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Romain
May 22, 12:11 AM
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Au début des années 1950, les États-Unis lancèrent le projet Nike afin de développer des missiles de défense aérienne censés intercepter les bombardiers stratégiques soviétiques avant qu’ils ne pussent larguer une bombe nucléaire. Puis, le lancement du R7, le premier missile balistique intercontinental [ICBM] au monde, par l’URSS, en mai 1957, changea radicalement la donne. S’ils y répondirent en testant à leur tour un ICBM d’essai, l’Atlas A, les États-Unis créèrent l’Advanced Research Projects Agency [ARPA], dont la mission était de mettre au point de nouvelles technologies pour contrer cette nouvelle menace. À cette fin, cette dernière mena le projet « Defender », basé sur les missiles Nike-Zeus, chargés d’intercepter et de détruire, avec une charge nucléaire, les missiles intercontinentaux soviétiques en approche, dès leur rentrée dans l’atmosphère. Seulement, faute de pouvoir résoudre le problème de l’identification et du suivi des missiles en approche et devant des considérations politiques et budgétaires, le recours aux missiles intercepteurs Nike-Zeus fut abandonné. Tout comme le sera ensuite le concept BAMBI [BAllistic Missile Boost Intercept], qui reposait en partie sur des satellites placés en orbite au-dessus du territoire soviétique afin de neutraliser des ICBM dès leur phase de lancement. À la fin des années 1960, ayant revu ses ambitions à la baisse et alors que le Traité sur l’Espace, interdisant la mise sur orbite d’armes de destruction massive, venait d’être signé, le Pentagone finança le programme Sentinel, qui prévoyait de mettre en œuvre les missiles intercepteurs Spartan [longue portée] et Sprint [courte portée] depuis dix-sept bases reliées par une chaîne comprenant cinq radars d’alerte avancée répartis entre l’Alaska et la frontière entre les États-Unis et le Canada. Mais là encore, en raison des critiques qu’il suscita, notamment politiques, Sentinel fut abandonné au bout de seulement dix-huit mois. Ou, plutôt, il fut rebaptisé « Safeguard », avec un périmètre réduit à la protection des bases de lancement de missiles balistiques de l’US Air Force afin de garantir la capacité de cette dernière à lancer des frappes en représailles d’une attaque nucléaire. Dans le même temps, pour conforter la dissuasion américaine, le Pentagone mit sur orbite des satellites d’alerte avancée DSP [Defense Support Program], censés détecter les tirs de missiles balistiques. La période de « détente », entamée au début des années 1970 et marquée par plusieurs accords de désarmement entre les États-Unis et l’Union soviétique, dont le traité ABM [Anti-Ballistic Missile], mit les programmes de défense antimissile au second plan. Mais pas pour longtemps. En effet, en 1983, en raison du regain des tensions entre les deux blocs, le président américain, Ronald Reagan, annonça le lancement de l’Initiative de défense stratégique [IDS] qui, surnommée « Guerre des étoiles », visait à protéger les États-Unis d’une attaque massive de missiles nucléaires soviétiques en déployant des intercepteurs basés au sol [programme Homing Overlay Experiment, HOE] et dans l’espace [projet Brilliant Pebbles]. Il était aussi question de mettre au point des armes à énergie dirigée. Si elle permit quelques avancées technologiques, l’IDS fut abandonnée après l’implosion de l’Union soviétique et l’administration Clinton décida de donner la priorité à la défense antimissile de théâtre. Du moins jusqu’en 1999. Cette année-là, le Congrès vota, quasiment à l’unanimité, le « National Missile Defense Act », l’objectif étant de construire un bouclier antimissile pour sanctuariser le territoire américain contre d’éventuelles attaques d’États « voyous » [Corée du Nord, Iran]. Ce projet fut confirmé par le président George W. Bush, qui retira la signature des États-Unis du traité ABM et créa la Missile Defense Agency. Prévoyant l’installation de radars et de missiles intercepteurs en Pologne et en République tchèque, ce projet de bouclier antimissile fut vivement critiqué par la Russie, qui y voyait une atteinte à la crédibilité de sa dissuasion. Aussi fut-il amendé sous l’ère du président Obama, même s’il devait toujours reposer en partie sur l’Otan, avec l’installation de deux bases AEGIS Ashore [l’une en Roumanie, l’autre en Pologne. Actuellement, la défense antimissile américaine repose sur le système de commandement et de contrôle C2BMC [Command, Control, Battle Management and Communications], des moyens d’alerte précoce, avec les satellites SBIRS [pour Space-Based Infrared System] et les radars [AN/TPY-2, Sea-Based X-Band Radar ou SBX], ainsi que sur deux bases qui, dotées de missiles intercepteurs Ground-Based Interceptor [GBI], sont implantées en Alaska et en Californie. En outre, ce « bouclier » s’appuie également sur les « destroyers » dotés du système de combat AEGIS et de missiles intercepteurs RIM-161 Standard Missile 3 ainsi que sur le THAAD [Terminal High Altitude Area Defense], conçu pour détruire les missiles balistiques de portée intermédiaire dans leur dernière phase d’approche, et les batteries Patriot. Cependant, le développement d’armes hypersoniques et de systèmes de bombardement orbital fractionné, tant en Russie qu’en Chine, a conduit le Pentagone à publier, en 2019, une nouvelle stratégie en matière de défense antimissile. Et celle-ci met notamment l’accent sur le déploiement de nouvelles capacités de surveillance et d’interception dans l’espace. Aussi, le projet « Golden Dome » [ou « Dôme d’or] que le président Trump vient de dévoiler officiellement ne part pas d’une feuille blanche. « Nous allons véritablement achever le travail que le président Reagan a commencé il y a 40 ans, en mettant fin pour toujours à la menace des missiles sur le territoire américain » et « j’ai le plaisir d’annoncer que nous avons officiellement sélectionné une architecture pour ce système dernier cri », a-t-il dit, le 20 mai, avant d’estimer à 175 milliards de dollars le coût de ce programme… que le Canada pourrait rejoindre, comme l’a depuis confirmé son Premier ministre, Mark Carney. « Les Canadiens ont donné au Premier ministre un mandat fort pour négocier une nouvelle relation globale en matière de sécurité et d’économie avec les États-Unis », a expliqué Andrey Champoux, la porte-parole du chef du gouvernement canadien. « À cette fin, le Premier ministre et ses ministres mènent des discussions approfondies et constructives avec leurs homologues américains. Ces discussions portent naturellement sur le renforcement du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord [NORAD] et sur des initiatives connexes telles que le Golden Dome », a-t-elle ajouté. Quoi qu’il en soit, selon M. Trump, la « conception du Golden Dome s’intégrera à nos capacités de défense existantes » et il devrait être pleinement opérationnel avant la fin de son mandat. Dès lors, a-t-il poursuivi, il sera « capable d’intercepter des missiles même s’ils sont lancés de l’autre côté de la Terre et même s’ils sont lancés depuis l’espace ». Et d’insister : « C’est très important pour la réussite et même la survie de notre pays ». Si les précédents programmes de défense antimissile avaient donné lieu à des bisbilles entre l’US Army et l’US Air Force, il n’en sera rien pour le « Dôme d’or » puisque ce dernier sera confié à l’US Space Force [USSF]. Il reposera en effet sur « un vaste réseau de satellites chargés de détecter et, si besoin, d’intercepter, toute menace approchant du territoire américain, notamment des missiles de croisière, balistiques, hypersoniques, à charge nucléaire ou conventionnelle, et des drones », a expliqué Pete Hegseth, le chef du Pentagone. Selon l’agence Reuters, ce « Dôme d’or » pourrait inclure entre 400 et 1 000 satellites de surveillance ainsi que 200 autres engins qui, évoluant sur une orbite basse, seront dotés de missiles ou d’armes à énergie dirigée pour neutraliser les menaces. Ce programme sera dirigé par le général Michael Guetlein, le numéro deux de l’US Space Force. « Nos adversaires modernisent rapidement leurs forces nucléaires, construisent des missiles balistiques capables d’emporter plusieurs ogives, des missiles hypersoniques pouvant attaquer les États-Unis en une heure et voler à 9 600 km/h, des missiles de croisière capables de contourner nos radars et nos défenses, des sous-marins capables de s’approcher furtivement de nos côtes et, pire encore, des armes spatiales », avait détaillé le général Guetlein, lors d’une audition parlementaire, en mars. « Il est temps de changer la donne et de redoubler d’efforts pour protéger notre territoire », avait-il fait valoir. Photo : Concept IDS / US Air Force
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May 22, 12:07 AM
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Le 13 mai, à Portsmouth [Royaume-Uni], l’entreprise innovante Helsing, spécialiste des applications militaires d’intelligence artificielle [IA], a dévoilé le système Lura/SG-1 Fathom qu’elle a décrit comme étant capable de rendre « transparents » les océans… Et donc de détecter les sous-marins. Concrètement, il s’agit d’associer un logiciel d’IA à un « essaims » de SG-1 Fathom, c’est-à-dire des planeurs sous-marins [ou « gliders »], pouvant rester sous l’eau pendant trois mois, « sans interruption ». Ce qui, selon Helsing, permettrait ainsi de détecter des cibles dix fois plus silencieuses que les systèmes existants. Et cela quarante fois plus rapidement qu’une oreille humaine. « Équipé de capacités de calcul embarquées, le SG-1 Fathom exécute les modèles Lura directement sous l’eau, détectant et classifiant les menaces en temps réel », que ce soit dans les grands fonds de l’Atlantique ou du Pacifique, explique Helsing. Et d’ajouter que « des centaines de planeurs peuvent être déployés simultanément, formant une constellation mobile de capteurs, équivalente à des satellites surveillant les océans ». Cette technologie pourrait-elle mettre en péril le déploiement des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de la composante océanique de la dissuasion française ? Le chef d’état-major de la Marine nationale, l’amiral Nicolas Vaujour, ne le croit pas. « Helsing fait de la publicité, non pas mensongère mais très optimiste », a-t-il lancé devant les députés de la commission de la Défense, ce 21 mai. « Les gliders, ça fait un certain nombre d’années qu’on les expérimente dans la Marine. Et ça fait quelques temps maintenant qu’on opérationnalise vraiment leur emploi », a-t-il fait observer. Cela a été le cas lors de l’exercice franco-italien Mare Aperto 24.1, organisé en mai 2024. Ainsi, la frégate multimissions [FREMM] Provence en avait déployé quatre, fournis par l’industriel français ALSEAMAR. Et, comme l’a expliqué l’amiral Vaujour, ils contribuèrent à « détecter quelques navires » de la Marina Militare, lesquels furent ensuite virtuellement « strikés » par les Rafale M du porte-avions Charles de Gaulle. « C’était une avancée intéressante, qui montrait qu’il y avait un espace pour les gliders. En revanche, en passif pur, vous ne détectez pas tout. Un SNLE, aujourd’hui, n’émet pas. Détecter un SNLE avec un glider, je ne veux pas dire qu’on n’y est pas encore mais il y a quand même loin de la coupe aux lèvres », a fait valoir le CEMM. « Donc, les essaims passifs peuvent être intéressants pour détecter un certain nombre de choses, mais avec beaucoup d’intelligence artificielle derrière. On y travaille vraiment. On estime que les gliders auront leur place dans la surveillance et la capacité à améliorer notre perception de l’environnement », a poursuivi l’amiral Vaujour. Cela étant, « détecter » est une chose… encore faut-il rendre compte et analyser… « Aujourd’hui, il y a encore pas mal de choses à améliorer. Le capteur qui détecte tout dans tous les océans ? Non, ce n’est pas la réalité. On travaille dessus. Il y a de vrais objets opérationnels, qu’on a déjà développés en national, avec de vraies capacités mais avec également de vraies limites. Donc, l’industriel qui dit qu’il va rendre les océans transparents, il n’est pas encore crédible. Alors, il peut faire de la pub… », a développé le CEMM. D’autant plus que le point crucial est d’être en mesure de traiter les données acoustiques. Telle est la mission du Centre d’interprétation et de reconnaissance acoustique [CIRA] ainsi que celle des « oreilles d’or ». Dans ce domaine, « nous sommes vraiment très très bon », a fait valoir l’amiral Vaujour. Or, a-t-il ajouté, le CIRA est « une unité qui a complétement basculé dans le monde de l’intelligence artificielle. Elle récupère, traite et analyse des téraoctets de données. Elle développe des algorithmes pour être encore meilleure ». Seulement, a-t-il souligné, l’IA ne peut pas tout… « Ce qui est intéressant de noter, c’est que l’intelligence artificielle apporte beaucoup moins que l’oreille humaine et que, à ce stade, elle n’a pas remplacé le bon vieux maître principal ‘oreille d’or’ sur nos sous-marins, même si on a mis beaucoup d’argent pour le remplacer », a-t-il dit. Et l’amiral Vaujour d’insister : « La réalité, c’est qu’il faut avoir le maître principal ‘oreille d’or’ qui comprend ce qu’est l’intelligence artificielle et qui va aider l’intelligence artificielle à l’aider. Grosso modo, ça s’arrête là ».
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May 22, 12:04 AM
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May 22, 12:03 AM
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Pour le moment, du moins officiellement, les Émirats arabes unis n’utilisent pas de radars de surveillance appartenant à la gamme Ground Master proposée par Thales. Et ce que ce sera bientôt le cas ? La question peut se poser après que le groupe français d’électronique de défense a signé un accord avec le Conseil de Tawazun, l’autorité émirienne en matière d’industries de défense. En effet, ce 21 mai, Thales a expliqué que cet accord visait à créer une « unité de production de radars de surveillance aérienne de type Ground Master » aux Émirats arabes unis, celle-ci devant être opérationnelle d’ici 2027. « L’accord de coopération stratégique signé entre le Conseil de Tawazun et Thales vise à renforcer le partenariat et à soutenir la production locale », explique l’industriel français. Il « s’inscrit dans le cadre de la vision des Émirats arabes unis visant à stimuler la fabrication locale et à développer les capacités de défense nationales », ajoute-t-il. Il s’agit ainsi de construire une « usine de pointe » appelée à être un « atout stratégique » dans la mesure où elle renforcera les capacités de production de défense des Émirats arabes unis tout en améliorant leur « autosuffisance » dans le domaine des technologies avancées. En outre, elle leur offrira également la « souplesse nécessaire » pour « répondre à l’ensemble » de leurs « exigences opérationnelles ». « L’un des piliers de l’expansion du centre d’excellence Radar de Thales est le développement des talents émiriens. Thales place la localisation au cœur de sa stratégie de croissance grâce aux programmes de formation avancés et aux évolutions de carrière offertes, en développant une expertise locale spécialisée dans les technologies radar avancées, en soutien à la stratégie de défense nationale des Émirats arabes unis et au besoin d’une main-d’œuvre nationale hautement qualifiée pour l’avenir », détaille le groupe français. De son côté, l’un des principaux responsables du Conseil de Tawazun, Matar Ali Al Romaithi, a fait valoir que cet accord allait renforcer les « capacités » émiriennes dans le domaine des radars de surveillance aérienne » et qu’il reflétait « la solidité de la stratégie industrielle de défense des Émirats arabes unis et leur position en tant que leader régional dans les technologies avancées ».
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May 21, 3:18 AM
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Sauf imprévu de dernière minute, ce qui est toujours possible avec un bateau neuf ou en raison d’une météo capricieuse, la première FDI de la marine hellénique devrait quitter Lorient ce mercredi 20 mai pour sa première sortie d’essais en mer. Contrairement à la tête de série de ce programme, la frégate française Amiral Ronarc’h, dont la première campagne (en octobre dernier) avait duré trois semaines, la navigation inaugurale du Kimon devrait être assez courte.
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May 21, 3:18 AM
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The Italian Navy’s newest Logistic Support Ship (LSS), the Atlante, has successfully concluded a series of sea trials in the Gulf of Naples, marking a significant phase in its journey toward its official delivery, scheduled by the end of the year.
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May 21, 3:18 AM
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As part of the ambitious modernization program of the Republic of Singapore Navy (RSN) mine countermeasures capabilities, Exail has been selected through several contracts to provide a significant portion of the deliverables for this drone-based solution.
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May 21, 3:17 AM
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Lu sur le fil de l'Agence France Presse, ce mardi: L'armée ukrainienne a annoncé mardi lancer une inspection de la brigade "Anne de Kiev", formée et éq
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May 21, 3:16 AM
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A British defense startup has unveiled a new ramjet-powered artillery round designed to deliver long-range precision effects in future combat environments. Tiberius Aerospace, founded in 2022 and rooted in Silicon Valley practices, introduced its flagship product—Sceptre (TRBM 155HG)—at the Future Artillery conference in London, running May 20–22. The company describes the Sceptre as a “revolutionary”
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May 21, 3:16 AM
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Logistic support ships (LSS) are essential for sustained naval operations, especially during extended deployments far from home ports.
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May 21, 3:15 AM
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May 21, 3:14 AM
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May 20, 2025 – Milrem Robotics, the world’s leading robotics and autonomous systems developer, will supply the French company CNIM
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May 21, 3:14 AM
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Rolls-Royce has announced a significant achievement in its Orpheus programme, having successfully completed 100 test events across 20 different engine configurations within three years.
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May 22, 12:08 AM
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Dans le bilan de la mission Clemenceau 25 qu’elle a publié le 30 avril dernier, la Marine nationale n’a pas tout dit au sujet des activités du groupe aéronaval [GAN] formé autour du porte-avions Charles de Gaulle quand celui-ci naviguait dans la région Indopacifique. C’est en effet ce qu’il ressort de l’audition de son chef d’état-major [CEMM], l’amiral Nicolas Vaujour, par les députés de la commission de la Défense, ce 21 mai. Même si le programme du porte-avions de nouvelle génération [PANG] ne semble pas menacé étant donné que le budget des Armées devrait, a priori, augmenter sensiblement dans les années à venir, l’amiral Vaujour a commencé son propos liminaire en mettant en avant l’intérêt pour un pays comme la France de disposer d’un groupe aéronaval. « Le groupe porte-avions est quelque chose d’assez particulier. On l’oublie souvent mais il a trois grandes fonctions : le dialogue stratégique, la supériorité aéromaritime qui permet de défendre nos intérêts partout dans le monde et de gagner un combat en mer ou d’ouvrir une brèche [dans les milieux contestés] et l’agrégation des volontés politiques partenariales », a-t-il dit. S’agissant du dernier point, le CEMM a fait valoir que « quand vous avez un porte-avions, vous avez des copains qui viennent avec vous » alors que « quand vous n’en avez pas, vous allez toquer à porte des copains qui en ont pour savoir si vous pouvez aller avec eux ». Quoi qu’il en soit, a-t-il poursuivi, le « groupe porte-avions, ce n’est pas quelques chose d’anodin dans le monde. Pendant la mission Clemenceau 25, le Charles de Gaulle a rencontré cinq groupes porte-avions : deux américains, un indien, un japonais et un chinois. Les pays expriment leur puissance par l’outil porte-avions ». Effectivement, durant sa mission, le groupe aéronaval eut une interaction avec le porte-avions américain USS Harry S. Truman quand celui-ci se trouvait en Méditerranée. Même chose lors de l’exercice Pacific Steller, auquel participèrent l’USS Carl Vinson et le porte-aéronefs japonais JS Kaga. Puis, en mars, les manœuvres Varuna furent l’occasion pour la marine indienne de déployer, pour la première fois, l’INS Vikrant au côté du Charles de Gaulle. Cela étant, et sauf erreur, à aucun moment la Marine nationale n’évoqua, dans sa communication, une rencontre entre le GAN et un porte-avions chinois… Lors de son audition, l’amiral Vaujour a indiqué que le Charles de Gaulle était « passé dans la ligne des neuf traits, c’est à dire en mer de Chine méridionale ». Or, la quasi totalité de cette dernière est revendiquée par Pékin, malgré un avis de la Cour permanente d’arbitrage [CPA] de La Haye qui, rendu en 2016, avait estimé que les prétentions chinoises ne reposaient sur « aucun fondement juridique ». A priori, cette « rencontre » avec un porte-avions chinois a eu lieu avant ou après l’escale – inédite – du GAN aux Philippines. À cette occasion, il avait pris part à des exercices de lutte anti-sous-marine ainsi qu’à des manœuvres aériennes en mer de Chine méridionale, aux côtés des forces armées philippines. « Toutes ces interactions ont pour objectif non seulement de renforcer notre interopérabilité, mais aussi de démontrer notre engagement à maintenir la stabilité régionale et à promouvoir une région indo-pacifique libre, ouverte, sûre et pacifique », avait alors expliqué le contre-amiral Jacques Mallard, le commandant du groupe aéronaval français. « Nous souhaitons renforcer la coopération avec les partenaires régionaux qui partagent notre engagement à faire respecter le droit international et à garantir la liberté de navigation dans les espaces maritimes partagés », avait-il ajouté, avant de refuser de dire si la marine chinoise avait suivi les navires français durant leur navigation vers les Philippines. En tout cas, d’après les propos de l’amiral Vaujour, une « rencontre » a bel et bien eu lieu entre le GAN et un porte-avions chinois. Selon le renseignement en sources ouvertes, le navire en question pourrait être le CNS Shandong. À en croire l’imagerie satellitaire, ce dernier se trouvait encore amarré à la base navale de Yulin [province de Hainan] le 21 février. Mais il n’y était plus le 25 février, alors que le Charles de Gaulle venait de quitter les Philippines. Sa mission aura été de courte durée puisqu’il fut de nouveau repéré à son port d’attache le dimanche suivant [soit le 2 mars]. Cette rencontre n’a pas engendré de tensions particulières… « Les Chinois nous ont surveillés mais ils n’ont pas du tout été agressifs à l’encontre de la France. Ils comprennent mieux notre position. Cela ne veut pas dire qu’ils sont contents qu’on soit là… Mais nous avons affirmé la liberté de navigation qui est véritablement ce que l’on défend pour nos intérêts », a ensuite expliqué l’amiral Vaujour. Enfin, interrogé sur le coût du porte-avions, jugé trop élevé par un député, le CEMM a invité à faire un calcul. « De manière générale, la marine est chère. Mais les armées sont chères. Pendant la phase de construction, le coût du porte-avions [de nouvelle génération] représente 2 % du budget de la Défense. 2 % sur 50 à 60 milliards d’euros, pendant dix / quinze ans. Quand on rapporte ça au budget de l’État [350 milliards], ça devient vraiment pas grand chose. Et encore moins si on le rapporte aux dépenses publiques [1 500 milliards]. Doit on se priver d’un tel outil de puissance ? Je vous laisse réfléchir », a-t-il conclu.
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May 22, 12:05 AM
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May 22, 12:03 AM
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May 21, 3:18 AM
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Ils étaient en poste depuis quatre décennies en Alaska. Les USCGC (US Coast Guard cutter) Liberty, Mustang et Naushon vont rejoindre des eaux bien différentes. Après leur retrait de service actif, ils font l’objet d’un transfert à la Colombie dans le cadre du programme « Excess Defense Articles » qui comprend les surplus miliaires pouvant être donnés ou vendus à prix cassé. Ils ont tous les trois été retirés du service en mars et avril.
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May 21, 3:18 AM
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Début mai, la marine singapourienne annonçait la commande de deux sous-marins supplémentaires du type 218SG au groupe allemand TKMS, ainsi que de nouveaux drones de surface (unmanned surface vehicles - USV) au groupe national ST Engineering.
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May 21, 3:18 AM
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With a price tag approaching $1.1 billion to $1.2 billion dollars each for the USS Constellation (FFG-62) frigate, Naval News asked RAND and CSIS if the Medium Unmanned Surface Vessel (MUSV) and the DARPA No Manning Required Ship (NOMARS) can replace the troubled FFG-62 frigate program.
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May 21, 3:17 AM
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Un sous-officier du 3e RPIMa (3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Carcassonne), le sergent Maxence Roger, est décédé alors qu'il était
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May 21, 3:17 AM
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Ukraine’s Defense Intelligence Directorate (GUR) has released rare video footage showing a dramatic battlefield recovery of a disabled M1224 MaxxPro armored vehicle during an operation near Kupiansk. According to GUR, the vehicle was hit by Russian fire while transporting personnel from the “Timur” special operations unit. Despite the strike, the MaxxPro’s armored capsule shielded the
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May 21, 3:16 AM
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French-financed unmanned ground systems developed by Estonia’s Milrem Robotics and France’s CNIM Systèmes Industriels will soon be delivered to Ukraine to support explosive ordnance clearance in conflict-affected regions. According to Milrem Robotics, six THeMIS-based Route Clearance Unmanned Systems (ROCUS) will be supplied by CNIM Systèmes Industriels to Ukraine’s State Emergency Service (SESU) as part of
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May 21, 3:16 AM
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May 21, 3:15 AM
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Golden Dome is a very ambitious and costly endeavor that could have major ramifications beyond defending America's skies.
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May 21, 3:14 AM
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With a manpower of around 20 people, all of them scientists and engineers, Tiberius Aerospace adopts the Silicon Valley approach.
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