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Today, 1:13 AM
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Selon les informations d'Intelligence Online, cinq personnes ont été mises en examen le 24 mai par un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Paris, notamment pour des infractions liées au
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June 3, 9:31 AM
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Video of a purported Chinese laser system in use by Russia appears extremely similar to one Beijing has already provided Iran.
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June 3, 5:00 AM
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La commission de la défense du Palais Bourbon vient de désigner les députés chargés de porter ses prochaines missions d'information. François Cormier-Bouligeon (EPR) et Aurélien Saintoul (LFI)
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June 3, 2:16 AM
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The Czech Government is to approve the purchase of a fleet of vehicle mounted integrated air defence systems as the country invests to overhaul its equipment. Spending includes two dozen F-35As, CAESAR howitzers and refurbished Leopard tanks.
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June 3, 2:16 AM
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The large-scale Ukrainian UAV offensive against airbases in Russia is likely to affect the conflict in multiple ways in addition to impacting the warfare of tomorrow.
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June 3, 1:44 AM
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While industry reception to the SDR has been positive, questions still remain from analyst and trade associations about what this could mean for future investment and the future UK Defence Industrial Strategy.
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June 3, 1:44 AM
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Taipei (AFP) June 2, 2025 - China deployed two aircraft carrier groups and dozens of ships in waters north and south of Taiwan last month, a Taiwanese security official said Monday, as Beijing keeps up military pressure on the self-ruled island.
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June 3, 1:40 AM
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Kongsberg and thyssenkrupp Marine Systems have entered into a co-operation agreement aimed at fostering further close industrial collaboration.
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June 3, 1:26 AM
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La flotte d'hélicoptères NH90 de la Royal New Zealand Air Force (RNZAF) a bénéficié d'une importante mise à niveau de ses logiciels et équipements, la première du genre au monde. Les travaux ont été réalisés en seulement quatre semaines sur la base RNZAF d'Ohakea, un délai record pour ce type d'opération. Une bonne nouvelle pour l’hélicoptère souvent critiqué. NH90 néo-zélandais @ RNZAF La mise à jour Initialement, la mise à niveau devait être réalisée en Europe par les techniciens de NH Industries (NHI) sur une période de trois ans. Cependant, grâce à la qualité de travail élevée de l'équipe de maintenance approfondie des forces de défense néo-zélandaises, le projet a été approuvé pour une réalisation locale. Une bonne solution au final. Le ministère de la Défense a également acquis des équipements essentiels provenant d'un NH90 des forces de défense australiennes à la retraite. Cela a permis de moderniser la flotte sans immobiliser aucun appareil, permettant ainsi de modifier simultanément la flotte de 8 hélicoptères. Selon le commandant d'escadron Smith, cette mise à niveau améliore l'efficacité opérationnelle, les forces de la coalition étant désormais en mesure d'identifier les NH90 de la RNZAF comme des appareils amis. « Cette mise à niveau intègre la dernière génération de communications inter-aéronefs sécurisées, Saturn, pour garantir des communications sécurisées entre les appareils en situation de combat », a-t-il déclaré. « Nous sommes le premier pays à le faire, et cela s'est déroulé incroyablement rapidement », a déclaré le commandant d'escadron Austin Smith, officier du développement des capacités. Cette mise à niveau permet aux hélicoptères de s'intégrer pleinement dans l'espace aérien contrôlé de la Nouvelle-Zélande et de répondre aux exigences de l'aviation civile. La mise à jour logicielle permet également à la flotte de se conformer à la réglementation ADS-B OUT, qui régit les diffusions d'identification des aéronefs. Un avantage opérationnel important réside dans les capacités de vol stationnaire améliorées de l'hélicoptère, particulièrement utiles en cas de faible visibilité. Il est maintenant possible de planer automatiquement au-dessus de l'eau à une altitude plus basse qu'auparavant, renforçant ainsi la sécurité des activités telles que l'entrée des forces spéciales dans l'eau depuis l'hélicoptère.
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June 2, 5:53 PM
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Dans les années 1990, l’US Navy retira du service le missile antinavire RGM/UGM-109B TASM [Tomahawk Anti Ship Missile], une variante du missile de croisière du même nom. Et cela en raison de doutes sur sa capacité à « discriminer » les cibles sur de longues distances, les capteurs utilisés à l’époque n’ayant pas atteint le niveau de performance qu’ils ont actuellement. Cependant, en 2017, la marine américaine fit savoir qu’elle avait l’intention de développer à nouveau une version antinavire du Tomahawk porté au standard Block IV. Appelée MST [Maritime Strike Tomahawk], elle aurait dû atteindre une capacité opérationnelle initiale [IOC] en 2022. Seulement, les plans changèrent entretemps. Ainsi, en 2020, il fut décidé que cette version MST serait finalement disponible quand le standard Block V du Tomahawk aura été mis au point. Pouvant être reprogrammé en vol grâce à une liaison par satellite et reconnaître une zone avant de plonger vers la cible qui lui a été désignée, ce missile bénéficie de nombreuses améliorations, avec l’ajout d’un système autodirecteur multimode combinant capteurs infrarouges, radar actif et liaisons de données bidirectionnelles. Sa portée serait en outre d’au moins 1 600 km… mais celle de la variante antinavire serait moindre [il est question de 700 km, ndlr]. Quoi qu’il en soit, l’US Navy va commencer à déployer ce « Maritime Strike Tomahawk » à bord de ses « destroyers » à partir de septembre prochain. C’est en effet ce qu’a confié l’amiral Daryl Caudle, le commandant de la flotte des États-Unis [USFLTFORCOM], dans un entretien accordé à l’agence Bloomberg. « Cela va changer la donne » contre la flotte chinoise numériquement supérieure car « la létalité de la marine américaine va augmenter considérablement », a-t-il dit. Les sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de l’US Navy recevront aussi des Maritime Strike Tomahawk, une fois que les derniers tests en vue de l’intégration de ces derniers auront été effectués… Soit pas avant le printemps 2026. Au total, 1 302 missiles ont été commandés auprès de RTX [ex-Raytheon]. À noter que le MST viendra compléter le Naval Strike Missile [NSM], qui remplacer le missile antinavire Harpoon, ainsi que RIM-174 Standard Extended Range Active Missile – ERAM], une version air-surface du missile de défense aérienne SM-6. Selon les évaluations du Pentagone, la composante navale de l’Armée populaire de libération [APL] pourrait compter jusqu’à 435 navires d’ici 2030, contre un peu de 370 actuellement. Pour l’amiral Caudle, chercher à suivre le rythme imposé par Pékin dans ce domaine n’est pas forcément une bonne idée. « Il est tentant de se lancer dans une course aux armements en matière de construction navale et de rendre les coups. […] Je ne pense pas que ce soit une bonne stratégie. Une meilleure stratégie consisterait à construire des navires haut de gamme, très performants et à forte capacité de charge utile, comme ceux que nous avons », a-t-il en effet estimé. D’ailleurs, pour compenser le déséquilibre numérique par rapport aux forces chinoises, le Pentagone mise sur l’initiative « Replicator », qui vise à déployer plusieurs milliers de drones [aériens, terrestres et navals] « consommables ». « Replicator est destiné à nous aider à surmonter le plus grand avantage de la Chine, qui est la masse. […] Nous allons contrer la masse de l’APL avec notre propre masse. Mais la nôtre sera plus insaisissable et plus difficile à battre », avait expliqué Kathleen Hicks, secrétaire américaine adjointe à la Défense, en 2023.
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June 2, 1:18 AM
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The Royal New Zealand Air Force’s (RNZAF) NH90 helicopter fleet has undergone a major software and equipment upgrade, making it the first of its kind worldwide.
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June 2, 1:16 AM
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South Korea’s Hanwha Aerospace has presented its latest artillery offering at CANSEC 2025, unveiling a new wheeled variant of its K9 Self-Propelled Howitzer designed with export markets in mind. The system, already in service with 10 countries—including six NATO members—was displayed alongside a model mounted on a Czech-built Tatra truck chassis, highlighting the company's push
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June 2, 1:16 AM
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Russian pro-Kremlin media outlets have released new footage showing what appears to be a Chinese-made Silent Hunter 3000 laser system deployed with Russia’s air defense forces. The video, shared on 30 May, depicts the mobile laser unit reportedly in use by the OSpN "Kochevnik" special operations group during a field engagement with an enemy reconnaissance
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Today, 1:01 AM
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Un avis de la Commission Défense de l’Assemblée nationale permet de découvrir le futur des capacités stratégiques et conventionnelles françaises. L’avis annonce des nouveautés, confirme des livraisons de nouveaux matériels mais s’inquiète aussi sur certains risques de trous capacitaires. Un rapport de l’Assemblée nationale Le 30 octobre 2024, la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale publiait un avis sur l’équipement des forces de la dissuasion au sein du projet de loi de finances pour 2025. Cet avis est très intéressant car il donne des informations sur le futur des capacités stratégiques françaises mais aussi conventionnelles. Au vu de la longueur du rapport, seules les capacités directement liées à la dissuasion ou moyens aériens conventionnels des Forces armées françaises seront traitées dans cet article. Pour rappel, la dissuasion nucléaire française repose actuellement sur deux composantes constamment en alerte. Il y a tout d’abord les Forces Aériennes Stratégiques (FAS), centrées autour des Rafale B (biplace), du missile de croisière supersonique ASMPA-R, lui-même équipé de la Tête Nucléaire Aéroportée (TNA). L’autre composante d’alerte repose sur la Force Océanique STratégique (FOST), centrée autour des quatre sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs d’engins (SNLE). Ces bâtiments, de la classe Le Triomphant, emportent chacun 16 missiles balistiques M51. Au niveau des têtes, les estimations tournent autour d’un maximum de 6 à 10 têtes nucléaires océaniques (TNO), sans compter les leurres emportés (dénommés Aides à LA Pénétration ou ALAP). Il existe aussi une troisième composante mais celle-ci est non permanente : la Force aéronavale Nucléaire (FaNu). Elle est centrée autour du porte-avions Charles de Gaulle, les Rafale M à bord et si elle est activée, les missiles de croisière ASMPA équipés d’une TNA, chargés à bord uniquement suite à l’activation de la FaNu. ASMPA-R et ASN4G À ce propos, si les Rafale B des Forces Aériennes Stratégiques sont déjà équipées en missiles Air-Sol Moyenne Portée Amélioré-Rénové (ou plus simplement, ASMPA-R), entrés en service depuis 2023, les Rafale M de la FaNu sont toujours sur la variante précédente du missile de croisière stratégique français, à savoir l’ASMPA. L’avis de la Commission confirme toutefois que cette situation est temporaire, l’ASMPA-R devant intégrer la FaNu "prochainement". Avion de combat Rafale M équipé d'un missile de croisière à ogive nucléaire ASMPA sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle. Avion de combat Rafale M équipé d'un missile de croisière à ogive nucléaire ASMPA sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle. © Marine nationale L’année 2025 verra aussi le lancement en réalisation du missile Air-Sol Nucléaire de 4ème Génération (ASN4G), le remplaçant de l’ASMPA-R. Les quelques informations disponibles confirment que ce missile de croisière air-sol sera tiré depuis le futur Rafale F5 et disposera d’une vitesse hypersonique (supérieure à Mach 5, soit plus de 6174 km/h). Le discours du 18 mars dernier d’Emmanuel Macron, président de la République, sur la base aérienne 116 de Luxeuil (Haute-Saône, France), permet de confirmer que cette base aérienne redeviendra une Base Aérienne à Vocation Nucléaire (BAVN), capable d’accueillir des Rafale des FAS et de stocker leurs missiles de croisière stratégiques. Elle sera également la première BAVN à accueillir le duo Rafale F5 des FAS et missile ASN4G en 2035. Pour rappel, les FAS s’appuient actuellement sur trois BAVN : La base aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne, France), où sont basés les Rafale B des escadrons 1/4 Gascogne et 2/4 Lafayette et stockant une partie des missiles de croisière stratégiques. La base aérienne d’Avord (Cher, France), stockant une partie des missiles de croisière stratégiques et capable d’accueillir des Rafale B des FAS si besoin (en fonction du niveau de la menace, les Rafale B des FAS sont dispersés entre les BAVN). La base aérienne d’Istres-Le Tubé (Bouches-du-Rhône, France), stockant une partie des missiles de croisière stratégiques et également capable d’accueillir des Rafale B des FAS si besoin. Des ravitailleurs en poste de commandement Si les avions de combat Rafale B sont souvent mis en avant pour les Forces Aériennes Stratégiques, les FAS comprennent également les avions de transport et de ravitaillement de la 31ème Escadre Aérienne de Ravitaillement et de Transport Stratégiques (31ème EARTS), situés sur la base aérienne 125 d’Istres-Le Tubé. Cette unité est en train de compléter son renouvellement puisqu’elle devrait prochainement compter uniquement des ravitailleurs et avions de transport A330 MRTT Phénix. L’Avis de la Commission annonce en 2025 le premier financement pour l’amélioration de cette flotte au standard 2. Au niveau dissuasion nucléaire, ce standard permettra d’ajouter une capacité de commandement et de conduite des opérations (Command and Control, C2), permise par l’ajout d’une antenne de communication satellitaire MELISSA. Cette capacité C2 permettra à un A330 MRTT de gérer en toute sécurité (l’antenne MELISSA donne accès à la constellation de satellites de communication français Syracuse IV) un raid nucléaire stratégique et ce, en toute indépendance. Ce standard voit également l’amélioration des systèmes d’autoprotection. Airbus précise aussi qu’il s’agit d’un pas en avant vers l’intégration de l’A330 MRTT dans le futur cloud de combat, développé dans le cadre du programme SCAF. Scramble ! Les équipages des ravitailleurs A330 MRTT Phénix courent vers leurs avions dans le cadre de l'exercice stratégique Poker 2023-01. Scramble ! Les équipages des ravitailleurs A330 MRTT Phénix courent vers leurs avions dans le cadre de l'exercice stratégique Poker 2023-01. © @CEM_AAE Un nouveau SNLE La Force Océanique Stratégique devrait compter sur une nouvelle classe de sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs d’engins (SNLE) afin de remplacer les actuels quatre SNLE de la classe Le Triomphant. Pour l’instant, cette future classe n’a pas encore de nom mais est dénommée en fonction de son programme : le Sous-marin Nucléaire Lanceurs d’Engins de 3ème Génération (SNLE 3G), soit la troisième génération de SNLE français après les classes Le Redoutable et Le Triomphant. Les SNLE 3G seront encore plus discrets, équipés de meilleures technologies et de futures versions du M51. Au niveau capacitaire, pas de changement, avec l’emport de 16 M51. Et 2025 doit permettre le lancement de la phase 2 du programme, qui doit confirmer la livraison du premier SNLE 3G pour 2035. Le rapport de la Commission annonce également une production sur le long terme, avec un SNLE 3G livré tous les 5 ans, soit un total de 4 SNLE 3G livrés pour 2050. Représentation informatique du SNLE 3G. Représentation informatique du SNLE 3G. © Naval Group À noter que le format de la flotte ne changera pas : pour l’instant, les plans prévoient de garder une flotte de quatre SNLE. Ce chiffre n’est pas anodin car il permet une rotation des équipages et SNLE, assurer l’entretien, la réparation ou l’amélioration des SNLE,… tout en gardant un SNLE à la mer : Un SNLE est constamment dilué à la mer, à savoir qu’il navigue quelque part dans les mers et océans du globe, prêt à tirer sur diverses cibles ses missiles M51. Un SNLE est constamment prêt à prendre la mer en urgence si besoin. Par exemple, une crise grave éclate, des menaces sévères sont prises à l’encontre des intérêts vitaux de la France,… bref, si besoin un second SNLE peut partie de l’Ile Longue, la base des SNLE français. Un troisième SNLE, venant de terminer sa patrouille, est placé en entretien léger dans l’un des deux bassins de l’Ile Longue. Cet entretien dure quelques semaines afin d’effectuer des réparations, mises à jour,… nécessaires avant sa prochaine patrouille. Un quatrième SNLE est quant à lui vidé de son cœur nucléaire à l’Ile Longue et transféré sur l’Arsenal de Brest (en face de l’Ile Longue) afin d’effectuer un check up complet, des réparations et améliorations importantes,… Cette période est bien longue que quelques semaines mais une fois terminée, le SNLE effectue un tir d’essai de missile M51 (uniquement équipé de têtes d’essai). Cette manœuvre est double car elle permet de confirmer aux Forces nucléaires françaises que le vecteur fonctionne mais aussi d’annoncer au monde que le M51 fonctionne correctement ! À noter qu’en février 2022, alors que la Russie lançait son invasion de l’Ukraine, les Forces stratégiques russes se sont montrées fortement hostiles envers les différents pays soutenant l’Ukraine. La FOS a alors réussi à sortir non pas deux SNLE (soit le SNLE dilué et le SNLE d’alerte) mais bien trois SNLE ! Les personnels de l’Ile Longue ont réussi à préparer le SNLE en cours d’entretien léger pour le permettre de prendre également la mer. Ainsi, ce fut l’une des rares fois (si pas la première pour la classe Le Redoutable) que 3 jeux de 16 missiles nucléaires français M51 furent dilués en un laps de temps très court. Le message était clair et net : 'La France n’a pas peur !'. Un nouveau missile et une nouvelle tête océanique Pour continuer sur les M51, ceux-ci ont vu plusieurs améliorations, sous les standards M51.1, entré en service en 2010 et M51.2, entré en service en 2016. Concrètement, l’objectif est de moderniser ces missiles tous les 10 ans. Or, la fin de l’année 2025 verra l’entrée en service du M51.3. Si cette annonce était attendue, l’Avis de la Commission confirme aussi que ce nouveau missile sera accompagné d’une nouvelle Tête Nucléaire Océanique, la TNO-2 (soit la Tête Nucléaire Océanique 2). Et en toute logique, l’année 2025 doit voir le lancement du programme M51.4. Les études déjà effectuées annoncent une portée, une précision et une capacité de pénétration des défenses améliorées. Tir d'essai d'un missile stratégique M51 depuis le SNLE Le Téméraire le 12 juin 2020. Tir d'essai d'un missile stratégique M51 depuis le SNLE Le Téméraire le 12 juin 2020. © DGA PA-NG L’Avis annonce que les premiers travaux de réalisation des chaufferies nucléaires ont été lancés. Pour rappel, le Porte-Avions Nouvelle Génération (PANG), tout comme l’actuel porte-avions Charles de Gaulle, sera un porte-avions à propulsion nucléaire. Les deux chaufferies K22 devront développer une puissance unitaire de 220 MW thermiques, soit une augmentation de près d’environ 46 % des réacteurs K15 (150 MW) du Charles de Gaulle. À cela s’ajoute le prochain lancement des travaux de réalisation du PANG, dont la notification est attendue par Naval Group et Les Chantiers de l’Atlantique fin 2025, pour un lancement effectif des travaux début 2026. L’Avis de la Commission rappelle également que ces dates sont importantes au niveau du calendrier, le PANG devant remplacer définitivement le Charles de Gaulle en 2038. Pour rappel, le PANG sera bien plus gros et plus long que le Charles de Gaulle : 75 000 tonnes contre 42 500 tonnes et 305 mètres de long contre 261 mètres. S’il sera le plus grand bâtiment de guerre construit en Europe, il sera tout de même un peu plus léger et plus court que les équivalents américains de la classe Gérald R. Ford, d’un tonnage de 100 000 tonnes et d’une longueur de 337 mètres. Cependant, ces différences n’auront pas d’impact sur une capacité binationale importante : l’Aéronautique navale française et l’Aéronavale américaine ont la chance de pouvoir totalement interopérer : déjà aujourd’hui (et dans le futur), des avions américains peuvent apponter et être catapultés sur et depuis le Charles de Gaulle et vice-versa, pour les avions français sur et depuis les 11 porte-avions de l’US Navy. Appontage d'un F/A-18F Super Hornet de l'US Navy sur le porte-avions français Charles de Gaulle durant l'exercice Pacific Steller 25 (10 février 2025). Appontage d'un F/A-18F Super Hornet de l'US Navy sur le porte-avions français Charles de Gaulle durant l'exercice Pacific Steller 25 (10 février 2025). © US Navy Étonnant double tacle capacitaire Au travers des nombreuses informations disponibles, la page 104 de l’Avis fait apparaitre, avec grand étonnement, un ‘double tacle’ sur les capacités militaires françaises. Le premier concerne l’objectif pour l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) d’aligner 185 avions de combat Rafale à l’horizon 2030. "Alors même que l’objectif de 185 Rafale à l’horizon 2030 est considéré comme le minimum nécessaire par l’état-major de l’AAE, le budget consacré à la dissuasion nucléaire en 2025 permettrait à lui seul d’en acquérir soixante." Cette citation sous-entend clairement que le budget de la dissuasion nucléaire française pourrait être utilisé au profit des forces conventionnelles. Mais cette option se ferait au détriment même de la dissuasion française… à une époque où la Russie est menaçante, y compris au niveau nucléaire et où la dissuasion nucléaire française est garante de la sécurité de la France et de ses intérêts vitaux ! Le second ‘tacle’ se trouve dans la phrase suivante et concerne, encore une fois, avec grand étonnement, l’avenir de l’Aéronautique navale : "Or, ces chasseurs peuvent, avec l’appui d’avions ravitailleurs, être projetés en quarante-huit heures partout sur le territoire français, sans avoir besoin d’un groupe aéronaval (GAN)." Porte-avions Charles de Gaulle devant un coucher de soleil. Porte-avions Charles de Gaulle devant un coucher de soleil. © Marine nationale (Romuald Le Hénaff) Ainsi, l’avis sous-entend également le peu d’intérêt que représente un groupe aéronaval. Alors certes, la France est capable de projeter des appareils à très longue distance, et l’a démontré par le passé, avec par exemple, l’opération Hamilton (frappes sur la Syrie en 2018 depuis la France). Cependant, les changements géopolitiques à travers la planète ont aussi démontré les limites de cette projection lorsque plusieurs pays ont décidé d’interdire le survol de leur territoire par des avions de combat français. Une hypothèse serait par exemple le besoin d’envoyer des Rafale en Polynésie française suite à des menaces chinoises… mais avec une interdiction de survol des États-Unis et éventuellement du Canada ! Inversement, le porte-avions représente LE moyen de projection de puissance le plus efficace pour un État : Il peut s’approcher (par rapport au territoire national) de la cible et ce, grâce à une donnée bien souvent oubliée ; la Terre est couverte à plus de 70 % d’eau ! Il ne faut pas dépendre des bonnes volontés de quelconque pays pour survoler son territoire ou éventuellement projeter directement des avions sur l’un de ses aéroports. Il est escorté par différents navires, faisant de cette base aérienne flottante (et constamment en mouvement), l’une des bases (si pas LA base aérienne ?) les plus protégées de France. Le porte-avions Charles de Gaulle emporte aussi des moyens de soutien, tels que les Rafale en configuration de ravitailleur en vol (via le pod NARANG) ou encore les avions de guet aérien avancé et de commandement aéronaval E-2C Hawkye. C’est un moyen dissuasif important, particulièrement lorsque son déploiement est annoncé. Le cas français l’est encore plus, grâce à la capacité d’emporter des missiles de croisière équipés d’une tête nucléaire. À nouveau, il est donc étonnant d’apercevoir que cet avis tacle la capacité aéronavale des Forces armées françaises, voire même, en arrière-plan, le renouvellement du porte-avions avec le PANG, malgré tous les avantages militaires et politiques qu’apportent ces capacités. Rafale Marine en configuration nounou avec des réservoirs externes et la Nacelle de RAvitaillement de Nouvelle Génération (NARANG). Rafale Marine en configuration nounou avec des réservoirs externes et la Nacelle de RAvitaillement de Nouvelle Génération (NARANG). © Marine nationale Combien d’A400M ? L’avis de la Commission ne se concentre pas uniquement sur les capacités et soutiens de la dissuasion nucléaire française mais aussi sur les capacités conventionnelles. Dans cette optique, l’Avis pose la question du nombre d’avions de transport tactique A400M Atlas au sein de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Ce nombre devra être rapidement décidé car la chaine de production dispose d’un nombre suffisant de commandes… jusqu’en 2028. Or, la viabilité même de cette chaine de production n’est pour l’instant pas assurée au-delà de 2028. Pour l’instant, un 25ème Atlas est attendu en 2025. La Loi de Programmation 2024-2030 annonce une volonté de détenir 35 A400M mais l’Avis de la Commission annonce que le chiffre de 38 A400M ne parait pas déraisonnable. Il précise aussi que ce chiffre dépendra beaucoup du projet de Futur Cargo Médian Tactique (FMTC), devant remplacer les C-130 Hercules et Casa de l’AAE. Mais le FMTC n’est pour l’instant qu’à un stade préliminaire d’études, ne devant se concrétiser qu’à l’horizon 2035-2040. À noter que l’A400M a récemment ajouter plusieurs cordes à son arc : depuis le 12 mars 2025, les A400M peuvent désormais ravitailler les hélicoptères des Forces spéciales françaises. Sept jours plus tard, l’AAE confirmait que les A400M français pouvaient également être utilisés pour ravitailler en vol des avions d’alerte en France, tâche jusqu’alors effectuée exclusivement par les Phénix. Enfin, même s’il ne s’agit pas d’un avion français, les A400M allemands sont en train d’effectuer plusieurs essais de ravitaillement en vol afin de confirmer cette capacité avec les différentes variantes des tiltorotors V-22 Osprey américains. Premier ravitaillement en vol d'un Caracal de l'EH 1/67 Pyrénées par un A400M Atlas (ET 3/61 Poitou) de l'Armée de l'Air et de l'Espace (5 février 2025). Premier ravitaillement en vol d'un Caracal de l'EH 1/67 Pyrénées par un A400M Atlas (ET 3/61 Poitou) de l'Armée de l'Air et de l'Espace (5 février 2025). © AAE Rafale F5 Ce standard représentera une véritable rénovation mi-vie de l’avion de combat français, comme expliqué par le ministère des Armées : nouveau radar RBE2 XG, nouveau système de guerre électronique, nouveaux capteurs optroniques, intégration d’armes de saturation et bien évidemment, le missile ASN4G. Mais le MINARM rappelle aussi sa connectivité augmentée : "Il bénéficiera d'une intégration renforcée avec d'autres systèmes, tant au sol qu'en vol, et pourra être appuyé par un drone furtif de combat conçu pour faciliter les opérations de pénétration des défenses adverses." Et ce sont d’ailleurs 704 millions d’euros qui devraient être débloqués en 2025 pour financer le lancement en préparation du drone de combat devant accompagné les futurs Rafale F5. Pas d’AWACS avant 2035 ? Actuellement, l’Armée de l’Air et de l’Espace fait partie du club assez fermé des forces aériennes détenant une flotte d’avions de guet aérien avancé et de commandement (AEW&C). Au total, quatre E-3F Sentry, dénommés E-3F SDCA en France (Système de Détection et de Commandement Aéroporté), sont opérationnels au sein de l’AAE. Mais malgré des améliorations, cet avion est opérationnel depuis 34 ans (1991)… et l’Avis de la Commission s’inquiète de l’absence, dans la Loi de Programmation Militaire 2024-2030, d’un programme visant à les remplacer. L’Avis annonce d’ailleurs : "[…] Du reste, le tableau capacitaire prévu dans la LPM 2024-2030 ne mentionne nullement un tel programme, qui est donc théoriquement renvoyé à post-2035." Avion AEW&C E-3F Sentry de l'Armée de l'Air et de l'Espace dans une livrée spéciale 50 000 heures de vol. Avion AEW&C E-3F Sentry de l'Armée de l'Air et de l'Espace dans une livrée spéciale 50 000 heures de vol. © AAE Actuellement, deux choix sont possibles : le GlobalEye de Saab (Suède) ou l’E-7A Wedgetail de Boeing (États-Unis). Le premier apporte une solution européenne partielle, avec un avion Global 6000 de Bombardier Aviation (Canada) équipé d’un radar Erieye ER de Saab (Suède). Cet avion dispose d’une autonomie de 11 heures mais n’est malheureusement pas ravitaillable en vol, capacité pourtant importante dans le cadre d’une mission de soutien au raid aérien nucléaire français. L’E-7A Wedgetail se base sur le Boeing 737 NG, avec un radar MESA de Northrop Grumman. Cet avion peut voler plus de 10 heures de vol mais est ravitaillable en vol. Toutefois, au niveau capacitaire, dans les deux cas, les radars utilisés sont des radars de dernière génération, à savoir des radars à antenne active (AESA). Pas de missiles longue portée sur le Tigre 3 Le futur standard 3 de l’hélicoptère de combat Tigre sera bien revu à la baisse. Le point le plus marquant est l’abandon du missile antichar longue portée, sous la forme de l’Akeron Longue Portée (Akeron LP), confirmé par l’Avis de la Commission qui note "la quasi-absence de crédits" à ce niveau. Ce missile de MBDA était pourtant prometteur, avec une portée d’environ 8 kilomètres. Cependant, le retrait de l’Allemagne du standard 3 du Tigre ne laissait que l’Espagne et la France sur ce sujet. Or, les Tigre espagnols sont équipés en missiles Spike ER… d’une portée de 8 kilomètres. Mieux encore, l’Armée de Terre espagnole prévoit de passer au full Spike (pour une capacité actuelle de Spike, MILAN et TOW)… produits localement. Pour rester sur le Tigre, l’Avis s’inquiète sur le remplaçant du Tigre, attendu pour 2040 à 2045. Aucun financement n’est prévu pour des études au niveau national ou en coopération avec d’autres pays. C’est ainsi que l’Avis espère éviter un scénario F-35 en Europe : "Il ne faudrait pas qu’à la vague de F-35 en Europe succède une déferlante de ‘H-35’ [américains] à l’horizon 2040." Schéma de départ du Tigre aux standards Mk III. Schéma de départ du Tigre aux standards Mk III. © AirbusHeli Un missile antiradar plus tôt que prévu ? Une belle annonce au niveau d’un trou capacitaire actuel : la destruction des défenses aériennes ennemies (DEAD) devrait arriver plus tôt que prévu. Depuis le retrait du missile antiradar moyenne portée AS-37 Martel en 1999, l’Armée de l’Air et de l’Espace n’a plus aucune capacité DEAD. Il a été décidé d’en développer un nouveau pour 2035 pour équiper les Rafale F5… sauf que l’Avis de la Commission annonce une accélération – sans donner de délais – de la mise en œuvre capacitaire de ce missile avec une intégration dès le standard F4, alors même que ce missile était attendu avec l’arrivée du le Rafale F5. Modernisation du Meteor En air-air, les Rafale de l’Armée de l’Air et de l’Espace emportent trois types de missiles : le MICA IR à guidage infrarouge, le MICA EM à guidage radar (tous deux des missiles de courte à moyenne portée) ainsi que le Meteor à guidage radar et très longue portée (supérieure à 200 kilomètres). Ce missile supersonique est entré en service au sein de l’AAE en janvier 2021 et en mars de cette même année au sein de l’Aéronautique navale. Il fut déployé en opérations pour la toute première fois le 24 février 2022. Moins de six heures après le déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine, deux Rafale de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan décollaient pour aider à sécuriser l’espace aérien polonais. Ces deux avions étaient en configuration air-air complète, avec donc, pour la première fois, des missiles Meteor. Pour information, un podcast de l’AAE retrace cette mission avec l’un des pilotes, le capitaine Marc : "Cette mission a duré 8h50 avec cinq ravitaillements en vol. Ça fait partie des plus longues missions que j’ai faites sur Rafale." (Voir sur internet ‘Capitaine Marc, pilote de Rafale au sein de l’escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 Côte d’Argent’). Mais si ce missile est récemment entré en service, 2025 verra le lancement du programme de sa rénovation à mi-vie. Aucune information n’est malheureusement disponible. Présentation d'un Rafale C (EC 1/5 Vendée) et d'un missile Meteor aux membres de l'IHEDN (6 novembre 2024). Présentation d'un Rafale C (EC 1/5 Vendée) et d'un missile Meteor aux membres de l'IHEDN (6 novembre 2024). © AAE Futur missile de croisière incertain La France, le Royaume-Uni et prochainement, l’Italie, au travers de MBDA, sont en train de développer deux nouveaux missiles : le Futur Missile de Croisière (FMC) et le Futur Missile AntiNavire (FMAN). Au niveau du FMC, celui-ci doit permettre le remplacement des missiles de croisière air-sol SCALP-EG/Storm Shadow (désignations française et anglaise du même missile). Cependant, l’Avis de la Commission défense rapporte que le MINARM ne s’est pas encore décidé sur le remplaçant du SCALP-EG : "Le choix pour la France reste ouvert pour trouver le meilleur compromis survivabilité/performances/coût entre les concepts RJ [RamJet, supersonique et manœuvrant], TP [TurboPropulseur, le FMC subsonique et furtif] et SCALP NG [un SCALP-EG Nouvelle Génération, revu et modernisé] pour la mission de frappe dans la profondeur aéroportée." Inversement, pour le FMAN, le MINARM a précisé à la Commission un problème d’orientation majeur entre la France et le Royaume-Uni : "Toutes les options françaises reposent sur le concept RJ (concept supersonique manœuvrant) », tandis que ‘le Royaume-Uni souhaite monter en maturité le concept TP (concept subsonique furtif), pour sa future capacité antinavire.’ " D’autres sujets ont été abordés : le programme Scorpion (modernisation/remplacement des véhicules de l’Armée de Terre), le programme MGCS (programme franco-allemand pour le développement d’un char de combat et des drones de combat terrestres), les navires et drones de guerre des mines,… Pour plus d’informations, l’Avis est disponible sur le site internet de l’Assemblée nationale (TOME VII, DÉFENSE, ÉQUIPEMENT des FORCES – DISSUASION, par M. François CORMIER-BOULIGEON).
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June 3, 5:00 AM
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Airbus Defence and Space vient de recruter son nouveau directeur de compte défense, numérique et cyber, le général de division (2s) Norbert Chassang.
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June 3, 5:00 AM
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Déjà désigné par Abuja pour fournir à la Nigerian Air Force des avions d'attaque et des hélicoptères de transport, le groupe italien Leonardo espère surfer sur ces succès pour placer des radars de
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June 3, 2:16 AM
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The UK’s Strategic Defence Review (SDR) was launched as one of the first acts of the UK’s new Labour Government in June last year. The review has recommended a major big-picture reform of the country’s forces.
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June 3, 1:58 AM
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En décembre 2022, les forces ukrainiennes utilisèrent des drones de conception soviétique, probablement des Tupolev Tu-141 « Strizh » pour attaquer les bases aériennes russes de Diaguilevo et d’Engels qui, situées à plus de 500 km de leur territoire, abritaient alors des bombardiers stratégiques Tu-95 « Bear », Tu-22M3 « Backfire » et Tu-160 « Blackjack ». Le même mode opératoire fut utilisé quelques mois plus tard, mais avec des drones d’un type nouveau, contre la base de Soltsy-2, implantée dans la région de Novgorod, soit à plus de 660 km au nord de l’Ukraine. Un Tu-22M3 « Backfire » avait été détruit. Entretemps, c’est-à-dire en février 2023, l’Association des forces de sécurité du Bélarus [BYPOL], formée par des policiers et des militaires opposés au régime du président biélorusse, Alexandre Loukachenko, avait affirmé avoir endommagé un avion d’alerte avancée russe A-50 Mainstay, alors basé sur la base aérienne de Matchoulichtchy, en utilisant deux drones FPV [First Person View]. Ces attaques ont-elles été les prolégomènes de l’opération « Toile d’araignée » qui, préparée depuis dix-huit mois, a été menée le 1er juin sous l’égide du SBU, le service de renseignement ukrainien ? Selon Kiev, cette « opération spéciale d’ampleur » a consisté à attaquer quatre bases aériennes russes, dont certaines sont connues pour accueillir des bombardiers stratégiques Tu-22M3 « Backfire » et Tu-95 « Bear ». Ainsi, la base de Diaguilevo aurait été une nouvelle fois visée, de même que celle d’Ivanovo, laquelle met habituellement en œuvre des avions de transport Il-76 et, surtout, des A-50 Mainstay. Ces deux emprises sont situées dans l’ouest de la Russie, près de Moscou. Mais il en va autrement pour les deux autres bases attaquées, à savoir celles d’Olenia [oblast de Mourmansk] et de Belaïa [oblast d’Irkoutsk], situées respectivement à 1 900 km et à 4 300 km de l’Ukraine. La première accueille des Tu-95 « Bear » en provenance de la base d’Engels tandis que la seconde abrite des Tu-22M « Backfire ». A priori, à en juger une photographie montrant le chef du SBU, Vassyl Maliouk, en train d’examiner le plan de l’opération « Toile d’araignée », une attaque contre une cinquième base, celle d’Oukraïnka, située dans l’Extrême-Orient russe, était prévue. A-t-elle été annulée au dernier moment ou a-t-elle échoué ? La question demeure sans réponse… Quoi qu’il en soit, ces attaques ont été menées à l’aide d’essaims de drones FPV, introduits clandestinement en Russie, en étant dissimulés dans des structures en bois placées dans des camions. Il est possible que, s’agissant de la base de Belaïa, les drones FPV aient été acheminés en Russie depuis la Mongolie ou le Kazakhstan. Quoi qu’il en soit, les toits des camions, stationnés non loin des bases russes, se sont ouverts automatiquement, libérant ainsi les drones FPV dotés d’une charge explosive. Dotés d’une intelligence artificielle, ces appareils auraient été contrôlés grâce aux réseaux de télécommunications russes. C’est ainsi que plusieurs bombardiers stratégiques russes ont été touchés au niveau de leurs réservoirs de carburant et / ou de leurs pylônes où sont montés les missiles de croisière Kh-101. Selon le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, tous les agents du SBU impliqués auraient quitté la Russie quelques heures avant le lancement des attaques. Par la suite, le SBU a affirmé que 41 avions « utilisés pour bombarder les villes ukrainiennes » avaient été touchés, dont des avions A-50 Mainstay. Et d’assurer que 34 % des bombardiers stratégiques russes avaient été mis hors de combat. Avant l’opération ukrainienne, les forces russes comptaient environ 123 bombardiers stratégiques, à savoir 56 Tu-22M3, 47 Tu-95 et 20 Tu-160 [50 de plus ont été commandés, ndlr]. Le bilan avancé par le SBU ne peut être vérifié dans l’immédiat. Pour le moment, selon l’imagerie satellitaire, au moins trois Tu-95 et un Tu-22 ont été détruits sur la base de Belaïa. Et il est probable que quatre autres [trois Tu-22 et un Tu-95] ont connu un sort identique. De son côté, le ministère russe de la Défense a admis que « plusieurs appareils avaient pris feu » après une attaque de drones contre des bases situées dans les régions de Mourmansk et d’Irkoutsk. « Ces incendies ont été maîtrisés et n’ont pas fait de victimes », a-t-il assuré. En outre, il a confirmé que les drones utilisés avaient été lancés à « proximité immédiate des aérodromes ». Reste à voir les conséquences de cette opération ukrainienne. Si le bilan avancé par Kiev se révèle exact, alors la dissuasion russe s’en trouverait amoindrie, ce qui pourrait avoir des implications stratégiques non seulement en Europe mais aussi dans la région de l’Indopacifique, les Tu-95 Bear effectuant régulièrement des patrouilles dans les environs du Japon et de l’Alaska.
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June 3, 1:44 AM
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Paris (AFP) June 2, 2025 - The French state has made a 410-million-euro ($468-million) offer to acquire a strategic division of tech firm Atos that includes supercomputers used in nuclear deterrence, the company said Monday.
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June 3, 1:41 AM
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Exploring a defense manufacturing base in Eastern Germany to Bundeswehr’s defense capabilities and regional growth As Europe continues to recalibrate its defense posture amid Russia’s ongoing war in Ukraine and broader geopolitical shifts, the demand for scalable, resilient, and localized defense manufacturing has reached a critical juncture. Nowhere is this recalibration more visible than in […]
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June 3, 1:33 AM
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After one and a half years of preparation, Ukrainian personnel hiding deep inside Russia conducted an unprecedented attack with 117 drones which destroyed multiple bombers.
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June 3, 1:22 AM
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À l’instar de la Russie en Ukraine Israël mène une guerre aérienne totale contre Gaza. Il s’est écoulé 75 jours depuis que le gouvernement israélien a choisi de rompre le (fragile) cessez-le-feu qui le liait au Hamas sur le territoire de Gaza. Depuis lors jours et nuit les Boeing F-15I Ra’am et les Lockheed-Martin F-16I Sufa bombardent sans relâche la petite enclave palestinienne. Officiellement Tsahal, et sa branche aérienne Heyl Ha’Avir, ne visent que des caches du groupe terroriste. Pour mémoire l’opération Swords of Iron a été déclenchée il y a 604 jours, quelques heures seulement après que le mouvement terroriste islamiste Hamas ait perpétré une des plus lâches et sanglantes attaques de l’histoire contemporaine : les attentats du 7 octobre 2023. Tout le monde pensait alors à une guerre éclair tant la supériorité d’Israël sur le Hamas semblait évident. Un cessez-le-feu aura permis des échanges entre d’un côté des otages israéliens boucliers humains du groupe terroriste et de l’autre des combattants et militants détenus dans les prisons de l’état hébreu. Et puis le 18 mars 2025 Israël a choisi de le rompre. Ses troupes ont reçu l’ordre de reprendre les pilonnages de l’enclave palestinienne. Hier soir nous avons atteint 75 jours de raids aériens, sans le moindre répit. À Gaza, territoire d’à peine 365 kilomètres carré, les bombes pleuvent du ciel. Les avions de combat de Heyl Ha’Avir frappent sans discontinue, de jour comme de nuit. C’est une des opérations les plus longues depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant l’aviation israélienne dispose de munitions beaucoup plus précises que ce possédaient les aviations américaines et britanniques en Europe dans la première moitié des années 1940. On le sait aujourd’hui les F-15I Ra’am et F-16I Sufa frappent principalement l’enclave avec des GBU-12 et des GBU-27 d’origine américaine de respectivement 227 et 900 kilogrammes ainsi qu’avec des MLGB de facture indigène d’une masse de 125 kilos. Certaines ONG font également état de frappes avec la bombe israélienne Spice 2000 de 1000 kilos sans que cela n’ait été démontré complètement. Officiellement depuis 75 jours Heyl Ha’Avir ne bombarde que des centres militaires du Hamas et ne tue que des combattants et militants de l’organisation terroriste. Ça c’est pour la version israélienne. Car la communauté internationale, avec en première ligne l’Union Européenne, tire le signal d’alarme sur des frappes qui tueraient depuis 75 jours des civils innocents par centaines. Aucun bilan officiel n’existe car les sources entre elles se contredisent mais il serait effroyable. Aujourd’hui les enfants palestiniens assimilent les avions, quel qu’ils soient, aux appareils de combat d’Israël. Et donc à la mort. Il est urgent que ces raids aériens s’arrêtent. Plusieurs médias indépendants israéliens rappellent d’ailleurs que de nombreux pilotes réservistes refusent désormais de monter dans leurs cockpits car ils ne veulent plus bombarder des populations civiles. Or Heyl Ha’Avir, comme toutes les branches de Tsahal, fonctionne en grande partie grâce à la réserve opérationnelle.
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June 2, 5:51 PM
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En 2021, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargée des exportations d’équipements militaires américains, autorisa la vente potentielle aux Philippines de douze chasseurs-bombardiers F-16 « Viper » pour un montant évalué à 2,4 milliards de dollars, sans compter le prix des munitions… N’étant pas en mesure de financer une telle acquisition, l’intérêt de Manille se porta sur le JAS-39 Gripen du constructeur suédois Saab, en raison, notamment, de sa capacité à tirer des missiles air-air longue portée « Meteor » ainsi que des missiles anti-navires RBS-15 Mk.III. Deux ans plus tard, en marge du forum « Shangri-La Dialogue », organisé à Singapour, le ministre suédois de la Défense, Pål Jonson, et son homologue philippin, Carlito Galvez Jr., signèrent un protocole d’accord ouvrant la voie à l’achat de Gripen. Mais aucune annonce ne fut faite par la suite. Or, en avril, alors que le chef du Pentagone, Pete Hegseth, venait de rappeler l’engagement de Washington à fournir l’assistance nécessaire aux forces philippines pour qu’elles soient en mesure de contrer « toutes les menaces », en particulier les « agressions chinoises » en mer de Chine méridionale, la DSCA a publié un nouvel avis autorisant Manille à se procurer vingt F-16C/D « Viper » pour 5,58 milliards de dollars. Si l’achat de douze F-16 « Viper » n’avait pas été jugé possible il y a quatre ans, comment pourrait-il en aller autrement pour vingt appareils ? Une aide financière américaine est-elle prévue ? Et la DSCA avait-elle préalablement été sollicitée par Manille avant de publier son avis ? « Nous devons étudier comment financer un projet aussi important. Il appartient au ministre de la Défense, Gilbert Teodoro, et, en dernier ressort, au président [Ferdinand Marcos Jr], de déterminer comment nous pourrons acquérir ces F-16 », a commenté José Manuel Romualdez, l’ambassadeur des Philippines aux États-Unis, la semaine passée. Or, selon M. Teodoro, aucune offre n’aurait encore été officiellement faite par le gouvernement américain au sujet de l’achat potentiel de ces vingt F-16 « Viper ». C’est en effet ce qu’il a affirmé lors de la dernière édition du Shangri-La Dialogue. « En ce qui me concerne, il n’y a rien sur la table que je puisse prendre en considération », a-t-il dit, selon des propos rapportés par Defense News. En outre, il semblerait que les Philippines n’aient adressé aucune demande aux États-Unis pour se procurer des F-16 Viper. En effet, M. Teodoro a laissé entendre qu’il ne pouvait pas expliquer pourquoi la DSCA avait approuvé une telle vente, sauf à faire du « battage médiatique ». Et pour cause : « Nous n’avons même pas encore décidé quand nous allons acquérir un avion de combat multirôle », a-t-il dit. Cela étant, via un communiqué publié le 25 avril, Lockheed Martin a suggéré que le contrat était quasiment acquis. « Lockheed Martin est fier de soutenir les efforts des Philippines pour moderniser leurs capacités aériennes grâce au F-16 Block 70, qui offrira des capacités et des performances avancées pour répondre aux besoins de défense des Philippines et constituera un atout stratégique pour soutenir la posture de défense autonome du pays », avait en effet déclaré Aimee Burnett, responsable du développement commercial du F-16.
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June 2, 1:18 AM
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US President Donald Trump has reportedly offered Japan the F-47, a sixth-generation stealth fighter jet currently being developed by Boeing.
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June 2, 1:16 AM
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New images circulating on Chinese social media appear to show the KJ-3000 airborne early warning and control aircraft undergoing ground testing at an undisclosed airfield. The KJ-3000, built on the platform of the four-engine Y-20 transport aircraft, represents China’s latest move to expand its airborne command and surveillance capabilities. Photographs posted online reveal the KJ-3000
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