Ces nouvelles unités s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la réserve opérationnelle au sein des forces armées françaises. Dans cette perspectives, la création de trois nouvelles flottilles de réserve côtières (FRC) a été décidée pour les trois façades maritimes hexagonales, chacune devant comprendre à terme 10 ERC. S’y ajouteront six escouades pour les territoires ultramarins (La Réunion, Mayotte, Guyane, Antilles, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française).

Implantée sur la base d’aéronautique navale (BAN) d’Hyères, près de Toulon, l’EPPE est héritière de près de 80 années d’expérience au service de l’aéronautique navale et de l’aviation embarquée.

Entre l’Est russe et l’Ouest américain, il y a désormais la vieille Europe qui s’attire les foudres de Washington et de Moscou.

Hier mardi, un Vladimir Poutine vindicatif a prévenu : si les Européens veulent la « guerre » avec la Russie, « nous sommes prêts ». « Ils sont du côté de la guerre », a-t-il asséné, accusant les Européens d’entraver les tentatives américaines en présentant des propositions qu’ils savent « absolument inacceptables » pour Moscou, afin d’accuser la Russie de ne pas vouloir la paix.

Côté américain, l’humeur n’est pas plus apaisée. Le Secrétaire d’État Marco Rubio ne participera pas à la réunion bisannuelle des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN qui commence ce mercredi à Bruxelles. Il sera représenté par son adjoint. La dernière fois que le chef de la diplomatie américaine a manqué cet événement remonte à 1999, lorsque Washington se concentrait sur la paix au Moyen-Orient. L’absence de Rubio se fera cruellement sentir, d’autant plus qu’elle intervient en plein processus de recherche de la paix en Ukraine, qui a conduit de nombreux dirigeants européens à s’interroger sur la cohérence des priorités de Washington avec celles de l’Europe.

Rubio pourrait être représenté par Christopher Landau, le Secrétaire d’État adjoint, qui s’était fait remarquer par une petite phrase le 11 juin dernier : il avait alors déclaré que l’Alliance atlantique était « une solution en recherche d’un problème ». Ce qui témoignait pour le moins de son « natoscepticisme ».

La décision de Marco Rubio de ne pas participer à cette réunion bisannuelle témoigne, à son tour, de la fracture entre Washington et l’Otan. On se souviendra que le 24 septembre sur Fox Business, le secrétaire au Trésor Scott Bessent avait annoncé que « maintenant que Poutine a commencé à lancer des incursions en territoire otanien, je peux vous dire une chose : les États-Unis ne vont pas engager des troupes ou tout autre chose. On vendra juste des armes aux Européens ».

The Australian Army has conducted its first live fire of the AS9 Huntsman 155 mm/52 calibre tracked self-propelled howitzer (SPH) in Australia.

Catherine Vautrin, ministre des Armées et des Anciens combattants, a confirmé la création de dix nouvelles Escouades de réserve côtières (ERC) en 2026, qui s’ajouteront aux sept déjà existantes en métropole et aux deux implantées outre-mer (voir mes nombreux posts sur ce sujet). Ces nouvelles ERC viendront renforcer les moyens mis en œuvre par la Marine nationale dans le cadre de la posture permanente de sauvegarde maritime et dans ses prérogatives en matière d’action de l’État en mer (photo ci-dessus Marine nationale).

La ministre a validé les lieux d’implantation de ces dix nouvelles ERC qui seront créées au cours de l’année 2026 et qui s’ajouteront aux neuf déjà existantes de Saint-Malo/Saint-Cast (35/22), Concarneau (29), Saint-Nazaire/Piriac-sur-Mer (44), La Rochelle (17), Bayonne/Anglet (64), Sète (34), Cannes (06), Pointe-à-Pitre (971) et Nouméa (988).

Les dix nouvelles escouades seront implantées dans les bassins suivants :
– Façade Manche-Mer du Nord : deux escouades seront créées, à Dunkerque (59) et au Havre (76). Elles dépendront de l’état-major de la flottille de réserve côtière Manche-Mer du Nord qui sera également créé à Cherbourg-en-Cotentin (50) en début d’année.
– Façade Atlantique, trois escouades seront créées, à Saint-Pol-de-Léon/Roscoff (29), aux Sables-d’Olonne (85) et à Arcachon (33). Elles intégreront la flottille de réserve côtière Atlantique basée à Brest (29), qui comprend déjà les escouades de Saint-Malo/Saint-Cast (35/22), Concarneau (29), Saint-Nazaire/Piriac-sur-Mer (44), La Rochelle (17) et Bayonne/Anglet (64).
– Façade Méditerranée, trois escouades seront créées, à Ajaccio (20), à Port-Vendres (66) et à Marseille (13). Elles intégreront la flottille de réserve côtière Méditerranée basée à Toulon (83), qui comprend déjà les escouades de Sète (34) et de Cannes (06).
Outre-mer, deux escouades seront créées, au Port (974) et à Papeete (987). Elles s’ajouteront à celles de Pointe-à-Pitre (971) et Nouméa (988).

A terme, 30 escouades
Des escouades emploieront un total de 3 000 réservistes opérationnels et seront équipées de vecteurs nautiques et routiers. À terme, des micro-drones aériens complèteront leurs capacités.

Elles viendront renforcer les moyens mis en œuvre par la Marine nationale dans le cadre de la posture permanente de sauvegarde maritime en métropole et dans les DROM-COM. Elles complèteront le dispositif de surveillance des approches maritimes et seront employées dans un cadre d’action intégré, combinant des missions militaires de défense maritime du territoire et interministérielles d’action de l’État en mer.

Elles mèneront ainsi des opérations de défense du littoral par des missions d’observation, de renseignement, et de surveillance. Elles seront également engagées dans une mission de promotion des bonnes pratiques en mer, en particulier dans le domaine de la protection et la préservation de l’environnement.

D’ici 2030, trois flottilles de réserve côtières, regroupant chacune dix escouades, seront déployées sur tout le littoral métropolitain. Six escouades seront également implantées outre-mer.

A l’heure où les besoins militaires explosent, les industriels s'adaptent et accélèrent mais les plus petites entreprises continuent à faire face à des obstacles administratifs et financiers.

The Australian Army has embarked its Lockheed Martin M142 High-Mobility Artillery Rocket System (HIMARS) on the Royal Australian Navy's (RAN's) Canberra-clas