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Today, 12:45 AM
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L’invasion de l’Ukraine par la Russie, les débats sur l’autonomie stratégique européenne et la hausse des budgets militaires ont propulsé le continent au cœur du commerce mondial d’armements. L’Europe achète davantage… et exporte plus que jamais. Dans ce paysage, les discours sur la paix cohabitent étrangement avec une industrie florissante qui signe en coulisses des contrats de plusieurs milliards d’euros.
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Today, 12:44 AM
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Selon nos informations, les frais d’adhésion négociés par la Commission européenne et le Canada afin de garantir à l’industrie d’Ottawa un meilleur accès aux contrats financés par l’instrument SAFE s’élèvent à environ 10 millions d’euros.
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Today, 12:43 AM
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The United States Army has released a set of new Requests for Information aimed at advancing the Common Autonomous Multi-Domain Launcher, or CAML, a next-generation autonomous fires platform intended to reshape how the service moves, loads, and employs missile systems
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Today, 12:41 AM
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Today, 12:39 AM
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Today, 12:36 AM
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Il n’y a pas encore si longtemps, l’avenir de la force aérienne autrichienne [Luftstreitkräfte] était flou. Ainsi, en 2017, il était question de revendre les quinze chasseurs Eurofighter EF2000/Typhoon qu’elle avait acquis en 2003, selon des modalités qui attirèrent l’attention de la justice. À l’époque, Vienne avait expliqué que les coûts d’exploitation et d’entretien de EF2000 étaient trop élevés. D’où la décision de les remplacer, en même temps que les avions d’entraînement Saab 105OE, qui totalisaient près de quarante années de service. L’idée était alors d’acquérir un seul modèle d’appareil. Finalement, les Saab 105OE furent retirés du service en 2020 sans être remplacés. Quant aux EF2000, l’Indonésie envisagea de les racheter… avant de se raviser. Aussi, le ministère autrichien de la Défense décida de les moderniser afin de les maintenir en service jusqu’en 2035. Cette situation ne fut pas sans conséquence pour la Luftstreitkräfte. En novembre 2024, le Kronen Zeitung rapporta qu’elle n’avait pas été en mesure d’assurer la posture de sécurité aérienne pendant plusieurs jours, faute de disposer de suffisamment d’EF2000 disponibles. Aussi, Vienne entama une discussion avec Rome pour se procurer des avions d’entraînement M-346FA dans le cadre d’un accord de gouvernement à gouvernement. Et cela afin de remplacer les Saab 105OE. Un accord de principe, portant sur l’achat de douze M-346FA fut trouvé en décembre 2024. Il restait donc à finaliser les négociations contractuelles. Ce qui vient d’être fait, selon un communiqué publié par la Bundesheer, le 29 novembre. « L’Autriche a finalisé l’acquisition de douze avions de combat Leonardo M-346FA. Ces nouveaux appareils remplaceront les Saab 105 retirés du service en 2020, comblant ainsi une lacune dans ses capacités de défense aérienne. Ils seront affectés à la base aérienne de Linz-Hörsching à partir de 2028. Le prix unitaire est d’environ 80 millions d’euros, tandis que le coût total, incluant l’armement, le simulateur, la formation et la maintenance, avoisine 1,5 milliard d’euros », a-t-elle en effet indiqué. Dans le même temps, l’Italie a consenti des compensations industrielles, lesquelles devraient rapporter près de 400 millions d’euros à l’économie autrichienne. « Des projets sont prévus dans les secteurs de l’aérospatiale, de la sous-traitance, de la numérisation et de la recherche, notamment dans les domaines des matériaux, de la simulation et des capteurs », a précisé la Bundesheer. Et d’ajouter : « Cet accord vise à protéger les intérêts sécuritaires autrichiens tout en restant conforme au droit européen : les entreprises proposant les meilleures solutions techniques devraient en bénéficier. » Outre le fait qu’il permettra de relocaliser la formation des pilotes autrichiens [elle se déroule actuellement en Allemagne et en Italie, ndlr], cet achat répond à un objectif que la Bundesheer affichait depuis longtemps : disposer d’une flotte différenciée d’avions de combat. Ainsi, les EF2000 seront exclusivement utilisés pour la surveillance de l’espace aérien autrichien, ce qui économisera leur potentiel, tandis que les M-346FA assureront des missions « de moindre intensité ». « Avec le nouvel avion, la formation peut à nouveau être dispensée intégralement en Autriche. Ceci accroît la disponibilité des appareils, réduit les coûts à long terme et renforce la souveraineté opérationnelle », a résumé la Bundesheer. Pour rappel, dérivé de l’avion d’entraînement avancé M-346 « Master » [lui même inspiré par le Yak-130 du constructeur russe Yakovlev], le M-346FA est doté de 7 points d’emport externes. Il peut voler à Mach 1,15, avec un rayon d’action de 1 800 km. Selon son constructeur, Leonardo, il est en mesure d’effectuer des missions d’appui aérien rapproché, de reconnaissance tactique et de police du ciel.
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Today, 12:33 AM
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Axon Vision announced on 1 December 2025 a strategic co-operation agreement with Leonardo DRS to deliver AI-enhanced C-UAS solutions.
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Today, 12:31 AM
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Face à la menace russe, l’Europe veut bâtir un mur antidrones. Mais l’interception de ces engins oblige à mettre en œuvre une palette de technologies de pointe. Un défi inédit.
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Today, 12:30 AM
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Today, 12:27 AM
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Cela peut paraître anecdotique comme information mais c’est symbolique d’un basculement des intérêts stratégiques de l’Oncle Sam. Pour la première fois depuis une grosse trentaine d’années aucun porte-avions de l’US Navy ne croise sur les eaux de la Méditerranée ou celles bordant les côtes du Proche et du Moyen-Orient. Tous sont désormais engagés en zone Asie-Pacifique ou bien à proximité du Pacifique. Les autres porte-avions américains mouillent dans leurs arsenaux et ports respectifs sur les côtes est et ouest des États-Unis. C’est une constante qui remonte au mois d’août 1990 et à l’invasion du Koweït par les forces irakiennes. L’Amérique a toujours entretenu dans la région au moins un porte-avions capable de soutenir ses intérêts diplomatiques et économiques. La zone Méditerranée et Proche / Moyen-Orient serait-elle devenue suffisamment safe pour que l’US Department of War décide de la délaisser ? La réponse est évidemment non. Même si Washington et Damas ont réchauffé leurs relations diplomatiques il est clair que l’état d’Israël demeure un territoire bouillant pour les Américains, d’autant plus avec les opérations actuellement menées par Tsahal en Cisjordanie. De la même manière la nébuleuse terroriste Houthie demeure extrêmement dangereuse pour le commerce maritime mondiale autant que pour l’Amérique elle-même et pour ses alliés, là encore l’état hébreu en première ligne. Alors pourquoi un tel revirement ? Tout simplement parce que l’US Navy doit exécuter les ordres de la Maison-Blanche et n’a pas les moyens techniques de se démultiplier à l’infini. Depuis plusieurs semaines maintenant le Président des États-Unis Donald Trump a engagé un véritable bras de fer avec son homologue vénézuélien Nicolás Maduro. Et celui-ci passe notamment par des déploiements de force totalement hallucinants dont le porte-avions USS Gerald R. Ford. Or ce dernier était initialement prévu pour une mission longue durée justement en… Méditerranée et Proche-Orient. Le Venezuela n’est pas le seul point chaud pour l’actuel locataire du Bureau Ovale. Il y a aussi la Chine. Ou plutôt en fait tous les territoires que celle-ci revendique plus ou moins explicitement, dont en premier lieu l’île de Formose. Celle-ci accueille Taïwan, la république de Chine, autrement dit la Chine non communiste. Les USS George Washington et USS Nimitz font des ronds dans l’eau dans la région tandis que l’USS Abraham Lincoln a quitté son port-base californien de San Diego la semaine dernière. Lui aussi vogue dans le Pacifique avec ses bâtiments d’escorte. Qui dit pas de porte-avions de l’US Navy en Méditerranée et en zone Proche / Moyen-Orient dit aussi pas en Mer du Nord ou en Atlantique Nord. Face à la menace permanente de la Russie la Marina Militare, la Marine Nationale, et la Royal Navy sont… seules. C’est peut-être le bon moment pour les Européens de montrer aux Américains qu’ils sont capables de se débrouiller sans eux et sans leur tutelle dépassée. Quoiqu’il en soit cette disparition (forcément temporaire) des mastodontes de l’US Navy est un mini évènement en soi !
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Today, 12:20 AM
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AviationNews – Authorities have formally launched a comprehensive investigation into the tragic crash of an Indian Air Force Tejas Mk.1 fighter jet that occurred during a high-profile flight demon…
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Today, 12:20 AM
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Les forces armées autrichiennes ont officialisé l'ordre port ree M-346 @ Leonardo L’accord L'Autriche a conclu un accord de 1,5 milliard d'euros pour l'acquisition de 12 avions Leonardo M-346FA, avec des livraisons initiales prévues pour 2028 à partir de la base aérienne de Linz-Hörsching. Le contrat fait suite à un accord avec l'Italie signé en mai et à une précédente lettre d'intention en décembre, visant à rétablir les capacités de l'armée de l'air perdues après la retraite de la flotte Saab 105 formateur. Le dossier d'approvisionnement couvre l'armement, les simulateurs de mission complète, les systèmes de formation informatisés et la maintenance, avec un coût unitaire de 80 millions d'euros par avion. « L'approvisionnement représente des progrès à la fois dans la politique de sécurité et dans l'économie », a déclaré Wolfgang Hattmannsdorfer, ministre de l'Économie. Le détails Le DAC (Determina A Contrate) relatif à cette fourniture a été publié sur le site du ministère italien de la Défense, qui détaille davantage le "paquet" : Full Mission Simulator, l'intégration du missile air-air à courte portée IRIS-T et Link 16, le pod Nexter avec canon de 20 mm et le pod Elbit pour l'autoprotection et l'attaque électronique (c'est-à-dire avec une capacité de brouillage limitée des sites radar de la défense anti-aérienne. Remplacer les Saab 105 L'élimination progressive de la Saab 105 en 2020 a interrompu la formation des pilotes nationaux, une lacune que la nouvelle flotte est censée combler alors que l'Autriche cherche à moderniser son infrastructure de l'armée de l'air. Avec l’achat de ces avions, l’Autriche retrouvera un total de capacité de formation des pilotes dans le pays. De plus, dans sa version « Fighter Attack » l’avion pourra le cas échéant soutenir les forces au sol et améliorer les capacités de défense. Le M-345FA « Master » ree Le M-346FA @ Leonardo Le M-346 "Master" est un avion à réaction transsonique bimoteur et biplace, doté de commandes de vol et d’une avionique entièrement numérique, équipé d'un système de commandes de vol électriques à quadruple redondance et d'une interface homme-machine moderne avec affichage pour la présentation des données « tête haute » (HUD – Head-up Display) et multifonction (MFD – Multi Functional Display). L'avion est le pivot d'un système de formation constitué d'un système embarqué intégré pour la simulation de l'entraînement tactique (ETTS - Embedded Tactical Training System), qui permet à l'avion d'émuler des capteurs, des armements et des CGF (Computer Generated Forces) et permet aux pilotes d'opérer simultanément, et de manière combinée, en mode LVC : Live (vol réel), virtuel (les différents types de simulateurs) et constructif (interfaçage avec tout type de force/menace générée par l'ordinateur). Le système est complété par le segment de formation au sol GBTS (Ground Based Training System), composé de divers systèmes de simulation de vol et de mission, de cours multimédia et en classe, de systèmes de planification de mission et de gestion de formation, et d'un support logistique intégré (ILS) qui optimise la gestion de flottes et de simulateurs pour permettre un fonctionnement maximum. La variante M-346FT (Fighter Training) ou FA (Fighter Attack) emporte le radar Selex-ES Grifo multimodes à antenne mécanique qui est capable d’assurer le combat air-air courte portée et les opérations de surfaces. L’avion dispose de cinq points d’emport externes et pourra tirer des bombes à guidage laser et GPS. Par ailleurs, une liaison de données Link16 et un nouveau système de communication sécurisé sont installés. L’empennage horizontal est entièrement mobile et l’appareil, biplace en tandem, repose sur un train d’atterrissage tricycle. Les deux réacteurs Honeywell/ITEC F124-GA-200 de 2'880 kgp sont produits sous licence par Fiat-Avio. Le M-346 dispose d’un groupe auxiliaire de démarrage (APU) MicroturboRubis. Le cockpit est pressurisé et climatisé sous une verrière articulée à droite, doté de sièges éjectables « zero-zero » Martin-Baker Mk16D. Il dispose également d’un système embarqué de génération d’oxygène (OBOGS) éliminant le besoin de bouteilles, Dernièrement, l’avionneur a testé le prototype du M-346FT pour le largage de bombes de type Mk82 de 500lb, ainsi que des bombes « Lizard » d’Elbits Systems. Les essais ont également montré la possibilité d’installer un pod canon de 12.7mm et des roquettes guidées. Cette nouvelle variante du M-346, doit permettre aux utilisateurs actuels de pouvoir, grâce à l’armement de bord, préparer les pilotes à l’attaque au sol avec des moyens modernes.
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Today, 12:17 AM
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Le Cnes et l’entreprise toulousaine Hemeria ont annoncé le 2 décembre la signature d’un contrat sur le passage en phase 3 du développement du ballon stratosphérique manœuvrant BalMan. Cela ouvre la voie à l’industrialisation du ballon qui fait partie des éléments clés d’une stratégie de défense. Nouvelle étape pour BalMan d'Hemeria. Le ballon manœuvrant avance dans son développement après deux vols tests réalisés au Centre spatial Guyanais. Les vols ont servi à valider la méthode du lâcher, la phase d’ascension ainsi que la fin de vol. Ces démonstrations étaient nécessaires avant d’aller plus avant dans la qualification de l’aéronef. La phase 3 met l’accent sur la manœuvrabilité du ballon. C’est là qu’est la valeur stratégique du ballon. Le contrat inclut le développement des moyens pour allonger la durée des vols, incluant les algorithmes et logiciels de pilotage, en vue d’une démonstration de vol du HAPS d’au moins 15 jours. Stratégie du ministère des Armées Pendant le salon du Bourget, le ministre des Armées Sébastien Lecornu avait annoncé la première stratégie française de Très Haute Altitude (THA), reconnue aujourd’hui comme zone stratégique et mis en avant par le survol du territoire américain par un ballon chinois en février 2023. Parmi les objectifs de la stratégie, la France devait être capable d’intercepter un objet dans la stratosphère, chose faite fin juin avec les tirs de missiles MICA depuis des chasseurs Rafale et Mirage 2000. Autre point clé qui concerne directement BalMan : être capable de surveiller durablement des zones d’intérêt et d’opérer en THA. Pour cela, le ministère des Armées participe à l’accélération du développement de BalMan, mais aussi des aéronefs Stratobus (développé par une filiale de Thales Alenia Space), et Zephyr d’Airbus.
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Today, 12:44 AM
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La Commission européenne est en train d’établir une liste de services satellitaires à usage militaire destinés à alimenter une nouvelle constellation européenne. Pour Euractiv, le commissaire à la Défense et à l’Espace, Andrius Kubilius, a détaillé les contours de ce projet.
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Today, 12:43 AM
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Embraer has signed five Memoranda of Understanding with Polska Grupa Zbrojeniowa and its subsidiaries WZL-1, WZL-2, WSK PZL-Kalisz and WBCKT, setting a framework for long-term cooperation in aerospace and defence.
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Today, 12:43 AM
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Rostec, a Russian-owned arms and technology company, says its High-Precision Systems holding has delivered a new batch of BMP-3 infantry fighting vehicles to Russian units, adding protective kits and electronic warfare systems that the company describes as upgrades shaped by
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Today, 12:40 AM
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Today, 12:38 AM
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La Norvège poursuit la modernisation de ses forces armées avec une nouvelle commande de l'Agence norvégienne du matériel de défense à GDELS (General Dynamics European Land Systems). Le contrat signé porte sur la livraison de systèmes de franchissement de nouvelle génération M3 utilisable en...
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Today, 12:35 AM
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Lors de la dernière édition du salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, en juin, la Direction générale de l’armement [DGA] signa des conventions de subventions avec cinq industriels en vue de mettre au point des drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] pour les opérations du « bas du spectre ». Cette approche, décrite comme « agile et collaborative », doit permettre de trouver la « meilleure solution opérationnelle en respectant les contraintes de temps et de coût » en favorisant l’émulation entre les cinq industriels retenus, à savoir Turgis & Gaillard [Aarok], AURA-AERO [Enbata], SE Aviation [DRIADE], Fly’R [R2-600 MALE] et Daher. L’objectif était de disposer de démonstrateurs de drones prêts à voler en 2026. Parti avec un temps d’avance, l’Aarok de Turgis & Gaillard a effectué, malgré les contraintes réglementaires, son vol inaugural en septembre dernier. De son côté, après la signature de la convention proposée par la DGA, Daher avait assuré qu’il serait en mesure de faire voler un drone MALE dans les six mois à venir. Pour cela, il avait noué un partenariat avec Thales afin de proposer une » solution ‘plug & fly’ crédible et immédiatement opérationnelle, basée sur une plateforme CS 23 certifiée ». Cette certification concerne les avions ayant une masse au décollage de 5 670 kg et la capacité de transporter jusqu’à neuf passagers. Or, Daher a tenu son pari. En effet, ce 2 décembre, l’industriel a annoncé que son drone MALE EyePulse venait d’effectuer son premier vol avec succès, depuis Tarbes. Ce dernier a consisté en une séquence automatisée, incluant « la phase d’atterrissage en autonomie ». « C’est une étape clé qui confirme la capacité du groupe Daher à agir dans le temps court et à répondre aux besoins des acteurs de la défense. En réalisant en moins de six mois, en partenariat avec Thales, un prototype démonstrateur de drone MALE, Daher a respecté ses engagements et prouve ainsi sa capacité à répondre à l’objectif de la DGA de pouvoir envisager de renforcer rapidement les capacités en drones des armées françaises et à l’export », a-t-il fait valoir. Dans le détail, Daher a intégré le système de pilotage automatique « ScaleFlyt » de Thales sur une plateforme existante, en l’occurrence un avion TBM 910/960. Cela a ainsi permis « une phase de vol en autonomie complète après activation faite depuis le sol par l’ingénieur général de classe exceptionnelle de l’armement Alexandre Lahousse, directeur général adjoint de la DGA », raconte l’avionneur. S’agissant de ses performances, le drone EyePulse peut emporter une charge utile de 500 kg et voler à 30 000 pieds d’altitude pendant 12 à 24 heures. Par ailleurs, Daher avait également assuré qu’il serait en mesure de produire, à Tarbes, des « drones en volumes significatifs avant la fin de la décennie », soit entre 10 et 40 appareils par an. C’est en effet ce qu’a confié son directeur général, Didier Kayat, dans les pages du Figaro. « Ce ne sera pas un problème car nous pouvons transférer une partie de la production des TBM aux États-Unis, afin de libérer de la capacité souveraine en France », a-t-il expliqué. Pour la DGA, ce point peut faire la différence. « Le volet souverain de Daher, à travers sa capacité d’industrialisation et de production sur le territoire, est un atout majeur », a en effet estimé l’IGCEA Lahousse, pour qui la capacité de l’industriel « à collaborer efficacement avec d’autres acteurs pour intégrer des technologies non maîtrisées en interne mérite également d’être saluée ».
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Today, 12:32 AM
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The Portuguese Air Force has signed a contract with ICEYE to directly procure one of its SAR satellites, ICEYE announced on 2 December 2025.
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Today, 12:31 AM
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Si les parlementaires ne trouvent pas d’accord sur le budget de l’Etat d’ici au 1er janvier, la hausse du budget des armées de 6,7 milliards d’euros prévue en 2026 par la loi de programmation militaire pourrait être remise en cause. De quoi fragiliser la souveraineté nationale, les armées et les industriels de l’armement, avertit le Premier ministre.
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Today, 12:29 AM
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Sensor solution provider HENSOLDT presents TAERVUS, a fully integrated system for Electromagnetic Warfare (EW). Among other things, it combines state-of-the-art radio direction finders, receivers and jammers/exciters with powerful signal processing software and HENSOLDT’s own Spectrum Battle...
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Today, 12:25 AM
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Le 2 décembre 2025, par Arnaud. La douceur provençale, ça a bien souvent du bon. La Base d'Aéronautique Navale de Landivisiau héberge à l'année les Flottilles 11F, 12F, et 17F qui volent Bases Aériennes
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Today, 12:20 AM
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Aviation News – The French Ministry of the Armed Forces has confirmed that India is advancing plans to acquire 90 Rafale F4 fighter jets, with an option for 24 Rafale F5s, signaling New Delhi’s gr…
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Today, 12:18 AM
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Maître d’œuvre des deux satellites de la DGA, la start-up toulousaine U-Space a choisi de les mettre en orbite basse avec la fusée de Maiaspace, filiale d’ArianeGroup. Les satellites permettront aux militaires d’apprendre à faire des manœuvres de proximité. Le vol est prévu pour 2027. L’annonce a été faite le 28 novembre à l’occasion du Forum Innovation défense, organisé par la DGA et entre autres l’Agence Innovation Défense (AID). Cette dernière pilote tous les projets spatiaux de démonstration technologique dans le cadre de la stratégie ARES (Action et Résilience Spatiale). L’AID avait choisi le constructeur de petits satellites U-Space, basé à Toulouse et fondé en 2018, comme maître d’œuvre de Toutatis. La mission reposera sur un tandem de satellites, Splinter et Lisa-1. Plus petit, Lisa-1surveillera le trafic spatial tandis que Splinter disposera d’une capacité d’approche et d’actions. Les deux satellites joueront au chat et à la souris en orbite basse. La mission permettra aux opérateurs du Commandement de l’Espace de se faire une expérience d’action dans l’espace, afin d’être prêt à contrer plus tard des réelles menaces. Avec la mission Yoda qui se déroulera en orbite géostationnaire, Toutatis prépare la France à se défendre en orbite, comme souhaité en priorité par la stratégie spatiale de défense. D'ailleurs l'Allemagne souhaite faire de même. Le dispositif opérationnel sera incarné par EGIDE, qui sera livré en 2030. En marge de l’annonce au FID, la start-up ION-X basée à Saclay, a annoncé de son côté avoir été choisie pour fournir une partie de la propulsion de Toutatis. Les propulseurs à liquide ionique HALO-100X équiperont un des deux satellites. Pesant 20 kg, Lisa-1 utilisera de la propulsion électrique mais pour pouvoir réaliser ses manœuvres tactiques, Splinter aura besoin de propulsion liquide. Dans ses actions, Splinter doit être capable de neutraliser Lisa-1. Le satellite embarquera donc une charge utile expérimentale développée par MBDA. Il est possible qu’il s’agisse d’un laser militarisé à haute énergie, en cours de développement dans le cadre du projet Flamhe de l’AID.
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