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Bernadette Cassel
July 5, 2023 12:34 PM
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C'est un communiqué de presse du 19 juin 2023 qui provient de la CDD (Conférence des doyens de médecine) et du CNU santé (Conseil national des universités). Que dit ce communiqué : "L’avènement des publications en libre accès a fait émerger des pratiques douteuses voire frauduleuses de la part d’éditeurs… Publié le 23/06/2023 Liste blanche de 3400 revues, domaine biomédical Le site de la conférence des doyens donne accès à la liste de Sorbonne Université qui contient environ 3 400 revues présumées non prédatrices. Ce sont 100 pages comme la page 1 dans l’image [ci-dessus, ndé]. Un nettoyage a été fait, et n’y a aucune revue de Frontiers ou MDPI. Cela me paraît très bien BRAVO. Le message est clair, mais beaucoup de collègues n’ont pas compris… Cette liste est utile… ------ NDÉ Le pdf La Conférence des doyens de médecine (CDD) et le Conseil national des universités pour les disciplines de santé (CNU Santé) ont publié, lundi 19 juin, une liste de 3 400 revues non prédatrices, donc « recommandables ». (Mise à Jour du 2 avril 2025)
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Bernadette Cassel
October 12, 12:35 PM
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Ce beau livre, richement illustré, décrit les grands modes de fonctionnement de la vie sur Terre, pour vous permettre de vous faire votre propre opinion sur la complexité des problématiques environnementales. Il propose des perspectives et des applications concrètes dans les différents domaines de l’environnement et du développement durable : gestion des milieux naturels – et notamment des forêts -, protection de la biodiversité, croissance démographique, maladies infectieuses émergentes, gestion des déchets et pollutions, consommation d’énergie… La Terre et nous : comprendre l'environnement Date de parution : 08/11/2021 "Ce témoignage d’un écologue arrive à un moment crucial des politiques environnementales nationales et mondiales, 30 ans après les premiers engagements du Sommet de la Terre à Rio. Devant les faibles résultats obtenus depuis 1992, l’auteur reprend ici, dans une vision mondialiste, réaliste et actualisée, les actions à mener en faveur du développement durable.
Une explication de la complexité environnementale à travers un propos très pédagogique et une abondante iconographie, pour donner à voir la beauté aussi bien que la fragilité du monde qui nous entoure."
Le livre La Terre et nous a reçu le prix Emile Gallé en 2022.
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Bernadette Cassel
October 10, 1:04 PM
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Que ce soient les cosmétiques, l'alimentation, le tourisme et bien d'autres, de plus en plus de secteurs ont recours à des scientifiques pour donner de la crédibilité à leurs projets ou produits. Un "science washing" qui sert les intérêts privés, au détriment de l'intérêt général. "... Le problème de ce mélange des genres n’est pas que des scientifiques sortent de leur labos comme s’ils n’avaient le droit de rien faire d’autre, non, c’est qu’il sert des intérêts privés, des deux côtés, alors que, plus que jamais, c’est à l’intérêt général qu’il faut penser."
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Bernadette Cassel
October 8, 2:12 PM
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Avec un palmarès ultra masculin, les prix Nobel, remis cette semaine, s’inscrivent dans une longue histoire de marginalisation des chercheuses. Spoliées, dénigrées et évincées des récompenses, elles ne sont réhabilitées que depuis peu. Publié le 06/10/2025 à 18h43 "Le cru 2025 ne devrait pas faire exception à la règle : les femmes demeurent largement absentes du palmarès des prix Nobel de sciences. Acmé de la reconnaissance scientifique, la récompense reste l’apanage d’un club encore ultra majoritairement masculin." ------ lien ci-dessus Image : Infographie : Prix Nobel, les femmes ne représentent que 6% des lauréats (Alice Clair/Christelle Perrin / Savinien de Rivet)
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Bernadette Cassel
October 5, 6:01 AM
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Polyommatus atlantica vient de s'adjuger le record du nombre de chromosomes dans le règne animal. Cette particularité pourrait un jour nous offrir de nouvelles stratégies de lutte contre le cancer. Ce petit papillon cache un énorme secret génétique - Science Par Antoine Gautherie le 11 septembre 2025 à 17h02 "... Certes, ce n’est pas un record absolu pour tous les êtres vivants; certains organismes, notamment des plantes, boxent encore dans une catégorie différente. La petite fougère Ophioglossum reticulatum, par exemple, en compte pas moins de 720 paires. Mais cette dernière est un organisme décaploïde, c’est-à-dire que chaque cellule contient 10 copies de son patrimoine génétique. Les chromosomes de l’Azuré de l’Atlas, en revanche, existent sous forme de paires, ce qui en fait une espèce diploïde comme la majorité des autres animaux connus. Dans cette catégorie, ce papillon n’a absolument aucun concurrent. Pour référence, les humains disposent de 23 paires de chromosomes. Les plus proches concurrents de l’Azuré, à savoir le papillon Agrodiaetus et le crabe royal du Kamtchatka, sont loin derrière avec 134 et 104 paires de chromosomes, respectivement. Un étrange mécanisme évolutif Selon les auteurs, affiliés à l’institut Wellcome Sanger au Royaume-Uni et à l’Institut de biologie de l’évolution à Barcelone, ce nombre record résulte d’un mécanisme évolutif extrême et encore relativement mystérieux. Ils suspectent que les chromosomes non-sexuels de Polyommatus atlantica auraient traversé plusieurs centaines d’épisodes de fragmentation. En l’espace de trois millions d’années seulement — un délai relativement court à l’échelle de l’évolution — leur nombre serait passé de 24 à 229 paires." (...) Image : Graphical abstract Wright et al., Current Biology, 2025
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Bernadette Cassel
September 30, 12:43 PM
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EXCELLENCE FRANÇAISE. Les études de la chercheuse sur le lien entre les insectes et la transmission de maladies aux humains la placent au centre des défis sanitaires du XXIe siècle. Par Caroline Tourbe Publié le 30/09/2025 à 10h00 (abonnés) "Dans son insectarium de l'Institut Pasteur, à Paris, Anna-Bella Failloux garde toujours une raquette antimoustiques à portée de main au cas où l'un de ses sujets d'étude s'échapperait. En quelques décennies, la chercheuse est devenue une référence mondiale de l'entomologie médicale, cette science qui s'intéresse au lien entre les insectes et la transmission de maladies aux humains. Longtemps considérée comme « exotique », sa spécialité se retrouve au centre des défis sanitaires du XXIe siècle. Née en Polynésie, Anna-Bella Failloux connaît les méfaits des moustiques sur la santé depuis l'enfance. À son arrivée en métropole, à l'âge de 18 ans, pour étudier la biologie à Toulouse, elle ne pense d'ailleurs qu'à une chose, retourner dans l'archipel pour étudier les insectes. « Lorsque j'étais..."
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Bernadette Cassel
September 28, 2:42 PM
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Les différents types de laits abondent dans les rayons de nos supermarchés. Pourtant, les experts et autorités réglementaires ne semblent pas parvenir à se mettre d'accord sur une unique définition de cette boisson si essentielle à notre évolution. De Jason Bittel Publication 25 sept. 2025, 18:56 CEST [...] LE LAIT N’EXISTE-T-IL QUE CHEZ LES MAMMIFÈRES ? Selon la communauté scientifique, certaines preuves commencent à suggérer que la production de ce liquide essentiel ne se limite pas aux mammifères. « Servez-vous un bon verre glacé de lait de pigeon… ou peut-être pas », écrit Rosemary Mosco dans son ouvrage A Pocket Guide To Pigeon Watching. Pendant les premiers jours de la vie d’un jeune pigeon, son père et sa mère des vomissent une sécrétion semblable à du lait caillé dans la bouche de leurs petits, un liquide qui partage le même objectif que l’allaitement dans les premiers jours des bébés humains. Les manchots, les flamants roses et plusieurs autres espèces d’oiseaux produisent également cette substance connue sous le nom de « lait de jabot ». De même, les araignées sauteuses, les nématodes et les poissons discus produisent des sécrétions riches en nutriments destinées à nourrir leurs petits, et selon une récente découverte, au moins une espèce d’amphibiens vermiformes, connus sous le nom de cécilies, sécrèterait également du lait, mais à partir de leur oviducte, lorsque les petits sont encore à l’intérieur de la mère. Les grands requins blancs utiliseraient une méthode similaire en émettant un liquide utérin blanc laiteux destiné à nourrir leurs petits. Ces substances peuvent-elles être qualifiées de « lait » ? Carlos Jared et Marta Antoniazzi, les scientifiques à l’origine de la découverte du liquide produit par l’oviducte des cécilies, admettent avoir été surpris de constater que celui-ci contenait des protéines, des glucides et des lipides, tout comme le lait des mammifères. « Les acides gras sont très similaires à ceux que l’on trouve dans le lait ordinaire », révèle Antoniazzi, qui travaille à l’Instituto Butantan, un centre de recherche biologique brésilien. Power souligne toutefois que seul un nombre limité d’espèces d’amphibiens, d’arachnides, d’oiseaux ou de poissons sont capables de produire ces substances." (...)
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Bernadette Cassel
September 25, 1:41 PM
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C’est un petit insecte du Panama à l’allure surprenante. La punaise matador (Bitta alipes) possède deux grandes pattes postérieures, chacune ornée d’un drapeau rouge. Comme si ce n’était pas assez voyant comme ça, la punaise les agite fréquemment dans une sorte de danse. Pourquoi une telle exubérance? Les scientifiques ont d’abord pensé à un moyen de séduction. Mais aucune preuve expérimentale n’est venue coroborer cette hypothèse. L’idée d’un moyen de communication avec les congénères n’a pas davantage pu être validée. Se pourrait-il alors que ces démonstrations visuelles soient destinées aux prédateurs éventuels ? Chloé Laubu docteure en éthologie Publié le 24 septembre 2025 à 20:26. (abonnés) ------ ndé l'étude Image : Matador bug, Bitta alipes (= Anisoscelis alipes), possesses large, conspicuous tibial expansions on its hind legs, referred to as “flags,” with which they perform a “waving” behavior. These traits play a role in antipredation strategies (Photo:© Alejandra Vega, iNatularist, Colombia, 2024, https://www.inaturalist.org/observations/224203031, License: CC BY-NC 4.0).
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Bernadette Cassel
September 22, 12:01 PM
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L'Inrae Val de Loire, située à Ardon, a mis en place un laboratoire d'étude spécifique pour les insectes urticants, comme les chenilles processionnaires du pin et du chêne, afin que les chercheurs puissent étudier leur évolution, notamment en lien avec le changement climatique, en toute sécurité sans risque pour leur santé. Par Cindy Roudier-Valaud Publié le 19 septembre 2025 à 19h30 "... Ce laboratoire leur permettra d’étudier les insectes à différents stades de leur évolution, même quand ils sont le plus urticants, en toute sécurité. Les insectes seront donc étudiés de leur vivant. Avec un enjeu fort de santé publique : "Il y a un million de poils urticants par chenille, trois poils suffisent à des réactions. Il y a deux cas pour mille dans la population, mais 4 % chez les personnes qui travaillent au plus près des chenilles, comme dans les espaces verts", décrit Jérôme Rousselet, chercheur." (...) ------ ndé légende de la photo Anne Besnier, Vice-Présidente déléguée à l’Enseignement supérieur, à la recherche et à l’innovation de la Région Centre-Val de Loire, Marc Guérin, Président du centre INRAE Val de Loire et Stéphane Cordier, Délégué régional académique à la recherche et à l'innovation via Inauguration d’URTILAB : Un laboratoire original pour étudier les insectes urticants | INRAE, 22.09.2025 https://www.inrae.fr/actualites/inauguration-durtilab-laboratoire-original-etudier-insectes-urticants
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Bernadette Cassel
from Les Livres de Philosophie
September 20, 11:21 AM
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Textuel - Septembre 2025 Une mise en perspective audacieuse de la pensée de Latour. Bruno Latour est une figure majeure de la pensé
Via dm
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Bernadette Cassel
September 18, 1:15 PM
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Pour lutter préventivement contre les moustiques vecteurs de virus, comme ceux de la dengue ou du chikungunya, les différentes techniques de lâchers de moustiques montrent jusqu'ici un degré d'efficacité variable, estime jeudi l'Anses, invitant aussi à surveiller d'éventuels effets non souhaités. Publié le : 18/09/2025 - 14:43Modifié le : 18/09/2025 - 14:42
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Bernadette Cassel
September 16, 12:52 PM
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Depuis l'avènement de l’ère industrielle, notre espèce a recouvert la planète d’un réseau d’éclairage toujours plus dense et puissant, jusqu’à faire disparaître, par endroits, le ciel étoilé. Comment les autres êtres vivants avec qui nous partageons la Terre vivent-ils ces nuisances de voisinage ? Natacha Triou La Science, CQFD, 16.09.2025 Avec - Samuel Challéat, géographe, auteur d’une thèse intitulée « Sauver la nuit, Empreinte lumineuse, urbanisme et gouvernance des territoires ».
- Léa Mariton, post-doctorante au centre d’écologie et de sciences de la conservation du Muséum National d’histoire naturelle
- Thierry Lengagne, spécialiste du comportement animal. Chercheur au CNRS, au laboratoire LEHNA à Lyon
Image : Certaines espèces nocturnes ont tendance à fuir la lumière pour se protéger. De nombreuses espèces de rongeurs, batraciens et chauves-souris se réfugient dans l’obscurité, et peuvent être emprisonnées entre plusieurs zones illuminées. La lumière fragmente le milieu animal. Cet enfermement est susceptible de les empêcher de se nourrir ou de se protéger des prédateurs. Crédit : Getty - Christophe Lehenaff
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Bernadette Cassel
September 10, 12:32 PM
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Pourquoi bâillons-nous quand quelqu’un bâille ? Comment une ola peut-elle se propager dans un stade ? C’est ce que l’on appelle la propagation de l’information sociale. Guy Théraulaz Publié: 3 septembre 2025, 06:37 EDT [...] La puissance des traces "L’information ne passe pas toujours par l’observation directe. Chez les insectes sociaux comme les fourmis ou les termites, elle se propage souvent à travers l’environnement via des traces laissées par les individus. C’est ce que le biologiste Pierre-Paul Grassé a appelé la stigmergie. Lorsque qu’une fourmi découvre une source de nourriture, elle dépose une piste de phéromones sur le sol en revenant au nid. D’autres fourmis suivent cette piste, renforcent la trace, et un trafic auto-renforcé se met en place. Ce mécanisme simple permet des décisions collectives remarquables. Par exemple, face à deux sources de sucre de qualités différentes, les fourmis de l’espèce Lasius niger privilégient la plus riche, sans avoir besoin de la comparer explicitement. Le marquage chimique varie en fonction de la qualité perçue : plus le sucre est concentré, plus la piste est renforcée. Mais ce système peut aussi piéger la colonie. Si une piste est bien établie vers une source médiocre, l’introduction ultérieure d’une meilleure source ne suffit pas à faire changer le groupe. La mémoire chimique collective devient un verrou comportemental. La même logique s’applique dans le choix du chemin le plus court entre un nid et une source ; les fourmis « choisissent » par renforcement différentiel, amplifiant l’option dont les signaux croissent le plus vite, en l’occurrence, le chemin le plus rapide à parcourir. L’art de l’ajustement collectif De la danse des lucioles aux pistes des fourmis, des bancs de poissons aux foules, la propagation de l’information sociale repose toujours sur le même principe fondamental. Chaque individu, avec ses perceptions limitées et ses règles simples, ajuste son comportement à celui des autres. De ces ajustements locaux émergent des décisions collectives, des formes de coordination, et parfois même des comportements intelligents sans chef ni plan préconçu. Ces mécanismes, longtemps réservés aux sciences naturelles, intéressent désormais les urbanistes, les concepteurs de systèmes interactifs, ou les spécialistes de l’intelligence artificielle. Car comprendre comment l’information sociale circule, se filtre, s’amplifie ou s’éteint dans un groupe, c’est aussi poser les bases d’une société plus réactive, plus juste et plus coopérative."
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Bernadette Cassel
Today, 12:19 PM
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Un Japonais, Shimon Sakaguchi, et deux Américains, Mary Brunkow et Fred Ramsdell, ont révélé l’existence d’une catégorie de lymphocytes T qui permettent à notre système immunitaire de combattre les infections tout en préservant nos tissus. Une découverte prometteuse pour traiter certaines maladies chroniques. Le Nobel de médecine 2025 récompense la découverte du processus de contrôle des maladies auto-immunes Par Florence Rosier Publié le 06 octobre 2025 à 19h00, modifié le 07 octobre 2025 à 10h04 (abonnés) "Comment notre système immunitaire parvient-il à nous protéger des infections, tout en épargnant nos propres tissus ? C’est pour la découverte du processus qui permet à nos défenses immunitaires de préserver les cellules de notre organisme (ce que les immunologistes nomment « le soi »), tout en concentrant leurs forces sur l’attaque des milliers de microbes pathogènes qui tentent de nous envahir, que le comité Nobel a récompensé, lundi 6 octobre, le Japonais Shimon Sakaguchi, 74 ans, et les Américains Mary Brunkow et Fred Ramsdell, 64 ans chacun." (...) ------ ndé sur le même sujet "Le comité Nobel les a récompensés « pour leurs découvertes révolutionnaires sur la tolérance immunitaire périphérique ». Ils ont notamment identifié les cellules T régulatrices, ou Tregs, véritables gardiennes qui empêchent les cellules immunitaires d’agresser les tissus de l’organisme. Le comité souligne que ces découvertes « ont ouvert un nouveau champ de recherche et favorisé le développement de traitements innovants, notamment pour le cancer et les maladies auto-immunes ». Prix Nobel de médecine : Mary E. Brunkow, Fred Ramsdell et Shimon Sakaguchi récompensés pour la découverte des cellules T régulatrices - Salle de presse de l'Inserm, 06.10.2025 https://presse.inserm.fr/cest-dans-lair/prix-nobel-de-medecine-mary-e-brunkow-fred-ramsdell-et-shimon-sakaguchi-recompenses-pour-la-decouverte-des-cellules-t-regulatrices-cles-de-limmunite/ image : Mary Brunkow, Fred Ramsdell et Shimon Sakaguchi, Lauréats du Prix Nobeld de Médecine 2025. Crédit : Nobel Prize Outreach
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Bernadette Cassel
October 11, 1:38 PM
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En plein débat sur la loi Duplomb, l’Inrae a décidé de fermer une unité expérimentale sur l'abeille. La CGT déplore un « manque de vision ». La direction assure vouloir renforcer la recherche sur les pollinisateurs. Par Lorène Lavocat 11 octobre 2025 à 08h59 "Alors que la loi Duplomb a ravivé le débat sur les pesticides, cette fermeture interpelle. Cet été, le directeur général de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) a réaffirmé sa volonté d’arrêter une unité expérimentale dédiée aux abeilles, dénommée Apis (Abeilles, paysages, interactions et systèmes de culture)."
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Bernadette Cassel
October 9, 1:44 PM
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Dans la zone contaminée de Fukushima, au Japon, des scientifiques s’intéressent à l’impact de la radioactivité sur les capacités cognitives d’insectes pollinisateurs : les abeilles domestiques, mais aussi les frelons géants. 16.05.2025, par Martin Koppe "On sait que les abeilles et les frelons disposent de nombreuses facultés cognitives. Ces insectes savent reconnaître des couleurs, s’orienter dans l’espace… Mais la pollution et les substances disséminées par l’humain dans l’environnement, comme les pesticides, peuvent altérer leurs performances cognitives. Qu’en est-il de l’effet sur ces pollinisateurs des rayons ionisants ? C’est la question que se sont posée Olivier Armant, du laboratoire Écologie et écotoxicologie des radionucléides de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), et l’éthologue Mathieu Lihoreau, du Centre de recherche sur la cognition animale du Centre de biologie intégrative. Le premier travaille sur l’effet écologique des rayons ionisants, avec des études de long terme sur la faune et la flore de Tchernobyl (désormais inaccessible, du fait de la guerre en Ukraine) et de Fukushima, au Japon. Le second se passionne pour l’intelligence des abeilles et ce qui peut la perturber." Sections Image : Abeilles collectant de l’eau sucrée sur un nourrisseur. Une abeille porte un QR Code, qui permet aux labyrinthes automatisés de l’identifier. Crédit : Mathieu Lihoreau
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Bernadette Cassel
October 6, 1:23 PM
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Les mouches des fruits envahissantes menacent l'agriculture européenne, tandis que le changement climatique favorise leur propagation vers les régions les plus septentrionales. Le projet de recherche REACT (Rapid elimination of invasive insect agricultural pest outbreaks by tackling them with Sterile Insect Technique programs), financé par l'Union européenne, met au point une approche réactive basée sur la technique de l'insecte stérile. Cirad - Science en action 10 juillet 2025 "La mouche orientale des fruits Bactrocera dorsalis a été observée à plusieurs reprises en Europe et menace les récoltes. Le projet REACT développe une réponse écologique aux invasions régionales de ces mouches. Se déroulant de novembre 2022 à octobre 2026, REACT rassemble des scientifiques de 15 institutions de 12 pays sur 3 continents afin de prévenir la propagation de la mouche orientale des fruits (Bactrocera dorsalis) et de la mouche de la pêche (Bactrocera zonata) en Europe." (...)
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Bernadette Cassel
October 4, 2:01 PM
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Savoir reconnaître les premières traces de la vie sur Terre nécessite de se poser une question métaphysique : qu’est-ce que la vie ? Démarche scientifique Terre Solide Savoir reconnaître les premières traces de la vie sur Terre nécessite de se poser une question métaphysique : qu’est-ce que la vie ? Se limiter à rechercher la vie telle qu'on la connaît aujourd'hui n’est en effet pas suffisant, et la tâche n’en est que plus ardue !
Synthèse graphique réalisée par Claire Marc (Méduse Communication) avec le précieux apport scientifique d'Isabelle Daniel, enseignante-chercheuse à l'Université Claude Bernard au Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement (LGL-TPE).
Une version longue et textuelle est disponible sur le site de l'Année des géosciences. Cette série de planches est réalisée dans le cadre de l'Année des géosciences, une opération de médiation scientifique à destination des scolaires et de leurs enseignants, réalisée en partenariat avec l’Éducation nationale.
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Bernadette Cassel
September 29, 1:25 PM
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CHRONIQUE. Si la préservation de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique ne mobilisent plus grand monde, la prise de conscience des liens entre la santé et l’environnement s’accroît, constate Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique. Publié hier à 05h30, modifié hier à 11h27 "... l’accumulation des connaissances sur les risques sanitaires des installations industrielles et de l’agriculture intensive conduit à une prise de conscience accrue des liens entre la santé et l’environnement. Certaines maladies sont de moins en moins vécues comme le fruit du hasard et de la fatalité, mais comme celui des contaminations des écosystèmes."
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soulcie@gmail.com
September 27, 3:21 AM
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A propos••• de La Selysienne La Selysienne est une association qui a pour objet de rassembler et de promouvoir les connaissances sur les Odonates et leurs habitats, plus particulièrement en France et dans les pays francophones à des fins de connaissance et de protection. La Selysienne, Société d’odonatologie francophone
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Bernadette Cassel
September 23, 12:03 PM
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Nathanaël Maury dévoile son studio photo unique avec l’IPC, offrant les images d’insectes les plus détaillées au monde. Écrit par Raphaël FERRY Publié le 23 septembre 2025 photo Ana Eduardo
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Bernadette Cassel
September 21, 5:58 AM
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En France, diverses mesures témoignent d’un recul global de l’action climatique. Mais le débat continue sur le plan des idées. Quels sont les concepts qui accompagnent la transition écologique ? Quel rôle jouent les intellectuels dans la fabrication de l’écologie politique ? Questions du soir d'été Jeudi 17 juillet 2025 Avec - Fabrice Flipo, professeur de philosophie, membre du Laboratoire du Changement Social et Politique (Université Paris Diderot) et enseignant-chercheur en Grande Ecole à Institut Mines-Télécom
- Pierre Charbonnier, philosophe, chercheur à Sciences-po
- Patrice Maniglier, philosophe, maître de conférences à l'Université Paris-Nanterre
"... Comment les sciences humaines agissent-elles pour le climat ? Si l'héritage de Bruno Latour est loué par les uns et déprécié par les autres, il renvoie à la question suivante : quelle est la place de la science, et plus largement des intellectuels, dans l’écologie politique aujourd’hui ? Peut-elle, et doit-elle se traduire en politique ?"
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Bernadette Cassel
September 19, 12:44 PM
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Des animaux affichent parfois des couleurs éclatantes dans la nature : un signal d'avertissement destiné aux prédateurs, pour les prévenir qu'ils sont toxiques ou venimeux. (Rediffusion) C'est dans ta nature Publié le : 14/09/2025 - 00:10 "Il y a dans la nature, des animaux qui se cachent, se camouflent, pour éviter d'être mangés. Et puis il y a, au contraire, ceux qui affichent clairement la couleur. Rouge, orange ou jaune, souvent associé au noir. « Ce sont les couleurs les mieux perçues par les prédateurs, explique Romain Nattier, chercheur au Muséum national d'histoire naturelle à Paris." "... Les couleurs éclatantes du papillon monarque annoncent sa toxicité, les bandes jaunes et noires du frelon son venin. Mais comment le prédateur sait-il cela ? « Il mange un certain insecte, il le recrache. Si cet insecte-là dispose de protections chimiques, il le recrache et il apprend petit à petit à associer ce patron de coloration dans la nature à une certaine toxicité. C’est en fait ce que nous faisons, nous, humains, surtout les enfants. Ils arrivent à attraper une guêpe ou une abeille une première fois... Ils se font piquer, et ils arrivent ensuite à associer assez naturellement un bruit ou un patron de coloration à un certain danger, et après, ils ne le font plus ! »" (...)
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Bernadette Cassel
September 17, 11:43 AM
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Systematic attribution of heatwaves to the emissions of carbon majors Yann Quilcaille et al. Nature, 10.09.2025 Image : For every reported heatwave, the contribution of climate change to the event is assessed using statistical models and multiple lines of evidence. ------ via lettre électronique.The Conversation Science du 17.09.2025 Les scientifiques peuvent désormais attribuer des canicules spécifiques aux plus gros émetteurs de carbone (pays et entreprises). La « science de l’attribution » cherche à établir des liens causaux entre émissions et événements météorologiques et climatiques extrêmes. Des informations qui pourraient être utilisées lors de procès et avoir des conséquences judiciaires pour les plus gros émetteurs. Source : Nature.
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September 11, 2:18 PM
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Le phénomène inconnu jusqu’alors et baptisé « xenoparité » a été révélé par une équipe française chez l’insecte « Messor ibericus ». Par Nathaniel Herzberg Publié le 09 septembre 2025 à 17h00, modifié hier à 18h32 "La photo peut sembler anodine. A gauche, une fourmi moissonneuse Messor ibericus ; à droite, sa lointaine cousine Messor structor. La différence entre ces deux mâles reste subtile. Elle tient essentiellement à la pilosité. En regardant plus attentivement, on peut également constater une plus forte brillance de la cuticule, à droite, un thorax plus bombé et même une taille légèrement plus grande. Rien d’étonnant : ces deux espèces ont divergé il y a 5 millions d’années et ont donc eu le temps d’évoluer chacune de son côté. Sauf que ces deux individus ont la même mère. Pas du fait d’une quelconque manipulation humaine : non, cette réalité se trouve dans la nature, presque sous nos pieds, puisqu’elle se déroule dans le sud de la France et dans tout l’arc méditerranéen." Image : Frères d’espèces différentes issus de la même mère (« Messor ibericus » à gauche, « Messor structor » à droite). JONATHAN ROMIGUIER, YANNICK JUVÉ ET LAURENT SOLDATI ------
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Bernadette Cassel
September 9, 12:21 PM
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Alors qu'ils ne font que présenter des résultats objectifs, la parole des scientifiques est parfois assimilée à un discours idéologique. Comment expliquer un tel malentendu ? Qu'est-ce que l'écologie scientifique et à quoi sert-elle ? Lundi 8 septembre 2025 La terre au carré "En tant que discipline de recherche rigoureuse, l’écologie scientifique joue un rôle crucial aujourd’hui car elle permet d’identifier, d’analyser, et de comprendre les mécanismes profonds de la crise environnementale, notamment la perte de biodiversité, le dérèglement climatique et la dégradation des écosystèmes. Pourtant, et alors qu’on parle beaucoup d’écologie, cette discipline scientifique reste méconnue et peine à se faire entendre. Sébastien Barot, écologue à l’IRD où il dirige l’équipe Écologie intégrative : des mécanismes aux services écosystémiques, fait le point sur ce terme valise, et raconte comment l’écologie scientifique est à la fois un outil de diagnostic des crises contemporaines et un levier de solutions pour rendre les relations entre humains et biosphère plus durables. - Sébastien Barot, L’écologie est une science, Belin, septembre 2025
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