DEFENSE NEWS

The network-enabled StormBreaker smart weapon was part of 28 test missions in 2023, of which 14 with the F-35Cs, and the remaining ones with F-35B, F/A-18E/F and F-15E.

The Lockheed Martin Falcon program’s Hypersonic Cruise Vehicle, the unmanned scramjet powered aircraft capable to fly between Mach 6 and 8

La Turquie est le client de la majeure partie des avions de transport Lockheed Martin C-130 J/C-130 J-30 « Hercules » retirés de la Royal Air Force (RAF).

C-130 J @ RAF

Rachat de 12 avions

La Royal Air Force se sépare de 14 avions de transport tactique Lockheed Martin C-130 J (C5 en service au Royaume-Uni) et C-130 J-30 (« allongées » (C4) )« Hercules ». La Turquie va acquérir 12 de ces appareils excédentaires pour renforcer l'armée de l'air turque (TuAF). Ces appareils ont été retirés du service en mars 2023 et étaient stockés dans l’attente d’être achetés.



Bien que la flotte britannique de C-130J/C-130J-30 ait été mise à rude épreuve au cours des années d'opérations en Afghanistan et en Irak, les 14 derniers appareils qui ont fait l'objet de la vente ont fait l'objet d'un effort de remplacement du caisson central (CWB) qui s'est poursuivi après l'annonce de la retraite. Cela a été fait pour maximiser l'intérêt potentiel de la revente de l'avion, ainsi que sa valeur monétaire pour le Ministère de la Défense.



Quelque temps après l’annonce du retrait de ces appareils, des rumeurs ont fait surface concernant un éventuel acquéreur. Ces rumeurs ont pris de l'ampleur il y a environ un mois, même si ni Londres ni Lockheed Martin n'ont voulu révéler l'identité du client, respectant la préférence de confidentialité du futur opérateur. La Turquie n'est pas la seule à avoir cet intérêt : la Grèce a également participé aux discussions pour l'acquisition de ces appareils.

Le C-130 au sein de la RAF

La Royal Air Force britannique (RAF) exploite les avions Hercules C-130 J/C-130 J-30 depuis la fin des années 1990. La RAF a initialement acquis ces appareils pour remplacer sa flotte vieillissante de modèles C-130 K, dans le but d'améliorer ses capacités de transport aérien tactique.

La flotte de C-130 J de la RAF a joué un rôle déterminant dans diverses opérations militaires, missions humanitaires et efforts de secours en cas de catastrophe. L'un des déploiements les plus remarquables a eu lieu lors des conflits en Irak et en Afghanistan, où le C-130 J a fourni un soutien aérien essentiel, transportant des troupes, du matériel et des fournitures vers et depuis les zones de combat. La capacité de l'avion à opérer à partir de pistes d'atterrissage courtes et non préparées en a fait un outil inestimable sur ces théâtres d'opérations.

Outre son rôle dans les zones de combat, le C-130 J a été déployé dans le cadre de nombreuses missions humanitaires. Par exemple, l'appareil a joué un rôle important dans l'acheminement de l'aide lors de catastrophes naturelles telles que le tsunami de 2004 dans l'Océan Indien et le tremblement de terre de 2010 en Haïti. Sa polyvalence et sa fiabilité en ont fait un atout clé dans les efforts de la RAF pour apporter une réponse rapide aux situations de crise.



Le C-130 J

C-130 J @ RAF

Le C-130 Hercules est un avion de transport aérien tactique développé par Lockheed Martin. Il s'agit d'une version avancée de l'ancien C-130 « Hercules », conçue pour effectuer un large éventail de missions, notamment le transport de troupes, l'évacuation médicale et le transport aérien de fret. Le C-130 J présente des améliorations significatives en termes de performances, d'avionique et de capacités opérationnelles par rapport à ses prédécesseurs. Le C-130 J est propulsé par quatre turbopropulseurs Rolls-Royce AE 2100 D3, chacun produisant 4 637 chevaux-vapeur. Ces moteurs sont couplés à des hélices composites à six pales Dowty R391, qui contribuent à améliorer l'efficacité énergétique et les performances de l'avion. Le système de propulsion permet au C-130 J d'atteindre une vitesse maximale de 671 kilomètres par heure.



Les caractéristiques techniques du C-130 J comprennent un poste de pilotage avancé avec avionique numérique, un affichage tête haute (HUD) pour les deux pilotes et un système de navigation entièrement intégré. L'avion est équipé d'un cockpit avec écrans EFIS modernes qui améliore la connaissance de la situation et réduit la charge de travail du pilote. De plus, le C-130 J dispose d'un système de manutention de fret amélioré, permettant un chargement et un déchargement rapides du fret.

Le C-130 J "Hercules" utilise différents types de systèmes de contrôle, notamment des commandes de vol électriques, qui remplacent les liaisons mécaniques traditionnelles par des interfaces électroniques. Ce système améliore les caractéristiques de maniabilité de l'avion et réduit son poids. L'avion est également équipé d'un système de pilotage automatique qui aide à la navigation et à la gestion du vol, réduisant ainsi encore davantage la charge de travail du pilote.

La suite avionique du C-130 J comprend des systèmes avancés de communication, de navigation et de surveillance. Les principaux composants comprennent le radar météorologique et de navigation couleur à faible consommation AN/APN-241, le système de communication vocale sécurisée VHF/UHF AN/ARC-210 et le récepteur VOR/ILS AN/ARN-147. L'avion est également équipé d'un système de navigation aérienne tactique (TACAN) et d'un système de positionnement global (GPS) pour une navigation précise. L'autonomie opérationnelle du C-130 J varie en fonction du profil de mission et de la charge utile. Avec une charge de carburant maximale, l'avion peut atteindre une autonomie d'environ 2 071 milles nautiques [3 835 kilomètres] sans ravitaillement. Le C-130 J est également capable de se ravitailler en vol, ce qui étend considérablement son autonomie opérationnelle, permettant des missions de longue durée.

La capacité de charge utile du C-130 J "Hercules" est l'une de ses caractéristiques les plus remarquables. L'avion peut transporter jusqu'à 19 050 kilogrammes de fret, y compris des véhicules, des palettes et du personnel. Il peut accueillir jusqu'à 92 passagers ou 64 parachutistes dans sa configuration de transport de troupes. La soute polyvalente peut également être configurée pour une évacuation médicale, avec un espace pouvant accueillir jusqu'à 74 litres et du personnel médical.

Les dimensions du C-130 J "Hercules" sont les suivantes : son envergure est d'environ 40,4 mètres, sa longueur d'environ 29,8 mètres et sa hauteur d'environ 11,9 mètres. La soute de l'avion mesure 12,5 mètres de long, 2,7 mètres de haut et 3,1 mètres de large.

L’Arménie et l’Iran semblent en passe de conclure un accord visant à fournir des armes aux forces arméniennes. Ce sont près de 500 millions de dollars d’armes et d’équipements qui pourraient être transférés à Erevan dans les prochains mois.

Les revendications territoriales de l’Azerbaïdjan et la guerre dans le Nagorno-Karabakh ont-elles poussé l’Arménie dans les bras de l’Iran ? Tandis qu’Erevan voit des régions grignotées par son voisin, Téhéran est en passe de fournir de l’équipement et de l’armement à l’Arménie. Dans un article publié le 24 juillet, Iran International rapporte que ce sont l’équivalent de 500 millions de dollars en drones et systèmes anti-aérien que l’Arménie pourrait réceptionner dans les prochains mois. Un accord passé discrètement mais qui pourrait bien polariser les réactions et susciter la réprobation des partenaires européens et américains.
Des centaines de drones iraniens pour Erevan

Les chiffres recueillis par Iran International exposent un accord pléthorique, avec la livraison de Shahed 136, Shahed 129, Shahed 197 et de drones Mohajer. Les systèmes de défense anti-aérienne évoqués sont les batteries Khordad 15, Khordad 3, Arman et Majid. Hormis le coût total de l’accord, rien ne permet de confirmer la quantité de matériel transféré par l’Iran à l’Arménie. Les Mohajer-4B, fabriqués par la Qods Aviation Industry Company, ont une portée opérationnelle de presque 200 km, équipé de plusieurs instruments de détection de signaux et une caméra pour l’imagerie aérienne. Les Shahed, conçus par la Shahed Aviation Industries au coût unitaire de 200 000 dollars, ont notamment été aperçus en Ukraine depuis février 2022. Capables d’emporter des charges explosives adaptées aux besoins de l’utilisateur, ils sont employés en grande quantité par la Russie sur le front ukrainien.

Le choix d’Erevan de se tourner vers la République islamique s’axe dans la continuité de la Seconde guerre du Nagorno-Karabakh, s’étant déroulée en 2020. De septembre à octobre, l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’affrontaient dans cette région contestée depuis la chute de l’empire soviétique au début des années 1990. Bakou infligeait alors un sérieux revers à l’armée arménienne, s’appuyant intensivement sur l’utilisation de drones et de munitions rôdeuses. Les tensions n’ont jamais réellement cessées au cours de ces quatre dernières années. L’Azerbaïdjan lançait une nouvelle offensive en septembre 2023.
Climat explosif à l’Est

La France, les États-Unis ou encore la Russie ont œuvré à trouver un compromis et établir une paix durable entre les deux nations ennemies. Les officiels azéris n’ont toutefois pas hésité à rappeler qu’ils useraient « de toute la force nécessaire » en cas de comportement belliqueux de l’armée arménienne. L’accord secret établi entre Erevan et Téhéran pourrait bien avoir un impact dans le déroulé des négociations de paix. En avril 2024, l’Iran livrait une cargaison d’armes et de drones en Arménie, provoquant la colère des États-Unis. En octobre 2023, la France affirmait vouloir renforcer la coopération militaire avec l’Arménie, avant qu’un contrat de vente de fusils de précision PGM soit signé en février 2024. Un rapprochement avec l’Iran pourrait provoquer une redéfinition des relations avec les démocraties occidentales.

Avec 1,6 milliard de dollars annuels alloués à sa Défense, l’Arménie fait office de poids-plume face à l’Azerbaïdjan et ses 4 milliards de dollars pour ses armées en 2022. Les observateurs internationaux appellent à la vigilance concernant l’éclatement d’un conflit entre les deux nations. Ces révélations confirment cependant la place de l’Iran dans un contexte géostratégique redéfini, engagée dans une collaboration militaire accrue avec la Russie et plusieurs anciens satellites de l’Union soviétique.

The Italian Air Force has emphasized since last year that it requires more F-35A and F-35B jets. Public data indicates that it may eventually acquire 20

L'arrivée des drones de combat, ces appareils sans pilote conçus pour mener des missions en lieu et place des avions de chasse, est aujourd'hui

The U.S. Army's Terminal High Altitude Area Defense (THAAD) system, assigned to Bravo Battery, 62nd Air Defense Artillery Regiment, participated in a comprehensive training exercise at Fort Cavazos, Texas, on July 24, 2024. THAAD is a highly mobile, rapidly deployable system designed to intercept and destroy short, medium, and intermediate-range ballistic missiles during their terminal

For the first time, Chinese and Russian strategic bombers entered the U.S. Alaskan Air Defense Identification Zone (ADIZ) simultaneously, coming within approximately 200 miles of sovereign U.S. airspace. This unprecedented joint patrol was conducted on July 25, 2024, and marked a notable escalation in air operations near U.S. territory. Analyst Ian Ellis noted on X

The trinational Global Combat Air Programme (GCAP) unveiled a new concept model of their next generation combat aircraft at FIA2024

Rheinmetall has been commissioned by the Swiss Confederation to manufacture and supply 81mm mortar cargo ammunition. The total value of the order is in the mid double-digit million euro range.

Lithuania and Poland, in conjunction with Latvia and Norway, have formally requested partial European Union funding for a joint procurement of the Piorun very short-range man-portable air defence system.

Même si les déclarations officielles se veulent rassurantes, le projet de l’Australie visant à acquérir huit sous-marins nucléaires d’attaque [SNA], via le pacte AUKUS, recèle encore des incertitudes.

L’une a trait à la capacité des États-Unis à fournir à la Royal Australian Navy [RAN] trois SNA de type Virginia à partir de 2030. En effet, l’industrie navale américaine est à la peine pour répondre aux propres besoins de l’US Navy, à cause d’une capacité de production insuffisante, de problèmes dans ses chaînes d’approvisionnement et d’une pénurie de main d’œuvre qualifiée.

Une autre concerne les infrastructures devant être construites pour accueillir les futurs SNA de la RAN. Cette semaine, Mme le contre-amiral Wendy Malcolm a affirmé que le projet pourrait être en danger si la décision de construire une cale sèche sur la côte occidentale de l’Australie n’était pas prise rapidement par le gouvernement. Cependant, le ministère australien de la Défense, Richard Marles, a reconnu la nécessité d’une telle installation [dont le coût est estimé à plusieurs milliards de dollars]. Seulement, aucun budget n’a encore été prévu…

En attendant, la RAN devra continuer à faire avec ses six sous-marins de type Collins, à propulsion diesel-électrique. Récemment, il a été rapporté que deux d’entre eux, à savoir le HMAS Sheean et le HMAS Farncomb [surnommé ‘Farn-Koursk’ par les sous-mariniers australiens à cause des avaries qu’il a connues], avaient des problèmes de corrosion au niveau de leurs tubes lance-torpilles.

En juin, le ministère australien de la Défense a lancé le programme LOTE [Life Of Type Extension] afin de prolonger la durée de vie opérationnelle de ces six sous-marins jusqu’à l’admission au service actif des SNA de la RAN. D’un montant d’environ 3 milliards d’euros, ce marché n’est pas aussi ambitieux que prévu. Ainsi, l’idée de permettre aux Collins d’emporter des missiles de croisière Tomahawk a été abandonnée, car n’affichant « pas un bon rapport qualité-prix ». De même que l’installation d’un mât optronique [conçu par Safran] afin de pas « ajouter de la complexité et des risques » inutiles.

Cependant, le programme LOTE ne suffira pas pour permettre à ces sous-marins de rester opérationnels. Aussi, ce 27 juillet, le ministère australien de la Défense a annoncé qu’il venait d’attribuer un contrat d’une valeur de 1,3 milliard d’euros au chantier naval ASC Pty Ltd pour assurer leur maintien en condition opérationnelle [MCO] durant quatre ans.

Si les futurs SNA prennent du retard, nul doute que d’autres marchés de cette nature devront être passés.

Quoi qu’il en soit, ce « contrat de maintien en puissance » fait partie de l’engagement du gouvernement pour maintenir les sous-marins de classe Collins comme une puissante capacité de frappe et de dissuasion », a fait valoir Pat Conroy, le ministre australien de l’Industrie de défense. Il « assurera directement la sécurité de l’emploi à plus de 1’100 travailleurs hautement qualifiés », a-t-il souligné.

« Ce nouveau contrat garantit à ces travailleurs une plus grande confiance dans l’entreprise nationale australienne de construction et de maintenance de navires de guerre et contribue à accroître la main-d’œuvre nécessaire à la construction et à la maintenance des futurs sous-marins à propulsion nucléaire de l’Australie », a insisté le responsable australien

The NATO Support and Procurement Agency contracted Airbus Helicopters, Sikorsky and Leonardo to identify and exploit cutting-edge technologies for the Next Generation Rotorcraft Capability program.

Video shows jaw dropping RCAF CF-18 Demonstration Team dirty roll on take-off before impressive performance at RIAT 2024

This summer we will do some short articles about airshows, fly-ins, events, museums, military exercises under the title Summer Special. Maldives Air Wing primarily operate two Dhruv helicopters and a Dornier 228 aircraft donated by the Indian Government. The Indian Dhruv helicopters are stationed in Addu City and flown by Indian military personnel. The Indian…

Parfois nous autres Européens ne mesurons pas la chance que nous avons de pouvoir aisément observer de près les trois meilleures patrouilles de présentation au monde. Les Américains s’en rendent compte cette semaine puisque le meeting aérien d’Oshkosh, la Mecque des passionnés d’aviation, accueille rien moins que les Frecce Tricolori. Les pilotes italiens enflamment chaque jour le ciel du Wisconsin, le repeignant au passage en vert, blanc, et rouge. Les deux autre formations sont bien évidemment la Patrouille de France et les Red Arrows, toutes deux absentes cette année de l’EAA AirVenture Oshkosh.
L’élégance et la classe des empennages des Frecce Tricolori, en un mot : l’Italie.

Gageons que les spectateurs en prennent plein les mirettes, et que les passionnés comme les béotiens profitent du show. Ils auraient tort de s’en priver, ce n’est pas tous les jours que l’élite de l’Aeronautica Militare traverse l’Atlantique nord pour venir régaler un public aussi averti. Car ce qui frappe quand on assiste à un meeting aérien aux États-Unis c’est que le public est systématiquement au rendez-vous. Comme en France il y a toujours cette frange de vrais passionnés et de spécialistes qui savent tout sur tout sur chacun des avions mais là bas ils sont ultra minoritaires. Le meeting aérien en Amérique c’est un peu la super sortie du dimanche ou des vacances. Bon Oshkosh en même temps c’est le meeting ++, le truc que chaque aérophiles rêve de faire au moins une fois dans sa vie.
Les Frecce Tricolori sont venus avec leurs pots de fumigènes…
… et cela se voit clairement !

Et au milieu des dizaines de warbirds et des centaines d’avions de tourisme et de fabrication artisanale les onze Aermacchi MB-339PAN ne passent forcément pas inaperçus. Car si l’avion est parfois assez intéressant et original chez nous il est clairement hyper exotique pour les spectateurs américains. Pour eux il ne ressemble à rien de connu car les Frecce Tricolori n’y volent quasiment jamais. Et rien qu’à voir les figures prises en photos on comprend que les pilotes italiens prennent un malin plaisir à montrer leur très grand savoir-faire et leur parfaite maîtrise de leurs machines.

Photos © Experimental Aircraft Association

Star du salon aéronautique de Farnborough, le chasseur de 6ᵉ génération Tempest du programme Global Air Combat Program, ou GCAP, est présenté, aujourd'hui,

GM Defense Canada, a subsidiary of GM Defense, has been awarded a C$35.8 million contract by the Canadian Armed Forces (CAF) for the delivery of 90 light tactical vehicles (LTVs). The contract includes an option for an additional 18 LTVs, along with training, technical manuals, and additional vehicle content sourced from Canadian companies. As part

Ukrainian Defense Forces have successfully destroyed a Russian Pantsir-S1 air defense system in the Kherson region. The destruction was documented with photos of the charred remains of the system, published by the Militarniy. It is speculated that the system was hit by a high-precision GMLRS missile, causing the subsequent blaze. The "Russia No Context" Telegram

The attack, one of Israel's longest airstrikes, comes a day after the Houthi's first lethal long-range drone attack on Israel.

On the eve of FIA24, the Swedish Air Force’s Commander in Chief, Major General Jonas Wikman, outlined its current state

UK-based Horizon Technologies announced a GBP 3.7 Million contract for BlackFish airborne SIGINT systems for a Middle East government customer.

En novembre 2020, via la NSPA [NATO Support and Procurement Agency – Agence OTAN de soutien et d’acquisition], l’Otan lança le projet « Capacités giravion de nouvelle génération » [NGRC – Next Generation Rotorcraft Capabilities], avec la participation de cinq pays membres, à savoir la France, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Grèce. Les Pays-Bas les ont rejoints par la suite.

Ce projet vise à développer un hélicoptère de manœuvre de nouvelle génération, en « tirant parti d’un large éventail de progrès récents en matière de technologie, de méthodes de production et de concepts opérationnels ». Et cela alors que, à l’époque, il était estimé que les pays membres de l’Otan auraient besoin de renouveler leurs flottes respectives d’ici les quinze ou vingt années à venir… ce qui représentait environ un millier d’appareils à remplacer.

À noter que, parallèlement, le Fonds européen de défense [FED] de l’Union européenne [UE] finance, à hauteur de 40 millions d’euros, l’EU Next Generation Rotorcraft Technologies Project [ENGRT]. Coordonné par Airbus Helicopters et réunissant les mêmes pays impliqués dans le NGRC de l’Otan [ainsi que les Pays-Bas, la Finlande et la Suède], ce projet a pour objectif de finaliser une feuille de route technologique pour les hélicoptères de nouvelle génération.

Quoi qu’il en soit, le NGRC a franchi une nouvelle étape avec l’annonce, le 26 juillet, de la sélection de trois industriels pour réaliser des études détaillées de concept. Ainsi, la NSPA a fait savoir qu’elle avait retenu Airbus Helicopters, Sikorsky [filiale de Lockheed-Martin] et Leonardo.

« Le lancement de l’étude conceptuelle n° 5 est une étape importante pour les activités de la phase de conception du NGRC et démontre la détermination de la NSPA à relever le défi de la prochaine génération de moyens de transport pour les pays participants », a fait valoir l’agence de l’Otan. « L’attribution de trois contrats parallèles attribués par voie d’appel d’offres répond à notre volonté de maximiser l’expertise, les opportunités et l’engagement de l’industrie dans ce programme. Cette stratégie permettra d’obtenir un large éventail de concepts potentiels pour nos clients multinationaux », a-t-elle souligné.

Dans le détail, Airbus Helicopters s’est associé avec MBDA, Raytheon et Collins Aerospace. L’industriel devrait s’appuyer sur son hélicoptère Racer, lequel a récemment volé, grâce à ses deux moteurs Safran Aneto, à la vitesse de 420 km/h lors d’un vol d’essai près de Marignane. Destiné, pour le moment, à usage civil, cet appareil est développé dans le cadre du programme européen Clean Sky 2.

« Participer à cette étude de l’Otan pour la prochaine génération d’hélicoptères militaires nous offre une occasion unique de tirer parti de notre expérience avec les différentes forces armées européennes », a commenté Bruno Even, son PDG.

« Notre objectif, en collaboration avec nos partenaires hautement qualifiés, est de développer une solution européenne, un concept qui répondrait à la fois aux besoins des forces armées de l’Otan tout en garantissant la souveraineté industrielle de nos nations européennes et en préservant les compétences clés en ingénierie », a-t-il ajouté. Cette déclaration peut paraître curieuse… étant donné que Raytheon et Collins Aerospace sont des groupes américains…

D’ailleurs, la sélection de Sikorsky peut aussi interroger dans la mesure où les États-Unis ne prennent pas part à ce projet. Cependant, la filiale de Lockheed-Martin a noué des partenariat avec plusieurs industriels européens, à savoir BAE Systems, ELT Group, ESG Elektroniksystem-und Logistik GmbH, GE Aerospace, Hellenic Aerospace Industry, Kongsberg, Liebherr-Aerospace Lindenberg GmbH, MAGroup, Malloy Aeronautics, Safran, Rheinmetall et TERMA.

Via un communiqué, Lockheed-Martin a indiqué que Sikorsky s’appuierait sur son prototype X2, lequel a bénéficié d’un investissement de plus d’un milliard de dollars et qui peut se prévaloir de « 15 années de vols d’essais ». Cet appareil a servi à la mise au point du démonstrateur technologique S-97 RAIDER, dans le cadre du programme FARA [Future Attack Reconnaissance Aircraft], annulé par l’US Army en février dernier.

« Nous sommes convaincus que notre appareil révolutionnaire X2 fournira à l’Otan un système d’hélicoptère intégré qui combine vitesse, portée, manœuvrabilité, capacité de survie et flexibilité opérationnelle, permettant de mener des opérations multi-domaines nécessaires pour dissuader les menaces en constante évolution pour les décennies à venir », a fait valoir Andy Adams, vice-président de Lockheed Martin Sikorsky Future Vertical Lift.

De son côté, Leonardo n’a fait aucun commentaire pour le moment. Cela étant, on sait que le groupe italien a signé un protocole d’accord avec l’américain Bell Textron pour mener des études conceptuelles dans le cadre du projet NGRC. Sans doute qu’il s’appuiera sur le V-280 Valor, retenu par le Pentagone en décembre 2022 pour le programme FLRAA [Future Long Range Assault Aircraft], censé permettre le remplacement des hélicoptères de manoeuvre UH-60 « Black Hawk » à l’horizon 2030.