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Romain
May 23, 1:45 AM
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Comme l’avait souligné un rapport du Sénat publié en 2022, le retrait des Bâtiments de transport léger [BATRAL, classe Champlain] utilisés par la Marine nationale dans les outre-mer a constitué, dans les faits, une « rupture capacitaire qui ne dit pas son nom » étant donné que leurs successeurs, à savoir les Bâtiments de soutien et d’assistance outre-mer [BSAOM], ont une capacité de transport deux fois moindre et qu’ils n’ont pas été conçus pour des opérations amphibies basiques. Pour rappel, mis en œuvre par une quarantaine de marins, le BATRAL disposait d’une plateforme hélicoptère et de 2 chalands de débarquement type « engin de débarquement pour véhicule et personnel ». Son font plat lui permettait de s’échouer sur une plage [plageage], et donc de s’affranchir de toute installation portuaire. « La disparition d’une capacité amphibie basique et immédiatement disponible intra-théâtre outre-mer posant de nombreux problèmes logistiques, le rétablissement de ces capacités amphibies est aujourd’hui primordial », avait estimé le rapport du Sénat. Si, en 2019, le ministère des Armées fit savoir que six des quatorze Engins de débarquement amphibie standard [EDA-S] commandés auprès des Constructions industrielles de la Méditerranée [CNIM] seraient déployés outre-Mer [dont 2 unités à Djibouti, les autres devant rejoindre Mayotte, les Antilles, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie], la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 précise qu’un « programme de navires de projection de force, de type BATRAL […] doit être envisagé pour disposer, lors de la prochaine décennie, de quatre unités stationnées dans nos outre-mer ». Cette disposition avait été introduite par un amendement soutenu par les députés Jean-Louis Thiériot, Yannick Chenevard, Jean-Charles Larsonneur et Fabien Lainé. « Nous proposons le lancement d’un programme qui nous permettrait de disposer à terme d’un Batral par aire d’outre-mer : un aux Antilles, un dans l’océan Indien – qui pourra intervenir à Mayotte […] – et deux dans le Pacifique, en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie », avait plaidé M. Thiériot, à l’époque. Et d’expliquer que de tels navire pourraient aussi avoir une « fonction militaire dissuasive » en permettant de déployer une compagnie de combat dans le cas où un « problème survenait demain aux îles Éparses, sur les îlots Matthew et Hunter ou dans d’autres territoires qui pourraient être contestés ». En outre, avait-il ajouté, ils seraient aussi utiles pour des « missions civilo-militaires » car « parfaitement adaptés » pour répondre à des « crises naturelles et climatiques ». Ayant de la suite dans les idées, M. Thiériot a profité de l’audition du chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’amiral Nicolas Vaujour, pour lui demander où en était la réflexion à ce sujet. Visiblement, le remplacement des BATRAL n’est pas d’actualité, alors qu’il avait été soutenu par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, lors des débats sur la LPM 2024-30. Il s’agira de mener « des études de faisabilité » car la « décision de mise en production ou d’acquisition, le cas échéant, se prendra ultérieurement », avait-il cependant prévenu. « Dans la LPM, il nous a été demandé de travailler sur le sujet. D’abord, les EDA-S arrivent. Ce ne sont pas des BATRAL mais ils ont de vraies capacités pour faire du transport par la mer », a en effet répondu l’amiral Vaujour, le 21 mai. « Quatorze EDA-S ont été commandés : huit pour la métropole et six pour l’outre-mer. Le premier arrivera à Nouméa en 2025 », a poursuivi le CEMM. « On a fait en sorte qu’ils soient plus rustiques que les EDA-R [Engins de débarquement amphibie rapides], qui vont un peu plus loin mais qui, étant en alu, résistent un peu moins aux échouages ou au ‘gratte-cailloux' », a-t-il expliqué. Quoi qu’il en soit, a fait valoir l’amiral Vaujour, chaque « plot » d’outre-mer disposera, demain, d’un patrouilleur outre-mer [POM] doté d’un drone, d’une frégate de surveillance ou d’une corvette européenne de patrouille [EPC], d’avions de surveillance maritime Albatros, d’un EDA-S, d’un BSAOM et d’une trame satellitaire de surveillance maritime. « On aura des plots outre-mer qui seront relativement performants ou qui, en tout cas, auront démultiplié leurs capacités. […] Les EDA-S vont trouver leur place, même s’ils sont un peu plus petits que les BATRAL », a-t-il conclu. Dotés de deux moteurs Diesel, de deux hélices propulsives et d’un pump-jet à l’avant, les EDA-S sont des monocoques en acier, construits selon une architecture dite « Roll On – Roll Off » avec une rampe à l’avant et une autre, pliable, à l’arrière. Ayant une autonomie de 350 nautiques [650 km], ils ont une capacité de chargement de 80 tonnes.
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May 23, 1:43 AM
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Quand on sait le temps qu’il faut pour définir, développer, tester, qualifier et éprouver opérationnellement un nouvel équipement militaire, on peut légitimement être sceptique lorsqu’une entreprise technologique n’ayant que quelques années – si ce n’est quelques mois – d’existence annonce la mise sur le marché d’un système d’arme « révolutionnaire ». Et cela même si la mise en œuvre de nouveaux processus de développement, avec le recours à l’ingénierie numérique et à l’intelligence artificielle [IA], ouvre de nouvelles perspectives. Ainsi, fondée en 2022 par le « serial entrepreneur » américain Chad Steelberg, la société Tiberius Aerospace a profité de la conférence « Future Artillery », organisée à Londres, pour dévoiler une munition d’artillerie « révolutionnaire », baptisée « Sceptre TRBM 155HG« . Selon la description donnée par Tiberius Aerospace, Sceptre est une munition de 155 mm pouvant atteindre une cible située à 150 km de distance, en volant à la vitesse maximale de Mach 3,5 et avec une erreur circulaire probable inférieure à 5 mètres. Et cela, grâce à un statoréacteur, ce qui nécessite un réservoir de 7 litres pour le carburant [diesel, JP-4 ou JP-8]. D’une masse de 47,5 kg, cet obus / missile emporte une charge militaire de 5,2 kg. En outre, Tiberius Aerospace assure qu’il est résilient au brouillage électronique étant donné qu’il peut voler jusqu’à 65 000 pieds d’altitude, c’est-à-dire là où les dispositifs de guerre électronique sont censés être inopérants. Qui plus est, « en vol, le GPS embarqué et la centrale inertielle se synchronisent et exploitent une IA avancée pour corriger les erreurs jusqu’au niveau de confiance souhaité, permettant ainsi un fonctionnement dans des environnements dégradés ou sans GPS », explique l’entreprise. Enfin, malgré une longueur de 1,55 mètre, Sceptre serait compatible avec la plupart des systèmes d’artillerie de 155 mm conçus selon les normes de l’Otan. Cela étant, comme le soutient KNDS France, un élément crucial dans le domaine de l’artillerie est la maîtrise du couple arme / munition, laquelle « permet de tirer le maximum de l’une comme de l’autre au sens de la sécurité et de la performance ». « C’est grâce à cette maîtrise qu’on arrive, aujourd’hui, à un système CAESAr qui n’a pas d’incident de tir, avec des blessés ou des morts. Parce qu’on maîtrise parfaitement le comportement de la charge modulaire de la munition dans le tube, y compris après des centaines de tirs effectués. On sait quels sont les bons critères d’usure à prendre en compte », a en effet récemment expliqué Alexandre Dupuy, le directeur des activités « systèmes » de KNDS France, lors d’une audition parlementaire. Sur ce point, Tiberius Aerospace avance que Sceptre « a des points de contact limités » avec le canon, ce qui « minimise la dégradation » de ce dernier. Mais cela reste à démontrer… étant donné qu’aucun essai de cette nouvelle munition n’a été réalisé jusqu’à présent [du moins, l’entreprise n’a rien dit à ce sujet]. « Notre mission est de fournir des systèmes d’armes de nouvelle génération aux capacités exceptionnelles, alliant précision, évolutivité et efficacité. Le lancement de Sceptre […] répond à cet objectif et comble un manque critique de capacités en offrant des effets guidés à longue portée à moindre coût. Le portefeuille de produits et services innovants de Tiberius est conçu pour catalyser un bond stratégique en matière de défense, dotant le Royaume-Uni, les États-Unis et leurs alliés d’une agilité, d’une précision et d’une résilience à toute épreuve inégalées », a fait valoir Chad Steelberg. Photo : Tiber
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May 23, 1:40 AM
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May 23, 1:39 AM
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La compétition pour le développement et la production de l’engin du génie de combat (EGC) sera lancée en fin d’année selon l’OCCAr, mandatée en décembre dernier pour piloter le programme au nom de la France et de la Belgique. Entre les candidats potentiels et les représentants de l’OCCAr et des deux nations clientes, ils étaient 45 à se réunir mi-mai à Bonn pour une pré-consultation du marché annonciatrice du lancement effectif du programme EGC. Une journée pour dessiner les contours d’un engin destiné, côté français, à succéder à des EBG, EGRAP et autres EGAME* qui, selon l’OCCAR, ne répondent plus entièrement au quadruple besoin de protection, de capacité de terrassement et de mobilité tactique et stratégique. L’essentiel était déjà connu. Le duo franco-belge prévoit d’investir entre 800 M€ et 1,2 Md€ pour le développement et la livraison d’au maximum 200 véhicules. Intégrés dans la bulle SCORPION, ils seront chargés d’appuyer la mobilité des unités blindées au contact et d’enrayer celle de l’adversaire par la construction d’obstacles et de positions défensives. Les premiers EGC sont attendus en 2031, rendant caduc l’objectif fixé dans la loi de programmation militaire de cinq EGC en service à l’horizon 2030. D’ici là, les candidats potentiels devront franchir deux rounds de sélection. Le premier doit démarrer d’ici décembre prochain avec la publication d’un questionnaire de pré-qualification, un jalon dont le franchissement reste conditionné par l’octroi du feu vert gouvernemental côté belge. Le second devrait commencer à la mi-2026 avec un appel d’offres ouvert aux six entreprises pré-sélectionnées. Des offres dont la réception est fixée au troisième trimestre 2026 pour atteindre, dans les premiers mois de 2027, la notification d’un contrat pour le développement, la production et le soutien en service initial (ISS). Les cibles nationales sont pour la première fois détaillées. La France envisage l’acquisition de 82 EGC, la Belgique de 24 EGC. Deux flotte qui pourront croître pour parvenir à 170 EGC côté français et 49 côté belge, la partie française dépassant au passage le seul objectif connu jusqu’alors de 125 EGC livrés à horizon 2035. Au moins deux prototypes seront attendus pour conduire les essais de qualification. D’un pays à l’autre, la stratégie diffère en matière de soutien. La Belgique, par exemple, penche pour un soutien de niveau 3 (ML3) pour une durée de six ans voire au-delà, quand la France l’envisage sous forme de tranches successives de deux ans. Au moins un point de soutien sera également installé en territoire belge pour les opérations de niveaux 1 et 2. L’EGC sera opéré par un trio formé par un chef d’engin, d’un radio-tireur en charge de la protection rapprochée et d’un pilote. Le bras articulé unique pourra être opéré tant par ce dernier que par son chef. Derrière son godet, l’EGC sera également susceptible d’opérer d’autres outils comme une tarière, un brise roche ou encore une pince à grume. Il bénéficiera aussi d’une protection balistique supplémentaire, d’une protection anti-RPG7, de kits de protection en zone urbaine et en environnement NRBC et sera en mesure de tracter une remorque. Mais si le développement de ces kits est prévu en tranche ferme, leur acquisition dépendra de l’étendue des budgets nationaux. L’attente est triple côté belge. Derrière la modernisation de sa future Force Terrestre, il s’agira aussi de pouvoir intégrer certains systèmes nationaux comme le tourelleau téléopéré proposé par FN Herstal et d’embarquer des acteurs belges dès le lancement du programme. L’OCCAr insiste : la participation d’entreprises belges est « attendue ». Un événement promotionnel sera organisé dans ce sens par AGORIA, qui réunit l’essentiel de la filière belge au sein du groupement Belgian Security & Defense Industry (BSDI). *engin blindé du génie, engin du génie rapide de protection et engin du génie d’aménagement
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May 23, 1:37 AM
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Berlin - Le pays outre-Rhin réalise un pas concret et symbolique en envoyant, jeudi, une de ses brigades blindées en Lituanie afin de renforcer le front Est de l'Otan face à la menace russe
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May 23, 1:35 AM
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Un général de division français a pris jeudi le commandement de la mission de l’OTAN en Irak, une mission un peu oubliée. Cette nomination illustre le partenariat stratégique entre Paris et Bagdad. Voir le communiqué de l’Otan ici. Dans l’ultra-sécurisée zone verte abritant ambassades et institutions publiques dans le centre de Bagdad, une cérémonie de passation a été organisée sur une base militaire: le général de division Christophe Hintzy a pris la relève du lieutenant général Lucas Schreurs qui assurait pour les Pays-Bas le commandement annuel de la mission de l’Otan depuis mai 2024. « La France et l’Irak ont un long partenariat dans tous les domaines », a indiqué le général Hintzy. « Cette prise de commandement en Irak vient compléter notre partenariat stratégique avec nos amis irakiens. » Cet officier général qui a commandé 12e régiment de cuirassiers, à Olivet, et e’st passé général de division le 1er janvier 2025, a été de 2022 à 2024 le représentant de la France auprès du Centcom, Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient. Il a rappelé que l’OTAN est en Irak pour une mission « d’assistance, de conseil, de construction capacitaire, de façon à ce que l’armée irakienne soit en mesure de faire face au terrorisme (…) mais également d’assurer la stabilité et la sécurité du pays ». La passation intervient au moment où l’Irak entend aussi amorcer dès septembre un retrait graduel de la coalition internationale antijihadistes emmenée par Washington, et qui épaule les forces irakiennes dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).
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May 23, 1:31 AM
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Paris' latest maritime security dealing with Manila will see OCEA sell 40 patrol boats and associated logistical support to the PCG.
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May 23, 1:30 AM
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Après plusieurs années de négociations, cette commande géante a été signée cette semaine avec le ministère philippin des Transports, indique Ocea, confirmant les informations parues jeudi 22 mai dans La Tribune, qui parle d'un contrat à plus de 400 millions d'euros.
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May 23, 1:22 AM
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La frégate danoise Iver Huitfeldt arbore désormais, à l’avant, deux récentes tourelles de 76 mm du groupe italien Leonardo, comme on peut le voir sur ces images prises le 5 mai depuis le destroyer américain USS Bulkeley. Ces canons ont remplacé les vieux modèles de ce calibre qui avait été initialement installés sur les trois frégates danoises de ce type (Iver Huitfeldt, Peter Willemoes et Niels Juel), mises en service entre 2012 et 2014.
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May 23, 1:19 AM
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Après avoir exceptionnellement reconnu dès mercredi un « grave accident » qui a provoqué la fureur du dirigeant nord-coréen, présent à la cérémonie, Pyongyang a tenté jeudi de minimiser le désastre, affirmant que les dégâts sur le destroyer n’étaient pas importants. Mais une image satellite diffusée par l’Open Source Centre britannique et estampillées Airbus Defence and Space, semble montrer le contraire. Elle est présentée comme montrant le port de Chongjin le 22 mai.
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May 23, 1:18 AM
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L’Union européenne et le Royaume-Uni ont annoncé, mardi 20 mai, un nouveau train de sanctions contre la Russie, sans attendre une action conjointe des États-Unis, au lendemain d’un appel téléphonique entre le président américain Donald Trump et Vladimir Poutine qui n’a pas abouti à un engagement de cessez-le-feu en Ukraine.
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May 23, 1:17 AM
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Alors que les principales marines européennes, notamment française, britannique et italienne mettent en avant une capacité de projection intercontinentale et des missions en Indopacifique, l’Allemagne fait le choix de se concentrer sur les zones qui relèvent le plus de sa sécurité immédiate et de celle de l’Otan. Dans la dernière actualisation du plan stratégique pour 2035 de la marine allemande datant du 14 mai, la Bundeswehr explique se focaliser sur la Baltique, la mer du Nord et l’Atlantique Nord.
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May 23, 1:11 AM
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The UK’s Ministry of Defence is currently examining a variant of the MQ-9B SkyGuardian to replace the Merlin HM2 Airborne Surveillance and Control aircraft.
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May 23, 1:43 AM
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Selon un accord conclu par Washington et Bagdad, la coalition antijihadiste formée dans le cadre de l’opération Inherent Resolve [OIR] devrait avoir achevé son retrait d’Irak d’ici septembre 2026. Pour autant, cela ne signifie pas la fin de la présence militaire occidentale dans le pays étant donné que la mission de l’Otan, lancée à la demande des autorités irakiennes en 2018, n’est nullement remise en cause. Pour rappel, conduite sous l’autorité du Commandement allié des forces interarmées de Naples [JFCNP], cette mission en Irak [NMI – Nato Mission Iraq] vise à accompagner les forces de sécurité irakiennes afin qu’elles soient en mesure d’empêcher toute résurgence de l’État islamique [EI ou Daesh] de « manière autonome ». Depuis un an, le commandement de la NMI était assuré par les Pays-Bas. Or, ce 21 mai, ils viennent de passer le relai à la France, comme l’avait d’ailleurs annoncé le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA], lors d’une audition parlementaire, en septembre dernier. Désormais, la NMI sera commandée par le général Christophe Hintzy, jusqu’alors affecté à l’inspection de l’armée de Terre. Cet ancien chef de corps du 12e Régiment de Cuirassiers a été représentant de la France auprès de l’US CENTCOM, le commandement américain pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, entre 2022 et 2024. « Pour la France et pour moi personnellement, c’est un honneur et un immense privilège de prendre le commandement de la mission de l’Otan en Irak, un pays souvent considéré comme le berceau de la civilisation », a commenté le général Hintzy. « Avec les institutions et les forces de sécurité irakiennes, nous partageons un objectif commun. Notre succès ne sera jamais individuel, mais collectif. Il s’agit de développer des solutions sur mesure et durables qui aideront l’Irak à devenir un partenaire précieux de l’Otan », a-t-il ajouté. Selon le général Hintzy, les forces irakiennes sont déjà « tout à fait aptes et opérationnelles pour détruire, anéantir les dernières cellules de Daesh qui pourraient continuer à ‘survivre’ dans les montagnes ou dans le désert ». Cela étant, la mission de l’Otan n’est pas la seule à fournir une assistance aux forces irakiennes. Ces dernières bénéficient également d’un appui de la France, dans le cadre « d’un partenariat militaire opérationnel » [PMO], lequel repose notamment sur la « task force » Lamassu, chargée de former les « bataillons désert » aux opérations de contre-terrorisme en milieu désertique. En mars, un détachement de la 2e Brigade Blindée [BB] a ainsi achevé la formation du 4e bataillon « désert » de l’armée irakienne, à l’issue d’un mandat qui aura duré quatre mois [photo ci-dessus]. Par ailleurs, les Rafale de l’opération Chammal s’entraînent régulièrement avec des F-16IQ irakiens et peuvent être sollicités pour fournir un appui aérien aux troupes au sol. « La France et l’Irak ont un long partenariat dans tous les domaines », a d’ailleurs rappelé le général Hintzy, dans un entretien accordé à l’AFP. « Cette prise de commandement en Irak vient compléter notre partenariat stratégique avec nos amis irakiens », a-t-il insisté.
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May 23, 1:41 AM
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May 23, 1:39 AM
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May 23, 1:38 AM
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Le drone Palianytsia, vitrine de l'industrie de défense ukrainienne, est au cœur d'un scandale de vol technologique impliquant un ex-dirigeant de la société britannique Modini Aerospace. Entre
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May 23, 1:36 AM
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La cérémonie de découpe de la première tôle de la quille du futur USS Quentin Walsh (DDG 132), un destroyer lance-missiles de classe Arleigh Burke, a eu lieu lors d’une cérémonie le 20 mai à Bath Iron Works (un important chantier naval, situé au bord de la rivière Kennebec, à Bath, dans l’État du Maine, aux États-Unis). Ce destroyer va porter le nom du capitaine des garde-côtes Quentin R. Walsh qui a reçu la Croix de la Marine pour ses actions héroïques pendant la Seconde Guerre mondiale et en particulier pour son leadership lors de la bataille de Cherbourg en 1944. A la tête de son unité de reconnaissance de 53 hommes, le capitaine Walsh a capturé 750 soldats allemands et libéré 52 prisonniers de guerre américains. Il avait débarqué le 10 mai à Utah Beach (voir son histoire en anglais ici) et était à la tête d’une unité d’une cinquantaine de Navy Seabees (des sapeurs) de la Navy Task Unit 127.2.8. La mission de Walsh était de sécuriser le port de Cherbourg et de remettre en état les installations portuaires pour y accueillir des troupes et du matériel le plus rapidement possible. Par la suite, la Marine chargea Walsh de diriger une équipe de reconnaissance navale de 400 hommes afin d’examiner les ports français de Bretagne, dont celui de Brest. Intégrés au VIIIe Corps de la Troisième Armée du général George Patton, les hommes de Walsh achevèrent cette mission à la fin d’août 1944. L’unité de Walsh s’associa ensuite à la Première Armée canadienne pour ouvrir le port du Havre. Après la Seconde Guerre mondiale, il a servi pendant la guerre de Corée et a occupé divers postes au quartier général des garde-côtes. Après sa carrière dans les garde-côtes, il a travaillé comme enseignant et agent de libération conditionnelle dans le Maryland et s’est fait connaître pour son engagement en faveur de la préservation de la communauté. Il est mort en 2000. Voir le communiqué de la Navy ici. Et sa bio sur le site des Coast Guards.
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May 23, 1:34 AM
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Mais alors que l’Allemagne s’apprête à une révolution profonde en matière d’effort de défense, tant pour répondre à l’évolution des tensions et des menaces
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May 23, 1:31 AM
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Japanese company Kawasaki unveiled for the first time the naval version concept of their high energy laser system at DSEI 2025 taking place in the Chiba prefecture.
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May 23, 1:23 AM
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Contrairement au crachin qui avait couvert la veille son premier appareillage, c’est cette fois par une météo splendide que le Kimon est revenu au port, comme en témoignent les très belles photos de Pierre-Yves Léo illustrant cet article. Le bâtiment a retrouvé jeudi 22 mai, à la mi-journée, le chantier Naval Group de Lorient, après avoir évolué durant 24 heures autour de l’île de Groix.
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May 23, 1:21 AM
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L’intégration de drones de surface (unmanned surface vehicle – USV) à bord des bâtiments militaires va dans le sens de l’histoire. Mais, sur un bateau, les surfaces sont comptées et généralement, l’espace potentiellement disponible se situe sous les bossoirs, dans les niches à embarcations et/ou sur la plage arrière, voire sur une rampe de poupe quand il y en a une. C’est-à-dire là où se trouvent les embarcations semi-rigides ou pneumatiques constituant la drome du navire.
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May 23, 1:18 AM
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Un nouveau jalon important est franchi pour les nouvelles frégates de défense et d'intervention (FDI). Après avoir achevé en avril les quatre campagnes d’essais en mer de la tête de série du programme, l’Amiral Ronarc’h, qui doit rejoindre en septembre Brest afin d’être livrée à la Marine nationale, la deuxième unité de cette classe a pour la première fois pris la mer. Il s’agit du Kimon, première des trois frégates de ce type commandées en mars 2022 par la Grèce.
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May 23, 1:18 AM
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Il y a un an, la Belgique commandait à Exail le petit robot téléopé (ROV) de type R7. La Marine (nouvelle appellation de la Composante marine) a annoncé avoir testé récemment ses nouveaux ROV en Espagne lors de l’exercice Spanish Minex. Les R7 belges sont entrés en service en avril dernier et se comptent au nombre de six. Ils complètent les AUV (autonomous underwater vehicle) de Type REMUS des plongeurs-démineurs belges.
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May 23, 1:15 AM
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L’acquisition d’un nouvel avion de combat est le genre de choix cornélien que des pays européens comme la France ou la Suède ignorent puisque nous sommes deux pays qui développent et produisent nos propres machines. La Força Aérea Portuguesa se retrouve aujourd’hui face à deux options dans le remplacement futur de ses chasseurs General Dynamics F-16MLU Fighting Falcon : écouter les militaires ou suivre les volontés des décideurs institutionnels ? En fait au Portugal cela commence à prendre la forme d’un débat OTAN contre Europe de défense au travers d’un duel Lockheed-Martin / Dassault Aviation. Et chaque partie a ses propres arguments. Depuis deux mois la classe politique portugaise se déchire au sujet de la future acquisition par la Força Aérea Portuguesa d’un nouvel avion de combat. Initialement le Lockheed-Martin F-35A Lightning II l’avait emporté haut la main. Cependant suite aux atteintes diplomatiques et aux décisions fiscales de Donald Trump à l’encontre des pays européens une fronde institutionnelle est née, portée par le premier ministre Luís Montenegro. Celui-ci a remis en question le contrat, non encore signé, en indiquant qu’une seconde possibilité existait entre les Dassault Aviation Rafale F4 français et Eurofighter EF-2000 Typhoon Tranche 4 européens. Au fur et à mesure que les jours puis les semaines passaient cela s’est transformé en un désormais classique affrontement F-35A Lightning II versus Rafale F4. Le Typhoon Tranche 4 a peu à peu été reléguée au second plan. Ce qui est intéressant c’est qu’initialement le Portugal avait rejeté les deux avions issus du Vieux Continent pour les mêmes raisons que le Rafale F4 fait ici son grand retour : la diplomatie. Dans les médias des parlementaires portugais reconnaissent volontiers que le choix du F-35A Lightning II avait été alors bien plus dicté par un alignement atlantiste sur le «parapluie américain» que par des considérations technologiques. Alors que les chances de l’avion français sont bien réelles l’affrontement devient idéologique au Portugal. Il oppose deux visions de la société. D’un côté nous avons les décideurs militaires, plutôt classés conservateurs, qui veulent absolument le Lockheed-Martin F-35A Lightning II qui selon eux garantirait une uniformité avec le reste de l’OTAN et les garderait dans le giron de Washington DC. De l’autre c’est donc le Président de la République Marcelo Rebelo de Sousa et son premier ministre, clairement progressistes, qui eux voient dans cette crise euro-américaine la possibilité d’accélérer la défense européenne en faisant le choix d’un avion non américain tout en demeurant résolument conforme aux normes de l’alliance Atlantique. Le Rafale en service en Croatie mais aussi en Grèce démontre d’ailleurs cela. Et Nuno Melo dans tout ça ? Bah on a un peu l’impression que le ministre (de droite) de la défense compte un peu les points, entre soutien mitigé aux militaires et opposition mollassonne au premier ministre qui l’a nommé. C’est là qu’on se dit que dès lors qu’on touche à des choses palpables les gouvernements de coalition c’est tout de même bien souvent un sacré bazar… pour ne pas dire autre chose de bien plus grossier. Bien malin celui ou celle qui saura dire qui de Lockheed-Martin ou de Dassault Aviation saura l’emporter dans cette compétition entre militaires et autorités civiles. Un point cependant est à soulever : c’est au Président de la République Marcelo Rebelo de Sousa qu’on doit la décision d’acquérir des Embraer C-390 Millennium plutôt que des Lockheed-Martin C-130J/J-30 Super Hercules quand il a s’agit de remplacer les vieux Lockheed C-130H Hercules. Il a choisi d’arbitrer dans le sens d’une certaine autonomie de son pays vis-à-vis de la toute puissance industrielle et économique des États-Unis. Affaire (évidemment) à suivre.
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