications -qui se chevauchent parfois- sur une partie de la zone.

Le président philippin a indiqué que son pays risquait de perdre tout son littoral occidental si les revendications chinoises étaient satisfaites.

«Nous avons dû accélérer la modernisation de nos forces armées pour des impératifs d'autodéfense», a déclaré Benigno Aquino lors d'une réunion à Manille.

«Nous sommes un point de transit naturel vers le Pacifique et nous étudions la question de savoir si nous avons besoin d'une force de sous-marins», a-t-il ajouté.

En dépit d'une hausse des dépenses de défense sous la présidence Aquino, la puissance militaire philippine est sans commune mesure avec celle de Pékin.

Le budget militaire chinois est en 2016 de 954 milliards de yuans (146 milliards de dollars), contre 115,8 milliards de pesos (2,5 milliards de dollars) aux Philippines.

«Nous n'avons aucune illusion quant à notre capacité à égaler les autres, et aucune volonté de nous engager dans une course aux armements contre quiconque», a déclaré Benigno Aquino, qui n'a pas le droit de se représenter en mai après son mandat de six ans à la présidence.

Mais, a-t-il dit, les contentieux en mer de Chine méridionale «concernent tous les pays» car ils sont de nature à perturber les échanges dans une région stratégique pour le commerce mondial.

«Les incertitudes génèrent l'instabilité, qui ne favorise pas la prospérité», a-t-om dit.

Manille a, notamment, saisi la Cour permanente d'arbitrage pour examiner les revendications de Pékin en mer de Chine méridionale. Une décision est attendue cette année.
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March 31, 2016 2:13 AM
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MBDA va fournir des système de missiles côtiers au Qatar

MBDA va fournir des système de missiles côtiers au Qatar | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lors du salon d'armement DIMDEX qui se tient a Doha, MBDA a signé, aujourd'hui, un protocole d'accord pour la fourniture de systèmes de défense côtière pour la Marine qatarienne. Ce protocole doit être suivi d'un contrat estimé à 640 millions d'euros.

La fourniture de ces systèmes de missiles côtiers permettra au Qatar de surveiller le trafic maritime côtier et de neutraliser toutes menaces dans ses eaux territoriales. Ce système est constitué autours de deux munitions différentes : l'Exocet MM40 Block 3 et le Marte ER. Le système peut fonctionner en mode autonome avec son propre radar, ou encore intégré au sein d'un réseau au sein d'un système de surveillance global.
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March 30, 2016 2:01 AM
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Coup de froid sur la relation américano-turque

Coup de froid sur la relation américano-turque | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Y aurait-il un coup de froid sur la relation américano-turque ? Attendu aux Etats-Unis du 29 mars au 2 avril, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, n’a aucune rencontre prévue à son agenda avec son homologue américain, Barack Obama. « Notre président n’y va pas pour une visite d’Etat, mais dans le cadre d’un sommet multilatéral », a tenu à rappeler Ibrahim Kalin, le porte-parole présidentiel, lors d’une conférence de presse à Ankara, lundi 28 mars.

La visite du président Erdogan comportera deux temps forts. Jeudi 31 mars et vendredi 1er avril, il participera, aux côtés d’une cinquantaine de chefs d’Etat, à la quatrième session du Sommet nucléaire à Washington. Rien d’étonnant à ce qu’il ne voie pas M. Obama ; lequel s’est réservé un unique tête-à-tête avec le président chinois, Xi Jinping. Le vice-président Joe Biden sera l’interlocuteur attitré de M. Erdogan.

Le moment-clé du voyage sera sans conteste la cérémonie d’inauguration d’une mosquée et d’un centre culturel financés par la Turquie à Lanham, dans le Maryland, auxquels M. Erdogan se consacrera dès son arrivée sur le sol américain. La présence de M. Obama y était ardemment souhaitée, mais la Maison Blanche a décliné l’invitation.

On est loin de l’accueil chaleureux reçu par M. Erdogan et sa famille à l’occasion de leur visite dans la capitale américaine en 2013. A l’époque, Barack Obama avait loué la Turquie, deuxième armée de l’OTAN, meilleure alliée des Etats-Unis au Proche-Orient. Il avait également salué les négociations de paix menées alors avec les séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), à l’initiative du numéro un turc.
Sources de frictions

Désormais, le dossier kurde empoisonne durablement la relation. A propos du PKK, Washington et Ankara sont d’accord. C’est au sujet du Parti de l’Union démocratique (PYD), affilié au PKK, que les vues divergent. Aux yeux des Américains, le PYD et ses milices armées (YPG), à la pointe du combat contre les djihadistes de l’Etat islamique (EI), méritent d’être soutenus. Récemment, le fait que l’armée turque se soit mise à attaquer à l’artillerie les positions des combattants kurdes syriens que Washington soutient et arme, n’a fait qu’accentuer les divergences.

Ankara place pour sa part le PKK et le PYD sur un même plan. Les deux formations sont considérées comme deux organisations « terroristes », au même titre que l’EI. L’avènement d’une région autonome kurde de Syrie est vécu comme une menace par la Turquie, qui craint une contamination du séparatisme à ses propres Kurdes, autrement plus nombreux (15 millions) que leurs frères syriens (environ 1,5 million). M. Erdogan a déclaré récemment que les Etats-Unis devaient choisir entre la Turquie et les forces kurdes syriennes.

Les attaques à la liberté d’expression en Turquie sont une autre source de friction. Les arrestations de journalistes, les saisies musclées de plusieurs journaux (Zaman, Bugün, Millet) et de chaînes de télévision (Kanaltürk, Bugün TV, Samanyoglu TV, et d’autres), la captation de la banque Asya embarrassent la Maison Blanche au plus haut point, la poussant à prendre ses distances avec l’alliée turque.

jego@lemonde.fr
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March 30, 2016 1:58 AM
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Pourquoi Thales n’est pas acheteur des activités de défense d’Airbus Group

Pourquoi Thales n’est pas acheteur des activités de défense d’Airbus Group | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ne comptez pas sur Thales pour faire monter les enchères pour les derniers actifs de défense encore en vente chez Airbus Group. Le groupe d’électronique français n’est pas candidat au rachat de la division Secure Land Communications (SLC) de l’avionneur. Cette division détient le savoir-faire du groupe Airbus dans le domaine des radiocommunications mobiles professionnelles (PMR), en vue d’équiper les forces de l’ordre de réseaux de communications haut débit et sécurisés.

Thales avait déjà l’éponge pour le rachat des activités d’électronique de défense d’Airbus en décembre dernier qui ont finalement trouvé preneur auprès du fonds d’investissements américain KKR pour 1,1 milliard d’euros.

D'autres priorités technologiques

Ce désintérêt peut paraître surprenant de prime abord tant Thales apparaissait, selon les observateurs, comme un prédateur naturel pour ces activités. En acquérant les activités PMR de son principal concurrent, le groupe d’électronique tricolore aurait définitivement pu s’imposer comme le leader européen dans ce domaine. Outre des technologies complémentaires (Tetrapol, P25…), c’était l’opportunité de mettre la main sur une base de clients significative et internationale. La division SLC a déployé plus de 280 réseaux dans plus de 74 pays. Elle couvre également aux États-Unis 60 % du marché des centres d’appel d’urgence (911).

Toutefois les inconvénients semblent l’avoir emporté sur les bénéfices d’une telle acquisition. Ainsi, un observateur des marchés de défense souligne que l’activité d’Airbus est essentiellement positionnée sur les technologies Tetra et Tetrapol vis-à-vis des polices et des gendarmeries, ce qui n’est pas le cœur de l’activité de Thales. Par ailleurs une telle opération ne renforcerait pas significativement le positionnement d’intégrateur de systèmes.

Conséquences sociales

Un tel rapprochement aurait également entraîné des conséquences lourdes sur le plan social. Les équipes de Thales basées à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et les 400 experts PMR d’Airbus basés à Elancourt (Yvelines), développent des technologies et de produits similaires. Les deux entreprises sont notamment engagées dans le même mouvement de migration de leur offre PMR vers le haut débit.

Enfin, Thales a d’autres priorités technologiques comme la cybersécurité. En octobre dernier, le groupe avait acquis pour plus de 350 millions d'euros la société californienne Vormetric, pour se renforcer son expertise dans le domaine de la sécurité des données sensibles.

Hassan Meddah
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March 30, 2016 1:52 AM
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Algérie : près de 3 milliards de dollars de commandes d’armement russe en quelques mois

Algérie : près de 3 milliards de dollars de commandes d’armement russe en quelques mois | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les performances de l’armée russe en Syrie, notamment de ses forces aériennes, ont ravivé les convoitises autour du matériel militaire russe. La démonstration de force de la Russie semble avoir fini de convaincre le Haut-commandement de l’Armée nationale populaire (ANP). Pour preuve, l’Algérie a commandé pour près de 2,8 milliards de dollars d’équipements militaires de fabrication russe, en particulier des avions de chasse (polyvalents), des bombardiers et des hélicoptères, rapporte, ce lundi 28 mars, le quotidien russe Kommersant.
La piste des Su-35 se confirme

L’Algérie aurait passé commande pour au moins une dizaine d’appareils de type Sukhoi Su-35S, selon le journal économique russe. Une confirmation de l’intérêt de l’ANP pour ces appareils qui ont connu leur baptême du feu sur le terrain syrien. Le montant du contrat s’élèverait à près de 900 millions de dollars, précise la même source. Les Su-35, des avions multi-rôles de génération 4++, sont des appareils de supériorité aérienne redoutable, de l’aveu même des autorités militaires américaines.

Parallèlement, l’ANP a officiellement acheté 12 bombardiers du même fabricant : des Su-32 (version export du Su-34, utilisé en Syrie). Cette acquisition, annoncée en décembre dernier, coûterait entre 500 et 600 millions de dollars. À cela, il faut ajouter l’achat de 14 Su-30, commandés en septembre 2015, pour un montant de près de 500 millions de dollars.
Des hélicoptères en masse

Toujours dans un contexte d’effort de renouvellement des équipements militaires de l’ANP, l’Algérie a également acquis 40 hélicoptères de combat : des Mi-28NE du fabricant russe Mil, considérés comme les plus performants de leur catégorie. Un contrat de 600 à 700 millions de dollars.

Dans le même temps, l’Algérie a déjà reçu 6 Mi-26T2, les hélicoptères de transport les plus larges du monde. Depuis, l’Algérie a signé un nouveau contrat pour la fourniture de huit autres hélicoptères du même type. Le prix unitaire de ces appareils avoisine les 18 millions de dollars, selon plusieurs sources. En comptant la formation des pilotes et des techniciens, le contrat serait d’un minimum de 150 millions de dollars.

Sans compter les commandes antérieures, l’on comptabilise, depuis septembre 2015, un carnet de commande bien rempli, pour un prix d’un peu plus de 2,8 milliards de dollars en l’espace de 6 mois.
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March 30, 2016 1:44 AM
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MkF16F : dernier-né des sièges éjectables de Martin Baker

MkF16F : dernier-né des sièges éjectables de Martin Baker | DEFENSE NEWS | Scoop.it
« On n’a pas le temps de penser qu’on est vraiment en danger, c’est une démarche de survie et il faut dire merci à l’entraînement. C’est un mécanisme de s’éjecter d’un avion », confie un ancien pilote de chasse, qui s’est éjecté d’un Jaguar. Les « éjectés » parlent d’une « confiance totale dans le matériel », le fameux siège éjectable, qui, du Mk4 – qui a équipé Jaguar, Vautour ou encore Mirage IV – au MkF16F, intégré au Rafale, n’a cessé d’être amélioré, afin d’assurer une éjection dans les meilleures conditions possibles.

Quatre-vingt dix kilogrammes, 3 500 pièces, canon bitubes et moteur fusée, stabilisation en quatre points, trousse de secours, eau, nourriture, canot de sauvetage, balise, le MkF16F est un véritable concentré d’ingéniosité et de technologie. Le dernier-né de Martin Baker, spécifiquement adapté au Rafale, fait partie d’une famille de sièges qui équipent également les Eurofighter, ou encore les F-35. Equipement à part entière, indépendant de l’avion, le MkF16F est assemblé par SEMMB (Société d’exploitation des matériels Martin Baker) sur son site d’Argenteuil, en région parisienne.

La procédure d’éjection se résume à deux secondes, pendant lesquelles des mécanismes, précis comme de l’horlogerie, sont mis en oeuvre. La séquence débute au moment où le pilote tire sur la poignée d’éjection. « Le cordon pyrotechnique le long de la verrière la découpe au moment où le siège part », explique-t-on chez SEMMB. Le pilote est alors plaqué contre son dossier, ses membres retenus par un système de sangles, tant au niveau des jambes que des bras, afin d’éviter tout risque d’écartèlement, dû à la vitesse de sortie de l’avion et du vent relatif. Sur le Rafale, le maintien de bras est intégré en partie sur le gilet de combat, en partie sur le siège, en plus des jambières.
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March 30, 2016 1:43 AM
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Qatar : guerre navale entre DCNS et Fincantieri dans le golfe persique

Qatar : guerre navale entre DCNS et Fincantieri dans le golfe persique | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Alors que s'ouvre ce mardi le salon naval de défense de Doha (DIMDEX), tous les yeux sont rivés sur la compétition que se livrent DCNS et l’italien Fincantieri pour remporter le programme Protector évalué à 4 milliards d'euros.

Bataille navale épique dans le golfe persique entre Fincantieri et DCNS. Alors que s'ouvre ce mardi le salon naval de défense DIMDEX à Doha, les deux groupes navals européens s'affrontent très durement pour remporter un contrat, baptisé Protector qui est estimé à 4 milliards d'euros. Il permettra d'équiper la marine qatarie (Qatar Emiri Navy) de navires de guerre (frégates ou corvettes) disposant d'une capacité de défense antimissile balistique.

C'est le seul programme prioritaire cette année de Doha, Airbus Helicopters devra patienter pour la mise en vigueur du contrat portant sur la vente de 22 NH-90, des hélicoptères de transport. Le Qatar, qui avait été soutenu par la France pour organiser la Coupe du monde de football en 2022, souhaite disposer de ce système de défense aérienne pour protéger son territoire lors de cet évènement médiatique planétaire.
Une nouvelle FREMM à l'export

La marine qatarie, qui a évalué la proposition de Fincantieri il y a un mois environ, vient de finir les évaluations de l'offre de DCNS basée sur la toute nouvelle version des frégates multimissions, la FREMM Extended Range (4.000 tonnes) armées notamment de missiles Aster 30 (antiaérien et antibalistique) et Exocet (mer-mer). La marine qatarie, qui ne dispose que d'une flotte modeste dont le plus grand bâtiment est un patrouilleur de 56 mètres (4 patrouilleurs Barzan), ne voudrait pas de très gros navires.

En outre, les deux industriels, qui proposent des bâtiments disposant d'une défense antiaérienne et antibalistique (missiles Aster), devront convaincre le Qatar de l'efficacité du système Anti-Air Missile (SAAM). Car le patron de l'Air Defence, qui conseille la marine sur ce volet, est réputé n'acheter qu'aux Américains.
Un gros combat entre l'Italie et la France

La guerre fait rage entre les deux compétiteurs et les deux pays. Les deux ministres de la Défense italien et français, Roberta Pinotti et Jean-Yves Le Drian, sont présents à Doha pour soutenir les offres de leurs industriels. Fincantieri, qui sponsorise DIMDEX 2016, aurait réussi étrangement à convaincre le comité de sélection tandis que DCNS, qui est étroitement associé à Thales (radars Herakles et Smartel) et au missilier MBDA, aurait la préférence du pouvoir. "C'est un choix politique", assure-t-on en France.

Mais les Italiens ont remonté leur cote auprès de Doha. Ils ont finement joué en soutenant un très grand projet de musée archéologique au Qatar auquel tient beaucoup l'émir Tamim ben Hamad Al Thani et dans lequel baignent notamment Fincantieri et Finmeccanica. Fin janvier, l'émir était à Rome où il a rencontré plusieurs grands patrons, dont ceux de Finmeccanica et Fincantieri. Certains s'interrogent sur la concomitance des deux projets...

De leur côté, les Français ne sont pas non plus restés inactifs en démontrant aux Qataris que l'offre italienne avec un radar basé à terre pour détecter la menace aérienne ne tenait pas la route. Ce dispositif aurait limité les missions des corvettes qataries seulement au large des côtes de l'émirat. Les Italiens ont donc dû rajouter un nouveau bâtiment (un LHD?) aux trois corvettes de 90 mètres, qui ne peuvent pas intégrer un radar early-warning, pour compléter leur offre. Ce qui rend l'offre italienne beaucoup moins attractive.
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March 30, 2016 1:39 AM
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Pentagon: JLTV programme costs decrease

Pentagon: JLTV programme costs decrease | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Joint Light Tactical Vehicle (JLTV) programme has dropped its total costs by USD5.9 billion, according to the Pentagon's latest selected acquisition report (SAR).

The report, released on 24 March, provides details on major acquisitions' cost, schedule, and performance changes for the December 2014 to December 2015 reporting period.

JLTV's total programme costs dropped 19.32%, from USD30.574 billion to USD24.668 billion "due primarily to revised estimates for unit costs of vehicles and kits based on realised savings", which accounted for a USD3.7 billion decrease.

A stretched out procurement "due to budget adjustments and revised assumptions regarding the maximum buy profile year" decreased costs by USD1.28 billion, and several other changes - such as for cost estimation methodologies and indices - accounted for another USD921 million decrease.
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March 30, 2016 1:38 AM
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Qatar, France sign Rafale jet contract as Dimdex opens

Qatar, France sign Rafale jet contract as Dimdex opens | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Doha International Maritime Defence Exhibition and Conference (Dimdex) 2016, inaugurated by HH the Emir Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani on Tuesday, was the platform for Qatar signing a nearly €6.7bn contract with France to buy 24 Rafale fighter aircraft.
The opening of the three-day event at the Qatar National Convention Centre (QNCC) saw a number of dignitaries in attendance, including adviser to the Emir for Defence Affairs HE Major General Hamad bin Ali al-Attiyah and HE the Minister of State for Defence Affairs Dr Khalid bin Mohamed al-Attiyah.
Soon after the opening, the Emir and the dignitaries toured the sprawling venue, visited some of the major pavilions and watched the exhibits on display. Companies from about 30 countries are participating in the exhibition.
The contract for the Rafale fighter aircraft was formally signed by HE Dr Khalid bin Mohamed al-Attiyah and French Defence Minister Jean-Yves Le Drian.
French ambassador Eric Chevalier and Qatar Chief of General Staff, Major General Ghanem bin Shaheen al-Ghanem were present at the signing ceremony.




French Defence Minister Jean-Yves Le Drian and Qatar's Minister of State
for Defence Affairs HE Dr Khalid bin Mohamed al-Attiyah shaking hands at the
agreement-signing for Rafale fighter aircraft. PICTURE: Shaji Kayamkulam.

While describing the deal as an important milestone in the ongoing defence agreement between the two countries, the French minister hoped it would boost bilateral relations and more of such agreements would be reached between Qatar and France in future. Rafale International (Dassault Aviation) has a pavilion at the venue.
This is the fifth edition of Dimdex, launched in 2008. A number of security experts and specialists from different areas of combat, representing the armed forces of many countries, are attending the meetings held as part of the bi-annual event.
Vehicles, helicopters, equipment and machinery for the maritime security and defence of the countries of the Middle East and North Africa are prominently displayed at various pavilions.
Qatar Emiri Airforce's pavilion showcases miniature models of many of the fighter aircraft and helicopters.
The expo features a wide range of maritime exhibits including those used in the fight against piracy, diving operations and underwater vehicles.
The organisers said the phenomenal rise in the number of participants over the years showed their growing interest in the defence and security market of the region.
A Naval Commanders Conference on the Middle East is to be held on Wednesday. It is expected to be attended by several military and academic experts.
As part of the exhibition eight naval ships are berthed at the Doha Port.
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