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April 20, 2:42 PM
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Quarante Rafale de plus pour l'Indian Air Force

Quarante Rafale de plus pour l'Indian Air Force | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L'Inde aurait fait une demande à la France pour l'achat de 40 avions de combat Rafale de plus pour continuer à équiper son armée de l'air.
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Today, 3:34 AM
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Libye : Khalifa Haftar profite du flou américain pour renforcer son alliance avec Moscou

Libye : Khalifa Haftar profite du flou américain pour renforcer son alliance avec Moscou | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Par l'intermédiaire de son vice-ministre de la défense russe, Vladimir Poutine a intensifié sa coopération militaire avec le patron de l'Armée nationale libyenne, qui contrôle l'est du pays. Elle
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MILEX-2025 - Belarus LEMT presents the Phoenix C-UAS laser system

MILEX-2025 - Belarus LEMT presents the Phoenix C-UAS laser system | DEFENSE NEWS | Scoop.it
At MILEX-2025, the Belarusian "Scientific and Technical Centre" (LEMT) presented a working prototype of the mobile laser weapon Phoenix.
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Today, 1:53 AM
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Israel MOD, Israeli Air Force, and Rafael reveal: scores of enemy threats intercepted by High Power Lasers for the first time in war

Israel MOD, Israeli Air Force, and Rafael reveal: scores of enemy threats intercepted by High Power Lasers for the first time in war | DEFENSE NEWS | Scoop.it
During the Swords of Iron War, the Israel Ministry of Defense (IMOD) Directorate of Defense Research & Development (DDR&D), the
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Ukrainian F-16 allegedly spotted by Russian spy drone

Ukrainian F-16 allegedly spotted by Russian spy drone | DEFENSE NEWS | Scoop.it
A well-known Russian military blogger has published drone footage that he claims captures a Ukrainian F-16 fighter jet operating near the border with Russia. Ilya Tumanov, who runs the pro-Kremlin "Fighterbomber" channel, posted the video on social media, writing: "The first footage of the F-16 at work, filmed by our operators of the soulless". While
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Today, 1:40 AM
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JMU unveils concept designs for Japan’s DDGX future destroyers

JMU unveils concept designs for Japan’s DDGX future destroyers | DEFENSE NEWS | Scoop.it
JMU showed for the first time conceptual designs for the JMSDF's future destroyers - DDGX and DDX - during DSEI Japan 2025
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Estonian startup tests low-cost counter-drone weapon

Estonian startup tests low-cost counter-drone weapon | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Estonian defense startup Frankenburg Technologies has introduced a new class of fast, solid-fueled interceptor missiles designed to meet the urgent demands of drone warfare. The company says its Frankenburg Mark 1 missiles are conventional, low-cost, and optimized for mass production—intended specifically for neutralizing drones and loitering munitions on today’s contested battlefields. According to Frankenburg Technologies,
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Le ministère des Armées s'intéresse au transport de fret par voie fluviale vers l'Europe de l'Est

Le ministère des Armées s'intéresse au transport de fret par voie fluviale vers l'Europe de l'Est | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le transport fluvial a toujours été le parent pauvre de la mobilité militaire: trop lent, pas assez souple d’utilisation, aux infrastructures vulnérables… Pourtant, parmi les corridors de transport multimodaux auxquels s’intéressent les Européens, on compte des routes, des voies ferrées, des voies aériennes et des voies navigables intérieures (41000 km de canaux, fleuves et rivières navigables en Europe!), avec des infrastructures de transport à double usage capables de gérer les flux militaires. En 2023, le ministère des Armées avait tout de même lancé une courte expérimentation du transport de conteneurs sur le Rhône en vue de « l’appropriation d’un nouveau mode de transport ».

La Plateforme affrètement et transport (PFAT) du service du commissariat des Armées (SCA) s’intéresse actuellement au transport fluvial et elle recherche des « informations sur les capacités du marché en matière de transport de fret sur voie fluviale en Europe au profit du MINARM ou sous couvert du MINARM ». Elle a donc diffusé le 26 mai une demande d’informations sur les capacités du marché à assurer des transports au profit du ministère des Armées par voie fluviale en Europe « en opérant le moins possible de ruptures de charge et en favorisant le bout-en-bout ».

Attention: cette DI « ne constitue ni un acte d’achat, ni une consultation liée à un marché public, ni même une information sur un marché public à venir. Elle ne saurait constituer un quelconque engagement de l’administration à lancer ultérieurement une opération sur le même objet. »

Le ministère rappelle dans sa note que « l’emploi de la voie fluviale en Europe offre des options intéressantes au plan opérationnel ». Il en cite plusieurs (sans pour autant admettre ses inconvénients dont sa lenteur et sa manoeuvre parfois malaisée sur des voies peu nombreuses et vulnérables aux frappes aériennes et aux aléas climatiques):
– ajout de capacités en cas de saturation des voies routière, ferroviaire et aérienne ;
– capacité de diversification des itinéraires en cas d’impossibilité d’emprunter un ou plusieurs axes (travaux, mouvements sociaux, sabotage et/ou destruction d’ouvrages d’art) ;
– discrétion obtenue par le transport fluvial, moins exposé aux regards et aux arrêts fréquents que le transport routier, permettant de limiter le renseignement d’opportunité ;
– sûreté : la navigation continue permet de limiter les tentatives d’atteinte volontaire au matériel transporté,
– gabarit et poids : le fluvial est particulièrement adapté au transport d’objets volumineux ou lourds, évitant les contraintes et les risques du transport routier exceptionnel. »

C’est dans ce cadre que le Centre du soutien des opérations et des acheminements et la Plateforme affrètement et transport ont décidé d’interroger les entreprises (comme Sogestran Logistics, l’opérateur de transport fluvial) disposant d’une capacité de transport fluvial (entreprises uniquement fluviales, entreprises multimodales et commissionnaires de transport proposant des solutions fluviales) « afin de disposer d’éléments précis et concrets sur l’offre du marché. »

Le périmètre géographique concerne l’Europe et en particulier les axes suivants :
– depuis le Rhin jusqu’à Stettin (PL) et Ostrava (CZ) via Rhin – Mittellandkanal – Canal
Elbe Havel – Liaison Havel Oder ;
– depuis Hambourg (DE) jusqu’ à Prague (CZ) via Elbe – Vltava ;
– depuis Strasbourg jusqu’à Constanta (RO) via Rhin – Canal Main-Danube – Danube ;
– depuis Lyon jusqu’à Constanta (RO) via Saône – Canal du Rhône au Rhin – Rhin –
Canal Main-Danube – Danube ;
– depuis Marseille jusqu’à Constanta (RO) via Rhône – Saône – Canal du Rhône au Rhin
– Rhin – Canal Main-Danube – Danube ;
– depuis Le Havre jusqu’à Constanta (RO) via Seine – Canal Seine-Nord Europe – Escaut
– Rhin – Canal Main-Danube – Danube ;
– depuis Le Havre jusqu’au Rhin puis Rhin – Stettin (PL) et Ostrava (CZ).

Si tous les chemins mènent à Rome, beaucoup de voies fluviales d’intérêt mènent en Roumanie (à Constanta) où la France déploie des forces (1 500 militaires de la mission Aigle) depuis 2022 dans le cadre d’un groupement tactique multinational dont elle assure le commandement.

Les entreprises pourront répondre en fonction des capacités de leurs matériels à acheminer des conteneurs, des charges indivisibles, du matériel roulant, du matériel sensible (notamment informations et supports classifiés, armement ou pièces d’armement) et de la matière dangereuse, précise l’avis qui donne aussi une liste de 34 questions (capacités et services, tarifs, fiabilité et sécurité, durabilité, services, assistance et réglementation, expérience et références) auxquelles les entreprises intéressées peuvent répondre.
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Today, 1:31 AM
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Meta and Anduril work on mixed reality devices for the US military

Meta and Anduril work on mixed reality devices for the US military | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Anduril and Meta plan to build VR/AR extended reality headsets for the military as part of the the contract that Anduril took over from Microsoft.
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Today, 1:20 AM
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Lithuanian Black Hawk delivery pushed to the end of 2025

Lithuanian Black Hawk delivery pushed to the end of 2025 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lithuania is cultivating a strong Black Hawk support system before the US is able to deliver four helicopters to the Baltic nation.
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Today, 1:13 AM
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France : Divulgation du secret de la défense nationale : des militaires et un ex-collaborateur de l'Élysée dans le viseur de la justice

France : Divulgation du secret de la défense nationale : des militaires et un ex-collaborateur de l'Élysée dans le viseur de la justice | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Selon les informations d'Intelligence Online, cinq personnes ont été mises en examen le 24 mai par un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Paris, notamment pour des infractions liées au
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June 3, 9:31 AM
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Chinese Laser Weapon Is Claimed To Be In Russian Service

Chinese Laser Weapon Is Claimed To Be In Russian Service | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Video of a purported Chinese laser system in use by Russia appears extremely similar to one Beijing has already provided Iran.
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June 3, 5:00 AM
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L'Assemblée nationale va ausculter les dépendances militaires de la France vis-à-vis de l'étranger

La commission de la défense du Palais Bourbon vient de désigner les députés chargés de porter ses prochaines missions d'information. François Cormier-Bouligeon (EPR) et Aurélien Saintoul (LFI)
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June 3, 2:16 AM
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Czech Republic set to order RBS 70 NG systems as CAESAR howitzers begin production

Czech Republic set to order RBS 70 NG systems as CAESAR howitzers begin production | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Czech Government is to approve the purchase of a fleet of vehicle mounted integrated air defence systems as the country invests to overhaul its equipment. Spending includes two dozen F-35As, CAESAR howitzers and refurbished Leopard tanks.
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Today, 1:56 AM
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Le Royaume-Uni a l'intention de se doter de douze nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque

Le Royaume-Uni a l'intention de se doter de douze nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En juillet, fraîchement nommé à la tête du gouvernement britannique, Keir Starmer confia à George Robertson, secrétaire général de l’Otan entre 1999 et 2003, le soin de diriger une commission chargée d’élaborer une nouvelle revue stratégique de défense [SDR].

Moins d’un an après, celle-ci vient de livrer soixante-deux recommandations, lesquelles visent à renforcer la préparation au combat des forces britanniques.

« Lorsque nous sommes directement menacés par des États dotés de forces militaires avancées, le moyen le plus efficace de les dissuader est d’être prêt. Et, franchement, il s’agit de leur montrer que nous sommes prêts à imposer la paix par la force », a ainsi résumé M. Starmer, ce 2 juin. Il s’agit également de « renforcer la sécurité de la zone euro-atlantique ».

Plus tôt, le secrétaire britannique à la Défense, John Healey, avait expliqué que cette SDR consisterait à « envoyer un message à la Russie », qui incarne un danger « immédiat et urgent ». Mais pas seulement car la Chine y est décrite comme représentant un « défi complexe et persistant » pour les intérêts du Royaume-Uni tandis que l’Iran et la Corée du Nord sont perçus comme des « perturbateurs régionaux potentiellement hostiles ».

Cela étant, quelques recommandations de la SDR ont fait l’objet d’une communication ces derniers jours. Ainsi, le ministère britannique de la Défense [MoD] a déjà annoncé un investissement de 1,5 milliard de livres sterling pour ouvrir six usines dédiées à la production de munitions ainsi que la création, pour 1 milliard de livres sterling, d’un « commandement cybernétique et électromagnétique » [CyberEM] censé mettre en œuvre des « capacités numériques pionnières ».

La SDR insiste sur la nécessité de renforcer les capacités de frappe dans la profondeur, avec l’acquisition de 7 000 armes de longue portée, dont des missiles. D’ailleurs, un partenariat a déjà été scellé à cette fin avec l’Allemagne, l’objectif étant de développer un missile d’une portée de 2 000 km.

Dans le même temps, la dissuasion nucléaire britannique sera renforcée. Selon le Sunday Times, il est question d’acquérir des chasseurs-bombardiers F-35A au profit de la Royal Air Force, cette dernière devant renouer avec la capacité de mener des raids nucléaires, mission qu’elle n’assure plus depuis 1998. Or, cet appareil est certifié pour emporter l’arme nucléaire tactique B61-12 de conception américaine. Reste à voir comment cette mesure sera mise en œuvre.

En outre, le MoD a évoqué un investissement de 15 milliards de livres sterling pour financer « le programme souverain d’ogives nucléaires du Royaume-Uni pour les générations à venir ». Évidemment, la construction de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de type Dreadnought sera confortée.

Mais plus généralement, la Royal Navy devrait être la principale bénéficiaire de cette SDR, dans la mesure où cette dernière prévoit de la doter de vingt-cinq navires de premier rang, alors qu’elle n’en dispose que de quatorze actuellement, après le retrait prématuré de cinq frégates de Type 23 [classe Duke] entre 2021 et 2025. Le détail de ce renforcement n’a pas été précisé.

Cela étant, la mesure sans doute la plus forte est celle qui vise à faire passer de sept à douze le nombre de sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] mis en œuvre par la Royal Navy. Et cela en misant sur le pacte AUKUS [Australie, Royaume-Uni et États-Unis] car il s’agira de remplacer les actuels Astute par ceux de la future classe SSN-AUKUS, qui, pour le moment, n’existe que sur le papier.

Dans les faits, il s’agit de doubler la flotte de SNA britannique étant donné que, actuellement, seulement cinq sous-marin de la classe Astute sont censés être opérationnels : le sixième, le HMS Agamemnon, a été lancé en octobre tandis que le septième, le HMS Achilles [ex-HMS Agincourt] est encore en construction. En outre, le HMS Triumph, dernier SNA de la classe Trafalgar, est en passe d’être désarmé.

En août dernier, il a été rapporté qu’aucun des SNA de type Astute n’était en mesure de prendre la mer, notamment à cause de difficultés récurrentes pour assurer leur maintien en condition opérationnelle, faute de disposer de suffisamment de cales sèches.

Les nouveaux sous-marins SSN-AUKUS ne seront admis au service actif qu’à partir de la prochaine décennie. Selon le MoD, il est question de construire une unité tous les dix-huit mois, ce qui semble très ambitieux quand on sait que le HMS Astute, premier de la série, a été déclaré opérationnel il y a près de seize ans… et que le dernier n’a pas encore quitté son chantier naval.

« Afin de répondre aux exigences de ce programme élargi, le gouvernement travaille en étroite collaboration avec ses partenaires industriels pour élargir rapidement les possibilités de formation et de développement, avec l’objectif de doubler le nombre d’apprentis et de diplômés dans les secteurs de la défense et du nucléaire civil. Cela se traduira par la création de 30 000 postes d’apprentis et de 14 000 emplois au cours des dix prochaines années », fait valoir le MoD.

Mais construire des SNA est une chose : encore faut-il qu’ils aient un équipage. Or, la Royal Navy peine à recruter des sous-mariniers et, plus encore, à les fidéliser.

Sur ce point, la SDR n’a pas oublié la nécessité d’améliorer la condition militaire : celle-ci devrait bénéficier d’un bonus de 1,5 milliard de livres sterling dans les prochaines années. Ce qui peut sembler relativement modeste au regard des enjeux en matière de recrutement et de fidélisation.

Reste à voir si l’ambition affichée par le gouvernement britannique pourra être financée. A priori, il n’est pas question de porter les dépenses militaires à 5 % du PIB, comme l’envisage l’Otan, M. Healey s’étant contenté d’affirmer qu’il n’avait « aucun doute » sur le fait que l’objectif des 3 % du PIB serait atteint… d’ici 2034.
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Rheinmetall receives major orders for 155 mm ammunition from an international customer – order value in the higher double-digit million Euro range

Rheinmetall receives major orders for 155 mm ammunition from an international customer – order value in the higher double-digit million Euro range | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Rheinmetall has received additional major orders for the delivery of 155 mm artillery ammunition. An international customer has placed two
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Israel intercepts Yemen missile, Huthi rebels claim attack

Israel intercepts Yemen missile, Huthi rebels claim attack | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Jerusalem (AFP) June 2, 2025 - The Israeli army said it intercepted a missile launched Monday from Yemen, whose Huthi rebels claimed an attack targeting Israel's main airport.
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JMU eyes export opportunities with its OPV design

JMU eyes export opportunities with its OPV design | DEFENSE NEWS | Scoop.it
JMU have been given a new export opportunity with their OPV design, which represents a change from the traditional large surface combattants built to date for the JMSDF, and could meet Asian regional needs .
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Airbus eyes Japan for VSR 700 VTOL UAV

Airbus eyes Japan for VSR 700 VTOL UAV | DEFENSE NEWS | Scoop.it
At the 2025 edition of the DSEI Japan exhibition, Airbus showcased a full-scale model of its VSR 700 VTO
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IDET 2025: Czech MoD approves acquisition of 24 MARS 4×4s armed with RBS 70 NG

IDET 2025: Czech MoD approves acquisition of 24 MARS 4×4s armed with RBS 70 NG | DEFENSE NEWS | Scoop.it
On 29 May 2025 the Czech Ministry of Defence (MoD) approved the acquisition of 24 MARS (Multi-role ARmored System) 4×4 armoured vehicles armed with an integrated RBS 70 NG air defence system. The contract will also include the purchase of eight additional regular tripod-mounted RBS 70 NG launchers (ie one battery’s worth) along with 80 […]
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Ukraine : de juin 2024 à mai 2025, les Russes ont envahi 5 107 km2 en territoire ukrainien

Ukraine : de juin 2024 à mai 2025, les Russes ont envahi 5 107 km2 en territoire ukrainien | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La situation dans l’est de l’Ukraine s’est encore plus dégradée au cours du dernier trimestre, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).

La pression est actuellement très forte en direction de Sumy (nord-est) et de Lyman (plus au sud) où les forces ukrainiennes sont en mauvaise posture. La poussée russe est également forte en direction de Kostiantynivka (sur la route de Kramatorsk), les Russes ayant capturé les deux villages de Dyliivka. Sur cette portion du front, sont désormais menacées les agglomérations de Sloviansk, Kramatorsk, Siversk, Kostiantynivka, Pokrovsk et Koupiansk.

Plus globalement, les troupes russes en Ukraine ont accéléré leur progression au printemps. L’armée russe a pris 507 km2 en mai 2025, après 379 km2 en avril et 240 km2 en mars. Déjà au printemps 2024, elle avait accéléré son avancée, prenant 449 km2 en mai, après 111 km2 en avril et 50 km2 en mars. En mai 2025, la progression russe se concentre encore dans la région de Donetsk, avec près de 400 km2. Quant aux Ukrainiens, ils n’ont regagné aucun territoire sur le mois écoulé.

Les 12 derniers mois ont été marqués par une nette progression de l’armée russe en Ukraine. De juin 2024 à mai 2025, les Russes ont ainsi pris au total 5 107 km2 quand les forces ukrainiennes n’ont récupéré que 85 km2.

Ce gain russe représente toutefois moins de 1% du territoire ukrainien d’avant-guerre, incluant la Crimée et le Donbass. A fin mai, la Russie exerce un contrôle total ou partiel sur près de 19% du territoire ukrainien.
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Barrett Develops a New Precision Grenade Rifle System (PGS)

Barrett Develops a New Precision Grenade Rifle System (PGS) | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Barrett Firearms Manufacturing has been selected as the winner of the U.S. Army's xTech Soldier Lethality competition, securing a contract to develop an advanced 30mm precision grenade rifle system. The new system features programmable air-bursting capabilities and specialized ammunition designed to provide tactical advantages on modern battlefields. The Tennessee-based firearms manufacturer, working alongside partners MARS
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La Russie refuse au Mali la livraison de nouveaux aéronefs

La Russie refuse au Mali la livraison de nouveaux aéronefs | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le dictateur Assimi Goïta paye t-il ici les accrochages de son armée avec l’Algérie, partenaire de premier plan de la fédération de Russie ? Fort discrètement le ministère russe de la défense a fait savoir ce lundi 2 juin 2025 qu’il refusait les demandes de nouveaux aéronefs militaires formulées par les FAMa, les Forces Armées Maliennes. C’est là la confirmation d’une évolution que l’on avait découvert il y a quelques semaines avec le véto sur les Yakovlev Yak-130 Mitten. Le maintien en condition opérationnelle des aéronefs maliens va devenir de plus en plus compliqué pour ce pays africain rongé par une corruption galopante.

Il est évident qu’entre un Mali qui n’a pas les moyens d’acheter autre chose à la Russie que des vieux jets d’entraînement Aero L-39C Albatros de seconde main totalement hors d’âge ou quelques hélicoptères de combat Mil Mi-35M Hind-E et une Algérie qui vient de s’offrir des chasseurs multi-rôles Sukhoi Su-35 Flanker-E et des chasseurs furtifs de supériorité aérienne Su-57 Felon il y a un gap énorme. Le premier pays coûte presque plus cher à la Russie qu’il ne lui rapporte de roubles tandis que le second lui fait gagner de l’argent et du prestige. Aussi quand le Mali harcèle l’Algérie tel un yorkshire qui essayerait de tacler un doberman forcément au bout d’un moment ça se voit. Et Moscou réagit comme réagirait n’importe quel suzerain vis-à-vis de son vassal : il sévit.

La fédération de Russie a donc décidé de ferme le robinet. La fameuse «aviation de combat» malienne devra pour plusieurs mois, et même peut-être définitivement, se contenter des L-39 Albatros qu’elle possède. Des avions sur lesquels planent de sérieux doutes quand à leur capacité à voler puisque l’avionneur tchèque Aero Vodochody refuse toujours catégoriquement de les entretenir. Et avec l’arrêt du soutien financier et technique russe cela ne risque pas de s’arranger.

Depuis plusieurs moi la dictature Goïta négociait avec Moscou la fourniture d’avions et d’hélicoptères supplémentaires. Le récent épisode des Yak-130 Mitten refusés fut un premier signal envoyé à Bamako. Cela avait forcé les FAMa à revoir leur copie en demandant de «nouveaux» Aero L-39 Albatros et Mil Mi-24 Hind. Ceux-ci n’arriveront donc pas, en tous cas pas en 2025 et sans doute même jamais. De même la junte militaire malienne réclamait à Moscou un nouvel avion de transport afin de remplacer son unique Antonov An-28 Cash cloué au sol faute de soutien de l’avionneur… ukrainien.

La fin annoncée du soutien militaire russe au Mali pourrait bien signifier une nouvelle alliance pour Assimi Goïta avec la Chine. Depuis le début de l’année de nombreux dignitaires de Pékin se sont rendus dans le pays et une délégation malienne a visité des usines d’armement dans ce pays. Pour autant peu de chance de voir les Maliens voler sur avions de combat chinois, ils n’en ont tout simplement pas les moyens.

Affaire à suivre.
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Today, 1:01 AM
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Quelles avancées et trous capacitaires pour le futur des Forces armées françaises ?

Quelles avancées et trous capacitaires pour le futur des Forces armées françaises ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Un avis de la Commission Défense de l’Assemblée nationale permet de découvrir le futur des capacités stratégiques et conventionnelles françaises. L’avis annonce des nouveautés, confirme des livraisons de nouveaux matériels mais s’inquiète aussi sur certains risques de trous capacitaires.
Un rapport de l’Assemblée nationale

Le 30 octobre 2024, la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale publiait un avis sur l’équipement des forces de la dissuasion au sein du projet de loi de finances pour 2025. Cet avis est très intéressant car il donne des informations sur le futur des capacités stratégiques françaises mais aussi conventionnelles. Au vu de la longueur du rapport, seules les capacités directement liées à la dissuasion ou moyens aériens conventionnels des Forces armées françaises seront traitées dans cet article.

Pour rappel, la dissuasion nucléaire française repose actuellement sur deux composantes constamment en alerte. Il y a tout d’abord les Forces Aériennes Stratégiques (FAS), centrées autour des Rafale B (biplace), du missile de croisière supersonique ASMPA-R, lui-même équipé de la Tête Nucléaire Aéroportée (TNA). L’autre composante d’alerte repose sur la Force Océanique STratégique (FOST), centrée autour des quatre sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs d’engins (SNLE). Ces bâtiments, de la classe Le Triomphant, emportent chacun 16 missiles balistiques M51. Au niveau des têtes, les estimations tournent autour d’un maximum de 6 à 10 têtes nucléaires océaniques (TNO), sans compter les leurres emportés (dénommés Aides à LA Pénétration ou ALAP).

Il existe aussi une troisième composante mais celle-ci est non permanente : la Force aéronavale Nucléaire (FaNu). Elle est centrée autour du porte-avions Charles de Gaulle, les Rafale M à bord et si elle est activée, les missiles de croisière ASMPA équipés d’une TNA, chargés à bord uniquement suite à l’activation de la FaNu.
ASMPA-R et ASN4G

À ce propos, si les Rafale B des Forces Aériennes Stratégiques sont déjà équipées en missiles Air-Sol Moyenne Portée Amélioré-Rénové (ou plus simplement, ASMPA-R), entrés en service depuis 2023, les Rafale M de la FaNu sont toujours sur la variante précédente du missile de croisière stratégique français, à savoir l’ASMPA. L’avis de la Commission confirme toutefois que cette situation est temporaire, l’ASMPA-R devant intégrer la FaNu "prochainement".
Avion de combat Rafale M équipé d'un missile de croisière à ogive nucléaire ASMPA sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle.
Avion de combat Rafale M équipé d'un missile de croisière à ogive nucléaire ASMPA sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle. © Marine nationale

L’année 2025 verra aussi le lancement en réalisation du missile Air-Sol Nucléaire de 4ème Génération (ASN4G), le remplaçant de l’ASMPA-R. Les quelques informations disponibles confirment que ce missile de croisière air-sol sera tiré depuis le futur Rafale F5 et disposera d’une vitesse hypersonique (supérieure à Mach 5, soit plus de 6174 km/h).

Le discours du 18 mars dernier d’Emmanuel Macron, président de la République, sur la base aérienne 116 de Luxeuil (Haute-Saône, France), permet de confirmer que cette base aérienne redeviendra une Base Aérienne à Vocation Nucléaire (BAVN), capable d’accueillir des Rafale des FAS et de stocker leurs missiles de croisière stratégiques. Elle sera également la première BAVN à accueillir le duo Rafale F5 des FAS et missile ASN4G en 2035.

Pour rappel, les FAS s’appuient actuellement sur trois BAVN :

La base aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne, France), où sont basés les Rafale B des escadrons 1/4 Gascogne et 2/4 Lafayette et stockant une partie des missiles de croisière stratégiques.
La base aérienne d’Avord (Cher, France), stockant une partie des missiles de croisière stratégiques et capable d’accueillir des Rafale B des FAS si besoin (en fonction du niveau de la menace, les Rafale B des FAS sont dispersés entre les BAVN).
La base aérienne d’Istres-Le Tubé (Bouches-du-Rhône, France), stockant une partie des missiles de croisière stratégiques et également capable d’accueillir des Rafale B des FAS si besoin.

Des ravitailleurs en poste de commandement

Si les avions de combat Rafale B sont souvent mis en avant pour les Forces Aériennes Stratégiques, les FAS comprennent également les avions de transport et de ravitaillement de la 31ème Escadre Aérienne de Ravitaillement et de Transport Stratégiques (31ème EARTS), situés sur la base aérienne 125 d’Istres-Le Tubé. Cette unité est en train de compléter son renouvellement puisqu’elle devrait prochainement compter uniquement des ravitailleurs et avions de transport A330 MRTT Phénix.

L’Avis de la Commission annonce en 2025 le premier financement pour l’amélioration de cette flotte au standard 2. Au niveau dissuasion nucléaire, ce standard permettra d’ajouter une capacité de commandement et de conduite des opérations (Command and Control, C2), permise par l’ajout d’une antenne de communication satellitaire MELISSA. Cette capacité C2 permettra à un A330 MRTT de gérer en toute sécurité (l’antenne MELISSA donne accès à la constellation de satellites de communication français Syracuse IV) un raid nucléaire stratégique et ce, en toute indépendance.

Ce standard voit également l’amélioration des systèmes d’autoprotection. Airbus précise aussi qu’il s’agit d’un pas en avant vers l’intégration de l’A330 MRTT dans le futur cloud de combat, développé dans le cadre du programme SCAF.
Scramble ! Les équipages des ravitailleurs A330 MRTT Phénix courent vers leurs avions dans le cadre de l'exercice stratégique Poker 2023-01.
Scramble ! Les équipages des ravitailleurs A330 MRTT Phénix courent vers leurs avions dans le cadre de l'exercice stratégique Poker 2023-01. © @CEM_AAE
Un nouveau SNLE

La Force Océanique Stratégique devrait compter sur une nouvelle classe de sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs d’engins (SNLE) afin de remplacer les actuels quatre SNLE de la classe Le Triomphant. Pour l’instant, cette future classe n’a pas encore de nom mais est dénommée en fonction de son programme : le Sous-marin Nucléaire Lanceurs d’Engins de 3ème Génération (SNLE 3G), soit la troisième génération de SNLE français après les classes Le Redoutable et Le Triomphant.

Les SNLE 3G seront encore plus discrets, équipés de meilleures technologies et de futures versions du M51. Au niveau capacitaire, pas de changement, avec l’emport de 16 M51. Et 2025 doit permettre le lancement de la phase 2 du programme, qui doit confirmer la livraison du premier SNLE 3G pour 2035. Le rapport de la Commission annonce également une production sur le long terme, avec un SNLE 3G livré tous les 5 ans, soit un total de 4 SNLE 3G livrés pour 2050.
Représentation informatique du SNLE 3G.
Représentation informatique du SNLE 3G. © Naval Group

À noter que le format de la flotte ne changera pas : pour l’instant, les plans prévoient de garder une flotte de quatre SNLE. Ce chiffre n’est pas anodin car il permet une rotation des équipages et SNLE, assurer l’entretien, la réparation ou l’amélioration des SNLE,… tout en gardant un SNLE à la mer :

Un SNLE est constamment dilué à la mer, à savoir qu’il navigue quelque part dans les mers et océans du globe, prêt à tirer sur diverses cibles ses missiles M51.
Un SNLE est constamment prêt à prendre la mer en urgence si besoin. Par exemple, une crise grave éclate, des menaces sévères sont prises à l’encontre des intérêts vitaux de la France,… bref, si besoin un second SNLE peut partie de l’Ile Longue, la base des SNLE français.
Un troisième SNLE, venant de terminer sa patrouille, est placé en entretien léger dans l’un des deux bassins de l’Ile Longue. Cet entretien dure quelques semaines afin d’effectuer des réparations, mises à jour,… nécessaires avant sa prochaine patrouille.
Un quatrième SNLE est quant à lui vidé de son cœur nucléaire à l’Ile Longue et transféré sur l’Arsenal de Brest (en face de l’Ile Longue) afin d’effectuer un check up complet, des réparations et améliorations importantes,… Cette période est bien longue que quelques semaines mais une fois terminée, le SNLE effectue un tir d’essai de missile M51 (uniquement équipé de têtes d’essai). Cette manœuvre est double car elle permet de confirmer aux Forces nucléaires françaises que le vecteur fonctionne mais aussi d’annoncer au monde que le M51 fonctionne correctement !

À noter qu’en février 2022, alors que la Russie lançait son invasion de l’Ukraine, les Forces stratégiques russes se sont montrées fortement hostiles envers les différents pays soutenant l’Ukraine. La FOS a alors réussi à sortir non pas deux SNLE (soit le SNLE dilué et le SNLE d’alerte) mais bien trois SNLE ! Les personnels de l’Ile Longue ont réussi à préparer le SNLE en cours d’entretien léger pour le permettre de prendre également la mer. Ainsi, ce fut l’une des rares fois (si pas la première pour la classe Le Redoutable) que 3 jeux de 16 missiles nucléaires français M51 furent dilués en un laps de temps très court. Le message était clair et net : 'La France n’a pas peur !'.
Un nouveau missile et une nouvelle tête océanique

Pour continuer sur les M51, ceux-ci ont vu plusieurs améliorations, sous les standards M51.1, entré en service en 2010 et M51.2, entré en service en 2016. Concrètement, l’objectif est de moderniser ces missiles tous les 10 ans. Or, la fin de l’année 2025 verra l’entrée en service du M51.3. Si cette annonce était attendue, l’Avis de la Commission confirme aussi que ce nouveau missile sera accompagné d’une nouvelle Tête Nucléaire Océanique, la TNO-2 (soit la Tête Nucléaire Océanique 2).

Et en toute logique, l’année 2025 doit voir le lancement du programme M51.4. Les études déjà effectuées annoncent une portée, une précision et une capacité de pénétration des défenses améliorées.
Tir d'essai d'un missile stratégique M51 depuis le SNLE Le Téméraire le 12 juin 2020.
Tir d'essai d'un missile stratégique M51 depuis le SNLE Le Téméraire le 12 juin 2020. © DGA
PA-NG

L’Avis annonce que les premiers travaux de réalisation des chaufferies nucléaires ont été lancés. Pour rappel, le Porte-Avions Nouvelle Génération (PANG), tout comme l’actuel porte-avions Charles de Gaulle, sera un porte-avions à propulsion nucléaire. Les deux chaufferies K22 devront développer une puissance unitaire de 220 MW thermiques, soit une augmentation de près d’environ 46 % des réacteurs K15 (150 MW) du Charles de Gaulle.

À cela s’ajoute le prochain lancement des travaux de réalisation du PANG, dont la notification est attendue par Naval Group et Les Chantiers de l’Atlantique fin 2025, pour un lancement effectif des travaux début 2026. L’Avis de la Commission rappelle également que ces dates sont importantes au niveau du calendrier, le PANG devant remplacer définitivement le Charles de Gaulle en 2038.

Pour rappel, le PANG sera bien plus gros et plus long que le Charles de Gaulle : 75 000 tonnes contre 42 500 tonnes et 305 mètres de long contre 261 mètres. S’il sera le plus grand bâtiment de guerre construit en Europe, il sera tout de même un peu plus léger et plus court que les équivalents américains de la classe Gérald R. Ford, d’un tonnage de 100 000 tonnes et d’une longueur de 337 mètres. Cependant, ces différences n’auront pas d’impact sur une capacité binationale importante : l’Aéronautique navale française et l’Aéronavale américaine ont la chance de pouvoir totalement interopérer : déjà aujourd’hui (et dans le futur), des avions américains peuvent apponter et être catapultés sur et depuis le Charles de Gaulle et vice-versa, pour les avions français sur et depuis les 11 porte-avions de l’US Navy.
Appontage d'un F/A-18F Super Hornet de l'US Navy sur le porte-avions français Charles de Gaulle durant l'exercice Pacific Steller 25 (10 février 2025).
Appontage d'un F/A-18F Super Hornet de l'US Navy sur le porte-avions français Charles de Gaulle durant l'exercice Pacific Steller 25 (10 février 2025). © US Navy
Étonnant double tacle capacitaire

Au travers des nombreuses informations disponibles, la page 104 de l’Avis fait apparaitre, avec grand étonnement, un ‘double tacle’ sur les capacités militaires françaises.

Le premier concerne l’objectif pour l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) d’aligner 185 avions de combat Rafale à l’horizon 2030.

"Alors même que l’objectif de 185 Rafale à l’horizon 2030 est considéré comme le minimum nécessaire par l’état-major de l’AAE, le budget consacré à la dissuasion nucléaire en 2025 permettrait à lui seul d’en acquérir soixante."

Cette citation sous-entend clairement que le budget de la dissuasion nucléaire française pourrait être utilisé au profit des forces conventionnelles. Mais cette option se ferait au détriment même de la dissuasion française… à une époque où la Russie est menaçante, y compris au niveau nucléaire et où la dissuasion nucléaire française est garante de la sécurité de la France et de ses intérêts vitaux !

Le second ‘tacle’ se trouve dans la phrase suivante et concerne, encore une fois, avec grand étonnement, l’avenir de l’Aéronautique navale :

"Or, ces chasseurs peuvent, avec l’appui d’avions ravitailleurs, être projetés en quarante-huit heures partout sur le territoire français, sans avoir besoin d’un groupe aéronaval (GAN)."
Porte-avions Charles de Gaulle devant un coucher de soleil.
Porte-avions Charles de Gaulle devant un coucher de soleil. © Marine nationale (Romuald Le Hénaff)

Ainsi, l’avis sous-entend également le peu d’intérêt que représente un groupe aéronaval. Alors certes, la France est capable de projeter des appareils à très longue distance, et l’a démontré par le passé, avec par exemple, l’opération Hamilton (frappes sur la Syrie en 2018 depuis la France). Cependant, les changements géopolitiques à travers la planète ont aussi démontré les limites de cette projection lorsque plusieurs pays ont décidé d’interdire le survol de leur territoire par des avions de combat français. Une hypothèse serait par exemple le besoin d’envoyer des Rafale en Polynésie française suite à des menaces chinoises… mais avec une interdiction de survol des États-Unis et éventuellement du Canada ! Inversement, le porte-avions représente LE moyen de projection de puissance le plus efficace pour un État :

Il peut s’approcher (par rapport au territoire national) de la cible et ce, grâce à une donnée bien souvent oubliée ; la Terre est couverte à plus de 70 % d’eau !
Il ne faut pas dépendre des bonnes volontés de quelconque pays pour survoler son territoire ou éventuellement projeter directement des avions sur l’un de ses aéroports.
Il est escorté par différents navires, faisant de cette base aérienne flottante (et constamment en mouvement), l’une des bases (si pas LA base aérienne ?) les plus protégées de France.
Le porte-avions Charles de Gaulle emporte aussi des moyens de soutien, tels que les Rafale en configuration de ravitailleur en vol (via le pod NARANG) ou encore les avions de guet aérien avancé et de commandement aéronaval E-2C Hawkye.
C’est un moyen dissuasif important, particulièrement lorsque son déploiement est annoncé. Le cas français l’est encore plus, grâce à la capacité d’emporter des missiles de croisière équipés d’une tête nucléaire.

À nouveau, il est donc étonnant d’apercevoir que cet avis tacle la capacité aéronavale des Forces armées françaises, voire même, en arrière-plan, le renouvellement du porte-avions avec le PANG, malgré tous les avantages militaires et politiques qu’apportent ces capacités.
Rafale Marine en configuration nounou avec des réservoirs externes et la Nacelle de RAvitaillement de Nouvelle Génération (NARANG).
Rafale Marine en configuration nounou avec des réservoirs externes et la Nacelle de RAvitaillement de Nouvelle Génération (NARANG). © Marine nationale
Combien d’A400M ?

L’avis de la Commission ne se concentre pas uniquement sur les capacités et soutiens de la dissuasion nucléaire française mais aussi sur les capacités conventionnelles. Dans cette optique, l’Avis pose la question du nombre d’avions de transport tactique A400M Atlas au sein de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Ce nombre devra être rapidement décidé car la chaine de production dispose d’un nombre suffisant de commandes… jusqu’en 2028. Or, la viabilité même de cette chaine de production n’est pour l’instant pas assurée au-delà de 2028. Pour l’instant, un 25ème Atlas est attendu en 2025.

La Loi de Programmation 2024-2030 annonce une volonté de détenir 35 A400M mais l’Avis de la Commission annonce que le chiffre de 38 A400M ne parait pas déraisonnable. Il précise aussi que ce chiffre dépendra beaucoup du projet de Futur Cargo Médian Tactique (FMTC), devant remplacer les C-130 Hercules et Casa de l’AAE. Mais le FMTC n’est pour l’instant qu’à un stade préliminaire d’études, ne devant se concrétiser qu’à l’horizon 2035-2040.

À noter que l’A400M a récemment ajouter plusieurs cordes à son arc : depuis le 12 mars 2025, les A400M peuvent désormais ravitailler les hélicoptères des Forces spéciales françaises. Sept jours plus tard, l’AAE confirmait que les A400M français pouvaient également être utilisés pour ravitailler en vol des avions d’alerte en France, tâche jusqu’alors effectuée exclusivement par les Phénix. Enfin, même s’il ne s’agit pas d’un avion français, les A400M allemands sont en train d’effectuer plusieurs essais de ravitaillement en vol afin de confirmer cette capacité avec les différentes variantes des tiltorotors V-22 Osprey américains.
Premier ravitaillement en vol d'un Caracal de l'EH 1/67 Pyrénées par un A400M Atlas (ET 3/61 Poitou) de l'Armée de l'Air et de l'Espace (5 février 2025).
Premier ravitaillement en vol d'un Caracal de l'EH 1/67 Pyrénées par un A400M Atlas (ET 3/61 Poitou) de l'Armée de l'Air et de l'Espace (5 février 2025). © AAE
Rafale F5

Ce standard représentera une véritable rénovation mi-vie de l’avion de combat français, comme expliqué par le ministère des Armées : nouveau radar RBE2 XG, nouveau système de guerre électronique, nouveaux capteurs optroniques, intégration d’armes de saturation et bien évidemment, le missile ASN4G. Mais le MINARM rappelle aussi sa connectivité augmentée :

"Il bénéficiera d'une intégration renforcée avec d'autres systèmes, tant au sol qu'en vol, et pourra être appuyé par un drone furtif de combat conçu pour faciliter les opérations de pénétration des défenses adverses."

Et ce sont d’ailleurs 704 millions d’euros qui devraient être débloqués en 2025 pour financer le lancement en préparation du drone de combat devant accompagné les futurs Rafale F5.
Pas d’AWACS avant 2035 ?

Actuellement, l’Armée de l’Air et de l’Espace fait partie du club assez fermé des forces aériennes détenant une flotte d’avions de guet aérien avancé et de commandement (AEW&C). Au total, quatre E-3F Sentry, dénommés E-3F SDCA en France (Système de Détection et de Commandement Aéroporté), sont opérationnels au sein de l’AAE. Mais malgré des améliorations, cet avion est opérationnel depuis 34 ans (1991)… et l’Avis de la Commission s’inquiète de l’absence, dans la Loi de Programmation Militaire 2024-2030, d’un programme visant à les remplacer. L’Avis annonce d’ailleurs :

"[…] Du reste, le tableau capacitaire prévu dans la LPM 2024-2030 ne mentionne nullement un tel programme, qui est donc théoriquement renvoyé à post-2035."
Avion AEW&C E-3F Sentry de l'Armée de l'Air et de l'Espace dans une livrée spéciale 50 000 heures de vol.
Avion AEW&C E-3F Sentry de l'Armée de l'Air et de l'Espace dans une livrée spéciale 50 000 heures de vol. © AAE

Actuellement, deux choix sont possibles : le GlobalEye de Saab (Suède) ou l’E-7A Wedgetail de Boeing (États-Unis). Le premier apporte une solution européenne partielle, avec un avion Global 6000 de Bombardier Aviation (Canada) équipé d’un radar Erieye ER de Saab (Suède). Cet avion dispose d’une autonomie de 11 heures mais n’est malheureusement pas ravitaillable en vol, capacité pourtant importante dans le cadre d’une mission de soutien au raid aérien nucléaire français. L’E-7A Wedgetail se base sur le Boeing 737 NG, avec un radar MESA de Northrop Grumman. Cet avion peut voler plus de 10 heures de vol mais est ravitaillable en vol. Toutefois, au niveau capacitaire, dans les deux cas, les radars utilisés sont des radars de dernière génération, à savoir des radars à antenne active (AESA).
Pas de missiles longue portée sur le Tigre 3

Le futur standard 3 de l’hélicoptère de combat Tigre sera bien revu à la baisse. Le point le plus marquant est l’abandon du missile antichar longue portée, sous la forme de l’Akeron Longue Portée (Akeron LP), confirmé par l’Avis de la Commission qui note "la quasi-absence de crédits" à ce niveau. Ce missile de MBDA était pourtant prometteur, avec une portée d’environ 8 kilomètres. Cependant, le retrait de l’Allemagne du standard 3 du Tigre ne laissait que l’Espagne et la France sur ce sujet. Or, les Tigre espagnols sont équipés en missiles Spike ER… d’une portée de 8 kilomètres. Mieux encore, l’Armée de Terre espagnole prévoit de passer au full Spike (pour une capacité actuelle de Spike, MILAN et TOW)… produits localement.

Pour rester sur le Tigre, l’Avis s’inquiète sur le remplaçant du Tigre, attendu pour 2040 à 2045. Aucun financement n’est prévu pour des études au niveau national ou en coopération avec d’autres pays. C’est ainsi que l’Avis espère éviter un scénario F-35 en Europe :

"Il ne faudrait pas qu’à la vague de F-35 en Europe succède une déferlante de ‘H-35’ [américains] à l’horizon 2040."
Schéma de départ du Tigre aux standards Mk III.
Schéma de départ du Tigre aux standards Mk III. © AirbusHeli
Un missile antiradar plus tôt que prévu ?

Une belle annonce au niveau d’un trou capacitaire actuel : la destruction des défenses aériennes ennemies (DEAD) devrait arriver plus tôt que prévu. Depuis le retrait du missile antiradar moyenne portée AS-37 Martel en 1999, l’Armée de l’Air et de l’Espace n’a plus aucune capacité DEAD. Il a été décidé d’en développer un nouveau pour 2035 pour équiper les Rafale F5… sauf que l’Avis de la Commission annonce une accélération – sans donner de délais – de la mise en œuvre capacitaire de ce missile avec une intégration dès le standard F4, alors même que ce missile était attendu avec l’arrivée du le Rafale F5.
Modernisation du Meteor

En air-air, les Rafale de l’Armée de l’Air et de l’Espace emportent trois types de missiles : le MICA IR à guidage infrarouge, le MICA EM à guidage radar (tous deux des missiles de courte à moyenne portée) ainsi que le Meteor à guidage radar et très longue portée (supérieure à 200 kilomètres). Ce missile supersonique est entré en service au sein de l’AAE en janvier 2021 et en mars de cette même année au sein de l’Aéronautique navale. Il fut déployé en opérations pour la toute première fois le 24 février 2022. Moins de six heures après le déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine, deux Rafale de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan décollaient pour aider à sécuriser l’espace aérien polonais. Ces deux avions étaient en configuration air-air complète, avec donc, pour la première fois, des missiles Meteor. Pour information, un podcast de l’AAE retrace cette mission avec l’un des pilotes, le capitaine Marc :

"Cette mission a duré 8h50 avec cinq ravitaillements en vol. Ça fait partie des plus longues missions que j’ai faites sur Rafale." (Voir sur internet ‘Capitaine Marc, pilote de Rafale au sein de l’escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 Côte d’Argent’).

Mais si ce missile est récemment entré en service, 2025 verra le lancement du programme de sa rénovation à mi-vie. Aucune information n’est malheureusement disponible.
Présentation d'un Rafale C (EC 1/5 Vendée) et d'un missile Meteor aux membres de l'IHEDN (6 novembre 2024).
Présentation d'un Rafale C (EC 1/5 Vendée) et d'un missile Meteor aux membres de l'IHEDN (6 novembre 2024). © AAE
Futur missile de croisière incertain

La France, le Royaume-Uni et prochainement, l’Italie, au travers de MBDA, sont en train de développer deux nouveaux missiles : le Futur Missile de Croisière (FMC) et le Futur Missile AntiNavire (FMAN). Au niveau du FMC, celui-ci doit permettre le remplacement des missiles de croisière air-sol SCALP-EG/Storm Shadow (désignations française et anglaise du même missile). Cependant, l’Avis de la Commission défense rapporte que le MINARM ne s’est pas encore décidé sur le remplaçant du SCALP-EG :

"Le choix pour la France reste ouvert pour trouver le meilleur compromis survivabilité/performances/coût entre les concepts RJ [RamJet, supersonique et manœuvrant], TP [TurboPropulseur, le FMC subsonique et furtif] et SCALP NG [un SCALP-EG Nouvelle Génération, revu et modernisé] pour la mission de frappe dans la profondeur aéroportée."

Inversement, pour le FMAN, le MINARM a précisé à la Commission un problème d’orientation majeur entre la France et le Royaume-Uni :

"Toutes les options françaises reposent sur le concept RJ (concept supersonique manœuvrant) », tandis que ‘le Royaume-Uni souhaite monter en maturité le concept TP (concept subsonique furtif), pour sa future capacité antinavire.’ "

D’autres sujets ont été abordés : le programme Scorpion (modernisation/remplacement des véhicules de l’Armée de Terre), le programme MGCS (programme franco-allemand pour le développement d’un char de combat et des drones de combat terrestres), les navires et drones de guerre des mines,… Pour plus d’informations, l’Avis est disponible sur le site internet de l’Assemblée nationale (TOME VII, DÉFENSE, ÉQUIPEMENT des FORCES – DISSUASION, par M. François CORMIER-BOULIGEON).
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