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Today, 1:51 AM
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La France a décidé de remplacer ses AWACS par des avions Saab GlobalEye avec une lettre d'intention sur 4 exemplaires dont 2 en option. Une nouvelle étape dans le renforcement de la coopération franco-suédoise dans le secteur de l'armement. AWACS français : le Saab GlobalEye les remplacera La Direction générale de l'armement (DGA) et l'avionneur suédois Saab ont signé au Paris Air Show 2025 une déclaration d'intention conjointe concernant la vente d'avions GlobalEye d'alerte et de contrôle (AEW&C) à la France, incluant l'équipement au sol, la formation et le soutien. "La déclaration d’intention conjointe inclut l’intention de la DGA d’acquérir deux avions GlobalEye de Saab. La déclaration d’intention conjointe prévoit également pour la DGA une option d’achat de deux aéronefs supplémentaires. Une procédure de notification définitive pour achever la passation de marché va suivre. La DGA a déclaré qu’un contrat devrait être finalisé dans les prochains mois", indique Saab. Cela fait maintenant un certain temps que l'avionneur suédois pousse sa plateforme GlobalEye auprès de la France. L'Armée de l'Air et de l'Espace travaille au remplacement de ses quatre AWACS à l'horizon 2030-2035. Si les appareils ont bénéficié au fil des années d'améliorations progressives en termes de systèmes de gestion du combat aérien, de radars et d'équipements électroniques,... voire même de nouveaux moteurs CFM56; la cellule avion, celle du Boeing 707, arrive en butée, entraînant depuis un certain temps des coûts croissants dans le maintien en condition opérationnelle. Un coût qui va encore s'accroître dans les années à venir tandis que les différents systèmes embarqués seront à leur tour affectés par l'obsolescence. Une plateforme européenne AEW&C sur étagère Et le remplacement de ces vecteurs spécifiques a pris une acuité encore plus grande depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Les calendriers ont en effet été bousculés et l'urgence des disponibilités favorise les matériels sur étagère et éprouvés. Comme son concurrent, le Boeing E-7A Wedgetail, le Saab GlobalEye est aussi une plateforme AEW&C éprouvée et sur étagère puisque les Forces aériennes émiraties l'opèrent depuis 2020. Elle "permet de répondre très rapidement aux besoins opérationnels de l’Armée de l’Air et de l’Espace sans occasionner de rupture capacitaire", rappelle le ministère des Armées. Avec en plus l'avantage de s'inscrire dans "la construction de l'Europe de défense" et le renforcement des liens entre les BITD française et suédoise. Du travail pour Sabena technics Dès le départ, Saab a joué la carte de l'implication de la BITD française. Le GlobalEye utilise comme plateforme le Bombardier Global 6000/6500 doté de capteurs actifs et passifs. L'avion « porte sur son dos » un radar à antenne active Erieye ER d'alerte avancée utilisant la technologie au nitrure de gallium dont la puissance a permis d'améliorer la portée de détection à près de 700 km pour les "gros" avions de combat et qui décline selon la taille de l'aéronef ou missile ennemi. Les capacités des capteurs de l'Erieye ER lui donnent un balayage simultané air, terre et mer. La capacité de surveillance maritime est amplifiée par un radar ventral Seaspray 7500E de Leonardo, capable de repérer même des périscopes de sous-marins. Le dispositif de détection et d'identification est complété par un système d'identification automatique (AIS), une boule électro-optique Star Safire 380HD de FLIR Systems, un système IFF (Identification friend or foe) tandis que des contre-mesures directionnelles infrarouges (DIRCM) protègent la plateforme, ses équipages (navigants et opérateurs) et ses systèmes. Les données alimentées par les différents capteurs sont fusionnées et traitées par « une couche IA » qui aide à trier les informations selon la tâche de l'opérateur. Le tout est géré par un système C4I (commandement, contrôle, communications, informatique et renseignement. Or, le radar ventral et la boule électro-optique sont des équipements également produits par Thales et Safran Electronics & Defense, respectivement. Pour l'instant, pas de précisions sur l'arrivée possible des deux équipementiers français sur le GlobalEye mais Saab a signé avec Sabena technics un accord-cadre portant sur des travaux de modification de l'avion GlobalEye. " Cet accord de long terme constitue la base des activités futures entre les deux sociétés, et couvre la modification complexe d'aéronefs et les services associés pour le GlobalEye".
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Romain
Today, 1:46 AM
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D’ici 2030, selon la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 telle qu’elle a été promulguée en 2023, l’armée de Terre disposera de 238 Engins blindés de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar sur les 300 prévus. Or ces derniers ont pour armement principal un canon à tir rapide 40 CTC [Cased Telescoped Cannon], développé par CTA International, la coentreprise créée par KNDS France et BAE Systems. Selon le mode de tir choisi [coup par coup ou rafale], le 40 CTC peut tirer jusqu’à 200 munitions de 40 mm télescopées par minute. Outre les Jaguar, le 40 CTC constitue la pièce principale du système d’arme rapproché RAPIDFire, lequel a fait l’objet d’un contrat de production de 48 exemplaires, notifié à KNDS France et à Thales par la Direction générale de l’armement [DGA]. Et 14 d’entre eux sont destinés à équiper les Bâtiments ravitailleurs de forces [BRF] et les futurs patrouilleurs océaniques de la Marine nationale. Par ailleurs, il n’est pas impossible qu’une commande d’une version terrestre du RapidFire soient passée à l’avenir pour renforcer les capacités antiaériennes de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE]. Selon un communiqué publié cette semaine par KNDS France et Thales, celle-ci serait en effet intéressée par un tel système. D’où le marché pluriannuel que la DGA vient de confier à KNDS pour garantir l’approvisionnement en munitions de 40 mm télescopées pour les cinq années à venir. D’un montant de 150 millions, ce « marché permettra une livraison dès 2026 de munitions de 40 mm au profit des véhicules blindés Jaguar de l’armée de Terre et des tourelles RapidFire en service dans la Marine nationale », explique le ministère des Armées. Une première commande passée dans le cadre de ce marché portera sur environ 25 000 munitions de ce type. En outre, précise le ministère, « un double approvisionnement sur des composants clés » a été mis en place pour « augmenter la capacité de production conjointe entre la France et le Royaume-Uni ». Et cela grâce à la qualification de nouveaux fournisseurs français. Pour rappel, le principe d’un munition télescopée est que le projectile est placé au centre de la charge propulsive, ce qui permet d’obtenir un obus plus compact. Le 40 CTC affiche ainsi une puissance de feu jusqu’à six fois supérieure à celle d’un canon de 25 mm pour un volume occupé en tourelle équivalent. Le 40 CTC peut utiliser différents types de munitions, comme l’OFLT [Obus FLèche Traceur, capable de perforer 140 mm d’acier à 1 500 m de distance], le PPM CHR [Projectile Perforant Multiple Chronométrique], le BOAT [Boulet Ogivé Acier Traceur], l’OET CHR [Obus Explosif Traceur Chronométrique] ou encore l’A3B [Anti Aerial AirBurst], qui est encore en cours de développpement.
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Today, 1:45 AM
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Livrés à partir de 2013, les premiers avions de transport A400M « Atlas » de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] ne pouvaient effectuer que des missions basiques, comme acheminer 37 tonnes de fret d’un point A à un point B. Et pour cause : toutes les fonctionnalités inscrites dans le cahier des charges de cet appareil étaient encore loin d’être disponibles, ce qui valut à Airbus quelques discussions « toniques » avec Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense. En outre, au-delà du retard pris dans la mise au point de ses capacités tactiques [autoprotection, ravitaillement en vol des hélicoptères], l’A400M fut confronté à des problèmes récurrents au niveau de ses turbopropulseurs TP400, avec notamment des soucis avec son système informatique chargé du contrôle de ces derniers [FADEC – Full Automatic Digital Engine Control] et une usure prématurée des boîtes relais des réducteurs d’hélices [PGB – Propeller Gear Box]. Évidemment, cela ne put que jouer sur le taux de disponibilité des A400M de l’AAE… Au point que le général André, qui était alors son chef d’état-major, parla d’une « crise des moteurs ». Celle-ci n’était pas encore totalement terminée en 2023. « Au début de l’année, nous avons dû changer beaucoup plus de moteurs que prévu. Le moteur, c’est aujourd’hui le point sur lequel se concentrent certaines problématiques qu’il faut encore traiter sur cet avion », avait témoigné le général Fabrice Feola, alors commandant de la Brigade aérienne d’assaut et de projection [BAAP], dans les pages du magazine Planète Aéro, en décembre 2023. Pour autant, le général Feola s’était voulu rassurant. « Il y a sur ce point une maturité collective à acquérir, en partenariat avec l’industriel. Il faut par exemple que l’on exploite au mieux la masse de données que l’on commence à avoir sur l’utilisation des moteurs pour étudier la possibilité de faire évoluer certaines tolérances. C’est certainement une voie d’amélioration », avait-il expliqué. Quoi qu’il en soit, au fil du temps – et de ses versions [EIOC, SOC 1, 2 et 3], l’A400M a progressivement intégré les fonctionnalités qu’il était censé posséder. Dotés de la Liaison 16 et de systèmes de détection et de contre-mesures infrarouge, les A400M de l’AAE sont désormais en mesure de ravitailler en vol des avions de combat [Rafale, Mirage 2000 et Typhoon], un autre A400M et, surtout, les hélicoptères H225M Caracal. La mise au point de cette capacité avait donné beaucoup de soucis aux ingénieurs d’Airbus… Plus encore, l’A400M peut se poser sur des pistes en terre, en herbe ou en sable de 1 000 m de long et 20 m de large [et, évidemment, en décoller], réaliser un poser d’assaut avant de redécoller en moins de 3 minutes, larguer des parachutistes par les portes latérales en ouverture automatique ou depuis la rampe arrière et effectuer des largages de fret par éjection ou par gravité. Ces derniers mois, l’EMATT [Équipe de marque – Avion de transport tactique], qui relève du Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] n’a pas ménagé ses efforts pour mettre à l’épreuve d’autres fonctionnalités de l’A400M, comme le suivi de terrain automatique à très basse altitude et « sans référence visuelle », le largage de chuteurs opérationnels à très haute altitude sous oxygène ou encore l’autoprotection face aux menaces électromagnétiques. En janvier, l’aptitude de l’avion à se poser sur des terrains enneigés ou couverts de glace a été vérifiée. Cette campagne d’essais et d’évaluation s’est récemment conclue par la validation de la capacité de l’A400M à larguer l’embarcation commando à usage multiple [ECUME] par la Direction générale de l’armement [DGA]. D’où l’annonce faite par Airbus, ce 19 juin. Alors que les 24 A400M de l’AAE [un 25e sera livré cette année, ndlr] ont effectué plus de 50 000 heures de vol et pris part à plusieurs opérations [Barkhane, Apagan, Sagittaire, etc.] depuis 2013, l’armée de l’Air et de l’Espace a déclaré leur pleine capacité opérationnelle [FOC – Full Operational Capability]. « Une capacité opérationnelle complète ne concerne pas seulement les avions mais aussi les équipages, la formation, la maintenance et les infrastructures », rappelle Airbus, avant de se féliciter que la « flotte française venait d’atteindre un niveau de maturité définitif ». Pour le moment, il est prévu que l’AAE soit dotée « d’au moins » 37 A400M sur les 50 initialement envisagés. Mais il n’est pas impossible que cette « cible » soit revue à la hausse dans les années à venir. Outre le remplacement des C-130H Hercules [voire celui des C-130J], l’avion de transport d’Airbus pourrait en effet se voir confier des tâches plus offensives, au point de devenir un appareil multirôle. D’ailleurs, via le réseau social X, l’AAE a confirmé que l’A400M aura la capacité de larguer des munitions téléopérées [MTO] et d’effectuer des missions de renseignement.
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Today, 1:43 AM
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La Direction générale de l’armement (DGA) a annoncé mercredi 18 juin avoir attribué un marché de fourniture de cinq ans à KNDS pour des...-Défense
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Today, 1:41 AM
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Au Bourget, les nouveaux modèles s'enchainent chez les dronistes français stimulés par l’urgence de la guerre en Ukraine. Face au retard...-Défense
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Today, 1:39 AM
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Dans une longue analyse parue jeudi 19 juin, le think tank Bruegel et l’institut Kiel ont passé au crible l’effort de réarmement engagé...-Economie de guerre
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Today, 1:36 AM
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Today, 1:34 AM
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Cluster munitions offer Iran a way to try to maximize damage, but indiscriminately, and add to the complexities for defenders.
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Today, 1:33 AM
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Trump has been mulling over U.S. involvement in the kinetic operation against Iran, but the White House says they are still pushing for diplomatic solution. Trump has been mulling over U.S. involvement in the kinetic operation against Iran, but the White House says they are still pushing for diplomatic solution.
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Today, 1:32 AM
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The eighth Mogami-class FFM, was officially commissioned with the Japan Maritime Self-Defense Force (JMSDF).
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Today, 1:32 AM
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Safran a confirmé que son turboréacteur M88 T-REX équipera bien le Rafale F5, consolidant un jalon essentiel de l’évolution de l’appareil tout en assurant la préservation du savoir-faire national en propulsion.
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Today, 1:24 AM
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Mercredi 18 juin, au salon du Bourget, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu et le ministre de la défense du Royaume de Suède, Pål Jonson, ont signé une feuille de route visant à renforcer la coopération des deux pays en matière d’armement. Une des premières mesures concrètes de cette coopération est la signature d’une lettre d’intention pour l’achat par la France du système GlobalEye du groupe suédois Saab. « La déclaration d’intention conjointe, signée aujourd’hui au Salon du Bourget, inclut l’intention de la DGA d’acquérir deux avions GlobalEye.
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Today, 1:24 AM
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Ce contrat d’affrètement, d’une durée de deux ans pouvant être portée à quatre années, voit Damen et Fugro fournir le navire et son équipage à la Koninklijke Marine. Le navire retenu est le DSS Galatea, construit en 2010 par Damen et battant déjà pavillon néerlandais. Il s’agit d’un modèle Fast Crew Supplier (FCS) 5009, initialement conçu pour le transport de personnel et de fret vers des installations offshores.
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Today, 1:50 AM
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La DGA notifie à Neode Systems un contrat pour démontrer la capacité de son outil IA à augmenter les performances du missile antichar MBDA Akeron MP. L'outil IA de Neode Systems aux essais d'ici la fin de l'année La Direction Générale de l’Armement (DGA) vient de notifier à Neode Systems un premier contrat pour mettre aux essais son outil IA "Ground Warden" qui vise à améliorer la détection et l'engagement de cibles au-delà de la vue directe du missile Akeron MP de MBDA en service non seulement au sein des forces armées françaises mais aussi de forces armées alliées en Europe. Une séquence de tirs aura lieu d'ici la fin de l'année. "Cette démonstration permettra aux forces de tester rapidement Ground Warden, préfigurant ainsi l’acquisition d’une licence de cette solution pour répondre aux besoins d’agilité de l’Armée de Terre face aux nouvelles menaces du champ de bataille", souligne MBDA. Neode Systems : la start-up de MBDA créée il y a moins de 18 mois Neode Systems est une start-up créée il a moins de 18 mois et dédiée au développement de fonctionnalités numériques avancées et à l’intelligence artificielle. Son outil "Ground Warden" est son premier cas d'usage et répond "au besoin croissant de réactivité et d’assistance des opérateurs sur le terrain" face aux nouvelles menaces observées sur le champ de bataille". La formule "premier cas d'usage" signifie qu'il y en aura d'autres. « NEODE Systems est une nouvelle preuve de l’agilité de MBDA et de notre capacité à innover, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle dédiée à l’optimisation de nos produits", se félicite Eric Béranger, président du missilier européen. Vente de licence logicielle Neode Systems souligne sa capacité en cycle court avec des solutions permettant de passer rapidement du concept au produit et "impliquant le client final à chaque étape". Il y a l'innovation technologique mais aussi le développement marchés. "Neode Systems dispose en outre d’un modèle commercial fondé sur la vente de licence logicielle, pour faciliter l’intégration des améliorations apportées par les équipes aux systèmes d’armes déployés sur le terrain", souligne la start-up.
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Today, 1:46 AM
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En janvier 2024, la France et la Suède renouvelèrent leur partenariat stratégique, en mettant l’accent sur la coopération militaire. Ainsi, selon une lettre d’intention signée par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, et Pål Jonson, son homologue suédois, il était notamment question de nouer des partenariats dans les domaines de la défense sol-air et de la surveillance aérienne. En outre, dans la lignée d’un accord précédent, MBDA et Saab s’étaient entendus sur de nouveaux développements du missile antichar Akeron MP [ex-Missile Moyenne Portée]. Le 18 juin, à l’occasion du salon international de l’aéronautique et de l’espace [SIAE] du Bourget, MM. Lecornu et Jonson ont confirmé les intentions affichées il y a près d’un an et demi en signant une « feuille de route » censée baliser la coopération militaire franco-suédoise pour les années à venir. « Cette feuille de route représente un signal fort en faveur de la construction de l’Europe de [la] défense et s’inscrit dans la continuité des liens qui unissent les deux pays notamment par la mise en œuvre d’équipements communs : hélicoptère NH90, obus Bonus, roquette AT4F2, véhicule de haute mobilité [BvS10] », a souligné le ministère des Armées, via un communiqué. Et d’ajouter : « Elle donne déjà des résultats concrets avec la signature lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace, d’un contrat concernant l’acquisition de missiles Akeron MP de MBDA ainsi que d’une lettre d’intention concernant le système GlobalEye de Saab ». Effectivement, l’Administration suédoise du matériel de défense [Försvarets materielverk – FMV] a, de son côté, confirmé la signature d’un contrat avec MBDA pour la livraison d’un nombre non précisé de missiles Akeron MP [ou Robotsystem 58, selon la nomenclature locale]. Quant au système GlobalEye, la Direction générale de l’armement [DGA] va entamer des négociations contractuelles avec Saab pour l’achat d’au moins deux exemplaires afin de remplacer les avions d’alerte avancée E-3F SDCA [ou AWACS] de l’armée de l’Air & de l’Espace avant 2035. Cela étant, dans son communiqué, le ministère des Armées a indiqué que cette coopération allait s’étendre à la défense aérienne moyenne portée basée sur le missile Aster [alors que les forces armées suédoises sont déjà dotées de systèmes américains Patriot] ainsi qu’aux capacités navales, la Frégate de défense et d’intervention [FDI, classe Ronarc’h] de Naval Group ayant été proposée pour le « programme suédois de nouvelle génération de bâtiment de surface ». La mention des frégates de type Ronarc’h a de quoi surprendre étant donné que, en janvier 2021, la FMV avait notifié au constructeur naval Kockums [filiale de Saab] un contrat d’étude au titre de ce programme, l’objectif étant, à l’époque, de concevoir et de construire cinq nouvelles corvettes [de type « Luleå »] pour remplacer celles de la classe Visby. Cependant, deux ans plus tard, la FMV fit savoir que ses exigences techniques pour les corvettes « Luleå » avaient été modifiées lors de la phase dite de définition de produit et que le nombre d’unités devait être réduit à quatre. « Les navires devront pouvoir rester en mer plus longtemps » et ils seront plus grands [120 mètres, ndlr] que les corvettes de la classe Visby car ils disposeront d’une gamme élargie de capacités, avec davantage de capteurs et de systèmes d’armes pour pouvoir opérer sous la mer et en surface ainsi que dans les airs », avait alors expliqué la FMV. Ce « projet suit constamment l’évolution de la situation en Ukraine, notamment en ce qui concerne l’utilisation de drones. Nous créons les conditions nécessaires pour lutter contre ce type de menace, en partie grâce aux technologies actuelles mais aussi grâce à celles de demain », avait-elle ajouté. La phase de définition de ces navires devait alors s’achever vers la mi-2025, la livraison des deux premiers étant prévue en 2030. Pour cela, Saab Kockums pensait bénéficier de l’expertise du britannique Babcock, avec lequel un partenariat fut noué en mai 2024. Partenariat qui, apparemment, n’a pas porté ses fruits… D’où l’intérêt de Stockholm pour la frégate de la classe Ronarc’h qui correspond peu ou prou au cahier des charges défini par la FMV et qui a l’avantage d’être déjà quasiment opérationnelle. Qui plus est, comme cela a déjà été le cas pour le navire de renseignement HSwMS Artemis, le gouvernement suédois est prêt à accepter que les coques de ces quatre navires soient construites à l’étranger, pourvu que leur armement puisse être réalisé à Karlskrona. Ce qui plaide en faveur de Naval Group, qui est parfaitement en mesure de tenir le calendrier exigé par la marine royale suédoise, son site de Lorient pouvant construire deux FDI par an. Pour rappel, affichant un déplacement de 4500 tonnes pour une longueur de 122 mètres, la frégates de type Ronarc’h est dotée d’un sonar de coque KingKlip Mk2, d’un sonar remorqué CAPTAS-4, d’une suite de guerre électronique « SENTINEL » et du système de communications navales intégré « Aquilon ». Conçue selon une « architecture numérique innovante lui permettant de s’adapter en continu aux évolutions technologiques et opérationnelles », elle est dotée de lanceurs verticaux Sylver A50 pour des missiles Aster 15 et Aster 30, d’une tourelle de 76 mm, de canons de 20 mm téléopérés, de torpilles MU-90 et de missiles antinavires Exocet. Enfin, elle peut mettre en œuvre un hélicoptère et des drones aériens.
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Today, 1:44 AM
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Le 17 juin, à l’occasion du salon international de l’aéronautique et de l’espace, la Direction générale de l’armement [DGA] a signé des conventions de subventions avec cinq industriels en vue de développer des drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] pour les opérations dites du « bas du spectre ». « Les récents conflits de haute intensité ont mis en exergue la nécessité de disposer de drones avec les spécificités suivantes : longue endurance à moyenne altitude, bas coût, modularité, multi-missions, résistance au brouillage, capacités de déploiement rapide », a justifié la DGA, via un communiqué. Aussi, a-t-elle poursuivi, la « signature de ces conventions auprès de cinq acteurs, émergents et confirmés, marque une étape décisive dans l’accélération de la stratégie du ministère des Armées en matière de drones MALE », laquelle suit une approche « agile et collaborative ». L’objectif est ainsi de favoriser « l’émulation » entre les industriels retenus, ce qui permettra de trouver la « meilleure solution opérationnelle en respectant les contraintes de temps et de coût » tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour l’exportation. Les démonstrateurs de drones devront être prêts à voler dès 2026. Outre Turgis & Gaillard avec l’Aarok, la DGA a signé des conventions de subventions avec Fly’R pour le R2-600 MALE, avec sa voilure rhomboïde, AURA-AERO pour l’Enbata, dont l’endurance devrait être de 55 heures, SE Aviation pour le DRIADE et Daher… qui ne propose pas de drone dans son catalogue. Du moins pas encore. Vingt-quatre heures après avoir signé cette convention de subvention, l’industriel a fait connaître la solution qu’il entend développer, tout en assurant qu’il était « capable de produire des drones en volumes significatifs avant la fin de la décennie ». Ainsi, Daher s’est associé avec Thales pour proposer une « solution ‘plug & fly’ crédible et immédiatement opérationnelle basée sur une plateforme CS 23 certifiée » Pour rappel, la certification CS 23 concerne les avions légers ayant une masse maximale au décollage de 5 670 kg et une capacité, elle aussi maximale, de 9 passagers, comme le TBM 910/960 [voir photo ci-dessus]. « Compatible avec les systèmes électroniques de défense français et ‘ITAR Free’ [c’est-à-dire non soumise à la réglementation américaine, ndlr], cette plateforme éprouvée offre une base robuste, fiable et adaptable, avec une grande polyvalence : pouvant être pilotée ou dronisée, elle garantit une évolution progressive, sécurisée et certifiée dans tous types d’espaces aériens, y compris au-dessus de zones habitées ou de théâtres d’opérations hostiles », fait valoir Daher, sans toutefois préciser le type d’avion [TBM ou Kodiak] qu’il entend « droniser ». Quant à Thales, son rôle consiste à fournir les stations de contrôle, la liaison de données et les commandes de vol. En outre, Daher n’a pas précisé si sa solution permettra de disposer d’un drone armé. Si la DGA demande aux cinq industriels de mettre au point un démonstrateur capable de voler d’ici la fin 2026, Daher assure être en mesure de réaliser une « démonstration de vol téléopéré en seulement six mois », soit « bien en-deçà des dix-huit mois prévus dans l’appel à projet ». Selon Pascal Laguerre, le responsable de la technologie chez Daher, avec cette solution « Plug & Fly », il est possible de transformer « rapidement » un avion existant « en une plateforme autonome ou téléopérée, sans repenser toute l’architecture ». « Cette approche permet une intégration simplifiée et une mise en service accélérée, répondant concrètement aux attentes du ministère des Armées en matière de réactivité, de modularité et de souveraineté technologique », fait-il valoir. Reste à voir si Daher prendra les autres concurrents de vitesse, à commencer par Turgis & Gaillard, l’Aarok étant désormais prêt à prendre son envol, après une campagne d’essais au sol de plusieurs mois.
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Today, 1:41 AM
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Malgré un accord-cadre signé avec la France et l'Espagne pour augmenter le rythme des livraisons, la ligne d'assemblage de l'A400M reste...-Défense
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Today, 1:40 AM
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Le drone solaire d’Aalto, la filiale d’Airbus, a été sélectionné par les armées françaises dans le cadre de leur nouvelle stratégie...-Salon du Bourget
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Today, 1:36 AM
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Today, 1:35 AM
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News about North Korea sending Russia additional personnel comes weeks after Ukraine's spy chief told us it would happen.
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Leonardo and Bombardier announced they’re entering into a collaboration phase to explore new opportunities in the Maritime MMA market.
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Today, 1:32 AM
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Indonesia’s first Multipurpose Combat Ships/Pattugliatore Polivalente d’Altura (PPA) from Italy is set to arrive in September.
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Today, 1:30 AM
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Au Salon du Bourget 2025, alors que les regards se tournaient vers les avancées technologiques du Rafale F5 et les tensions industrielles autour du programme
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Today, 1:24 AM
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Le groupe naval français a retrouvé le 12 juin la frégate Thor Heyerdahl, l’une des quatre unités norvégiennes de la classe Fridjof Nansen, pour des manoeuvres conjointes. « Cet exercice, centré sur l’interopérabilité entre marines alliées, a permis aux bâtiments français et norvégien de s’entraîner à diverses manœuvres : évolutions tactiques, liaisons de données, manœuvres d’approche et ravitaillement à la mer. Au-delà de la technicité de la séquence, cette dernière incarne la coopération concrète entre la France et la Norvège dans le domaine maritime.
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