Le projet BioRev’Aix Aix (Biodiversité et Réseau viaire à Aix-en-Provence) est l'un des 7 projets de recherche menés dans le cadre du programme de recherche BAUM (Biodiversité, Aménagement Urbain et Morphologie), porté par le PUCA.

Piloté par l’Université d’Aix-Marseille. Ce projet interroge la capacité de la rue à être support de fonctionnements urbanistiques et écologiques. Croisant urbanisme et écologie, la recherche s’appuie sur le “tronçon de rue” comme unité d’analyse originale pour modéliser la morphologie urbaine et inventorier sa biodiversité (malacofaune, flore spontanée, écureuil roux).

Les arbustes assurent des fonctions écologiques et paysagères complémentaires des strates arborées et herbacées et occupent une place importante dans les trames vertes urbaines. Mieux concevoir et gérer les structures arbustives (haies, massifs) permet d'accroitre leur résilience et les bénéfices qu'elles assurent.

Dans le prolongement du guide technique sur les aménagements arbustifs urbains publié en 2024, Plante & Cité et Les Arbusticulteurs proposent un webinaire pour présenter des leviers d'action autour de la gestion différenciée jusqu'aux étapes pour reprendre un aménagement arbustif qui pose des difficultés d’entretien. 

Dans les sous-sols urbains, racines des arbres et réseaux enterrés se disputent la place disponible, de plus en plus limitée, ce qui provoque des difficultés de cohabitation. Les interventions sur réseaux nécessitent des terrassements qui mutilent les arbres à proximité, obérant leur sûreté et leur survie à moyen terme. À l'inverse, le développement opportuniste des racines les conduit volontiers dans les tranchées, infrastructures réseaux et canalisations, perturbant leur fonctionnement voire générant des dégâts. Enfin, le mouvement global d'arborisation des aires urbaines à des fins d'adaptation climatique pousse les collectivités à demander des dévoiements coûteux aux concessionnaires réseaux.

Dans ce contexte, le projet Réseaux racinaires et réseaux enterrés, quelle cohabitation possible en ville ? (RESEAUX, 2021-2025) étudie comment instaurer une cohabitation pérenne entre ces ouvrages, le plus en amont possible des projets d'aménagement. Il en résulte ce guide technique en deux volumes.

Ce premier volume « Comprendre », fait le point sur les enjeux dans l'espace urbain, sur les différents acteurs concernés et leurs rôles. Il expose ensuite les bases sur les sols urbains, sur les systèmes racinaires et sur les réseaux enterrés. Enfin, la cohabitation arbres-réseaux est elle-même décrite, à travers les types de dégâts et de situations problématiques, puis le cadre juridique national en vigueur à l'interface arbres-réseaux-sols est exposé et discuté

Face aux défis lancés par le changement climatique, les sociétés sont appelées à développer des approches innovantes et adopter des comportements résilients pour favoriser leur capacité d'adaptation. Dans cet effort vers la résilience, il est essentiel de reconnaître que les zones urbaines occupent une place centrale. En parallèle, le champ de l’urbanisme doit jouer un rôle moteur dans cet objectif de résilience urbaine, notamment en encourageant la promotion de solutions innovantes comme les Solutions Fondées sur la Nature.

Ces dernières, s’appuyant sur les écosystèmes naturels comme alliés stratégiques, présentent un potentiel considérable pour renforcer la résilience urbaine. Alors, serait-il question d’évoquer la possibilité d'une résilience urbaine facilitée par l'intégration des Solutions Fondées sur la Nature dans le domaine de l'urbanisme ? De quelle manière cette intégration se met en œuvre et comment se traduisent les effets dits « résilients » ?

Le mémoire s’appuie sur l’étude du cas de la ville de Saint-Hilaire-de-Riez en Vendée. Cette commune a récemment entrepris un projet d'aménagement d’envergure, visant à renouveler intégralement son centre-ville. Cette opération dite « ZAC Centre-Ville », témoigne d’une ambition environnementale affirmée. La collectivité fait part d’exigences environnementales rigoureuses en matière d’aménagement public et de techniques de construction, notamment par la mise en œuvre des Solutions Fondées sur la Nature.

Le patrimoine arboré (PA) urbain joue un rôle central dans l’adaptation au dérèglement climatique grâce aux services écosystémiques qu’il fournit. Pourtant, ils sont limités par sa gestion fragmentée et de qualité variable entre domaines public et privé. Ce mémoire, débutant le projet GIPAR, vise à élaborer une méthodologie d’analyse du PA à l’échelle territoriale, intégrant l’ensemble des acteurs. [...]