L’Espagne multiplie les commandes de matériels militaires et c’est Airbus qui en profite. Quelques jours après une méga-commande d’hélicoptères, le pays annonce l’achat d’avions cargos fabriqués à Séville.
The three Royal Navy F-35Bs will be put through an extensive inspection of airframe and substructure for any corrosive damage, following which those parts will be removed, repaired and reinstalled.
The supposed third J-36 prototype emerged exactly a year after the first one was spotted in December 2024. Chinese military aviation observers observed
L'armée de l'air suédoise accélère l'intégration du missile de croisière TAURUS KEPD-350 sur ses avions de combat Saab JAS-39 Gripen, marquant un tournant dans les capacités de frappe à longue portée ainsi que la doctrine de combat. ree
Intégration du TAURUS sur un Gripen @ FMV
La décision
C’est en décembre 2024 que la Suède passe commande pour un contrat concernant la version Gripen C/D d’une valeur de 466 millions de SEK. Cette extension comprend plusieurs mises à jour et études importantes sur les futurs missiles air-air et air-sol qui doivent venir équiper l’avion. Cette prolongation de contrat permettra au Gripen C/D de rester une pierre angulaire des capacités militaires suédoises en parallèle à l’intégration de la nouvelle version « E » pendant de nombreuses années à venir, tandis que l’intégration de nouveaux systèmes de missiles améliorera considérablement les capacités opérationnelles du Gripen C/D et contribuera à maintenir la viabilité opérationnelle de l’avion.
À l’époque, la Suède est restée assez discrète sur les systèmes concernés, mais on parlait déjà d’une intégration du TAURUS KEPD 350 air-sol afin de répondre à l’exigence de longue date de l’armée de l’air suédoise de disposer d’un missile de croisière à distance de sécurité.
L’accélération du programme
L'armée de l'air suédoise a notifié cette semaine qu'elle travaillait à l’accélération de son programme d'intégration du missile de croisière TAURUS KEPD-350 sur le chasseur JAS 39 Gripen, ce qui lui permettra prochainement d'acquérir des capacités de frappe à longue portée inédites. Le commandant de l'armée de l'air suédoise, le général de division Jonas Wikman, considère cette initiative comme une avancée majeure qui transformera la doctrine et les méthodes de guerre de l'armée de l'air.
Il faut rappeler que la conception de l'avionique divisée indépendante intégrée à bord du Gripen permet d'apporter des mises à jour ou des modifications au logiciel de mission, sans qu'il soit nécessaire de recertifier le logiciel critique du vol. Cela signifie qu'il est beaucoup plus rapide d'intégrer une nouvelle arme sur la plateforme Gripen que sur tout autre aéronef de même génération.
Le général a précisé que les forces armées ont revu leurs priorités et réorganisé leurs activités afin de garantir une coordination étroite entre les parties prenantes. De ce fait, le calendrier de mise en œuvre a été raccourci par rapport au plan initial. Il s'est dit confiant que l'armée de l'air suédoise atteindra la pleine capacité opérationnelle de ses missiles à longue portée bien plus tôt que prévu.
Des documents publiés par l'agence en février indiquaient que l'équipement du chasseur JAS 39 Gripen C/D avec le missile de croisière TAURUS KEPD-350 ne devrait pas avoir lieu avant 2028. Le major général Jonas Wikman n'a pas divulgué de calendrier d'achèvement précis, indiquant seulement que le programme est en cours d'accélération et la date annoncée initialement devrait être raccourcie.
Défense totale
Dans ce contexte, le programme Gripen-Taurus constitue un nouveau pilier de la structure de puissance aérienne suédoise, reflétant la tendance générale à renforcer les armes de frappe de précision à longue portée sur les plateformes d'avions de chasse modernes. Cette nouvelle approche fait suite au développement en 2015 de la doctrine « défense totale » ou « totalförsvar ». Cette dernière a été revisitée suite à la guerre d’Ukraine et à la menace russe dans la région. La Suède a pris conscience de sa grande vulnérabilité aux opérations hybrides, telles qu'on les a observées lors de la crise ukrainienne, en raison de l'absence de protection civile et d'une forte propension aux cyberattaques, aux coupures de courant et à d'autres vulnérabilités sociales. Par ailleurs, il est devenu impératif d'adresser un message de dissuasion clair aux autorités russes : toute tentative d'incursion sur le territoire suédois aurait des conséquences désastreuses. Ces défis ont redonné toute son importance à la question de la sécurité nationale dans le débat politique suédois et la capacité de frappe en profondeur en fait partie.
TAURUS KPED 350 ree
Le TAURUS sous le Gripen NG @ Saab
Le TAURUS KEPD 350 (Target Adaptive Unitary and Dispenser Robotic Ubiquity System / Kinetic Energy Penetrator and Destroyer) est un missile de croisière air-sol développé fin 2005 et fabriqué par la société germano-suédoise TAURUS MBDA Deutschland GmbH (67 %) et Saab Bofors Dynamic (33 %).
Le TAURUS KEPD 350 peut mener des frappes de précision sur une portée supérieure à 500 km, ciblant des objectifs statiques et semi-statiques tels que des bunkers, des structures fortifiées et enterrées, et des stations radar. Le possède des caractéristiques de furtivité et a une portée qui excède 500 km. Le TAURUS est propulsé par un turboréacteur double-flux à la vitesse de Mach 0,8-0,9.
Il est doté d’une double charge explosive de 481 kg, c'est la Mephisto (acronyme pour Multi-Effect Penetrator, High Sophisticated and Target Optimised), qui se compose d'une charge principale et d'une charge initiale pour assurer la pénétration des bunkers avec un effet de retardement de l'explosion de la charge principale. La masse du missile est de 1 400 kg pour un diamètre de 1 m. Cette arme permet de frapper l'ennemi en profondeur, quelle que soit la défense aérienne. Ce système de missiles, classé comme arme de catégorie II du régime de contrôle des technologies mobiles (MTCR), est conçu pour déjouer les défenses aériennes en volant à très basse altitude, en suivant le relief.
Voilà qui est rare dans le monde de la guerre électronique. Le système Meadowlands de brouillage satellite développé par L3Harris pour l’US Space Force est autorisé à l’export mais auprès de certains alliés américains.
Un tel système est devenu hautement stratégique de nos jours. Le 10 décembre, le brouilleur de satellite Meadowlands a intégré la liste de technologies autorisées à la vente dans le cadre du programme gouvernemental FMS (Foreign Military Sales – ventes militaires à l’étranger). Le système a été autorisé à intégrer le FMS après une évaluation initiale internationale attestant qu’il peut satisfaire les besoins de gouvernements étrangers sans craindre de fuite d’informations techniques sensibles.
Le gouvernement américain a donc donné son feu vert à l’export d’une certaine configuration du Meadowlands, mais restreint l’autorisation de l’export aux partenaires les plus proches du Renseignements américains, à savoir les autres membres de l’alliance des « Five Eyes » : Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande.
Un système comme Meadowlands est aujourd’hui un élément critique de la guerre électronique et spatiale, car il sera certainement parmi les premiers utilisés lors de l’engagement du combat. Il peut neutraliser les communications sécurisées d’un satellite en orbite géostationnaire, comme la fait la Russie avec le satellite KA-SAT de ViaSat tout en débutant l’invasion de l’Ukraine. Il existe aussi des systèmes pour contre-attaquer une tentative de brouillage. Meadowlands est monté sur roues et rapide à installer, ce qui est indispensable pour éviter qu’il soit facile à repérer par les forces ennemies.
Ten GE Aerospace F110 engines have been delivered for Turkey’s developmental Kaan fighter, but negotiations for 80 additional powerplants face potential obstacles linked to Ankara’s acquisition of Russian S-400 missiles.
South Korea has committed W3.4 trillion ($3.4 billion) to develop an indigenous fighter engine producing 24,000lb thrust with afterburners, with the programme running from 2027 to 2040 and targeting the KF-21 Block 3 variant.
Korea Aerospace Industries has secured a W93 billion ($64.5 million) contract to upgrade 11 FA-50PH light attack jets operated by the Philippines air force, with work running until 2029 to enhance munitions capabilities and network integration.
Voila qui risque de ne pas plaire à Bell Helicopter. L’US Army a annoncé ce lundi 22 décembre 2025 son intention de conserver ses hélicoptères de transport d’assaut Sikorsky UH-60M Blackhawk au moins jusqu’en 2050. Initialement ces machines devaient quitter le service actif entre 2035 et 2040, moyennant leur remplacement par le convertiplane de nouvelle génération MV-75 Valor. Le programme Convergence 2022 mené par la DARPA et par Lockheed-Martin n’est pas étranger à cette décision.
Actuellement seuls les Blackhawk du modèle UH-60M sont concernés par cette rallonge. Les UH-60Q de recherches et de sauvetages au combat et d’évacuation sanitaire ainsi que les UH-60V de transport d’assaut devraient terminer leur carrière dans les temps prévus au départ. Pour les UH-60Q on parle désormais de l’horizon 2030-2032 et pour les UH-60V de 2035. Ces deux derniers modèles devraient être remplacés par les futurs Bell MV-75 Valor acquis afin de remplacer tous les Blackhawk. Enfin ça c’était au départ.
Car désormais le Pentagone entend forcer l’US Army à conserver ses mille trois cent soixante-quinze Sikorsky UH-60M Blackhawk. Pour cela un budget doit être dégagé dans les mois qui viennent afin de tous les moderniser, et de les passer à un nouveau standard. Celui-ci permettra notamment de droniser ces hélicoptères le cas échéant afin de les utiliser avec ou sans équipage. Dans le même temps on ne peut pas oublier que Lockheed-Martin vient de présenter son révolutionnaire U-Hawk… totalement sans pilote.
Prolonger le Sikorsky UH-60M Blackhawk jusqu’en 2050 c’est aussi offrir à l’hélicoptériste américain, branche du géant Lockheed-Martin, la possibilité de continuer de le commercialiser avec le succès qu’on lui connait. Il est à signaler que l’Exercito Brasileiro, l’armée brésilienne, vient de recevoir ses deux premiers UH-60M. Hasard ou coïncidence ? En Alaska les Blackhawk de l’US Army portent des skis au bout de leurs trains d’atterrissage.
Cette décision de prolongation d’au moins quinze à vingt ans du Blackhawk est une preuve du virage pragmatique de l’US Department of War, une preuve après celle du développement du système LUCAS. L’Amérique a de bons matériels rustiques, l’hélicoptère vedette de Sikorsky en est un. Reste à savoir si l’US Army va devoir enterrer le MV-55 Valor à la suite de cette décision ?
Découverte et essai du Fardier, l’un des plus petits et plus récents véhicules livrés à l’Armée, un engin pratique et robuste, que l’on peut même balancer depuis un avion…
Les rapports publiés par différents organismes américains de contrôle au cours de ces dernières années arrivent tous à la même conclusion : le taux de disponibilité des chasseurs-bombardiers F-35 en service au sein de l’US Air Force, de l’US Marine Corps et de l’US Navy demeure insuffisant au regard des objectifs fixés.
En février 2023, le Bureau du budget du Congrès des États-Unis [Congressional Budget Office – CBO] s’était inquiété de la chute du taux de disponibilité des F-35A [version dite « conventionnelle » de l’avion de Lockheed Martin, ndlr], celui-ci étant passé de 65 à 54 % entre 2021 et 2022. Et cela, avait-il expliqué, à cause de périodes de maintenance trop longues et des soucis récurrents au niveau des moteurs.
La même année, le Government Accountability Office [GAO] fit un constat identique. Pour lui, le problème venait non seulement de Lockheed Martin et de ses sous-traitants mais aussi du retard pris par le Pentagone dans la mise en place de dépôts dédiés à la maintenance des appareils. Il avait aussi pointé la formation « inadéquate » des techniciens chargés d’assurer le soutien technique de premier niveau, lesquels n’étaient par ailleurs pas autorisés à rechercher les références des pièces de rechange dans la base de données contrôlée par l’industriel.
Dans l’édition 2024 de son rapport annuel, le Directeur des tests opérationnels et des évaluations du Pentagone [DOT&E] souligna que « l’aptitude opérationnelle de la flotte de F-35 était en deçà des attentes et des exigences », avec un taux de disponibilité global de 51 % alors que l’objectif fixé était de 65 %.
Cependant, avec un taux de disponibilité de 61 %, la situation était meilleure pour les F-35 « codés au combat », ces derniers étant prioritaires pour les opérations de maintenance et l’approvisionnement en pièces détachées.
Le dernier rapport en date vient d’être publié par le Bureau de l’inspecteur général du Pentagone. Et il est plutôt sévère pour le JPO F-35 [Joint Programme Office – Bureau du programme conjoint], auquel il reproche un certain laxisme à l’égard de Lockheed Martin.
Selon cet organisme de surveillance, le taux moyen de disponibilité des F-35 était de seulement 50 % en 2024, « soit 17 % de moins que l’exigence minimale de performance ».
Encore une fois, le problème est essentiellement d’ordre logistique. « Les escadrons de F-35 ont indiqué avoir utilisé des pièces provenant d’autres appareils en raison de pénuries de pièces ou de problèmes d’approvisionnement avec Lockheed Martin. Par exemple, le 388e Groupe de maintenance de la base aérienne de Hill a récupéré des pièces sur cinq F-35A […] pour maintenir les avions restants en état de vol », avance le rapport.
Pour le Bureau de l’inspecteur général, le JPO F-35 est responsable de cette situation car il n’a « pas systématiquement tenu Lockheed Martin responsable de ses piètres performances en matière de maintien en condition opérationnelle du F-35 ».
Plus précisément, a-t-il continué, le JPO n’a pas inclus d’indicateurs de performance relatifs à la disponibilité opérationnelle des aéronefs dans le contrat AVS [Air Vehicle Sustainment – contrat de soutien, ndlr]. En outre, il « n’a pas fait respecter les exigences en matière d’inspection du matériel […] et n’a pas usé efficacement de ses prérogatives pour exercer un contrôle ».
Enfin, l’audit a révélé que le Pentagone a versé environ 1,7 milliard de dollars à Lockheed Martin « sans ajustement économique » alors même que les taux de disponibilité opérationnelle [pleine capacité, capacité de mission et disponibilité des F35] ne répondaient pas aux exigences minimales du service », a-t-il conclu, avant d’inviter le sous-secrétaire pour l’acquisition et le soutien logistique et le directeur exécutif du programme F-35 « à remédier à ces lacunes » dans les délais les plus brefs.
Pour trouver des marges de manœuvre budgétaires afin d’investir dans de nouvelles capacités, le ministère britannique de la Défense [MoD] a pris l’habitude de retirer prématurément du service certains de ses équipements majeurs pour ensuite les revendre à des pays tiers. C’est ce qu’il a récemment fait avec les avions de transport C-130J Hercules de la Royal Air Force, lesquels ont pris la direction de la Turquie.
Selon le même principe, la Royal Navy a dû se séparer de son porte-hélicoptères HMS Ocean en 2018. Rebaptisé PHM Atlântico, ce navire navigue désormais sous le pavillon de la marine brésilienne [Marinha do Brasil], qui l’a acquis pour 85 millions de livres sterling. Soit pour une bouchée de pain [ou une assiette de Feijoada] quand on sait que ce bâtiment avait été mis en service en 1998.
A priori, la Marinha do Brasil vient de réaliser une autre bonne affaire, en rachetant le navire d’assaut amphibie britannique HMS Bulwark.
Pour rappel, en novembre 2024, le ministère britannique de la Défense fit savoir qu’il envisageait de désarmer les HMS Albion et HMS Bulwark plus tôt que prévu afin de les remplacer par six bâtiments prévus au titre du programme MRSS [pour Multi Role Support Ship] à l’horizon 2033/34.
« Aucun des deux [le HMS Albion et le HMS Bulwark], compte tenu de l’état dans lequel ils se trouvent et des décisions prises par le dernier gouvernement, n’était prêt à reprendre la mer. En d’autres termes, ils avaient en pratique été retirés du service, mais les ministres n’étaient pas disposés à l’admettre », avait justifié John Healey, le secrétaire britannique à la Défense.
Une autre raison ayant motivé cette décision tenait au manque de marins pour les faire naviguer, la Royal Navy étant alors aux prises avec de sérieuses difficultés en matière de recrutement et de fidélisation.
Cela étant, le HMS Bulwark a été désarmé alors qu’il avait commencé un programme de modernisation [lequel devait aussi concerner le HMS Albion] devant coûter 72,1 millions de livres sterling entre 2022 et 2025.
L’accord relatif à la cession du HMS Bulwark à la Marinha do Brasil a été signé en septembre dernier, pour un montant non précisé. Pour le moment, le sort du HMS Albion, pressenti pour prendre le même chemin, demeure incertain.
Quoi qu’il en soit, le HMS Bulwark sera remis à neuf avant d’être livré au Brésil.
« Le navire se trouve actuellement à Plymouth, où il fait l’objet d’une rénovation complète, comprenant la modernisation de ses systèmes de commandement et de contrôle, la mise à niveau de ses équipements de communication et une refonte de ses systèmes de propulsion et de production d’énergie. La fin des travaux est prévue pour 2026. Ces travaux prolongeront la durée de vie du navire d’au moins deux décennies, garantissant ainsi sa sécurité opérationnelle et son adéquation aux exigences actuelles de la marine », avait en effet indiqué la Marinha do Brasil, en septembre.
Selon la presse britannique, la Royal Navy aurait dépensé 132,7 millions de livres sterling pour moderniser ses deux navires de la classe Albion depuis 2010. Et, à cette somme, vient donc s’ajouter le coût de la rénovation du HMS Bulwark. D’où la polémique sur la vente de ce dernier au Brésil.
En effet, la Marinha do Brasil aurait déboursé seulement 20 millions de livres sterling pour se procurer ce navire, qui prendra le nom de « NDM Oiapoque » après avoir changé de pavillon.
« La Grande-Bretagne a dépensé 72 millions de livres sterling, provenant des impôts des contribuables, pour rénover un navire de guerre de la Royal Navy avant de le vendre au Brésil à un prix dérisoire », a résumé le quotidien The Telegraph, la semaine passée. Et d’y voir « le signe de défaillances plus généralisées dans les plans de dépenses militaires britanniques ».
Cependant, des sources au sein de la Royal Navy ont contesté ce montant de 20 millions de livres sterling… mais sans pour autant le préciser. « Il est nettement supérieur. Le vendre à 20 millions de livres sterling, ce serait le brader », a confié l’une d’elles au Telegraph.
Reste que le HMS Bulwark a bel et bien été vendu à perte.
« On nous avait dit que le désarmement du Bulwark allait permettre de faire des économies. Or, nous apprenons maintenant qu’il a été vendu à perte et que l’Albion coûte aux contribuables 2 millions de livres sterling par an rien que pour le laisser à quai. Il n’est pas étonnant que les finances du ministère de la Défense accusent un déficit de 2,6 milliards de livres sterling cette année et que le plan d’investissement pour la défense, promis pour l’automne, n’ait toujours pas été mis en œuvre », a commenté James Cartlidge, spécialiste des affaires militaires au sein du Parti conservateur, qui siège dans l’opposition.
Responsable du groupe de pression « TaxPayers’ Alliance », Callum McGoldrick a dénoncé les mauvaises pratiques du MoD dans les pages du Telegraph. « Investir 70 millions de livres sterling dans un navire pour ensuite le revendre pour une fraction de ce prix est un scandale » et « cela témoigne d’une gestion financière catastrophique », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « Alors que la pression fiscale atteint des niveaux records, les responsables du ministère de la Défense doivent s’expliquer sur le gaspillage des fonds publics pour moderniser des navires qu’ils n’ont aucune intention de conserver ».
De son côté, le MoD a fait valoir que « ni le HMS Albion ni le HMS Bulwark ne devaient prendre la mer avant leur mise hors service prévue en 2033 et 2034 » et que leur cession permettrait d’économiser « 9 millions de livres sterling par an en frais de maintenance ». Quant au prix auquel le futur NDM Oiapoque a été vendu, il a botté en touche. « Pour des raisons commerciales, nous ne communiquons pas les chiffres de vente des navires, et aucune décision définitive n’a été prise concernant la vente du HMS Albion », a-t-il affirmé.
The new contract covers the Post-Critical Design Review phase of the B-52 Commercial Engine Replacement Program, which will replace the TF33 engines with the new F130s.
Hier, le jour de Noël, la United Aircraft Corporation (UAC) a livré un lot d’avions de combat multirôles Su-35S « Flanker-E » de nouvelle production aux Forces aériennes et spatiales russes. ree
En route pour sa base @ UAC
La dernière livraison de l’année
La United Aircraft Corporation (UAC) a achevé son programme de production et de livraison 2025 concernant les avions de combat multirôles Su-35S « Flanker-E » destinés aux Forces aérospatiales russes (VKS). Le dernier lot d'appareils a passé avec succès l'ensemble des essais au sol et en vol en usine et a été officiellement mis en service. UAC a confirmé la fin des livraisons dans son communiqué officiel.
Selon un pilote de Su-35S, ces appareils ont été acceptés conformément aux priorités définies par le ministère russe de la Défense pour la livraison de matériel militaire à forte demande. « Le Su-35S est très demandé au sein des unités opérationnelles. Les pilotes apprécient cet appareil, qui a démontré d'excellentes performances lors des opérations de combat », a-t-il souligné.
En 2025, les forces aérospatiales russes ont reçu sept lots de chasseurs Su-35S. Les livraisons ont eu lieu les 29 mars, 12 mai, 25 juin, 21 août, 24 septembre, 1ᵉʳ novembre et un dernier lot en décembre. Selon les estimations du secteur, le nombre total d'appareils livrés pour l'année se situe entre 17 et 20, dépassant ainsi la production de l'année précédente.
À titre de comparaison, en 2024, l'usine aéronautique de Komsomolsk-sur-l'Amour a livré quatre lots de chasseurs Su-35S au ministère russe de la Défense, soit un total estimé à environ 15 appareils. Les livraisons actuelles seraient effectuées dans le cadre d'un contrat supplémentaire signé entre UAC et le ministère de la Défense, en sus des accords précédemment conclus.
Si l'on prend en compte toutes les livraisons en série effectuées entre 2012 et fin 2024, les forces aérospatiales russes ont reçu environ 135 chasseurs Su-35S. En conséquence, la flotte totale devrait atteindre environ 155 appareils d'ici fin 2025. ree
Au moins deux appareils ont été livrés @ UAS
Record de livraison
[PK1] Le programme de production 2025 d'UAC a marqué une année record pour la production d'avions de combat dans l'ensemble des usines du groupe. Le PDG d'UAC, Vadim Badekha, a déclaré que plusieurs usines avaient rempli leurs obligations contractuelles en avance sur le calendrier prévu, tandis que d'autres achevaient les livraisons restantes conformément aux échéances convenues. Parallèlement, le groupe finalise son plan de production pour l'année suivante, en tenant compte du taux d'utilisation des capacités et de la coopération industrielle.
Sukhoi Su-35S « Flanker-E » ree
Su-35S @ UAC
Le Su-35S « Flanker-E » est un appareil de la génération 4++. La cellule du Su-35S a largement profité de l'utilisation de matériaux composites. L’aérofrein dorsal, présent sur les versions antérieures du Su-27, a été supprimé, les volets des empennages verticaux assurant désormais cette fonction en se braquant tous les deux vers l'intérieur. Les commandes de vol de l'appareil sont totalement électriques. Les capacités d'emport en carburant et en charge offensive sont améliorées, comparativement à ses prédécesseurs, grâce au renfort de la cellule, des trains d'atterrissage et de deux points d'emport supplémentaires. La furtivité de l'appareil est aussi légèrement améliorée pour certains angles d'évolution. Une perche de ravitaillement en vol se situe sur le côté gauche du cockpit. Le pilote, assis sur un siège éjectable KD-36M incliné à 30° de type « zéro-zéro », peut visualiser les informations nécessaires sur quatre écrans MFI avec affichage multifonctions de 9 x 12 pouces et une résolution de 1400 x 1050 pixels, soit deux LCD MFI-35, un LCD latéral MFPI-35M, un LCD de secours monochrome.
Le Su-35 est équipé du système HOTAS, mais conserve un manche central (entre les jambes du pilote). Les caractéristiques de l'avion comprennent une nouvelle avionique numérique avec fusion des données, un nouveau réseau d'antennes radars progressives avec une longue portée de détection et de cibles aériennes. Son noyau est le système de gestion de l'information (SGI), qui intègre les sous-systèmes fonctionnels, logiques, d'information et de logiciels en un complexe unique qui assure l'interaction entre l'équipage et l'équipement. L'IMS comprend deux ordinateurs centraux numériques, des dispositifs de commutation et de l'information. Le pilote dispose d’un viseur de casque Sura-M.
Le noyau du Su-35 dispose de deux doubles radars en bande X en réseau, à antennes progressives Irbis-E, soit un N035 PESA avec système IRST OLS-35 à l’avant et un N-011 dans la queue arrière. À l’avant, l’antenne est montée sur une unité de commande hydraulique à deux étapes (en azimut et en rouleau). Le dispositif d'antenne scanne par un faisceau électronique dans l'azimut et l'angle d'élévation dans les secteurs non inférieurs à 60°. L'unité d'entraînement en deux étapes électrohydrauliques tourne en outre l'antenne par des moyens mécaniques à 60 ° en azimut et 120 ° en roulis. Ainsi, en utilisant la commande électronique et mécanique, un tour supplémentaire de l'antenne, l'angle de braquage maximal du faisceau peut atteindre 120 °. Le radar Irbis-E détecte les cibles aériennes jusqu’à une portée maximale estimée à 400 km. Pour sa protection, l’avion est doté du détecteur d’alerte radar de type L150-35 de TsKBA à Omsk doté de six antennes couplées au système d’alerte d’approche missile (MAWS), soit des capteurs SOAR couvrant les 360° de l’avion qui complètent le système de détection. De plus, l’avion est doté de deux capteurs « SOLO » qui détectent les télémètres laser. L’autoprotection reprend l’architecture du système L-265M10-01 « Khibiny-M » avec leurres thermiques UV-50M.
La durée de vie de la cellule est de 6 000 heures de vol, soit un cycle de vie de 30 années d'exploitation.
Les capacités offensives du Su-35S se composent d'un canon Griazev-Chipounov GCh-30-1 de 30 mm, approvisionné de 150 coups. Avec 12 points d'emport permettant d’équiper un large éventail de munitions : missiles air-air R-27, RVV-AE, R-73 ainsi que bombes lisses et guidées, roquettes, nacelles de guerre électronique, réservoirs supplémentaires, missiles de croisière.
South Korean defence contractor LIG Nex1 has been awarded two significant contracts worth a combined $1.19 billion to develop an electronic warfare system for a national aircraft programme and a prototype short-range air-to-air missile for the KF-21 fighter.
The US Department of War’s latest annual assessment of Chinese military capabilities reveals significant progress in airpower development, including testing of two sixth-generation fighter aircraft and advances in airborne early warning systems.
The US Air Force funding will cover integration and testing of the Rolls-Royce F130 powerplant on two B-52H aircraft, marking significant milestone in the effort to modernise the Cold War-era bomber for service into the 2060s.
Voici le quatrième opus de notre série sur les «états» des avions de combat signés Dassault puis Dassault Aviation. Et forcément pour le Rafale nous avons un peu pris notre temps, puisque l’avion est récent et toujours commercialisé au moment où ces lignes sont écrites. Surtout le Rafale continue son développement, actuellement au standard F4 et dans quelques années à celui de F5. De ce fait ce mini-dossier historique est forcément incomplet, surtout si vous le lisez trois, quatre, cinq, ou même dix ans après sa publication.
Nous l’avions donc débuté avec le Mirage III, l’avion poursuivi avec le Mirage F1 puis avec le Mirage 2000, et nous voici arrivés au Rafale. Vous remarquerez qu’il est le premier d’entre eux à ne plus s’appeler Mirage. Pourtant des avions Dassault (ou Dassault-Breguet) qui n’ont pas porté le célèbre nom propre il y en a eu d’autres, y compris pendant la période Mirage. Simplement nous ne les avons pas (encore) traités dans cette série encyclopédique. Il faut savoir qu’un terme, dans le jargon aéronautique, est propre au Rafale : omnirôle. Considéré par certains comme un simple argument commercial français il est pour d’autres une réalité qui permet de différencier cet avion de ses concurrents étrangers. La Croatie :
La Hrvatsko Ratno Zrakoplovstvo a acquis douze Rafale, opérationnels depuis 2024.
Les Rafale B remplissent des missions de transformation opérationnelle et de supériorité aérienne. Les Rafale C de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.
Monoplace Rafale C croate en cours de ravitaillement en vol.
Acquis de seconde main auprès de la France les Rafale ont permis à la Croatie de s’adapter aux normes de l’OTAN tout en envoyant à la retraite leurs vieux Mikoyan-Gurevich MiG-21 Fishbed hérités de l’ère yougoslave. L’Égypte :
L’Al Qūwāt Al Gawīyä Al Maṣrīya a acheté cinquante-quatre Rafale, en service depuis 2018.
Les Rafale DM sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne. Les Rafale EM de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.
Formation serrée de deux Rafale EM.
Première cliente étrangère du Rafale l’Égypte a acquis ses avions en plusieurs lots, notamment face au Sukhoi Su-35 Flanker-E russe. Les Émirats Arabes Unis :
L’United Arab Emirats Air Force s’est portée acquéreuse de quatre-vingt Rafale, en service depuis 2025.
Les Rafale DAD sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne. Les Rafale EAD de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.
Premier Rafale remis aux Émirats par Dassault Aviation.
Première cliente étrangère du standard avancé Rafale F4 l’United Arab Emirats Air Force est aussi celle qui a passé la plus grosse commande (à ce jour) en une seule fois. La France :
L’Armée de l’Air et de l’Espace a acheté cent quatre-vingt-cinq Rafale, en service depuis 2006.
Les Rafale B remplissent des missions de transformation opérationnelle, de supériorité aérienne, et de frappes nucléaires. Les Rafale C de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.
La Marine Nationale a acquis quarante-deux Rafale, en service depuis 2001.
Les Rafale M sont des avions de combat monoplaces multi-rôle optimisés pour les frappes nucléaires.
Rafale M catapulté depuis le pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle.
Dans l’Armée de l’Air et de l’Espace les Rafale ont permis de remplacer définitivement les Mirage F1-CR /CT et les Jaguar A ainsi que des Mirage 2000N tandis que dans la Marine Nationale ils ont pris la relève des vieux Crusader puis des Super Étendard Modernisés. La Grèce :
La Polemikí Aeroporía a acquis dix-huit Rafale, en service depuis 2021.
Les Rafale DG sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne. Les Rafale EG de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.
En 2025 les Rafale sont considérés comme les avions les plus en pointe en Grèce.
À l’instar de la Croatie la Grèce a acheté des Rafale de seconde main auprès de la France. Ces avions assurent notamment des missions de supériorité aérienne au-dessus de la mer Égée. L’Inde :
L’Indian Air Force a choisi d’acquérir trente-six Rafale, en service depuis 2020.
Les Rafale DH sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne. Les Rafale EH de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.
L’Indian Navy a commandé vingt-six Rafale, qui entreront en service en 2030.
Les Rafale DH seront employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne. Les Rafale MH de leur côté seront des avions de combat monoplaces multi-rôle.
En 2025 l’Inde a engagé ses Rafale contre le Pakistan et a perdu un exemplaire abattu par l’ennemi.
L’Inde est le premier (le seul ?) pays en dehors de la France à avoir choisi des Rafale terrestres et des Rafale embarqués. Ces derniers doivent remplacer des MiG-29K Fulcrum-D d’origine russe. L’Indonésie :
La Tentara Nasional Indonesia Angkatan Udara a acheté Rafale, entrés en service en 2025.
Les Rafale DI sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de défense aérienne. Les Rafale EI de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.
En 2025 les Rafale indonésiens volaient encore en France pour la formation avancée des instructeurs.
Tout comme les Émiratis les Indonésiens ont fait le choix du Rafale F4. Et tout comme les Croates ils n’avaient jusque là jamais acheté d’avions de combat d’origine française, le Rafale est une grande première pour eux. Le Qatar :
La Qatar Emiri Air Force a choisi de commander trente-six Rafale, en service depuis 2019.
Les Rafale DQ sont employés pour des missions de transformation opérationnelle et de supériorité aérienne. Les Rafale EQ de leur côté sont des avions de combat monoplaces multi-rôle.
Au Qatar les Rafale assurent principalement des missions de supériorité aérienne et d’interception.
Après le Mirage F1 et le Mirage 2000 le Rafale confirme l’attachement qatari aux productions du groupe Dassault Aviation. La Serbie :
La Ratno Vazduhoplovstvo i Protivvazduhoplovna Odbrana Vojske Srbije a acheté douze Rafale qui entreront en service en 2029.
Aucune information concernant ces avions n’existe au moment où ce mini-dossier est rédigé. La Serbie a choisi le Rafale F4 afin de remplacer ses Mikoyan MiG-29 Fulcrum hérités de l’ère yougoslave.
Chasseur de génération 4.5 le Dassault Aviation Rafale a connu le feu sous la cocarde française notamment durant les opérations Barkhane et Chammal et sous celle de l’Inde avec l’opération Sindoor. Fin 2025 plusieurs pays étaient sur la piste du chasseur français, dont l’Inde autour d’un méga contrat avec transfert de technologie ou encore l’Irak.
On en sait désormais un peu plus sur les challengers en compétition afin de fournir un nouveau jet d’entraînement à l’US Navy. Remplacer le McDonnell-Douglas T-45C Goshawk ne sera pas chose évidente, malgré ses récents déboires techniques. Les quatre société en lice sont Beechcraft, Boeing, Lockheed-Martin, et Sierra Nevada Corporation. Certains de ces avions relèvent de joints ventures créées avec des avionneurs étrangers.
Officiellement connu comme UJTS, pour Undergraduate Jet Training System, ce programme vise à remplacer les 193 actuels McDonnell-Douglas T-45C Goshawk par 216 exemplaires d’un avion qui n’est pas encore clairement défini. La compétition doit officiellement débuté en février prochain, ayant pris du retard suite aux difficultés de l’administration Trump a trouvé un compromis avec les élus démocrates. C’est le shutdown qui a bloqué l’Amérique cet automne. Sauf grosse surprise le vainqueur sera connu quinze mois plus tard, en juillet 2027. Les quatre compétiteurs, de leur côté, sont d’ores et déjà annoncés.
Ils se nomment Beechcraft T-346N (version américanisée de l’Alenia-Aermacchi M-346 Master italien), Boeing T-7A Red Hawk, Lockheed-Martin T-50N (version américanisée du KAI T-50 Golden Eagle sud-coréen), et enfin Sierra Nevada Corporation Freedom. Ce dernier est le seul véritable inconnu de la compétition, peut-être le challenger absolu. Si les trois autres sont largement connus ce SNC Freedom n’est pourtant pas vraiment un inconnu. Il s’agit d’une reprise du Textron AirLand Scorpion développé il y a une quinzaine d’années pour des missions d’attaque au sol et de reconnaissance, et finalement réadapté par les ingénieurs de Sierra Nevada Corporation pour les besoins du programme UJTS. Son constructeur insiste sur le fait qu’il s’agit du seul et unique compétiteur réellement pensé pour l’US Navy. Une déclaration qui n’engage que lui.
Ce qui est désormais assuré c’est qu’à la différence du T-45C Goshawk son successeur n’aura pas besoin d’apponter. Il ne sera donc pas navalisé. L’entièreté des vols d’entraînement se fera à partir et à destination du plancher des vaches. Et pour le reste il y aura les simulateurs de vols. Jusque là un doute subsistait, il a été balayé par le Navy Yard. Une décision qui fait déjà polémique auprès des instructeurs de l’aéronavale américaine pour qui cela risque de créer des difficultés lors des premiers appontages et catapultages sur avions d’armes.
L’US Navy entend envoyer à la retraite les premiers de ses T-45C d’ici 2029 et l’intégralité de la flotte en 2033. Reste désormais à savoir sur quel avion voleront les futurs pilotes embarqués américains.
Discover the UK military operation underway on Christmas eve to escort a very high profile individual 🎅
🛰️ Space Command tracks the inbound target from RAF Fylingdales using satellite and radar systems
🚢 Royal Navy provides maritime escort across UK waters
🪖 British Army establishes observation posts with thermal optics and night vision equipment
✈️ RAF Typhoons scramble to provide ceremonial air escort over the North Sea
This is One Defence, every service, every capability, working together for one mission.
While families across the UK celebrate Christmas, over 19,000 military personnel remain on duty. 7,380 are deployed on 58 operations across 49 countries. For them, Christmas Eve is just another night protecting the nation.
En octobre, le président américain, Donald Trump, a menacé de « punir » l’Espagne parce que son gouvernement rechignait à porter ses dépenses militaires à 5 % du PIB, comme il s’y était pourtant engagé en signant la déclaration finale du dernier sommet de l’Otan. Pour Madrid, un effort de défense équivalent à 2 % du PIB serait en effet suffisant pour tenir ses obligations à l’égard de l’Alliance.
Quoi qu’il en soit, en l’espace de quelques jours, le ministère espagnol de la Défense a annoncé d’importantes commandes.
Ainsi, le 18 décembre, il a notifié plusieurs contrats à Airbus Helicopters afin de se procurer 100 hélicoptères [31 NH90, 13 H135, 6 H175M et 50 H145M] pour environ 4 milliards d’euros. Puis, cinq jours plus tard, il a confirmé la commande de 18 avions de transport C295 supplémentaires auprès d’Airbus, l’objectif étant de remplacer, à partir de 2026, les CN235 et autres C212 utilisés par l’Ejército del Aire y del Espacio pour la formation de ses pilotes et le largage de parachutistes. Et cela pour 1,21 milliard d’euros.
Enfin, le même jour, Raytheon, filiale du groupe américain RTX, a fait savoir que l’Espagne venait de lui commander quatre systèmes de défense aérienne Patriot PAC3+ pour 1,7 milliard de dollars [soit près de 1,5 milliard d’euros].
« La modernisation de la défense aérienne et antimissile est essentielle à la sécurité et à la souveraineté de l’Espagne. Notre collaboration avec le gouvernement espagnol et l’industrie locale contribuera à garantir la capacité de réaction face à l’évolution des menaces », a commenté Pete Bata, responsable du programme Patriot chez Raytheon.
Au passage, l’industriel a d’ailleurs rappelé que l’entreprise espagnole Sener est notamment impliquée dans la production du missile intercepteur GEM-T.
L’achat de ces quatre systèmes Patriot par l’Espagne avait été approuvé par l’administration américaine en octobre. À l’époque, il était question de 24 lanceurs M903, de 51 missiles intercepteurs PAC3 MSE, de 4 radars AN/MPQ-65, de 4 stations de contrôle d’engagement AN/MSQ-132 et de 2 centres de coordination et d’information [ICC]. Le montant de cette vente avait été estimé à 2,8 milliards de dollars.
Par rapport à ses prédécesseurs, le PAC-3 MSE a une portée de 100 km [et de 30 km contre les missiles balistiques] et peut voler jusqu’à 36 000 mètres d’altitude. Il est dit « hit-to-kill » car il détruit sa cible par impact. Un lanceur M903 peut en contenir jusqu’à 12 exemplaires.
Le contrat notifié par Madrid à Raytheon vise à renforcer les capacités de l’Ejército de Tierra, et plus précisément celles du 73e régiment d’artillerie anti-aérienne [RAAA]. Ce dernier dispose déjà de trois systèmes Patriot, acquis d’occasion auprès de l’Allemagne [un en 2004 et deux en 2014]. Deux d’entre eux ont été déployés en Turquie, dans le cadre la mission Active Fence, lancée par l’Otan pour protéger la frontière turque après plusieurs incidents survenus en marge de la guerre civile syrienne.
À noter que l’Espagne est restée à l’écart du projet de bouclier antimissile européen [European Sky Shield Initiative – ESSI], porté par l’Allemagne. Pour rappel, ce dernier vise à mutualiser les achats de systèmes de défense aérienne entre les pays participants, dont l’IRIS-T SLM [Diehl Defence], l’Arrow-3 [conçu par Israël avec une aide américaine] et le Patriot PAC-3.
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