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Bernadette Cassel
November 4, 1:24 PM
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Nouvelle chronique de l’entomologiste angoumoisin Benoît Gilles. Qui nous explique comment de nombreux insectes ont servi de modèles pour mettre en œuvre les grandes innovations scientifiques. Comment les insectes ont inspiré les grandes innovations : l’entomologiste charentais Benoît Gilles se pique de tout nous dire Par Benoît GILLES, publié le 4 novembre 2024 à 17h19, modifié à17h27. Image : Les libellules, grâce à leurs ailes indépendantes et leur aptitude à voler en arrière, ont inspiré la conception de drones Quentin Petit
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Bernadette Cassel
November 3, 11:31 AM
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TRIBUNE. Les sciences universitaires privilégient le développement de nouvelles technologies au détriment de solutions concrètes contre le réchauffement climatique, déplore, dans une tribune au « Monde », l’ex-professeure en océanographie, Véronique Carignan. Véronique Carignan, ex-professeure d’océanographie, conseillère scientifique en restauration écologique. Publié le 29 octobre 2024 à 12h00, modifié le 30 octobre 2024 à 16h36
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Bernadette Cassel
November 2, 7:33 AM
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Sur la quarantaine d’espèces vivant dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, seule une dizaine engendre des nuisances pour l'homme. Le cycle du moustique, ses lieux de prédilection et ses périodes d’apparition La vie du moustique, Entente interdépartementale Rhône-Alpes Image : Une femelle moustique Aedes sticticus en train de piquer un humain. Crédit : Walter P. Pfliegler ------ Fiches Culiseta annulata et Culex pipiens Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Culiseta annulata, et Culex pipiens molestus en région Auvergne-Rhône-Alpes. Culiseta annulata : les mâles de Culiseta annulata disparaissent d'octobre à février. Seules les femelles fécondées passent l'hiver dans des abris. Culex pipiens molestus : les larves et adultes de Culex pipiens molestus persistent toute l'année. On les retrouve en hiver dans les caves, les salles des chaudières etc.. Les femelles peuvent pondre même si l'hôte est absent. Aedes geniculatus Périodes d’apparition des larves et des adultes de l'espèce de moustique Aedes geniculatus en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les larves d’Aedes geniculatus peuvent se rencontrer lors des hivers doux. Anopheles claviger et Anopheles plumbeus Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Anopheles claviger et Anopheles plumbeus en région Auvergne-Rhône-Alpes. On trouve des larves d’Anopheles claviger et Anopheles plumbeus toute l'année. En hiver, les larves se développent très lentement et lorsque la température devient trop basse leur croissance peut se stopper. Les nymphes apparaissent uniquement au printemps pour donner ensuite des adultes qui seront présents du printemps jusqu’à l'automne. Aedes rusticus Périodes d’apparition des larves et des adultes de l'espèce de moustique Aedes rusticus en région Auvergne-Rhône-Alpes. Culiseta morsitans Périodes d’apparition des larves et des adultes de l'espèce de moustique Culiseta morsitans en région Auvergne-Rhône-Alpes. Aedes rusticus et Culiseta morsitans sont 2 espèces souvent associées. Leurs larves sont présentes de l'automne jusqu'au début de l'été. Les femelles pondent au niveau des surfaces desséchées au printemps pour celles de Culiseta morsitans et en été pour les deux espèces. Les larves de stades 3 et 4 passent l'hiver. Au printemps c’est la nymphose puis l’émergence des adultes. Aedes cantans et Aedes annulipes Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Aedes cantans et Aedes annulipes en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les femelles d’Aedes cantans et d’Aedes annulipes pondent durant l'été. Leurs œufs passent une partie de l'hiver en diapause avant d'éclore l'année suivante. Chez Aedes cantans on a 2 types d'œufs : - ceux pondus à la surface de l'eau, qui écloront en début d'année ;
- ceux pondus au-dessus du niveau d'eau ou dans un gîte à sec.
L'éclosion sera alors plus tardive. Aedes cinereus, Aedes sticticus et Aedes vexans Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Aedes cinereus, Aedes sticticus et Aedes vexans en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les femelles d’Aedes cinereus, d’Aedes sticticus et d’Aedes vexans déposent leurs œufs sur des gîtes émergés où ils passeront l'hiver en diapause. Au printemps lors de l’inondation de leurs gîtes, les larves se développent. Aedes sticticus et Ades vexans peuvent engendrer plusieurs générations de larves si les milieux sont inondés à nouveau en été et en automne. Aedes cinereus ne forme qu'une seule génération d'individus par an. Aedes cataphylla et Aedes pullatus Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Aedes cataphylla et Aedes pullatus en région Auvergne-Rhône-Alpes. Aedes punctor Périodes d’apparition des larves et des adultes de l'espèce de moustique Aedes punctor en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les œufs des femelles d’Aedes cataphylla, d’Aedes pullatus et d’Aedes punctor sont déposés à l'automne, sur le sol, au-dessus du niveau de l'eau. Ils sont immergés lors des pluies automnales ou hivernales et entrent en diapause. L'éclosion n'a lieu qu'au printemps et dépend de la température, un faible taux d'oxygène dissous est également indispensable pour l'éclosion des larves d'Aedes punctor. Anopheles maculipennis et Culex pipiens Périodes d’apparition des larves et des adultes des espèces de moustiques Anopheles maculipennis et Culex pipiens en région Auvergne-Rhône-Alpes. Seules les femelles d’Anopheles maculipennis et de Culex pipiens émergent après le mois d'août. Elles sont tout de suite fécondées puis passent l'hiver en diapause dans des abris. La fin de l'hibernation a lieu en mars. Après un repas de sang, les femelles pondent à la surface de l'eau puis meurent rapidement. De ces œufs seront issues les générations d'été.
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Bernadette Cassel
November 1, 7:39 AM
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Expert en catastrophes naturelles, le géologue Antonio Aretxabala analyse les raisons du très lourd bilan humain et matériel après les inondations qui ont fait près de cent morts en Espagne. Propos recueillis par Sandrine Morel (Madrid, correspondante) Publié hier à 05h30, modifié hier à 10h00
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Bernadette Cassel
October 31, 7:43 AM
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A l'heure de la COP 16, le chercheur Philippe Grandcolas revient, auprès de Sciences et Avenir, sur les dangers de la désinformation en matière de biodiversité et d'écologie. Par Alice Carliez le 28.10.2024 à 14h52 [...] Quelle serait, selon vous, la démarche à adopter pour lutter contre la désinformation en termes d'écologie et de biodiversité ? "La biodiversité est un bien commun. À partir du moment où on alerte sur une crise, c'est-à-dire un changement brutal global, c'est anxiogène, cela génère des frustrations et cela peut aussi cristalliser des conflits d’usages ou contrarier des opinions politiques dissonantes. En tant que scientifique, c’est donc plus difficile de parler de ces sujets sans être qualifié de militant politique, de décroissantiste, de bobo écolo, etc. D'autant plus qu’aujourd’hui le mot "écologie" désigne à la fois une science et puis une activité politique. Les deux sont respectables, mais elles ne sont pas de même nature. Certains articles aujourd’hui essaient de convaincre qu'il n'y a pas de crise de la biodiversité en France en se focalisant sur des espèces bien visibles qui ont des rebonds de population, ou en oubliant la diversité génétique et le fonctionnement des écosystèmes. Il faut se méfier du cherry-picking [procédé de présentation des faits qui sélectionne uniquement les informations ou les exemples qui soutiennent un point de vue tout en ignorant ceux qui le contredisent, créant ainsi une représentation biaisée de la réalité, NDLR], surtout quand il est intentionnel et vise à de la désinformation. Dans le contexte actuel de la COP16, ce genre de discours est un véritable danger." Image : Sur presque 8 millions d'espèces animales et végétales estimées sur la planète, un million sont menacées d'extinction, selon l'IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques). Les pollinisateurs, indispensables à la reproduction des plantes et de trois-quarts des cultures qui nourrissent l'humanité, sont en première ligne. Bruce Chambers/ZUMA Press Wire/S/SIPA
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Bernadette Cassel
October 28, 1:32 PM
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Mélodie Faury est arrivée au Muséum national d'Histoire naturelle en février dernier pour occuper la chaire « Recherche sur les sciences participatives : rôles et modalités transformatrices ». Pour mieux comprendre son travail, une petite présentation s’impose ! Se mettre à l'écoute de la pluralité des existences HD et Mélodie Faury Sciences participatives 10 Octobre 2024 "Tout d’abord, commençons par un texte. Un extrait de celui qu’elle a écrit pour le magazine « Savoir(s) » 1 de l’Université de Strasbourg, avant de quitter cette université pour venir au MNHN. « Faire partie du monde : de l'écoute à la relation. Se mettre à l'écoute." (...) Notes 1 – Retrouvez le texte en intégralité dans la revue Savoir(s) ou sur Hypothèses, avec un autre développement : Rhapsodies – Appartenir au tissu du monde, en rejoindre les chants "... Dans le texte d’ouverture du magazine, Mélody Faury docteure en sciences de l'information et de la communication, chercheuse en sciences et société et invitée de la rédaction introduit : Par la démultiplication des approches, des perspectives, des méthodes, des manières d’entrer et de rester en contact avec le réel, nous tentons de résister à l’amincissement du monde." (...) Image : Mélodie Faury Crédits : MNHN - J. Dalgaard
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Bernadette Cassel
October 27, 12:52 PM
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Les systèmes à deux composants ou phosphorelais sont les acteurs terminaux de la transmission du signal Dickeya dadantii — Wikipédia Version du 15 octobre 2024 à 15:09 "Ces systèmes sont la clef de la plasticité de l’expression des gènes en fonction des conditions environnementales et nombre d’entre eux sont indispensables pour l’établissement de l’infection chez les bactéries pathogènes. Ils se composent d’au moins deux protéines. Un capteur, localisé dans la membrane cellulaire s’autophosphoryle sur un résidu histidine en réponse à un stimulus et transfère le groupement phosphate à son régulateur cytoplasmique sur un résidu aspartate. Ce dernier modulera alors l’expression des divers gènes cibles. Cette fine modulation s’effectue selon le ratio régulateur phosphorylé/régulateur non phosphorylé. Plusieurs études ont montré le rôle crucial de certains phosphorelais dans la virulence de bactéries zoo- et phyto-pathogènes. Cependant, bien que l’on connaisse de mieux en mieux le fonctionnement moléculaire de ces phosphorelais, les stimulus et leur mode de transmission du milieu extérieur vers le capteur de la membrane cellulaire sont encore mal connus." ------ NDÉ Image : Les trois systèmes à deux composants ou phosphorelais (EnvZ/OmpR en rouge, CpxAR en violet et RcsCDB en bleu) impliqués dans la réponse au stress et à l'osmolarité. Chaque capteur perçoit différents stimuli et la combinaison des différents régulons affectés par les régulateurs permet une réponse complexe. La réponse de ces systèmes peut être modulée par des protéines auxiliaires (en orange). via Les trois systèmes à deux composants ou phosphorelais (EnvZ/OmpR en... | Download Scientific Diagram https://www.researchgate.net/figure/Les-trois-systemes-a-deux-composants-ou-phosphorelais-EnvZ-OmpR-en-rouge-CpxAR-en_fig6_263846628
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Bernadette Cassel
from Pipistrella
October 25, 6:52 AM
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INTERVIEW. Alors que se tient la COP16 en Colombie, Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS, alerte sur les risques liés au déclin de la biodiversité.
Via DocBiodiv, Pipistrella
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Bernadette Cassel
October 24, 6:02 AM
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Conférence Le réchauffement climatique par Valérie Masson Delmotte Université Bretagne Sud 16 oct. 2024 Planète conférences - Changement climatique et enjeux de transformation par Valérie Masson-Delmotte, Paléoclimatologue et Directrice de recherche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Valérie Masson-Delmotte, experte du climat, copréside le groupe N° 1 du GIEC de 2015 à 2023. En pointe dans la lutte contre le climatoscepticisme, la scientifique française est devenue au fil des années une référence en matière de changement climatique et ses enjeux pour la planète. Une personnalité influente ! Elle fait partie des 100 personnes les plus influentes du monde en 2022, selon le magazine Times !
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Bernadette Cassel
from Le fil info du CAUE 31
October 22, 11:22 AM
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Le Grand entretien recevait Baptiste Morizot, écrivain et maître de conférence en philosophie à l'université d'Aix-Marseille pour le livre "Rendre l’eau à la terre. Alliances dans les rivières face au chaos climatique" avec Suzanne Husky, publié aux éditions Actes Sud. Baptiste Morizot y plaide notamment pour une alliance avec... les castors. Une idée tout sauf anecdotique, selon lui.
Via CAUE 31
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Bernadette Cassel
October 20, 1:53 PM
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L'épigénétique (du grec ancien épí, « au-dessus de », et de génétique) est la discipline de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires qui modulent l'expression du patrimoine génétique en fonction du contexte (Wikipedia). Cette modulation fait qu'à partir d'un même programme génétique un organisme se développe en de nombreux tissus et organes différents. L'épigénétique est le fruit de toutes les influences, y compris extérieures comme l'alimentation, les microbes, le stress.. qui régulent l'activité des gènes (voir Rosier 2012a,b). Enfin, elle peut se transmettre aux générations suivantes comme cela avait été observé en Hollande à la suite de la famine de l'hiver 1944. Plusieurs publications sur les souris et les rats montrent ces effets épigénétiques de la sous-alimentation, en particulier par le sperme (Chen et al. 2015, Sharma et al. 2015, commentaires de Leslie). L'épigénétique à la mode Alain Lenoir, mis à jour le 25-Nov-2022 "Les perturbateurs endocriniens comme les phtalates et le BPA facilitent l'obésité, les malformations sexuelles et les modifications par méthylation de l'ADN du sperme jusqu'à la troisième génération ! (Manikkan et al. 2013, Doyle et al. 2013). Voir Le Monde du 6 janvier (Rosier 2016a) et un article plus général incluant les plantes (Le Monde du 19 février 2014). Voir aussi, par exemple Florence Rosier (2016b) qui cite des travaux sur les pygmées et les bantous où les profils de méthylation sont différents selon l'habitat montrant "une grande souplesse dans les mains du grand "bricoleur" qu'est l'évolution". Le très beau film de Romain Icard "Nos bébés ont une histoire" raconte une grossesse à risque suite à un problème d'hernie du diaphragme. Les auteurs élargissent la question à l'épigénétique. Les contaminants chimiques (perturbateurs endocriniens) ne sont pas cités dans le film mais on y pense forcément (voir Santi 2016). Les pesticides sont sans doute impliqués puisque par exemple il y a une diminution de 40% de risque de malformation de l'appareil génital masculin du foetus chez les femmes qui boivent du vin bio .. (sur plus de 35 000 femmes enceintes) (Foucart 2016). Ariane Giacobino vient de publier un livre sur l'épigénétique (2018, voir Morin 2018), elle a été l'une des pionnières dans ce domaine avec ses travaux sur les souris soumises à un plastifiant, le DEHP (Stenz et al 2017). D'autres équipes ont constaté l'influence de stress psychologiques ou alimentaires sur la descendance chez l'homme (Schechter et al 2017), c'est le cas par exemple de la famine qui a été imposée aux Pays-Bas par les allemands pendant la dernière guerre durant l'hiver 1944-45. Les petits-enfants de ces femmes ont plus d'hypertension artérielle, de diabète de type 2 et d'obésité (Théodule 2018). Il en est de même pour les souriceaux mâles stressés pendant les 15 premiers jours de leur vie qui sont affectés jusqu'à la 4ème génération dans leur cerveau et les spermatozoïdes (Théodule 2018). C'est le retour des idées lamarkiennes... par la méthylation des gènes.
Selon Boris Cyrulnik (2021) "Qu'il s'agisse de poissons, de tortues ou de mammifères, une idée émerge de ces observations : le cerveau ne change pas, c'est sous l'effet des stimulations écologiques que la sécrétion des neuro-hormones modifie les corps et les comportements sexuels. Les analyses épigénétiques récentes précisent qu'une variation de milieu peut même changer l'expression de l'ADN. Les gènes non codants sont directement influencés par les stimulations du milieu, l'alimentation, le sommeil, l'activité physique et les variations de lumière. Les êtres humains connaissent ces pressions biologiques, mais ils subissent aussi des stress provoqués par les conditions de travail, les conflits familiaux ou des récits angoissants. Les stress physiques et symboliques alertent l'organisme, qui sécrète des radicaux méthyl- (CH3). En se fixant sur certaines zones de l'ADN, ils en modifient l'expression, mais ne touchent pas à l'organisation des gènes. L'ADN s'exprime autrement, mais il n'a pas muté. L'exemple classique est donné par les abeilles : lorsque la reine meurt, les ouvrières entourent une ouvrière, l'enveloppent de leurs stimulations tactiles, thermiques, chimiques et la nourrissent de gelée royale. Cette ouvrière rapidement devient grosse, immobile et fertile. En retour, quand le milieu s'apaise, les radicaux méthyl- se diluent et disparaissent. Les gènes, désormais libérés, codent pour la synthèse d'une enzyme, l'aromatase, qui transforme la testostérone masculine en oestradiol féminin. La construction d'un sexe n'est donc pas inexorable, elle est sans cesse soumise aux aléas du milieu." (p. 140-141).
Il en est de même pour les effets du DDT. Stéphane Foucart dans sa chronique du Monde, du 25-26 avril 2021, à propos de l'approche "One Health" parle des effets à long terme du DDT : "Dans une étude publiée le 14 avril dans la revue Cancer Epidemietogy: Biomarkers Prevention et passée inaperçue en France, Mme Cotin et ses coauteurs sont parvenus à établir une association entre l'exposition au DDT (un célèbre pesticide), dans les années 1960, de femmes californiennes et la susceptibilité au cancer du sein de leurs petites-filles - des jeunes femmes d'aujourd'hui. En 2015, la même équipe avait déjà montré que les filles dont les mères appartenaient au quart de la population la plus exposée au DDT avaient, autour de la cinquantaine, un risque presque quadruplé de cancer du sein, par rapport à celles dont les mères avaient été le moins exposées. Cette fois, en examinant les filles des filles de ces femmes californiennes exposées au DDT il y a six décennies, les mêmes auteurs suggèrent la persistance d'une prédisposition au risque de cancer du sein celles dont les grand-mères avaient les taux de DDT les plus élevés ont un risque doublé d'obésité et de puberté précoce. Deux facteurs de risque reconnus pour le carcinome mammaire. Bien sûr, la causalité n'est jamais démontrée par une étude observationnelle isolée, mais ces travaux sont cohérents avec les conclusions de nombreux autres. S'agissant d'une maladie qui touche une femme sur huit à une femme sur sept au cours de sa vie, ils pourraient revêtir une importance considérable en termes de santé publique. Si l'histoire du DDT illustre si bien le fameux "One E-lealth", c'est que la bataille contre ce pesticide - interdit en 1972 aux Etats-Unis - a d'abord été celle des environnementalistes, plutôt que celle des autorités sanitaires et des médecins.. Jusqu'à la fin des années 1970 et même au-delà, les possibles effets délétères du produit sur les humains sont demeurés controversés. En revanche, ses dégâts sur la faune sauvage - en particulier les oiseaux - étaient eux, sans équivoque depuis les années 1950. Mais les oiseaux, qui s'en souciait ? En 1962, dans son célèbre livre Printemps silencieux, la biologiste Rachel Carson a été la première à alerter publiquement sur le sujet. En dépit de la rigueur de son magnum opus, elle fut (et demeure) moquée et dénigrée, raillée pour sa sensiblerie » et son "hystérie" écologiste. En réalité, Rachel Carson ne faisait qu'appliquer les principes de l'approche "One Health", cinquante ans avant que cela ne devienne un élément de langage à la mode. L'environnementalisme d'hier était, en somme, un engagement pour la santé publique d'aujourd'hui. Il n'est pas certain que ceux qui enfourchent ces jours-ci ce cheval de bataille réincarné en slogan politique en aient vraiment conscience."
Chez les vers nématodes Caenorhabditis elegans une exposition au DEHP pendant 3 jours (durée de développement du stade L1 jusqu'à l'adulte) provoque des effets transgénérationnels jusqu'à la 5ème génération : la reproduction est affaiblie et la locomotion défectueuse. C'est donc un effet épigénétique (Li et al 2018, Schang-Wei et al 2018). L'épigénétique est bien connue chez les abeilles. Joël de Rosnay, dans son livre "La symphonie du vivant" prend l'exemple des abeilles pour expliquer l'épigénétique. On peut induire une réversion comportementale en enlevant les nourrices de la ruche, et des butineuses redeviennent nourrices. Cela est possible grace à des niveaux de méthylation qui sont modifiés pour 107 gènes, permettant l'expression différenciée de gènes conduisant à la production de protéines différentes (Herb et al 2012) (p. 14-15). Par ailleurs les larves, toutes soeurs, peuvent être nourries avec du miel et du pollen pour devenir ouvrières ou avec de la gelée royale pour devenir reines. C'est une enzyme, l'ADN méthyltransférase, qui est déterminante : si on la rend inactive par RNAi toutes les larves deviennent reines (Kucharski et al 2008). Outre la gelée royale, d'autres facteurs nutritionnels comme l'acide coumarique (présent dans de nombreuses plantes et fruits) interviennent (Mao et al 2015) (p. 34-35). La phéromone royale chez l'abeille, Lasius flavus et L. niger affecte l'expression de deux gènes de méthyltransférase, mais pas chez Bombus terrestris (Holman et al 2016). Selon Boris Cyrulnik (2021) à propos de l'épigénétique "L'exemple classique est donné par les abeilles : lorsque la reine meurt, les ouvrières entourent une ouvrière, l'enveloppent de leurs stimulations tactiles, thermiques, chimiques et la nourrissent de gelée royale. Cette ouvrière rapidement devient grosse, immobile et fertile." (p.141).
L'épigénétique existe aussi chez les fourmis, voir le superbe travail de Simola en Pennsylvanie sous la direction de Shelley Berger et Jürgen Liebig sur Camponotus floridanus. Ils montrent que le comportement des ouvrières est régulé par des acétyles qui amplifient ou inhibent les histones qui jouent un rôle dans la lecture des gènes voisins. Les soldates traitées avec un facilitateur de la transcription deviennent fourrageuses alors qu'en sens inverse elles ne le sont plus. Par ailleurs les cerveaux des jeunes fourmis sont plus sensibles à ces manipulations. Cela montre qu'il n'y a pas que la méthylation qui intervient (Simola et al. 2016, Voir Science et Vie d'avril 2016). Selon Virginie Cuvillier-Hot il pourrait y avoir des effets épigénétiques des phtalates sur les vers marins (Jousens 2016). Dans les espèces parthénogénétiques comme Strumigeny membranifera tous les individus pourtant de même clone sont différents dans leurs choix de solutions sucrées, ce qui est sans doute un mécanisme épigénétique (Hasegawa et al 2018, voir Tassart 2018).
Pourtant Francesca Merlin est sceptique et appelle à "une approche mesurée de l'épigénétique", elle dit "Il est pour le moins prématuré de mettre en avant l'idée que l'environnement peut marquer notre épigénome et ainsi de concevoir ce dernier comme une sorte d'archive moléculaire de nos expériences vécues." Elle n'a pas du bien lire les travaux sur les effets des pertubateurs endocriniens comme le BPA et les phtalates (en particulier Doyle et al.). En effet, les travaux cités plus haut montrent bien ces effets épigénétques sur les rongeurs (Voir aussi revue de Rissman et Ali, 2014). Un autre exemple récent est celui des effets transgénérationnels du DES (diethylstilbestrol) qui a affecté 2 millions d'enfants avec des effets très importants, y compris au niveau psychiatrique. Les risques de psychose semblent en partie en relation avec une méthylation d'un gène encodant la "zinc finger protein 57 ZFP57" (Rivollier et al 2017). Barbara Demeinex dans son livre "Cocktail toxique" (chapitre 6) montre bien ces effets épigénétiques sur l'homme et en particulier sur l'embryon. Maintenant, l'épigénétique est acceptée et même de plus en plus étudiée, voir par exemple Edith Heard dans le Journal du CNRS (Cailloce 2019). Boris Cyrulnik, très prolifique, a écrit un nouveau livre "Des âmes et des saisons" (2021) qu'il sous-titre "Psycho-écologie". Un peu fourre-tout qui parle de l'éthologie, de la préhistoire, des neurosciences. Il parle beaucoup d'épigénétique qui montre que le génome peut donner des phénotypes très différents selon le milieu. Les 1000 premiers jours d'un enfant sont fondamentaux.
E.O. Wilson avait déjà anticipé l'épigénétique alors qu'il était jeune assistant : "Imaginez que Lyssenko ait raison (chose certaine car autrement, pourquoi les généticiens traditionnels se seraient-ils dressés contre lui ?) : les biologistes pourraient alors modifier l'hérédité comme ils le voudraient ! C'était bien sûr de la pseudoscience de pacotille, mais à l'époque, je ne le savais pas. Et cela ne me gênait guère : j'avais gouté à l'enivrant nectar de la rebellion intellectuelle." (Wilson 2000, p. 56).
Delphine Horvilleur découvre l'épigénétique dans "Il n'y a pas de Ajar", de Grasset 2022, p. 77-78) . "Tiens par exemple — tu savais ça ? — il y a des souris dans des laboratoires qui ont complètement grignoté la théorie du génome, et l'ont réduite en miettes avec une simple expérience. Ça s'est passé comme ça : on leur a fait renifler tous les jours un petit morceau d'ail et, simultanément, on leur a balancé un court-jus dans les pattes, genre aïe aïe aïe... Et figure-toi qu'on s'est rendu compte que leurs enfants et leurs petits-enfants, qui ne pouvaient pas être au courant de cette histoire, puisqu'ils avaient été confiés à l'assistance publique des souris avant de recevoir la moindre décharge électrique, eh ben ils en savaient quelque chose. Sans aucune trace génétique de l'expérience vécue par leurs darons, sans aucun traumatisme, ils ont mystérieusement développé une aversion totale à sous toutes ses formes : tchik et tchik et tchik... Tu comprends ? Ils se sont souvenus d'un truc qu'ils n'avaient pas vécu et qui n'était pas inscrit dans leur ADN. Ça veut dire que tu transmets à tes enfants un morceau de ton histoire, qui n'est pourtant pas la leur ! C'est absent de ton génome mais eux, ils le récupèrent quand même. Ça s'appelle l'épigénétique... c'est une filouterie, une arnaque à la génétique." Image : Camponotus floridanus (Science)
Voir - "L'épigénétique façonne les fourmis" selon Florence Rosier du Monde, 6 janvier 2016. Pdf Voir aussi les commentaires d'Elizabeth Pennisi sur le site de Science, l'article de santélog, celui de Futura Science. - Bernanose, P. and P. Pérochon (2016) L’ÉPIGÉNÉTIQUE pour reprogrammer le comportement social. santé log, 4 janvier. Pdf - Cailloce, L. (2019) Edith Heard ou la révolution épigénétique. lejournal.cnrs.fr, 19 février 2019 - Donnars, O. (2016). Manipulées, des fourmis changent de rôle social. Science et Vie, avril 2016, n°1183: p. 22. Pdf - Foucart, S. (2016). Des vertus du vin bio. Le Monde 6 septembre 2016. p. 22. Pdf - Foucart, S. (2021). « One Health » à toutes les sauces Le Monde. 25-26 avril 2021. p.29. (voir le pdf) - Goudet, J.-L. (2016) Des fourmis reprogrammées... par épigénétique. Futura Science, 5 janvier. Pdf - Joussen, I. (2016) Du plastifiant chez des fourmis de la forêt amazonienne. sciencesetavenir.fr, 28 décembre 2016, p. http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/insectes/du-phtalate-retrouve-chez-des-fourmis-de-la-foret-amazonienne_109062. Pdf - Merlin, F. (2016). Pour une approche mesurée de l'épigénétique. Le Monde Science et Médecine Mercredi 24 février. p. 8. Pdf - Morin, H. (2018). Un parcours au-delà des gènes. Le Monde Science et Médecine 11 avril 18. p. 6. Pdf - Rosier, F. (2016a). Des spermatozoïdes sous influence. L'épigénétique façonne les fourmis. Le Monde Science et Médecine. Mercredi 6 janvier. p. 3. Pdf - Rosier, F. (2016b). Les mutations génétiques, clés de notre survie. Le Monde Science et Médecine. Mercredi 13 avril 2016. p. 5. Pdf - Santi, P. (2016). Menacé avant de naître. Analyse de "Nos bébés ont une histoire", de Romain Icard et Nathalie Saugeon, France 2, 8 septembre. Le Monde 8 septembre 2016. p. 19. Pdf - Tassart, A.-S. (2018) Même dans une colonie de clones, chaque fourmi a ses propres goûts. sciencesetavenir.fr, 16 février 2018, https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/insectes/meme-dans-une-colonie-de-clones-chaque-fourmi-a-ses-propres-gouts_121280. Pdf
- Chen, Q., M. Yan, Z. Cao, X. Li, Y. Zhang, J. Shi, G.-h. Feng, H. Peng, X. Zhang, Y. Zhang, et al. (2015). Sperm tsRNAs contribute to intergenerational inheritance of an acquired metabolic disorder. Science, on line. - Cyrulnik, B. (2021). Des âmes et des saisons, Odile Jacob, 302p.. - Demeinex, B. (2017). Coktail toxique. Comment les perturbateurs endocriniens empoisonnent notre cerveau, Odile Jacob. - Doyle, T. J., J. L. Bowman, V. L. Windell, D. J. McLean and K. H. Kim (2013). Transgenerational Effects of Di-(2-ethylhexyl) Phthalate on Testicular Germ Cell Associations and Spermatogonial Stem Cells in Mice. Biology of Reproduction 88(5): Article 112, 111-115. - Giacobino, A. (2018). Peut-on se libérer de ses gènes ? L'épigénétique, Stock. 242p. - Hasegawa, E., S. Watanabe, Y. Murakami and F. Ito (2018). Adaptive phenotypic variation among clonal ant workers. Royal Society Open Science 5(2). 10.1098/rsos.170816. Libre de droits - Herb, B. R., F. Wolschin, K. D. Hansen, M. J. Aryee, B. Langmead, R. Irizarry, G. V. Amdam and A. P. Feinberg (2012). Reversible switching between epigenetic states in honeybee behavioral subcastes. Nature Neuroscience 15: 1371. 10.1038/nn.3218 - Holman, L., K. Trontti and H. Helanterä (2016). Queen pheromones modulate DNA methyltransferase activity in bee and ant workers. Biology Letters 12(1): 20151038. 10.1098/rsbl.2015.1038 - Icard R. (2016). Nos bébés ont une histoire. France 2, 8 septembre 2016, 86 min. - Kucharski, R., J. Maleszka, S. Foret and R. Maleszka (2008). Nutritional Control of Reproductive Status in Honeybees via DNA Methylation. Science 319(5871): 1827. - Leslie, M. (2016). Sperm RNA fragments modify offspring metabolism. Science 351 (6268): p.13. - Li, S.-W., C. M. How and V. H.-C. Liao (2018). Prolonged exposure of di(2-ethylhexyl) phthalate induces multigenerational toxic effects in Caenorhabditis elegans. Science of The Total Environment 634: 260-266. https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2018.03.355 - Manikkam, M., R. Tracey, C. Guerrero-Bosagna and M. K. Skinner (2013). Plastics Derived Endocrine Disruptors (BPA, DEHP and DBP) Induce Epigenetic Transgenerational Inheritance of Obesity, Reproductive Disease and Sperm Epimutations. PLoS ONE 8(1): e55387. - Mao, W., M. A. Schuler and M. R. Berenbaum (2015). A dietary phytochemical alters caste-associated gene expression in honey bees. Science Advances 1(7). - Pennisi, E. (2015). Bipolar drug turns foraging ants into scouts. Science 31 decembre. DOI: 10.1126/science.aae0165. - Rissman, E. F. and M. Adli (2014). Minireview: Transgenerational Epigenetic Inheritance: Focus on Endocrine Disrupting Compounds. Endocrinology 155: 2770-2780. - Rivollier, F., B. Chaumette, N. Bendjemaa, M. Chayet, B. Millet, N. Jaafari, A. Barhdadi, L.-P. Lemieux Perreault, S. Provost, M.-P. Dubé, et al. (2017). Methylomic changes in individuals with psychosis, prenatally exposed to endocrine disrupting compounds: Lessons from diethylstilbestrol. PLoS ONE 12(4): e0174783. 10.1371/journal.pone.0174783. Article en libre accès. - Rosier, F. (2012a). "Une des intuitions de Lamarck pourrait s'avérer juste...". Le monde Science & Médecine. 14 avril 2012. - Rosier, F. (2012b). Environnement et diabète : un effet sur plusieurs générations ? Le Monde Science & Médecine. 14 avril 2012. - Schechter, D. S., D. A. Moser, V. C. Pointet, T. Aue, L. Stenz, A. Paoloni-Giacobino, W. Adouan, A. Manini, F. Suardi, M. Vital, et al. (2017). The association of serotonin receptor 3A methylation with maternal violence exposure, neural activity, and child aggression. Behavioural Brain Research 325: 268-277. https://doi.org/10.1016/j.bbr.2016.10.009 - Shang-Wei, L., Chun ing and L. Vivian Hsiu-Chuan (2018). Prolonged exposure of di(2-ethylhexyl) phthalate induces multigenerational toxic effects in Caenorhabditis elegans. Science of The Total Environment 634: 260-266. - Simola, D. F., R. J. Graham, C. M. Brady, B. L. Enzmann, C. Desplan, A. Ray, L. J. Zwiebel, R. Bonasio, D. Reinberg, J. Liebig, et al. (2016). Epigenetic (re)programming of caste-specific behavior in the ant Camponotus floridanus. Science 351 (6268). - Sharma, U., C. C. Conine, J. M. Shea, A. Boskovic, A. G. Derr, X. Y. Bing, C. Belleannee, A. Kucukural, R. W. Serra, F. Sun, et al. (2015). Biogenesis and function of tRNA fragments during sperm maturation and fertilization in mammals. Science, on line. - Stenz, L., J. Escoffier, R. Rahban, S. Nef and A. Paoloni-Giacobino (2017). Testicular Dysgenesis Syndrome and Long-Lasting Epigenetic Silencing of Mouse Sperm Genes Involved in the Reproductive System after Prenatal Exposure to DEHP. PLOS ONE 12(1): e0170441. 10.1371/journal.pone.0170441. Article en libre accès - Théodule, M.-L. (2018). Le mystérieux rôle de l'épigénétique. Le Monde Science et Médecine 17 octobre 2018. - Wilson, E. O. (2000). Naturaliste, Bartillat. 422 p.
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October 19, 12:10 PM
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A l’instar d’autres produits devenus des commodités courantes de la mondialisation globalisée, comme l’or ou les diamants, les fleurs sont des produits ambigus. D’un côté, elles sont des symboles de beauté, d’amour et de nature. De l’autre, leur production et leur circulation se fait au prix de coûts environnementaux et sanitaires non négligeables et aujourd’hui bien documentés. Par Jean-Noël Jouzel et Giovanni Prete 21.03.2024
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October 16, 12:58 PM
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Jusqu’à aujourd’hui, environ 1 million d'espèces d’insectes ont été décrites, et beaucoup plus sont en attente d’être découvertes. Or, les océans, qui constituent 71 % de la surface et 99 % de la biosphère de la planète, sont virtuellement dépourvus d'insectes. Seules certaines espèces glissent sur leur surface et quelques autres se baladent dans la zone de marée, mais aucune ne plonge régulièrement sous les vagues. Une récente étude publiée dans la revue Journal of Experimental Biology dément cette idée : des équipes de recherche issues de l’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte à Tours (IRBI – CNRS / Université de Tours) et du CENPAT en Argentine ont en effet montré que des poux parasitant certains mammifères marins sont capables de supporter les conditions extrêmes dans lesquelles vivent leurs hôtes. 18 septembre 2020 Image : Poux Lepidophthirus macrorhini Crédit : Martin Brogger Contact(s) Claudio Lazzari Séverine Devers
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November 3, 12:55 PM
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Le CNRS continue sur sa lancée d’agrandissement avec plus d’expériences sur plus de singes et, de surcroît, sur des animaux classés en danger d’extinction. Le projet du CNRS : un Centre national de primatologie pour « produire » la moitié des macaques destinés aux laboratoires français 30.10.2024 Provence-Alpes-Côte d'Azur ------ One Voice sur X, 25.10.2024 : "Une recherche sans #ExpérimentationAnimale est possible. Encore faut-il donner les moyens aux alternatives éthiques de se développer ! Merci à @cfourniereelv d'avoir déposé notre amendement allouant 10M€ à la recherche de méthodes alternatives. 🔬https://t.co/ZVtnPYejWk" / X https://x.com/onevoiceanimal/status/1849848834471461323
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Bernadette Cassel
November 2, 2:33 PM
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La disparition des moustiques pourrait sembler une bonne nouvelle pour beaucoup d’entre nous. Qui n’a jamais rêvé d’un été sans piqûres ? Cependant, l’éradication de ces insectes aurait des conséquences écologiques et sanitaires majeures, à la fois positives et négatives. Publié par: Eric GARLETTI "... Il est clair que la pollinisation par les moustiques est plus fréquente et importante que ce que l’on pourrait penser. Une éradication massive pourrait avoir des conséquences imprévues sur la reproduction de diverses espèces végétales, surtout dans des environnements extrêmes comme l’Arctique ou les zones tropicales. La disparition de ces pollinisateurs invisibles mais essentiels pourrait entraîner une réduction de la biodiversité végétale dans ces écosystèmes déjà fragiles. Considérations éthiques et pratiques Bien que l’idée d’un monde sans moustiques puisse sembler attrayante, plusieurs points doivent être pris en considération. La question de l’éradication de cette espèce, ou du contrôle strict de ses populations, ne peut être abordée sans examiner les effets secondaires potentiels et les risques de déséquilibres écologiques. - Seules quelques centaines d’espèces de moustiques sur les 3 500 existantes s’attaquent à l’homme. L’éradication totale pourrait donc être disproportionnée. De nombreuses espèces de moustiques jouent un rôle écologique important, et leur disparition pourrait affecter de nombreuses chaînes alimentaires.
- Conséquences écologiques imprévues : il est difficile de prédire avec précision l’effet que la disparition des moustiques aurait sur les écosystèmes. Certaines espèces pourraient disparaître faute de nourriture, et l’équilibre naturel pourrait être durablement perturbé. En outre, le rôle des moustiques dans la décomposition de la matière organique et la production de nutriments pourrait être difficilement remplacé par d’autres espèces.
- Impact sur les stratégies de lutte contre les moustiques : les méthodes de lutte contre les moustiques, telles que les pesticides, ont des effets collatéraux. Ces substances peuvent tuer d’autres insectes, contaminer les sols et les eaux, et causer des dommages à des espèces non ciblées. La recherche de méthodes plus sélectives, telles que la modification génétique des moustiques pour les rendre stériles, est une option en cours d’exploration."
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November 1, 12:51 PM
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S’inspirer des mécanismes du vivant n’est pas un phénomène réservé au biomimétisme ! Dans la nature, de nombreuses espèces, animales ou végétales, copient d’autres organismes pour se protéger, se reproduire ou chasser : c’est ce que l’on appelle le mimétisme. Dernière mise à jour : 13 janv. 2022 Les différentes fonctions du mimétisme Le mimétisme, un mécanisme de défense infaillible ! "Une des fonctions du mimétisme, et même la plus essentielle, est de se protéger. Si l’on peut distinguer plusieurs catégories de mimétisme, une en particulier se démarque comme la technique de protection par excellence : il s’agit du mimétisme batésien. Le mimétisme batésien est une forme de mimétisme dans laquelle une espèce inoffensive imite une autre espèce nocive. L’espèce inoffensive se protège ainsi des prédateurs qui associent les caractéristiques copiées à un organisme nocif. Ces caractéristiques constituent ce que l’on appelle un signal aposématique, c’est-à-dire un signal d'avertissement clairement perceptible, visuel, sonore ou olfactif, qui avertit les prédateurs d'un danger qu'ils doivent éviter. Même si vous ne l’avez pas encore remarqué, il est probable que vous connaissiez déjà un, voire plusieurs exemples de mimétisme batésien. Cet insecte vous dit-il quelque chose ? Le syrphe, champion du camouflage Il ne s’agit pas d’une guêpe mais bien d’un syrphe, une petite mouche pollinisatrice inoffensive et sans dard, qui imite les patrons de coloration jaune et noir des guêpes ! Elle se sert de ce signal aposématique trompeur pour éloigner les prédateurs qui, par peur d’être piqués, évitent de la manger. Pas folle la guêpe ? Non, pas fou le syrphe ! Bien évidemment, le mimétisme batésien n’est efficace que si les imitateurs sont moins nombreux que les organismes nocifs imités : le risque, si ça n’est pas le cas, est que les prédateurs n’associent plus de menace au signal aposématique, ce qui met donc en danger non seulement l’espèce inoffensive, mais également l’espèce nocive, dont le moyen de défense n’est plus efficace.
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October 31, 1:10 PM
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L'insecte, qui était auparavant un invité surprise incontournable des vacances d'été, se fait désormais remarquer jusqu'en décembre dans certaines régions. Un entomologiste explique les causes et les conséquences de ce phénomène à franceinfo. Publié le 31/10/2024 15:33 En ce début du mois de novembre, les moustiques, d'habitude cantonnés à la période estivale, continuent de nous assaillir, de jour comme de nuit. Comment l'expliquer et quelles en sont les conséquences ? Frédéric Simard, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement à Montpellier, nous éclaire sur la question.
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October 30, 8:08 AM
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C'est une année noire pour les producteurs de noisettes. Déjà en difficulté en raison des précipitations excessives de l'hiver dernier, ils doivent en plus composer avec des nuisibles qui ravagent les cultures. Intempéries, insectes nuisibles, les producteurs de noisettes déplorent 50 % de perte en Lot-et-Garonne Catherine Bouvet et Thibault Grouhel Publié le 30/10/2024 à 06h30 "... Le gel, mais aussi les fortes pluies, ont impacté la pollinisation, de décembre à mars. Cette saison catastrophique remet en jeu toutes les perspectives concernant la culture de la noisette, car ici, après les aléas climatiques, le fruit à coque subit les assauts de deux ravageurs. "On avait notre ravageur historique qui était le balanin, on commençait à savoir le combattre, mais là maintenant, on a en plus la punaise diabolique depuis 2015, et là, c'est vraiment quelque chose de nouveau". On est désemparé face à ce ravageur ! Martin Rey, producteur de noisettes en Lot-et-Garonne Aujourd'hui, le producteur évoque même l'éventualité de l'arrachage, "si on n'a pas de moyen de lutte contre ce ravageur". Car une seule molécule est autorisée pour lutter contre ces nuisibles. Contrer la punaise diabolique La punaise dite diabolique est une espèce particulièrement invasive et vorace qui s'attaque à plus de 200 espèces. Elle pique de fruits et légumes et fait des dégâts les rendant incomestibles. Dans un laboratoire, des milliers de spécimens sont élevés et étudiés. Depuis de nombreuses années, ce laboratoire entomologique de l’Association Nationale des Producteurs de Noisettes (ANPN), est engagé dans la recherche de solutions de bio contrôle contre les principaux ravageurs des vergers. Ses travaux se concentrent sur la recherche de solutions écologiques et respectueuses de l’environnement utilisant des médiateurs chimiques (phéromones et kairomones), des organismes auxiliaires tels que les parasitoïdes ainsi que des plantes auxiliaires. L'idée étant de limiter l'usage de pesticide en utilisant les "armes" des prédateurs. Dans le cas de la punaise, il s'agit d'éviter qu'elle se reproduise. Notre objectif, c'est d'éviter que les larves de punaise éclosent, en faisant parasiter ces œufs par des microguêpes qui vont pondre dans les œufs de punaises et éviter que les larves ne se développent. Maud Thomas Directrice de l'ANPN Malheureusement, faute de financements, cette technique ne devrait pas voir le jour avant cinq à dix ans." (...) Image : Le rôle du laboratoire est d'éviter que les larves de punaises diaboliques ne se développent. • © France 3 Aquitaine
Le sort des abeilles, qui font face à une pression toujours plus importante, est l'un des enjeux de la COP16 sur la biodiversité. À Avignon, des chercheurs les suivent de près pour mieux comprendre leur déclin.
Via Hubert MESSMER
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October 26, 11:12 AM
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Ludovic Crochard est le coordinateur du nouveau programme Sonosylva. Il vient d’intégrer Vigie-Nature…mais cela fait déjà quelques années qu’il est au Cesco [Centre d'Écologie et des Sciences de la Conservation, ndé]. Ça a commencé avec la pratique du tir à l’arc ! Sciences participatives 17 Octobre 2024 Extrait "... je n'ai pas l'impression d'avoir quitté la recherche : Sonosylva est un projet de recherche et j’y contribue. Par exemple, c’est moi qui ai fait l'échantillonnage. J'apporte ma réflexion sur l'évolution du projet et je fais des analyses. Pour le moment nous n’avons pas encore les données donc les analyses portent sur la caractérisation des sites équipés d’enregistreurs. Je vais encadrer un master l'an prochain pour le faire de manière plus poussée car il y a pas mal de paramètres. Déjà il y a la typologie de la forêt, et ça il y en a beaucoup : si l’on s’en tient aux catégories de bases, il y a les forêts de montagne, de plaine et du littoral. Ensuite avec les catégories des cartes forestières de l’IGN : il y avait plus de quinze types de forêts dans la version 1 et actuellement, dans la version 2, on en a une soixantaine. Est-ce que c’est du conifère, du feuillu, du mixte (mélange de conifères et de feuillus), est-ce que c’est une forêt ouverte ou fermée, et après il y a des catégories en fonction des essences qui prédominent. Une fois la typologie de la forêt définie, il y a aussi ce que l’on trouve autour du site, une ville ou autre… dans un des sites, il y a une piste de biathlon. Ensuite il s’agira de caractériser le dérangement humain. On a récupéré les données d’occupation des sols (Corinne land cover et la carte du Centre d'Expertise Scientifique OSO), des données sur l'aviation, on va essayer de récupérer des données sur les randonnées à pied ou en vélo, qui renseigne sur la fréquentation liée à ces activités. On va aussi questionner les partenaires sur les activités dont ils ont connaissance dans leurs sites. Il y a des choses auxquelles on ne pense pas forcément, par exemple, l’un d’entre eux m’a indiqué qu’il y avait eu un passage de 700 brebis hier. Enfin, nous souhaitons compiler les statuts de protection de chaque site et voir cela sous le prisme de nos données. Une réserve intégrale d'un parc national est peut-être plus protégé qu’un Natura 2000 qui est aussi une ZNieff où tout le monde peut aller mais on pourrait avoir des surprises." (...)
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October 24, 12:18 PM
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Alors que la COP16 s'est ouverte ce lundi à Cali, comment a-t-on historiquement établi un lien entre les pertes de la biodiversité et l'activité humaine ? Comment ce champ de recherche a-t-il évolué historiquement ? Mardi 22 octobre 2024 Avec - Philippe Grandcolas écologue, directeur adjoint scientifique national pour l'Écologie et l'Environnement au CNRS
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Bernadette Cassel
October 23, 1:49 PM
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Chargée de recherche au département AgroEcoSystem, Foteini Paschalidou vient de recevoir une bourse du Conseil européen de la recherche pour son projet PANOPLY. Situées dans le domaine invisible des molécules olfactives, ses recherches visent à déceler les interactions entre la vigne et son environnement lorsque celle-ci réceptionne des composés organiques volatils l’alertant d’un danger imminent. Les résultats permettront de nourrir les fondements d'une écologie chimique. INRAE Publié le 22 octobre 2024 "Un pot de basilic au milieu d’un figuier, des bouquets de menthe le long des pommiers, quelques oignons parmi les carottes… voici quelques-unes des alliances vertueuses entre les plantes afin de repousser les ravageurs. Les plantes aromatiques sont particulièrement connues pour jouer le rôle de sentinelles puisqu’elles sont capables d’émettre très tôt des composés volatils en cas d’infestation. Lorsque la plante voisine capte ces molécules, elle réagit en préparant sa défense. Cela peut consister à produire d’autres composés visant à repousser, attirer ou alerter les congénères, les alliés ou les ennemis. Ces batailles silencieuses à coups de composés volatils se jouent depuis toujours mais font l’objet de recherches depuis peu. Sur le terrain du verger et des plantes annuelles, l’exploration scientifique est en cours ; mais, côté plantes pérennes, la science est en terra incognita. Foteini Paschalidou est la première à proposer une étude portant sur une plante pérenne et à forte valeur économique, la vigne. Son objectif : déceler les interactions que développe Vitis vinifera avec d’autres organismes lorsqu’elle est alertée par une plante aromatique de l’apparition de la flavescence dorée, une maladie grave justifiant la mise en quarantaine des parcelles. Les stratégies de défenses contre la flavescence dorée Transmise par un insecte appelé cicadelle (Scaphoideus titanus), la flavescence dorée provoque le jaunissement puis le dépérissement de la vigne. Foteini Paschalidou compte identifier les plantes aromatiques (thym, origan, lavande…) les plus efficaces pour informer précocement du danger. Son projet consiste à observer ensuite les moyens de défense mis en œuvre par la vigne. La littérature scientifique liées aux émissions de composés organiques volatils (COV) et aux interactions qu’elles déclenchent montre que certaines plantes produisent des molécules répulsives tandis que d’autres favorisent la mobilisation des ennemis du ravageur, ou encore attirent les pollinisateurs afin d’accélérer la reproduction de la plante avant qu’elle n’expire. La chercheuse mise sur de multiples interactions inter-espèces, ce qui n’a encore jamais été étudié." (...) Image : La cicadelle adulte (Scaphoideus titanus) ne provoque pas de dégâts directs sur la vigne mais propage une maladie, la flavescence dorée.
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October 21, 12:32 PM
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Plongez à près de 4 000 mètres de profondeur à bord d’un sous-marin scientifique pour découvrir et ressentir un monde obscur révélant une biodiversité folle. Marie-Anne Cambon Chercheuse en écologie microbienne et symbioses spécialisées dans les grands fonds, Ifremer Publié: 20 octobre 2024, 10:31 CEST [...] 2500 crevettes par mètre carré "C’est au milieu de l’Atlantique qu’une petite crevette de 5 cm du nom de Rimicaris exoculata, a été découverte en 1986 en plein milieu de l’Atlantique. Elle vit en agrégats très denses et mobiles le long des parois des fumeurs, on en compte jusque 2 500 par mètre carré ! Cette crevette a très vite attiré le regard des biologistes avec sa grosse tête hypertrophiée, une peu comme des bajoues de hamster après un bon repas. Ne parlons pas de son comportement : elle semble manger des cailloux ! Quelques photographies de sa carapace plus tard, on découvrait un dense tapis de bactéries qui la colonisait. C’est ainsi que nous nous sommes rencontrées en 2001, au cours de discussion avec un chercheur qui terminait sa carrière et moi, microbiologiste, passionnée de géologie et de volcan, qui commençait. Comment cette crevette, avec de telles densités pouvait-elle vivre et se développer ainsi dans des milieux extrêmes, toxiques (sulfures, méthane, hydrogène, métaux lourds…), et que mangeait-elle ? Il n’en fallait pas plus pour aiguiser ma curiosité : Il fallait aller voir de plus près son mode de vie… Mais pour cela il faut y aller : 3600 mètres de profondeur sous la mer pour la rencontrer." "... De petites taches blanches attirent l’œil, ce sont des galathées (des crustacés qui ont de grandes pinces devant et l’abdomen replié sous le ventre) et anémones, preuve que nous ne sommes pas loin du site. Puis on commence à voir le relief, les cheminées sont devant nous avec leur panache noir tourbillonnant faisant penser à une nuée ardente. Des bactéries qui nourrissent les crevettes Et là des milliers de crevettes nagent entre l’eau de mer froide mais oxygénée leur permettant de respirer, et les fluides enrichis en minéraux et autres composés chimiques permettant de faire fonctionner la chimiosynthèse nutritive. En effet cette crevette héberge dans la carapace de la tête des milliers de bactéries de plusieurs espèces qui la nourrissent directement par la tête ! Elle a toujours un système digestif qui semble fonctionnel mais dont on ne connaît pas encore bien le rôle. C’est un émerveillement de voir le comportement de ces animaux, parfaitement adaptés à ces conditions de vie extrêmes. Les grands fonds sont très colorés, rouges, noirs, gris, blancs, jaunes, orange, même pailletés avec les particules de sulfures. Les animaux pullulent, pas seulement les crevettes mais aussi des anémones, des crabes, des poissons, des moules parfois : une véritable oasis de vie. (...)" (...) ------ NDÉ Études récentes … We gratefully acknowledge the chief scientists of the relevant expeditions: Marie-Anne Cambon-Bonavita (Ifremer; BICOSE 2), Ken Takai (JAMSTEC; YK13-05, YK16-E02), Kentaro … Accessing the metabolic functioning of deep-sea animals in situ remains a technological challenge as the recovery time of samples is incompatible with the short lifespan of such … …, N Gayet, L Durand, F Pradillon, MA Cambon - Advance, 2024 - archimer.ifremer.fr at deep-sea hydrothermal vents, deprived of light, most living communities are fuelled by chemosynthetic microorganisms. these can form symbiotic associations with metazoan hosts, …
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October 20, 11:47 AM
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Il y a quelques semaines, la start-up Interstellar Lab a remporté la somme de 750 000 dollars, attribuée au vainqueur du Deep Space Food Challenge. Son dispositif NUtritional Closed-Loop Eco-Unit System (NUCLEUS) prend la forme d’un genre d’armoire avec des compartiments cubiques, chacun contenant un type d’aliment. Or, parmi la nourriture disponible, nous retrouvons des brocolis, des champignons, des oignons, des radis, des poivrons ou encore des insectes comestibles. Mars : les astronautes devront-ils manger des insectes pour survivre au voyage ? par Yohan Demeure 4 octobre 2024 ------ NDÉ Image Interstellar Lab, une petite entreprise dont l'équipe est composée de membres de France, du Texas et de Floride, a remporté le grand prix de 750 000 dollars pour son système alimentaire, NUCLEUS, qui utilise une approche multidimensionnelle pour cultiver et récolter des produits alimentaires destinés aux astronautes lors de missions d'exploration humaine de longue durée dans l'espace. Crédit : OSU/CFAES/Kenneth Chamberlain via NASA Awards $1.25 Million to Three Teams at Deep Space Food Finale - NASA https://www.nasa.gov/news-release/nasa-awards-1-25-million-to-three-teams-at-deep-space-food-finale/
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October 18, 12:24 PM
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"Des épines dendritiques d'un neurone à du pollen sur un œil d'insecte, les lauréats du concours Small World de Nikon dévoilent toute la richesse du monde microscopique." Image : Ces « puces d'eau » (du genre Daphnia) peuvent se reproduire de manière asexuée, donc sans fécondation, en se clonant elles-mêmes. Les deux individus photographiés ici présentent des embryons (à gauche) et des œufs (à droite). PHOTOGRAPHIE DE Marek Miś, Nikon Small World
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https://www.scoop.it/topic/membracides?tag=mod%C3%A8le%20animal
https://www.scoop.it/topic/membracides?tag=exp%C3%A9rimentation%20animale