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November 15, 2017 2:08 AM
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Menacé, l’État d’Israël a annoncé le déploiement de nouvelles batteries de son système anti-missile Dôme de Fer ce lundi. Les installations ont lieu au centre du pays mais leur localisation exacte n’a pas été communiquée.
L’État hébreu redoute une attaque du Jihad islamique palestinien, après la destruction d’un de ses tunnels il y a deux semaines, qui avait coûté la vie à 12 miliciens. Le groupe armé a promis de se venger.
Le système Dôme de Fer, déployé en 2012, vise à protéger les villes israélienne des tirs de roquette, extrêmement fréquents.
D’après l’armée israélienne, près de 15 000 roquettes et obus ont été tirés de Gaza depuis 2005, principalement par le Hamas, soit une moyenne de trois tirs par jour.
Quelque 4 000 roquettes avaient été lancés par le Hezbollah libanais pendant la guerre du Liban en 2006.
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Romain
November 15, 2017 2:02 AM
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Alors que la mort des quatre bérets verts américains au Niger a déchaîné les passions outre-Atlantique, sans l’opération de sauvetage entreprise par les forces françaises, tous les éléments étaient réunis pour qu’aucun des 12 bérets verts et des 30 soldats qui les accompagnaient ne survivent.
Depuis de nombreux mois, un scénario d’intervention avait été mis en place dans l’hypothèse d’une telle éventualité, en coordination avec l’armée de l’Air et le Commandement des opérations spéciales. Après plus d’une heure d’un déferlement de tirs, de mitrailleuses lourdes, de lance-roquettes et de mortiers, l’appel de détresse du groupe des forces spéciales américano-nigériennes a été relayé par l’Ussocom au commandement français.
Une «Quick Response Force» (QRF) s’est immédiatement mise en branle. Deux Mirage 2000, maintenus H24 en condition d’alerte sur l’aéroport Diori Hamani de Niamey, ont décollé en moins de trente minutes, un délai minimum pour briefer les équipages et armer les appareils. Arrivés sur les lieux de l’attaque à 200 km de la capitale nigérienne, à proximité du village de Tongo Tongo, les pilotes ont constaté que l’intrication des combattants rendait impossible l’usage des bombes guidées comme des canons.
La décision a été prise d’opter pour la tactique d’intimidation éprouvée depuis l’Afghanistan. Une décision courageuse en raison de la prolifération des Manpads de fabrication russe auprès des groupes djihadistes de la zone. L’impact tant tellurique que psychologique des passages à basse altitude des avions de combat français a compromis momentanément la poursuite de l’embuscade par les assaillants.
Mais en parallèle, et dès le début de l’alerte, un groupe d’action «Chimère» du 1er RPIMA, accompagné par des opérateurs américains, était acheminé sur place pour neutraliser le groupe de djihadistes. Cette QRF, soutenue par deux hélicoptères de combat Tigre appartenant au 4e RHFS et un drone Reaper afin d’assurer la couverture ISR de la contre-attaque, a neutralisé au final pas moins de 21 djihadistes, dont les corps ont été enterrés à proximité dans le respect de la tradition musulmane.
Une heure donc seulement après l’arrivée des Mirage, la zone était définitivement sécurisée, et deux Super Puma acheminés depuis la base de Gao, au nord Mali, avec à leur bord une antenne médicale du COS décollaient pour évacuer les dix blessés. Un détachement d’investigateurs scientifiques de la DRM, arrivé avec l’équipe médicale, a ensuite pu prendre possession des lieux et a relevé plusieurs indices déterminants qui ont permis, quelques heures plus tard, l’arrestation de plusieurs complices au sein de la population du village de Tongo Tongo.
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November 15, 2017 1:59 AM
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Hier lundi 13 novembre 2017, une Gazelle Viviane du 3ème Régiment d'Hélicoptères de Combat (RHC) d'Etain, appartenant à l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT), s'est écrasée au décollage de l'aérodrome de Bar-le-Duc - Les Hauts-de-Chée, dans le département de la Meuse.
Selon les médias locaux, l'accident a eu lieu aux alentours de 13h40 (heure locale), alors que la Gazelle (immatriculée : GAY) était composée d'un équipage constitué «d'une femme pilote, d'un chef de bord et d'un chef de patrouille», selon l'Agence France Presse (AFP), qui cite le service de communication du 3ème RHC, aussi appelé «Régiment de la nuit».
L'équipage n'a été que légèrement blessé lors de cet accident, et ont été transportés à l'hôpital de Bar-le-Duc afin de passer des examens pour s'assurer de leur état de santé. Les pompiers ainsi que la Gendarmerie se sont rendus sur place afin de secourir les occupants et de sécuriser la zone.
Le Régiment explique qu'une enquête a été ouverte par l'officier sécurité de l'Armée de Terre afin de déterminer les causes de cet accident. Comme pour tout accident, les facteurs ne peuvent être donnés quelques heures seulement après les faits.
Toutefois, selon les médias locaux, l'une des trois pales aurait touché le sol au décollage. Dans ce cas, cela pourrait provenir d'un piqué trop important et trop près du sol au décollage, ou d'une possible perte de puissance au moment de la prise de vitesse. Les pales des Gazelle sont extrêmement flexibles, à tel point qu'en vol, dans certaines conditions particulières, les pales peuvent aller jusqu'à toucher la poutre de queue.
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November 15, 2017 1:57 AM
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Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, accorde une importance toute particulière au développement des moyens humains et matériels de cette structure stratégique.
Depuis sa création en 2014, la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), installée sur un site ultrasécurisé à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, est montée en puissance en recrutant près de 1200 personnes pour atteindre un effectif total de 4368 agents à la fin 2018. Soit un bond remarquable de + 36% en cinq ans! L'effort, qui devrait se poursuivre à compter de 2019, montre tout
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November 15, 2017 1:55 AM
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Piriou NGOM Sénégal vient de voir le jour au Sénégal. L'annonce a été faite en marge du forum de Dakar.
Après avoir créé un chantier naval au Nigeria en 2004, puis au Vietnam en 2006 et en Algérie en 2013, le groupe breton poursuit ainsi son développement à l’international.
Selon un communiqué du 13 novembre, la nouvelle société proposera ses services en réparation et construction navale, notamment dans les domaines de la pêche, des navires de service et de la Défense.
Pascal Piriou, Président du groupe déclare: "Nous avons toujours considéré cette région comme très prometteuse. Forts de nos expériences réussies au Nigeria et en Algérie, notre implantation au Sénégal est devenue une évidence au regard de son potentiel diversifié. Si l’on ajoute à la flotte de pêche, y compris piroguière, celle des navires de services et les navires de la Marine Nationale sénégalaise, il y a un vrai potentiel pour un développement local".
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November 15, 2017 1:54 AM
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C’est un premier pas concret dans le rapprochement entre le français Naval Group (ex-DCNS) et l’italien Fincantieri dans la construction navale militaire. Alors qu’ils doivent discuter des modalités pour établir une alliance calquée sur le modèle de Renault et de Nissan, les deux groupes vont faire cause commune pour répondre à l’appel d’offres visant à doter le Canada de 15 nouvelles frégates.
L’annonce a été faite la semaine dernière par Alberto Maestrini, le directeur général de Fincantieri, lors d’une conférence avec des analystes financiers pour évoquer les résultats sur les 9 premiers de l’année du constructeur naval.
« Un exemple de cette collaboration est l’offre conjointe que nous avons l’intention de présenter à la Marine royale du Canada pour sa demande de construction de 15 frégates », a en effet dit M. Mastrini.
Pour remplacer ses destroyers de la classe Iroquois et les frégates polyvalentes de type Halifax, le Canada a lancé un appel d’offres, en octobre 2016, dans le cadre du projet NCC (Navires de combat canadien). Selon Ottawa, il s’agit du « plus vaste et complexe projet de construction navale depuis la Seconde Guerre Mondiale ». De quoi, donc, aiguiser les appétits.
Dans le détail, l’industriel qui remportera le morceau devra s’engager à investir l’équivalent de la valeur du contrat au Canada et 10% de la somme devra revenir à des petites et moyennes entreprises. Les futurs navires seront construits par le chantier naval Halifax Shipyards, filiale du groupe Irwing, dans le cadre de la stratégie nationale canadienne de construction navale. En clair, il s’agira donc de fournir leur design et leur système de combat.
Plusieurs candidats sont sur les rangs, dont Lockheed Martin Canada, Navantia, TKMS et surtout le britannique BAE Systems, pour qui le cahier des charges a été modifié pour lui permettre de présenter sa frégate de type 26. Quant à Naval Group, il était question de soumettre la version ER de la frégate multimission (FREMM).
Mais avec l’alliance avec Fincantieri, il est probable que le type de frégate proposé soit un mélange de la FREMM française et de sa cousine italienne, les deux industriels ayant coopéré pour la mise au point de cette classe de navire.
Quoi qu’il en soit, pour M. Maestrini, ce rapprochement avec Naval Group réprésente pour Fincantieri « une opportunité qui change la donne, tout en présentant des défis passionnants. Cela confèrera une stabilité encore plus grande à notre groupe et confirmera la solidité de notre modèle économique diversifié, notamment parce qu’il repose sur une relation d’affaires qui dure depuis plus de 15 ans. »
Cela étant, Naval Group et Fincantieri sont concurrents pour d’autres appels d’offres. C’est ainsi que, le 9 novembre, aux dépens se son homologue italien, l’industriel français a décroché la mise aux Émirats arabes unis pour négocier la livraison de 2 corvettes Gowind (plus deux autres en option).
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November 14, 2017 7:54 AM
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On donne des prix pour tout de nos jours et la DICOD communique ce matin sur le Prix des délais de paiement 2017 décerné par le médiateur des entreprises au ministère des Armées dans la catégorie Organismes publics. C'est une affaire sérieuse qui a longtemps plombé la réputation du ministère, considéré comme un mauvais payeur (lire ici un exemple datant de 2014 et d'un magasin d'instruments de musique de Lille étranglé par les impayés). On exhume des chiffres effrayants, dévoilés à l'époque par Kader Arif, éphémère secrétaire d'Etat : 73 jours de délai de paiement moyen en 2010, 63 jours en 2011...
En 2016, le délai moyen de paiement des fournisseurs du ministère des Armées était de 22,8 jours, contre 26 jours en 2015. Le ministère, plus gros acheteur public, a traité cette année 698 000 factures pour un montant de 18 milliards d’euros, et émises par 31 000 fournisseurs, dont 80 % de Petites et moyennes entreprises (PME) ou de micro-entreprises. Le contrôle de gestion de l'exécution financière, le développement des cartes d'achats et la dématérialisation de 60 % des factures, le développement de Chorus (système de paiement interministériel), le pacte Défense-PME et sa réserve financière payent. Il ne faudrait pas en profiter pour augmenter les reports de charges (quel mauvai
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November 14, 2017 2:29 AM
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Après que Moscou et Riyad s’étaient entendus sur la livraison de systèmes de défense antiaérienne lors d'une visite, début octobre, du roi Salmane à Moscou où il a été reçu au Kremlin par Vladimir Poutine, les contrats à ce sujet ont été finalement signés ces derniers jours.
La Russie et l'Arabie saoudite ont signé des contrats visant la fourniture de systèmes de défense antiaérienne, a déclaré le chef du Service fédéral de coopération militaro-technique, Dmitri Chougaev, dans une interview accordée à Rossiya 24.
«Nous avons signé des contrats visant la défense antiaérienne, ainsi que d'autres domaines. Au cours de la visite, qui avait été largement couverte par les médias, les accords avaient été conclus. Cette fois-ci, ils ont été discutés afin de les mettre en pratique. Personnellement, je suis optimiste quant au développement de ces relations», a déclaré Dmitri Chougaev.
Moscou et Riyad se sont entendus sur la livraison de systèmes de missiles russes S-400 lors d'une visite, début octobre, du roi Salmane à Moscou, reçu au Kremlin par Vladimir Poutine. La Russie fournira par ailleurs à l'Arabie saoudite des missiles polyvalents Kornet-EM ainsi que des lance-roquettes multiples TOS-1A Bouratino, des lance-grenades AGS-30 et des fusils d'assaut Kalachnikov AK-103. En outre, l'agence russe chargée des exportations du complexe militaro-industriel russe Rosoboronexport et l'entreprise publique d'armement saoudienne (SAMI) ont signé un contrat de production sous licence d'AK-103 et de ses cartouches dans le royaume.
Le Kremlin a souligné que la coopération entre la Russie et l'Arabie saoudite dans le domaine de la défense n'était pas dirigée contre des pays tiers mais qu'elle visait à assurer la «stabilité dans le monde et dans la région».
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November 14, 2017 2:09 AM
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Leonardo, at the Dubai Air Show 2017 exhibition, has announced the completion of the first delivery of its Falco EVO Remotely-Piloted Air System (RPAS) to its launch customer in the Middle East. The first of the newly-built aircraft was completed in August with the acceptance test carried out at Leonardo’s RPAS design and construction facility in Ronchi dei Legionary, Italy. It was delivered in September.
The Falco EVO, the longest-endurance model from Leonardo’s Falco RPAS family, is a surveillance and intelligence-gathering platform that can fly for more than 20 hours while carrying a payload of up to 100 kg. The Falco EVO has already been selected by two customers in the Middle East and Gulf region, echoing the success of the original Falco RPAS which has been chosen by five international customers. Existing Falco aircraft can be converted to the EVO model via the installation of a transformation kit which adds longer wings and tail booms.
More than 50 Falco family RPAS are currently in operation around the world, with some customers choosing to operate them independently while others, such as the United Nations for its humanitarian MONUSCO mission, opt for Leonardo to own and operate the Falco aircraft and provide surveillance data as a managed service. This latter model is seen as a growth area for Leonardo, which is why the company recently partnered with certified air operator Heli Protection Europe (HPE) with a view to expanding the ‘drones as a service’ offering into the civilian domain. Here, Leonardo plans to offer surveillance and reconnaissance services on behalf of customers such as police and emergency responders.
Leonardo is the only company in Europe able to offer a complete end-to-end RPAS system including its sensors. This capability spans from initial design to operation, including sensors, mission management system and ground control station. The Falco is also the only European RPAS in its class to have been exported and operated by an international customer. In addition to the Falco family, Leonardo is a leader in the unmanned rotorcraft domain, offering the ‘Solo’ and ‘Hero’ platforms. As part of the systems’ ongoing development, the UK Ministry of Defence’s Defence Equipment and Support (DE&S) Technology Office recently placed a two year, jointly funded research and development contract with Leonardo with a key aim being to identify, develop and exploit the opportunities offered by such emerging technologies.
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November 14, 2017 2:08 AM
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Mission accomplie pour le fusil d’assaut F90 de Thales, dont la variante vendue à l’armée australienne, baptisée EF88 (Enhanced F88), vient d’achever un premier déploiement opérationnel en Irak avec les soldats du Task Group Taji 5, dont la mission principale est d’entraîner les forces de sécurité irakiennes (ISF).
Les conditions « extrêmes » du théâtre irakien ont permis de tester la résistance en conditions réelles de l’arme face au redoutable trio formé par le sable, la poussière et la chaleur. « L’EF88 a fait ses preuves en tant qu’arme d’une extrême fiabilité, précision et polyvalence [et] a reçu les éloges non seulement du personnel australien mais également de nos homologues néo-zélandais et de nos partenaires de la coalition », s’est félicité le Colonel Steven d’Arcy, officier commandant de la Task Group Taji 5.
Le commandant Timothy Soper, qui commande la Task Group Taji Compagnie de Logistique, explique pour sa part que la précision, la robustesse et la légèreté identifiées au cours des essais ont été confirmées lors de ce premier déploiement opérationnel.
Suite à la signature en 2015 d’un contrat de 67M€, Thales livrera d’ici quatre ans 30 000 fusils d’assaut EF88, 2500 lance-grenades SL40 de 40 mm, ainsi que de pièces de rechange et de divers équipements auxiliaires. L’ensemble est produit sur le site de Lithgow, en Nouvelle-Galles-du-Sud.
Autant de retours positifs susceptibles de soutenir la mise sur le marché du dernier-né de la gamme, le F90MBR dévoilé lors du salon DSEI de Londres, en septembre dernier (cfr notre article ici). Et, pourquoi pas, d’insuffler un effet d’entraînement profitable à d’autres technologies estampillées « Made by Thales » et produites en Australie, à l’image du véhicule tactique léger Hawkei.
Ce dernier est actuellement dans les starting-blocks en Pologne et en Indonésie. Le Hawkei est « idéalement placé pour fournir aux forces armées polonaises les véhicules protégés de classe mondiale dont elles ont besoin », déclarait le 1er novembre le ministre de l’industrie de la Défense australien Christopher Pyne lors d’une visite en Pologne. En cas de succès, les Hawkei polonais viendraient s’ajouter aux 1 100 plateformes commandées par les forces de défense australiennes, créant de facto des jobs de tout en « renforçant la sécurité de l’emploi des employés [produisant l’] Hawkei et des sous-traitants de Thales », a ajouté Pyne.
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November 14, 2017 2:06 AM
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Lors de sa première audition devant des parlementaires en tant que ministre des Armées, Florence Parly avait indiqué que le prochain Délégué général pour l’armement [Joël Barre], aurait « pour mission non seulement d’améliorer la qualité et de veiller à la modernité de nos équipements, mais également d’engager une profonde transformation visant à trouver des modes de financement innovants pour accélérer le renouvellement des matériels. » Sans plus de précisions.
L’on espérait en savoir davantage à l’occasion des différentes auditions menées tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2018. Mais on en aura été pour nos frais. Seul le DGA a succintement abordé cette question. « Il est prévu, a-t-il dit, que les travaux de programmation en cours comportent une réflexion sur d’éventuels financements innovants. Cette réflexion en est encore à ses débuts. Nous avons déjà quelques exemples de partenariat public-privé dans le domaine des réseaux de desserte des bases aériennes ou de la fourniture d’heures de vol d’hélicoptères en école à Dax. »
À aucun moment, donc, il n’a été prononcé les trois mots qui fâchent : « sociétés de projet ». Ces dernières, dont le principe fut avancé en 2014 quand il apparut que la vente de fréquences hertziennes pour abonder le budget de la Défense allait prendre du retard, devaient acheter des équipements militaires grâce à des capitaux publics et privés pour ensuite les louer aux Armées. À l’époque, nombreux furent les parlementaires à s’y opposer, pour des raisons à la fois morales et budgétaires.
Dans son rapport pour avis sur l’équipement des forces et la dissuasion, le député (LREM) Jean-Charles Larsonneur s’est penché sur cette question des financements innovants, lesquels seront d’autant plus importants qu’une « bosse budgétaire », évaluée à 39,13 milliards d’euros pour le programme 146 « Équipement des forces » est attendue après 2019.
Mais avant d’aller plus loin, M. Larsonneur définit des « financements innovants » par des « démarches d’externalisation ou de mutualisation constituant […] un véritable choix de gouvernance qui induit de profondes modifications de l’organisation des armées ainsi qu’un transfert de responsabilité à un partenaire privé. »
Depuis les années 2000, le ministère des Armées a eu recours à de tels financements, comme par exemple le partenariat public-privé Helidax, pour la formation des pilotes d’hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), le déploiement et le soutien des réseaux de desserte de l’armée de l’Air en protocoles internet ou encore, plus récemment, le projet FoMEDEC (Formation modernisée et entraînement différencié des équipages de chasse) vec un régime de location avec option d’achat de 17 avions Pilatus PC-21.
Cela étant, pour le député, il est hors de question de ressortir les « sociétés de projet » de la naphtaline car elles ne sont qu’un « pis-aller budgétaire. » Alors, quelles sont les autres solutions possibles?
Les Britanniques ayant fait preuve d’imagination et de créativité en matière de financements innovants, M. Larsonneur s’est donc penché sur leurs différentes expériences, en particulier sur les « Private Finance Initiative » (partenariats public-privé). Et, là encore, le bilan, outre-Manche, de ces initiatives est « mitigé », écrit-il.
« Dans les partenariats public-privé britanniques, un industriel finance des équipements, généralement au moyen d’un crédit, et consent à l’État la location de l’équipement concerné pour une longue durée ‒ entre 15 et 30 ans, la durée moyenne s’élevant à 25 ans ‒ afin de permettre au partenaire privé de l’État d’amortir les investissements qu’il a consentis. L’industriel contractant de l’administration supporte ainsi le coût des investissements, voire le risque industriel qui s’y attache », explique le député.
Les avions ravitailleurs A330 MRTT (ou Voyager) utilisés par la Royal Air Force sont régis par un tel système : Airbus met les appareils à la disposition du ministère britannique de la Défense, avec un tarif établi en fonction du nombre de vol consommées. Et il est possible que ces derniers puissent être utilisés pour des usages civils.
Seulement, après y avoir largement recours au tournant des années 2000, le gouvernement britannique a mis le frein sur ces PFI, lesquels ont récemment été modifiés (on parle désormais de PF2).
« Le ministère britannique de la Défense n’a encore passé aucun contrat de PFI sous l’empire de des nouvelles règles PF2 », avance en effet le rapporteur pour avis. Des raisons contractuelles et financières peuvent l’expliquer (selon le National Audit Office, « dès lors que la principale motivation de ce type de montage se trouve dans le souci de réduire à court-terme les dépenses d’investissement, et non d’optimiser les investissements de long-terme, l’efficience des partenariats public-privé est souvent faible »). De même que des contraintes opérationnelles.
Sur ce dernier point, écrit M. Larsonneur, « si la redevance d’un PFI est établie en fonction de la consommation de services, elle peut agir comme une incitation au ‘rationnement’ du recours aux capacités concernées, soit à des fins d’économies pure et simple, soit afin de laisser une part substantielle des capacités à des clients tiers afin de maximiser les ‘ revenus tiers' ».
Un autre type de financement innovant utilisé par les Britanniques est le recours à l’externalisation pour le maintien en condition opérationnelle (MCO) des équipements militaires. Et le groupe Babcock en est le grand bénéficiaire. Et, visiblement, ce dispositif a l’air de bien marcher puisque, par exemple, le coût d’entretien des avions Hawk, qui servent à la formation des pilotes de chasse de la RAF, a été réduit de 25%, « notamment grâce à une réduction de 66 % de la durée des opérations de maintenance. »
Mais ces externalisations ne sont pas pour autant la panacée. Le président de la commission de la Défense de la Chambre des Communes a ainsi confié que « si les armées y ont trouvé des avantages, elles en subissent également des inconvénients, par exemple lorsqu’il s’agit de projeter des éléments de soutien des forces sur des théâtres extérieurs. »
Aussi, pour M. Larsonneur, les « financements innovants sont à exclure pour l’investissement dans des capacités opérationnelles. » En revanche, ajoute-t-il, « c’est dans le champ de l’environnement et du soutien des forces ‒ par exemple dans leur formation et la maintenance de leurs matériels ‒ que ces financements peuvent permettre d’optimiser des dépenses qui, en dépit de la hausse annoncée des crédits de la défense, resteront contraintes. »
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November 14, 2017 2:03 AM
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J'ai déjà consacré quelques lignes à la vente des Mirage F1 de l'armée de l'air à la société américaine ATAC (lire ici). L'opération suit son cours et de façon plus que satisfaisante puisque les premiers F1 ont quitté la France pour la Belgique où la société Sabca va les remettre en état de vol avant leur transfert vers les USA.
La partie initiale de cette opération logistique complexe, qui aboutira avec les premiers vol de F1 dans le ciel américain au printemps prochain, se déroule actuellement sur l'ex base de Châteaudun devenue, en 2014, un Elément Air Rattaché à la base d'Orléans.
Visite et explication en images (photos Ph. CH). Derrière toutes ces opérations, tant commerciales que logistiques, un homme: Pierre Duval, de la société Demeteris. Cet ancien de Bull (et pas de l'armée de l'air) représente et conseille ATAC et sa maison-mère Textron Airborne Solutions. Pierre Duval a été l'initiateur et l'artisan de cette cession exceptionnelle de 32 F1 de catégorie RDS1 (pour faire court: avions retirés du service, en bon état et cessibles) et 31 RDS2 (qui peuvent être cannibalisés), ainsi que de 72 réservoirs externes:
La vente des F1 français devait initialement avoir lieu au profit de l'Argentine (pour 12 avions) puis au profit de la société US Draken, l'un des concurrents d'ATAC sur le marché des CAS (Contracted Air Services). Mais en avril dernier, Pierre Duval a présenté au ministère de la Défense la proposition d'ATAC/Textron qui a été retenue. Et Pierre Duval de se féliciter de l'"extrême réactivité" de la Simad et du cabinet du ministre.
Draken, qui détient jusqu'en septembre 2018 le contrat AAS1 (Adversary Air Support) de Nellis AFB (valeur 82 millions de $) et qui cherche toujours à grossir son parc, s'est rabattu sur les F1 espagnols dont 22 exemplaires sont en cours de vente (lire mon post ici). Leur état de conservation serait moins satisfaisant que celui des appareils français.
A Châteaudun, a donc lieu actuellement le transfert des F1 de l'armée de l'air à la Sofema qui les prépare pour leur acheminement vers la Belgique.
Phase 1: la démilitarisation. Le GERSA de Châteaudun procède au démontage des canons de 30mm, des radios cryptées etc. Toute la documentation opérationnelle de chaque avion est remise au SHD. Phase 2: l'armée de l'air se charge du transfert physique des avions à la Sofema qui va dès lors pouvoir commencer le démontage partiel et le conditionnement des F1 avant leur envoi vers Charleroi où Sabca procédera à la révision des RDS1 et à la reconstruction de 8 à 10 appareils de catégorie RDS2:
Phase 3: le démontage est confié à une équipe de la Sofema; la douzaine de spécialistes civils est pilotée par Franck Larue. Objectif: en terminer avec les avions pour le mois de décembre de façon à libérer le hangar mis à disposition par l'AA. Il restera ensuite à gérer les stocks de pièces détachées, les moteurs et les bidons externes.
Les moteurs sont d'abord sortis des cellules après une vidange des avions. Puis voilure, dérive et empennage sont démontés et préparés pour leur transfert routier. Les sièges éjectables sont ensuite retirés du cockpit.Phase 4: le démontage terminé, le fuselage est en partie emballé et l'avion est remis sur le parking avant son transfert par voie routière. Le convoyage s'effectue à raison de deux voyages par semaine avec, à chaque voyage, deux avions.
Et ensuite? Les spécialistes de Sabca vont se charger de l'opération de rénovation/reconstruction. L'objectif, c'est qu'ATAC puisse mettre en ligne plus de quarante avions.
Une fois prêts, les F1 seront acheminés, probablement par voie maritime, aux USA. Ils rejoindront alors l'aéroport d'Alliance, près de Fort Worth au Texas (c'est un aéroport civil mais une partie de son activité est de nature militaire). Dix F1 devraient être opérationnels en septembre 2018 mais ils auront volé dès le mois de mai puisqu'il va falloir former les pilotes américains.
La formation des pilotes (et des maintenanciers) a été confiée à la société sud-africaine Paramount Group qui va s'en charger en RSA et aux USA. Paramount qui a racheté AeroSud (lire ici) et dispose d'un petit stock de Mirage sud-africains, connaît bien le F1 mais le savoir de quelques anciens de l'AA sera peut-être nécessaire pour que les pilotes d'ATAC puissent jouer les "top gun" avec leurs F1.
Les ex-Mirage F1 français connaîtront alors de nouvelles aventures. Sous un autre camouflage qui fera disparaître certains "marquages" historiques comme ceux de ce F1 intercepteur d'avions russes lors de son déploiement au-dessus de la Baltique à l'été 2013. Il s'agit d'un Mirage F1CR qui appartenait à l'ER 2/33 "Savoie"; il portait le code 118-NQ et le numéro 658. Ces cinq étoiles rouges témoignent de cinq interceptions réussies.
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November 14, 2017 2:01 AM
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a Russie ne s’arrête pas de mettre en œuvre de nouvelles technologies spatiales. En 2018 un nouveau satellite russe sera placé sur orbite afin d’intercepter des informations secrètes.
La Russie pourra intercepter les informations secrètes des adversaires éventuels à l'aide des satellites «Repey» (bardane), a annoncé l'État-major russe cité par le quotidien russe Izvestia. Le premier appareil spatial d'essai de ce type sera lancé en 2018, permettant d'obtenir des informations opérationnelles sur les activités militaires partout dans le monde. Le satellite est capable de localiser des radars, des émetteurs-radio, des lancements de missiles et des émissions produites par d'autres appareils militaires.
L'analogue de «Repey» le plus connu aujourd'hui est l'appareil spatial américain Mentor, dont sept unités ont déjà été placées sur l'orbite de la Terre.
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November 15, 2017 2:03 AM
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Pendant sa fuite éperdue, il a été la cible d’une quarantaine de tirs nord-coréens. Six ont touché le soldat nord-coréen qui a fait défection lundi en traversant la frontière, dans le secteur de Panmunjom.
Le Commandement des Nations unies en Corée (UNC), qui surveille le village frontalier de Panmunjom, a relaté mardi les circonstances de cette rare défection, expliquant que le militaire était arrivé à bord d’un véhicule à proximité de la démarcation fortement gardée entre les deux Corées.
« Il est sorti du véhicule et a fui au Sud en traversant la ligne alors que d’autres soldats lui tiraient dessus depuis la Corée du Nord », a précisé l’UNC dans un communiqué. Après avoir traversé la frontière, il est allé s’abriter près d’un bâtiment du côté Sud. Gravement blessé à l’abdomen
L’état-major interarmes sud-coréen a précisé que le soldat nord-coréen avait été retrouvé dans un tas de feuilles mortes, et récupéré par trois militaires sud-coréens qui s’étaient portés à son secours en rampant. Un responsable de l’état-major sud-coréen a indiqué que les militaires nord-coréens avaient tiré au moins 40 balles.
Un médecin ayant examiné le défecteur, héliporté jusqu’à un hôpital, a précisé qu’il avait été grièvement touché à l’estomac. « Il présente au moins six blessures par balle et la blessure à l’abdomen est la plus grave », a dit le docteur Lee Cook-Jong aux journalistes
Il est très rare que des militaires nord-coréens passent au Sud par la « zone commune de sécurité » (JSA) à Panmunjom, seul secteur de la Zone démilitarisée où les deux armées rivales se font face. Ce lieu est une attraction touristique majeure pour les étrangers visitant la Corée du Sud. Mais les visites guidées n’ont pas lieu le lundi et aucun touriste n’était présent au moment de la défection.
Le fait que le militaire soit arrivé en voiture laisse penser qu’il n’était probablement pas un membre de la force d’élite nord-coréenne postée à Panmunjom, sélectionnée avec soin pour sa loyauté envers le régime. « Aucun échange » de coups de feu entre le Nord et le Sud
Cette défection intervient à un moment particulièrement tendu sur la péninsule, en raison de la poursuite des programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord. L’armée sud-coréenne a précisé qu’il n’y avait eu aucun échange de coups de feu entre le Nord et le Sud à l’occasion de cette défection, survenue en plein jour, vers 16h. L’UNC a précisé qu’aucun militaire sud-coréen ou américain n’avait été blessé.
C’est à proximité que fut signé le cessez-le-feu de la guerre de Corée (1950-53). La JSA a depuis lors été maintes fois utilisée pour les négociations intercoréennes. Contrairement au reste de la DMZ, le secteur n’est pas militarisé, et matérialisé seulement par une marque de béton. Une frontière rarement empruntée par les défecteurs
Les défections de militaires ne sont pas rares au travers de la DMZ qui, contrairement à ce qu’indique son nom, est une des frontières les plus militarisées au monde. En juin, deux soldats nord-coréens avaient fait défection à une dizaine de jours d’intervalle en traversant la bande démilitarisée, de deux kilomètres de large de chaque côté de la frontière proprement dite.
En 1984, un citoyen soviétique avait sprinté du Nord au Sud à Panmunjom, ce qui avait entraîné une fusillade qui avait fait plusieurs morts et blessés de part et d’autre. Le 18 août 1976, des soldats nord-coréens avaient tué à coups de hache deux officiers américains accompagnant des ouvriers chargés d’abattre un peuplier à Panmunjon.
Plus de 30.000 Nord-Coréens ont fui leur pays, mais il est très rare que les civils traversent la frontière entre les deux Corées, lourdement sécurisée par des barbelés et des champs de mines. Ils préfèrent habituellement emprunter la frontière avec la Chine, plus poreuse.
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November 15, 2017 2:00 AM
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Les projets envisagés par l’armée espagnole pour adapter ses principales unités de combat aux brigades polyvalentes (baptisées BOP ou Brigadas Orgánicas Polivalentes en espagnol) doivent être en partie modifiées afin de sauver les troupes de montagne et de maintenir deux régiments avec une capacité de combat en environnement montagneux.
Les restructurations progressives et la diminution du nombre de troupes ayant cette capacité de combat en montagne, inhérentes à l’évolution vers la structure des BOP, ont entraîné la disparition du commandement des troupes de montagne d’Aragón basé à Jaca, dans le centre-nord de l’Espagne, et dont le personnel fera partie de la 1ère brigade d’Aragón à partir du 1er janvier.
Mais les responsables espagnols ont du repenser la restructuration globale, heureusement encore à un stade préliminaire, réalisant que la perte de cette capacité était peu judicieuse. « Le processus de transformation de l’armée est un développement continu qui est adapté en fonction des besoins et des disponibilités », a déclaré une armée espagnole…visiblement un peu penaude.
Le plan de transformation originel conservait une capacité de quatre unités de montagne. L’unité principale devait être le 64e régiment de montagne de Galice, centré sur Jaca, soutenu par trois compagnies beaucoup plus petites rattachées au 67e régiment Tercio viejo de Sicilia de San Sebastian, le 45e régiment Garellano de Bilbao et le 62e régiment Arapiles de Barcelone, trois villes toutes situées au pied des Pyrénées.
Au lieu de cela, il a été décidé d’utiliser le savoir-faire en matière de combat en montagne subsistant au sein du 66e régiment d’infanterie América d’Azoiáin, au sud-ouest des Pyrénées, (et qui était en train de reconvertir son unique bataillon 1/66 Montejura d’une unité de montagne vers une motorisée) et d’y mêler les capacités de combat en montagne des trois compagnies attachées aux régiments mentionnés dans le paragraphe précédent… même si le seul présentant une expérience en la matière soit le 62e Arapiles, étant donné que ce régiment faisait partie du commandement des troupes de montagne.
Les deux autres unités sont dans la phase initiale d’acquisition des capacités de combat en montagne, ce qui représente évidemment un changement significatif et les efforts consentis pour adapter la doctrine, les méthodes d’instruction, l’équipement, etc.
Avec ces nouveaux plans, l’armée espagnole devrait prochainement être dotée de deux unités très expérimentées jouissant d’une capacité de combat en haute montagne, les régiments 64e Galicia et 66e América.
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November 15, 2017 1:57 AM
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Ford a refusé de vendre des 4x4 Everest à l'armée française. Prétexte: le modèle produit en Thaïlande n'est pas homologué en Europe. Du coup, Renault Trucks l'achète directement à l'usine asiatique. Renault Trucks Defense (RTD) livrera des… 4x4 Ford Everest à l'armée française, mais sous sa marque Acmat. L'armée voulait remplacer ses vieux Peugeot P4 par ce gros modèle réputé costaud produit par le constructeur américain en Asie. Problème : l'Everest n'est ni commercialisé ni homologué en Europe. Le groupe de Dearborn (Michigan) a donc tergiversé, puis carrément refusé de le vendre aux militaires tricolores. Pas grave ! RTD contourne la difficulté en achetant directement des tout-terrains Ford à l'usine thaïlandaise qui les produit. Ces véhicules de 5 mètres de long dérivés des pick-ups Ranger et lancés en 2015 (dernière génération) sont ensuite renforcés et militarisés sur le site de RTD à Saint-Nazaire. Au programme: un moteur diesel 2,2 de 150 chevaux, pour un poids de 3,5 tonnes. 3.700 véhicules seront livrés à partir de l'année en cours. Ford n'est pas un inconnu pour l'armée française. Celle-ci avait en effet déjà commandé un millier de pick-ups Ranger en 2015, essentiellement destinés au territoire national. Les Ford Ranger, pouvant transporter 5 hommes et plus d'une tonne de matériel, avaient été choisis pour leur capacité à tracter 3,5 tonnes. Ford est d'ailleurs fournisseur depuis 1999 des administrations françaises avec les utilitaires Transit, les monospaces Galaxy ou les voitures particulières Mondeo et Focus.
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November 15, 2017 1:56 AM
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The Indo-Russian joint venture BrahMos Aerospace is to begin deliveries of the air-launched version of the BrahMos supersonic cruise missile to the Indian Air Force (IAF) in January 2018, Russian state-owned TASS news agency reported on 13 November.
Deliveries of the BrahMos-A will begin immediately after two certified launches against a naval and a ground target are carried out, Alexander Maxichev, co-director of BrahMos Aerospace was quoted by the media outlet as saying at the Dubai Airshow.
As part of the upcoming trials, which are expected to take place before th
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November 15, 2017 1:55 AM
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Répondant à une demande d’audit formulée par le ministère danois de la Défense, les experts de l'agence publique Rigsrevisionen estiment que le prix du chasseur F-35A de cinquième génération serait artificiellement surestimé.L'agence publique d'audit Rigsrevisionen, sur consigne du ministère danois de la Défense, se penchera sur les données concernant l'achat de chasseurs F-35 pour l'armée de l'air royale danoise, souligne l'hebdomadaire Defence News. En juin 2016, le gouvernement du Danemark a décidé d'acheter 27 avions F-35A dans un contrat cadre d'une valeur totale de 3,1 milliards de dollars.
Le F-35A devrait remplacer l'avion de chasse F-16, acheté dans les années 1980. Or, sur les 44 chasseurs achetés, seuls 29 appareils sont actuellement en état opérationnel.
Il est à noter que le ministère danois de la Défense n'a pas encore fourni le principal document pour justifier de l'achat de ces onéreux avions de combat américains. Selon certains experts danois, les chasseurs F-16 seraient plus adaptés à la protection de l'espace aérien national. En mars dernier, la Belgique a annoncé vouloir acquérir 34 nouveaux avions de combat afin de remplacer, entre 2023 et 2028, ses 54 avions de combat F-16 américains vieillissants et a lancé un appel d'offres dans cette optique. Un appel d'offres qui semble ne pas avoir plu à tout le monde.
Des cinq prétendants déclarés, le français Dassault Aviation (Rafale), le britannique BAE Systems dans le cadre du consortium Eurofighter (Typhoon), le suédois Saab (Gripen) et les américains Boeing (F-18) et Lockheed Martin (F-35), Saab, Boeing ainsi que Dassault Aviation se sont désistés. Selon le quotidien L'Opinion, Paris a jugé que cet appel d'offres avait été rédigé de manière à «privilégier le F-35 américain» et a donc retiré le Rafale de la compétition.
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November 15, 2017 1:51 AM
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A l'occasion du salon aéronautique de Dubaï, les forces armées des Émirats Arabes Unis (EAU) ont annoncé leur intention de moderniser leur flotte d'avions de combat constituée d'une soixantaine de Mirage 2000-9.
Au salon aéronautique de Dubaï qui se tient du 12 au 16 novembre, les forces armées des Émirats arabes unis ont annoncé leur intention de moderniser leur flotte d'appareils Mirage 2000-9 en faisant appel à Dassault Aviation et Thales. Le contrat n'est pas encore signé mais cette annonce officielle montre que les parties engagées sont confiantes pour trouver un accord.
En France, Dassault Aviation, en tant qu'avionneur, et Thales fournisseur principal de l'avionique des appareils, seront les principaux bénéficiaires du futur contrat. Dans ce genre d'opérations, les bureaux d'études sont sollicités pour mettre à jour les équipements électroniques de l'avion (calculateurs, radars, équipements de guerre électronique...). Dassault mobilisera également ses équipes d'essais en vol basées à Istres (Bouches-du-Rhône).
un programme sur-mesure
Les Émirats arabes unis est le seul pays à avoir commandé la version 9 du Mirage 2000, la plus poussée du standard. La commande a été passée en 1998 et les livraisons des appareils se sont étalées sur une dizaine d'années. Les équipes de Dassault Aviation et ses partenaires avaient développé durant plusieurs années un standard sur mesure. La relation commerciale avec ce client date de plus de 40 ans avec l'achat de Mirage 5.
Si aucun montant lié à ce futur contrat n'a été précisé par les partenaires, la modernisation des avions de combat est un vrai business. Ces appareils ont une durée de vie de l'ordre de 40 ans et nécessitent à mi-vie une refonte en profondeur de leur électronique embarquée pour rester au top de la modernité.
Les sommes engagées peuvent être significatives. Les forces armées indiennes sont en cours de migration de leur flotte de Mirage 2000-5. Les tout premiers appareils ont été rétrofittés en France et l'essentiel se poursuit en Inde. Le contrat de modernisation a été estimé à 1,4 milliard d’euros dont 70% sous la responsabilité de Thales et 30% sous celle de Dassault Aviation. En France, la DGA (direction générale pour l'armement) a investi un milliard d'euros pour la dernière modernisation du Rafale baptisée standard F3R.
600 appareils vendus
Au total, au delà de la France, près d'une dizaine de pays ont commandé des Mirage 2000 (Egypte, Grèce, Inde, Pérou, Qatar, Taïwan …). Dassault Aviation a vendu plus de 600 appareils de ce type dont la moitié à l'export. La chaine d'assemblage s'est arrêtée en 2004 faute de nouveaux clients. Il est à noter que les premiers pays étrangers à s'être équipé de Rafale sont le Qatar, l'Egypte et l'Inde... ont auparavant acheté des Mirage 2000.
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November 14, 2017 2:35 AM
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Le ministère de la défense japonais expose son avion de transport C2. L'appareil a été déclaré opérationnel en mars 2017 et c'est la première fois qu'il est présenté a l'étranger.
Le C2 est le fruit d'un programme lancé en 2001 par le Japon et confié à l'industriel Kawasaki. L'appareil a été conçu pour remplacer le C-1 car le Japon estimait que ni le C-17, ni l'A400M, ni le C-130J ne répondaient à ses besoins. Le premier prototype a effectué son vol inaugural en janvier 2010. La force aérienne d'autodéfense japonaise a réceptionné un premier exemplaire en juin 2016.
Selon les aviateurs japonais, le C2 se situe entre le C-130J et le C-17 sur le marché des avions de transport et il est comparable à l'A400M. Contrairement à son homologue européen, le C2 est propulsé par deux réacteurs CF-6-80C2K1F lui permettant d'atteindre la vitesse maximale de Mach 0,82. Il est d'ailleurs présenté comme un avion de transport rapide à long rayon d'action devant combler l'espace entre le C-17 et le C-130.
Le C2 a une masse à vide de 69 tonnes et une masse maximale au décollage de 141 tonnes. La zone cargo fait 15,65 m de long pour une hauteur maximale de 4 m. L'avion pourrait emporter deux camions, un hélicoptère moyen ou encore 110 personnes. Avec 36 tonnes de fret, le rayon d'action est de 4 500 km. 5 300 km avec 32 tonnes et 9 800 km avec une zone cargo vide. L'appareil peut être ravitaillé en vol avec un système rigide (Boom).
L'avion de transport japonais est conçu pour pouvoir larguer du frêt pas sa porte arrière et des parachutistes en automatique par les deux porte latérales arrière ou la rampe pour les chuteurs opérationnels. Il peut aussi effectuer des missions tactiques. Le ministère de la défense japonais explique que l'ordinateur de bord peut assister l'équipage pour les vols basse altitude. Le cockpit offre une vue très dégagée aux pilotes. Un équipement a été intégré pour faciliter la tenue de position lors des vols en formation. Le C2 est doté d'un système d'autoprotection et la plupart des réservoirs de carburants sont protégés par des plaques blindées. Le ministère de la défense japonais ne donne cependant aucune indication sur les capacités de posé sur des terrains sommaires.
Le Japon s'ouvre progressivement à l'export dans le domaine de la défense. Le C2 fait parti des équipements qui cherchent preneurs à l'étranger. Selon les documents officiels de présentation de l'appareil le "C2 contribuera aux activités de différents pays en faveurs de la promotion de la paix".
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November 14, 2017 2:25 AM
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par Robin Emmott
BRUXELLES (Reuters) - La France et l'Allemagne ont fait un pas important lundi vers l'intégration des politiques de défense en Europe - une ambition que les deux pays partagent depuis longtemps - avec la signature d'un pacte englobant 21 autres pays de l'Union européenne.
Ce pacte de "Coopération structurée permanente" (Pesco) vise à permettre le financement et la production de matériels militaires une fois que la Grande-Bretagne aura quitté l'UE, normalement en mars 2019. Le Royaume-Uni a toujours été réticent à l'idée de défense européenne.
La France et l'Allemagne espèrent renforcer ainsi la coopération militaire entre les Etats européens, tant sur les effectifs que sur les matériels, après des années de réductions budgétaires dans les programmes de défense et une tendance à se reposer sur la puissance américaine dans le cadre de l'Otan.
Le Pesco est le projet le plus ambitieux dans le domaine de la défense européenne depuis des décennies. Il incombera aux chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE de l'entériner officiellement lors du Conseil européen du mois prochain.
"Aujourd'hui, nous avons franchi une étape historique", a dit à la presse le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel. "Il s'agit vraiment d'un événement clé dans la construction de l'Europe".
Mais des divergences sont apparues entre Paris et Berlin sur les obligations de chaque pays signataire du pacte, dit-on de source diplomatique.
La France souhaitait à l'origine la création d'un "noyau dur" de pays capables de financer et de faire vivre cette coopération militaire et veut affirmer la volonté de l'Union d'intervenir si nécessaire à l'étranger, sans passer par l'Otan ou l'Onu.
L'Allemagne est, elle, favorable à une assise la plus large possible, même si certains experts craignent que cela ne nuise à l'efficacité du Pesco, qui rassemble donc 23 pays.
SCEPTICISME DE L'OTAN
Outre la Grande-Bretagne, seuls quatre Etats membres ont choisi de rester hors du pacte : Danemark, Irlande, Malte et Portugal. L'Autriche, traditionnellement neutre, a accepté de s'y joindre à la dernière minute.
La mise en place de ce pacte de défense européen intervient quelques semaines après un discours clé d'Emmanuel Macron sur sa vision de l'Europe.
Fin septembre, le président français a plaidé en effet pour un approfondissement de l'Europe de la Défense passant par la constitution d'une "force commune d'intervention", d'un "budget de Défense commun" et d'"une doctrine commune pour agir".
"En matière de Défense, notre objectif doit être la capacité d'action autonome de l'Europe, en complément de l'Otan", a-t-il dit. "Au début de la prochaine décennie, l'Europe devra être ainsi dotée d'une force commune d'intervention, d'un budget de Défense commun et d'une doctrine commune pour agir."
Le Pesco pourrait notamment permettre la création d'un réseau de plates-formes logistiques en Europe, d'un centre de crise européen et la mise en place de formations communes pour les officiers. L'un des objectifs est en outre de réduire le nombre de systèmes d'armement en Europe afin de faire des économies et d'éviter les doublons.
Des responsables de l'Otan n'ont pas caché leur scepticisme sur ce pacte européen mais disent comprendre que l'UE veuille être en mesure de répondre à des crises humanitaires ou sécuritaires, notamment sur le continent africain.
(Gilles Trequesser avec Guy Kerivel pour le service français)
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November 14, 2017 2:08 AM
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Le ministère de la Défense des Emirats Arabes Unis (EAU) vient d’annoncer avoir signé un contrat d'une valeur de environ 1,4 milliards d'euros)pour la modernisation de ses F-16 E/F « Desert Falcon ».
La mise à jour concerne principalement le changement de logiciels afin d’éviter une obsolescence de l’ensemble des systèmes.
Rappel :
L’Emirat avait choisi en 2013 de passer commande du Lockheed-Martin F-16E/F «Desert Falcon» Block60 à la surprise générale.
Le F-16E/F «Desert Falcon» :
Le F-16E/F «Desert Falcon» est une modernisation directement dérivée du F-16 «Viper» (ex Sniper) en usage à Taïwan par exemple. La dénomination «Desert Falcon» est utilisée principalement pour les exportations au Moyen-Orient. Le «Desert Falcon» et le «Viper» sont tous deux au standard Block60 qui comprend :
L'avion dispose du radar AN/APG-80 de type AESA de Northrop-Grumman. Côté motorisation l’avion reprend le Pratt&Whitney F100-229. Le cockpit est entièrement numérique et permet l’usage de lunettes de vision nocturne.
Question armement : le «Desert Falcon» utilise le Raytheaon AIM-9X Sidewinder avec viseur de casque Boeing JHMCS, l’AIM-120 AMRAAM pour la portée moyenne. Pour l’attaque au sol, l’avion permet l’emport des bombes GBU-21v1 JDAM (Joint Direct Attack Munition) ainsi que l’ensemble des bombes GBU Enhanced Paveway à guidage laser.
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November 14, 2017 2:07 AM
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BAE Systems has commenced series production of the advanced passive radio frequency (RF) mid-course sensor equipping the US Navy’s (USN’s) new air-launched AGM-158C Long-Range Anti-Ship Missile (LRASM) following receipt of a USD40 million Lot 1 contract from LRASM prime contractor Lockheed Martin Missiles and Fire Control.
Manufacture activities will be performed at BAE Systems’ Electronic Systems’ facilities in Nashua, New Hampshire, and Wayne, New Jersey. The Lot 1 award, covering the production of 30 systems, follows an August 2017 test shot that marked the first launch of a tactical configuration LRASM from a US Air Force (USAF) B-1B Lancer bomber.
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November 14, 2017 2:05 AM
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Avec des coûts de développement qui risquent très fortement de s'envoler, au moment ou le Japon est confronté aux menaces aussi bien nord-coréennes que chinoises, l'avenir du programme F-3 est fortement remis en cause.
Le Japon pourrait très probablement reporter le développement de son nouveau chasseur F-3 aux calendes grecques, tandis que le gouvernement s'intéresse de très près aux nouveaux équipements américains tels que les intercepteurs de missiles balistiques et l'acquisition de nouveaux F-35.
Le Japon doit améliorer ses défenses sur deux fronts, car le pays du soleil levant est à la fois confronté à une menace militaire croissante de la part de la Corée du Nord et à une activité exponentielle des jets de la force aérienne chinoise au-dessus de la Mer de Chine orientale -cette année, les chasseurs japonais ont décollé pas moins de 806 fois pour intercepter les appareils chinois-.
Tout retard concernant le développement du nouveau chasseur F-3 pourrait alors remettre en question le programme dont le coût et le déploiement est estimé à hauteur de 40 Md $. Cette somme faramineuse est considéré par certains experts japonais comme n'étant que ce qui est qualifié de coûts initiaux.
L'ATD-X, soit le démonstrateur du F-3, constitue la première étape vers le chasseur furtif japonais. Sa conception a nécessité aux alentours des 350 M $, mais l'appareil n'a pour l'instant ni système d'armes, ni capteurs ni radar.
Ce qui explique qu'en ce qui concerne le F-3, une collaboration internationale a été envisagée, afin de partager les coûts mais également de s'appuyer sur des technologies déjà disponibles à moindre coût à l'étranger. Parmi les partenaires industriels, BAE Systems, Lockheed Martin et Boeing se sont montrés intéressés.
Mais avec des coûts de développement estimés à 40 Md $ et un budget de la défense à 50 Md $ qui ne s'accroit que d'à peine 1% par an, même lissées sur plusieurs années, les dépenses liées au développement du F-3 représentent un risque majeur pour la défense japonaise, surtout à une période ou le pays effectue des commandes record d'équipement américain par le biais de la procédure FMS (Foreign military sales).
En 2013, elles se situaient à hauteur d'1 Md $, depuis elles ont quadruplé pour atteindre les 4 milliars de dollars. Difficile en ces conditions de lancer un programme risqué alors que des technologies de défense au moins similaires et/ou comparables peuvent être acquises à l'étranger.
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November 14, 2017 2:01 AM
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The Embraer KC-390 protoype involved in a stall speed incident on 12 October has not been significantly damaged and is set to return to flight testing following minor repairs.
The Brazilian airframer says in a statement provided to FlightGlobal that the aircraft, 001, “experienced an event beyond the planned limit” during a simulated icing test, which took the aircraft beyond its airspeed and load factor operating limitations.
That forced the crew to apply recovery procedures, and the aircraft returned to Embraer’s test base at Gavião Peixoto. It has not flown for more than a month since the incident.
Embraer now says that a detailed inspection of the aircraft showed that there was no damage to the primary aircraft structure, although some external fairings and access hatches will be replaced before the aircraft can resume flight testing.
“The Embraer KC-390 certification schedule is not affected and entry into service is confirmed for 2018 with the delivery of the first production aircraft to the Brazilian air force,” Embraer adds.
Based on the last announced schedule, the first two of 28 KC-390s on order for the Brazilian air force are expected to be delivered next year, another two in 2019 and three annually in subsequent years.
Flight Fleets Analyzer shows that there are 30 firm orders for the KC-390 and letters of intent for a further 32 from seven nations, including Chile, Colombia, the Czech Republic and Portugal.
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