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Romain
Today, 2:50 PM
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En juillet, MBDA a confirmé son engagement à livrer cinq fois plus de missiles de défense aérienne Aster 15 et Aster 30 par rapport à ce qui avait été initialement prévu en 2025 et annoncé un investissement de 2,4 milliards d’euros pour « assurer la montée en puissance de la production dans les prochaines années ». Porté au standard Block 1NT [pour Nouvelles Technologies], l’Aster 30, sera utilisé par le système Sol-Air Moyenne Portée / Terrestre de nouvelle génération [SAMP/T NG], fruit d’une coopération entre la France et l’Italie. Si sa cadence de production doit être accélérée, il en va évidemment de même pour le radar Ground Fire 300 [GF 300] qui, développé par Thales, équipera les huit batteries destinées à l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE]. En mars, l’industriel a annoncé que le GF 300 de série venait de passer avec succès ses tests d’acceptation en usine [FAT – Factory Acceptance Test] à Limours. Il s’agissait ainsi de vérifier si le fonctionnement de ce nouveau radar était conforme aux spécifications techniques figurant dans son cahier des charges et qu’il répondait parfaitement aux exigences exprimées par le client, en l’occurrence le ministère des Armées. Ayant déjà « triplé sa production de radars de surveillance et de défense aérienne en 2024 », Thales a fait savoir que les huit radars GF 300 destinés aux SAMP/T NG commandés par la Direction générale de l’armement [DGA] seront livrés « à partir de 2026 ». Cela « démontre ainsi les capacités de Thales à soutenir la France et l’Europe dans leur politique de protection de l’espace aérien et dans leur souveraineté », a souligné l’industriel, via un communiqué diffusé ce 3 octobre. Successeur du radar Arabel, le GF 300 « maximise les performances des missiles Aster 30 de nouvelle génération et positionne la France parmi les leaders en matière de défense aérienne et antimissile à moyenne et longue portée », a fait valoir Thales. Pour rappel, le GF 300 est un radar numérique à antenne active [AESA, Active Electronically Scanned Array] intégrant des milliers de capteurs appelés Transmitter Receiver Modules [TRM]. Cette technologie améliore à la fois les capacités de détection et la fiabilité tout en offrant une meilleure résistance au brouillage électronique étant donné qu’elle permet d’utiliser plusieurs fréquences différentes simultanément. « Ce radar offre un taux de rafraîchissement d’une seconde seulement et une capacité de surveillance jusqu’à 400 km, avec une couverture panoramique à 360° et 90° d’élévation. Il est capable de détecter des drones, ainsi que des missiles balistiques, en conservant la mobilité d’un radar tactique », complète Thales. Quant à l’Aster 30 B1NT, doté d’un autodirecteur en bande Ka, il peut intercepter une cible aérienne [y compris un missile hypersonique] à 25 000 mètres d’altitude, dans un rayon de 150 km. Grâce à son système de guidage autonome et à un radar embarqué pour analyser les objectifs en temps réel, il permet une « distinction fiable entre ennemis et alliés », assure le ministère des Armées. « Le Ground Fire, conçu et produit en Europe, apporte une contribution majeure au système européen de défense aérienne. Nous avons mis en œuvre tous les processus nécessaires pour accélérer la production industrielle, ce qui a permis de tripler la capacité de production des radars sur notre site de Limours de 2022 à 2024, d’améliorer la robustesse de notre chaîne logistique et de renforcer notre écosystème de partenaires afin d’assurer une livraison rapide et contribuer ainsi à la surveillance et à la défense aérienne des nations européennes », a conclu Eric Huber, responsable de l’activité « Radars de Surface » chez Thales.
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Romain
Today, 2:49 PM
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EXCELLENCE FRANÇAISE. Le français, leader mondial dans le secteur de la défense, s’inscrit en champion incontesté du sonar, dans un contexte où la lutte anti-sous-marine prend de plus en plus d’ampleur.
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Today, 2:49 PM
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Après avoir effectué différents essais en 2024 et validé la partie technique d'une séquence de ravitaillement à la mer (RAM) d’un chasseur de mines tripartites (CMT), le Jacques Chevallier, premier des quatre nouveaux bâtiments ravitailleurs de forces (BRF) de la Marine nationale, a mené à bien une première opération complète de ce type. Elle a été réalisée le 19 septembre au large de Toulon avec le Capricorne, l’un des deux CMT basés sur la façade méditerranéenne (les six autres sont stationnés à Brest).
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Today, 2:48 PM
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Armée de Terre : vers une commande imminente de 7000 camions évaluée à 5 milliards d'euros
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Today, 2:45 PM
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Romain
Today, 2:42 PM
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Après avoir annoncé le réexamen de l'alliance Aukus en juin, les États-Unis seraient sur le point de confirmer l'accord passé avec le Royaume-Uni et l'Australie.
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Today, 2:35 PM
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Dans un rapport, Jean-Michel Jacques, président de la commission de défense de l’Assemblée nationale, avec deux autres députés, dénonce les retards pris dans l’équipement des armées, particulièrement vrai pour la Marine nationale.
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Today, 2:33 PM
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A l’occasion de son principal exercice annuel, l’armée de l’air française doit tester de nouveaux outils pour contrer les menaces les plus pressantes pour la France et ses alliés face à la Russie que sont les drones et la guerre électronique.
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Today, 2:31 PM
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Après avoir franchi avec succès les tests d’acceptation en usine en présence des représentants de la DGA, le radar de surveillance et de défense aérienne Ground Fire de Thales est désormais produit en série. A l’heure où l’Europe se réarme face aux velléités de désengagement des Etats-Unis et à la montée en puissance de la […]
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Romain
Today, 2:29 PM
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Soupçonné de faire partie de la « flotte fantôme » exploitée par la Russie pour exporter ses hydrocarbures en contournant les sanctions internationales dont elle fait l’objet, le pétrolier Eagle S, battant pavillon des Îles Cook et propriété de la société émirienne Caravella LLCFZ, fut arraisonné par la garde côtière finlandaise le 26 décembre en raison de son implication présumée dans la rupture de l’interconnecteur Estlink 2, situé entre la Finlande et l’Estonie, et de plusieurs câbles de télécommunications. Ayant appareillé d’Oust-Louga [Russie] pour se rendre à Port-Saïd [Égypte], l’Eagle S était accusé d’avoir sciemment laissé traîner son ancre sur 90 kilomètres dans le but d’arracher les câbles en question. Et cela alors que d’autres infrastructures critiques de la région avaient été endommagées, de la même manière, par d’autres navires, comme les cargos chinois Yi Peng 3 et Newnew Polar Bear. Par ailleurs, selon des informations de la revue britannique Lloyd’s List, l’Eagle S se serait aussi livré à de l’espionnage, des équipements de transmission et de réception utilisés pour enregistrer « toutes les fréquences radio » ayant été a priori déchargés en Russie pour y être analysés. Quoi qu’il en soit, après ce nouvel incident, l’Otan lança l’opération « Baltic Sentry » afin de déjouer les éventuelles actions que la Russie pourrait être tentée de mener dans la région au titre de ses opérations de « guerre hybride ». De leur côté, les autorités finlandaises estimèrent avoir réuni suffisamment d’éléments pour traduire le commandant de l’Eagle S, ainsi que ses deux seconds, devant la justice pour « dégradations criminelles aggravées et entrave aggravée aux communications ». « Les propriétaires des câbles ont subi au total au moins 60 millions d’euros de dommages directs rien qu’en frais de réparation et « la perturbation de câbles de transmission électrique et de télécommunications […] est également suspectée d’avoir causé un risque grave pour l’approvisionnement énergétique et des communications en Finlande, même si les services ont pu être assurés grâce à des connexions alternatives », fit valoir le parquet finlandais, en août dernier. Seulement, le dossier n’était visiblement pas assez solide pour faire condamner les trois prévenus. En effet, le 3 octobre, le tribunal de district d’ Helsinki les a relaxés et a même condamné l’État finlandais à rembourser leurs frais de justice, soit environ 195 000 euros. Est-il possible de laisser traîner une ancre sur plusieurs dizaines de kilomètres sans s’en rendre compte, comme l’ont soutenu les trois accusés durant leur procès, en affirmant que la perte de vitesse de l’Eagle S avait été causée par un problème de moteur ? En tout cas, le tribunal a estimé que rien ne permettait d’affirmer le contraire… et que l’incident avait été causé par une défaillance mécanique au niveau du guindeau. Aussi, il s’est déclaré incompétent en expliquant que le droit pénal finlandais ne pouvait pas s’appliquer dans cette affaire, estimant que celle-ci se résumait à un « incident de navigation » relevant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. « Ce sont les tribunaux de l’État du pavillon du navire ou de l’État d’origine des prévenus qui ont la compétence pénale en la matière », a avancé le tribunal. C’est d’ailleurs ce qu’avait plaidé la défense, les câbles ayant été endommagés en dehors des eaux territoriales finlandaises. Or, le capitaine et le premier officier sont géorgiens, et le second est indien. Par ailleurs, le tribunal a également jugé que l’incident n’avait pas entraîné des dommages assez importants pour qu’il soit qualifié de « méfait criminel ou de méfait criminel aggravé ». Quant à l’implication présumée de la Russie, elle n’a pas été évoquée durant le procès. Reste que ce jugement – qui n’est pas définitif, du moins si le Parquet finlandais fait appel – remet en cause les efforts menés pour poursuivre les auteurs d’actes présumés de sabotage. En tout cas, il rejoint l’évaluation de certains responsables de services de renseignement américains et européens. En janvier, le Washington Post avait en effet rapporté que ces derniers estimaient que rien ne prouvait formellement que les ruptures de câbles constatées en mer Baltique relevaient d’une « guerre hybride » orchestrée par la Russie et qu’elles étaient plus probablement dues à « des équipages inexpérimentés servant à bord de navires mal entretenus ».
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Today, 2:24 PM
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ROK Navy held Fleet Review marking its 80th anniversary off the coast of Busan from September 25th to September 27th.
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Today, 2:23 PM
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Pour le Pentagone, les avions de détection et de commandement aéroportés conçus à partir de cellules civiles, comme le E-7A Wedgetail de Boeing, n’ont plus d’avenir en raison de leur trop grande vulnérabilité dans un conflit de haute intensité. Et cela d’autant plus que la portée des missiles air-air et sol-air ne cesse de s’accroître. D’où son idée de faire reposer cette capacité sur des moyens spatiaux, comme l’AMTI [Air Moving Target Indicator] ainsi que sur des appareils de type E-2D Hawkeye, ces derniers étant adaptés, de par leur aptitude à être mis en œuvre depuis des pistes courtes et sommaires, au concept ACE [Agile Combat Employment], qui vise à accroître la flexibilité des unités de l’US Air Force dans des environnements contestés. Cela étant, les avions ravitailleurs, comme le KC-135 ou le KC-46A, pourraient être tout aussi vulnérables. Qui plus est, la perte de l’un d’eux serait susceptible de remettre en cause un raid aérien, faute de pouvoir ravitailler des chasseurs bombardiers en vol. Cette question fait partie des réflexions menées par l’Air Mobility Command [AMC] dans le cadre du programme NGAS [Next Generation Air Refueling System]. En 2019, l’US Air Force avait envisagé de développer des drones ravitailleurs opérant « de manière autonome au sein d’une flotte logistique vaste pouvant soutenir l’attrition dans des conflits ». Puis, à la faveur du NGAS, l’idée d’un avion ravitailleur furtif a refait surface, alors qu’elle avait été écartée quelques années plus tôt. « L’approche traditionnelle consistant à transformer un avion commercial comme le DC-10 ou le B-767 en ravitailleur ou en avion cargo […] ne répondra plus aux besoins de l’US Air Force » car « des adversaires, comme la Chine, sont capables de détecter, de suivre et d’abattre des avions américains sur des distances de plus en plus longues, de sorte que les ravitailleurs devront être conçus en gardant à l’esprit leur capacité de survie », fit en effet valoir Frank Kendall, alors secrétaire à l’Air Force en 2023. Un programme d’avion ravitailleur furtif est toujours sur la table. Cependant, le commandant de l’AMC, le général John Lamontagne, a suggéré que des avions d’affaires pourraient également être transformés pour ravitailler d’autres aéronefs en vol. C’est en effet ce qu’il a confié lors d’une table ronde organisée lors de la conférence Air, Space, and Cyber 2025 de l’Air & Space Forces Association [AFA], la semaine passée. Une telle solution présenterait plusieurs avantages. Pour des performances similaires, voire supérieures en termes de vitesse, un avion d’affaires transformé en ravitailleur serait plus facile et moins onéreux à entretenir qu’un KC-46A. Et il serait également moins coûteux à l’achat. En outre, il pourrait être mis en œuvre depuis des pistes plus courtes, ce qui cadre avec le concept ACE. Comme le souligne The War Zone, un avion d’affaires « ravitailleur » emporterait moins de carburant mais cela pourrait être compensé par « la possibilité de décoller de pistes proches de la zone des opérations ». Enfin, comme les missions n’exigent pas forcément le recours à de « gros » avions ravitailleurs, cette solution donnerait plus de flexibilité et permettrait d’économiser le potentiel des KC-46A. Cela étant, l’idée de convertir un avion d’affaires en ravitailleur n’est pas nouvelle : Israel Aerospace Industries [IAI] l’avait proposée en 2010, sous le nom de SSTT [pour Small and Smart Tactical Tanker], sur la base d’un Gulfstream G550.
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Romain
Today, 2:21 PM
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Dans les années 2000, le char de combat était considéré par certains comme un vestige de la Guerre froide, par conséquent inadapté aux menaces de demain. Il « ne représente pas nécessairement l’équipement prioritaire pour les armées », avait même affirmé un ministre français de la Défense. À sa décharge, cette position était partagée par bon nombre de pays européens, certains, comme la Belgique et les Pays-Bas, étant allés jusqu’à renoncer à cette capacité. La Guerre en Ukraine a relancé le débat sur l’avenir du char. Les lourdes pertes subies par les belligérants donnèrent du grain à moudre à ses détracteurs, qui ne s’attardèrent pas sur les erreurs tactiques commises par l’armée russe et la logistique déficiente de cette dernière. Pour autant, Kiev ne cessa de réclamer des chars Leopard 2 et M1A1 Abrams auprès de ses partenaires. Dans le même temps, plusieurs alliés de l’Otan s’attachèrent à moderniser et à renforcer leurs capacités en matière de combat blindé [Pologne, Norvège, etc.] ou à les récupérer [Pays-Bas, Lituanie]. Cependant, les débats ne sont pas terminés. Dans un article publié sur le réseau social LinkedIn et repéré, au cœur de l’été, par le blog spécialisé Blablachars, Louis Saillans, ancien commando marine et cofondateur d’Askalon Industries, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle de défense, a remis en cause l’existence du char « habité ». « Les blindages modernes sont de plus en plus problématiques. Les chars ne sont pas inutiles mais parce y placer des humains [à leur bord] limite leurs capacités, leur durée d’action et leur utilisation sur le champ de bataille », a-t-il en effet écrit. « Les opérations à distance et les tactiques de navigation autonome sont déjà techniquement réalisables. Le principal obstacle n’est pas la technologie mais l’inertie institutionnelle. Supprimer l’équipage signifie moins de blindage, moins de poids, moins de coûts et des options de déploiement bien plus ouvertes. Un robot à 20 000 euros équipé d’une munition guidée n’a pas besoin de survivre. Un char à 10 millions d’euros avec un équipage de trois personnes, oui. Cela bouleverse complètement la doctrine et la conception. Les chars ne sont pas obsolètes. Mais les chars habités pourraient l’être », a-t-il fait valoir. Sauf que, comme l’a expliqué Blablachars, « le tir en marche, de jour comme de nuit, d’un obus se déplaçant à 1 800 m/s sur une cible de 2mx2m évoluant à 4 000 mètres n’est pas un sport de masse et, à ce jour, aucun robot de 20 000 euros n’en est capable. Ce tir est le résultat de nombreuses heures d’entraînement technique et de formation tactique pour qu’il soit efficace sur le plan technique mais aussi tactique ». Par ailleurs, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, avait eu l’occasion de souligner que le char lourd restait indispensable à la condition d’être « utilisé correctement ». Et cela parce qu’il « offre des capacités de connectivité et surtout de subsidiarité aux différents niveaux tactiques », ce qui est un « élément primordial de la culture opérationnelle et militaire française ». Cette semaine, le CEMAT est revenu à la charge sur ce sujet. « Le char demeure un marqueur stratégique, gage de crédibilité et de détermination. Il se pense aujourd’hui en système de systèmes. Son avenir est lié aux développements de la robotique. Il s’appuiera surtout sur un système de communications, sécurisé et résilient, permettant aux sous-systèmes de collaborer sur le champ de bataille de demain », a-t-il fait valoir, via LinkedIn, dans un commentaire sur des réflexions faites à l’occasion de la Journée nationale de la cavalerie, organisée le 1er octobre, et dont le Pôle rayonnement de l’armée de Terre [PRAT] a publié un résumé. « Vulnérable face aux drones, missiles et frappes d’artillerie, [le char] reste néanmoins indispensable, même dans un contexte de conflit de haute intensité : non plus comme un système isolé, mais comme un outil intégré à la manœuvre interarmes et un facteur de supériorité sur le champ de bataille », a expliqué le PRAT. Ainsi, le char du futur devra incarner « la puissance lourde, pour protéger et imposer le rapport de force » tout en étant associé à des « solutions plus légères et modulaires, gages de souplesse, de réactivité et de soutenabilité ». D’où l’intérêt du projet franco-allemand de Système principal de combat terrestre [MGCS – Main Ground Combat System]. « Conçu comme une plateforme complète, il s’intégrera dans un écosystème connecté, renforçant l’efficacité du combat terrestre dans un environnement marqué par de nouvelles menaces – aujourd’hui les drones, demain d’autres systèmes autonomes », rappelle le PRAT. Au passage, depuis que KNDS France, KNDS Deutschland, Rheinmetall Landsysteme, et Thales ont créé la société de projet « MGCS-Projekt Company GmbH », le MGCS se fait bien discret… Quoi qu’il en soit, résume le PRAT, « le char du futur ne sera donc pas seulement une machine de puissance. Il incarnera une vision renouvelée de la guerre terrestre et reflètera l’ambition d’une armée de Terre stratégique, prête à relever les défis du XXIᵉ siècle ». A priori, la Chine partage ce point de vue. C’est en effet ce que suggèrent son nouveau char ZTZ-100, doté d’une tourelle de 105 mm téléopérable depuis un drone, et le véhicule blindé d’appui-feu ZBD-100, dévoilés lors de la parade militaire organisée à Pékin le 3 septembre.
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Romain
Today, 2:50 PM
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Peu après la signature des accords de Lancaster House, en novembre 2010, la France et le Royaume-Uni notifièrent un contrat de 600 millions d’euros à MBDA pour développer le missile antinavire léger [ANL], censé prendre la relève du Sea Skua britannique et de l’AS-15 TT français. Seulement, l’ANL – encore appelé Sea Venom outre-Manche – ne faisait pas partie des priorités de la Marine nationale, cette dernière n’ayant d’ailleurs jamais utilisé l’AS-15 TT, si ce n’est à des fins d’essais. « La volonté politique a soutenu l’antinavire léger, qui impose désormais au DGA [Délégué général pour l’armement, ndlr] et à moi-même de trouver des solutions non pas techniques, mais d’allocation des crédits dont nous disposons, même si ce programme répond à un besoin militaire avéré », avait ainsi expliqué l’amiral Édouard Guillaud, alors chef d’état-major des armées [CEMA] lors d’une audition parlementaire, en 2013. Reste que la Direction générale de l’armement [DGA] s’est investie dans le programme ANL, via plusieurs tirs de développement et de qualification réalisés entre 2017 et 2020. Et cela au point que Florence Parly, ministre des Armées à l’époque, s’était félicitée du « modèle de coopération » établi pour la mise au point de ce missile. Et cela alors qu’il était question d’armer la version « marine » du futur hélicoptère Guépard avec des ANL. Depuis, les plans ont changé. En avril dernier, dans les pages du magazine spécialisé Air Fan, le responsable du programme « Guépard » au sein de l’État-major de la Marine nationale a confirmé que l’ANL n’avait finalement pas été retenu, la priorité ayant été donnée à la roquette guidée laser [RGL] de 68 mm proposée par Thales. Dotée d’un autodirecteur semi-actif laser, d’une centrale inertielle, d’un calculateur et d’ailettes de stabilisation, la RGL est programmable en vol. Elle est en mesure de « traiter des cibles comme des embarcations légères situées jusqu’à 5 000 m de distance. Pour autant, le développement de l’ANL/Sea Venom s’est poursuivi pour le compte de la Royal Navy. En octobre 2024, un hélicoptère Wildcat HMA Mk2 du 744 Naval Air Squadron a tiré pour la première fois un Sea Venom contre une cible représentative d’un navire. « Il s’agit d’une étape importante dans l’intégration du Sea Venom sur le Wildcat. Cet hélicoptère sera doté d’une capacité offensive contre des cibles allant jusqu’à la taille d’une corvette, ce qui va lui permettre de soutenir le déploiement du groupe aéronaval de la Royal Navy en 2025 et au-delà », s’était félicité MBDA UK à l’époque. Un an plus tard, une nouvelle étape a été franchie, la Royal Navy ayant déclaré la capacité opérationnelle initiale [IOC] de ce missile, à l’occasion du déploiement dans la région indopacifique du groupe aéronaval [GAN] formé autour du porte-avions HMS Prince of Wales [opération Highmast]. Déploiement auquel participent quatre hélicoptères Wildcat du 815 Naval Air Squadron. « La capacité opérationnelle initiale du Sea Venom constitue une nouvelle étape pour garantir que le groupe aéronaval demeure une force de classe mondiale et prête au combat. Cela renforce notre capacité à protéger l’environnement maritime, à rassurer nos alliés et à dissuader nos adversaires. Cette capacité permet à nos équipages d’opérer en toute confiance face à un large éventail de menaces, consolidant ainsi l’engagement du Royaume-Uni à fournir une puissance aérienne décisive en mer et depuis la mer », s’est félicité le contre-amiral James Blackmore, le commandant du GAN britannique. Selon le site spécialisé Navy Lookout, le ministère britannique de la Défense avait investi 945 millions de livres sterling pour le développement et l’acquisition du Sea Venom/ANL en 2022. Pour rappel, ayant une fonction « tire et oublie » grâce à son autodirecteur infrarouge, ce missile antinavire est doté d’une liaison de données bidirectionnelle permettant à un opérateur de désigner une nouvelle cible pendant le vol et / ou de choisir de frapper une zone précise d’un navire, comme par exemple son gouvernail. D’une masse de 110 kg [dont 30 kg de charge militaire], il a une portée de 20 km.
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Today, 2:49 PM
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L’armée de l’Air est notamment présente en Pologne, avec trois Rafale qui participent à l’opération « Eastern Sentry » déclenchée après l’intrusion de drones russes dans le ciel polonais
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Today, 2:48 PM
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DÉCRYPTAGE - Radars, drones de surveillance, systèmes de neutralisation, de brouillage et d’interception... Le groupe de défense a développé des capacités complètes de lutte anti drone.
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Today, 2:45 PM
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Airbus, Leonardo, Fokker : la Norvège réclame la somme délirante de près de 3 milliards d'euros dans l'affaire des NH90
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Today, 2:42 PM
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Le destroyer lance-missiles JS Chokai est en route vers les États-Unis pour devenir le premier navire de guerre japonais équipé de missiles Tomahawk. Une arme offensive capable de toucher des cibles en Chine ou Corée du Nord.
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Today, 2:36 PM
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Les forces spéciales ukrainiennes (SSO) ont frappé un petit navire lance-missiles russe de classe Buyan-M, porteur de missiles de croisière Kalibr, en République de Carélie, au nord-ouest de la Russie, a annoncé l’armée ukrainienne le 4 octobre sans que l’information ait pu être vérifiée.
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Today, 2:33 PM
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L’ « Alizé », l’un des navires utilisé par le service action de la DGSE a bénéficié d’améliorations profondes ces dernières années, notamment avec une montée en puissance de l’utilisation de drones. Plongée dans un monde du silence.
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Today, 2:32 PM
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Initialement, les huit avions de patrouille maritime P-3C Orion mis en œuvre par l’aviation navale allemande [MarineFlieger] auraient dû être remplacés en même temps que les Atlantique 2 de la Marine nationale, dans le cadre du projet MAWS [Maritime Airborne Warfare Systems], lancé par la France et l’Allemagne en 2018. Plus précisément, il s’agissait d’abord d’étudier les « conditions d’un développement d’une solution européenne permettant de disposer d’une capacité de patrouille maritime autonome et performante en Europe ». Ce projet était ambitieux dans la mesure où ses travaux devaient porter sur le déploiement d’un réseau de capteurs [sémaphores, satellites, drones, etc.], les radars, la guerre électronique, les bouées acoustiques et l’armement. Seulement, alors qu’une étude de faisabilité et d’architecture « système » était menée par un groupement formé par Thales, Hensoldt, ESG [ESG Elektroniksystem- und Logistik-GmbH] et Diehl, Berlin décida de hâter le remplacement de ses P-3C Orion, estimant que leur modernisation serait trop coûteuse. D’où l’annonce de l’acquisition de cinq, puis de huit avions de patrouille maritime P-8A Poseidon auprès de l’américain Boeing. Cette décision scella le sort du MAWS. Du moins côté français… car, en 2024, ESG, Hensoldt et Diehl Defence firent savoir qu’ils venaient de créer le groupement MAWS GbR pour continuer les études de faisabilité… mais sans Thales. Quoi qu’il en soit, lors d’une cérémonie organisée le 1er octobre à Seattle, Boeing a officiellement remis à l’Office fédéral des équipements, des technologies de l’information et du soutien en service de la Bundeswehr [BAAINBw – Bundesamt für Ausrüstung, Informationstechnik und Nutzung der Bundeswehr] le premier des huit P-8A Poseidon commandés par Berlin. Immatriculé 63+01, cet appareil a récemment effectué son vol inaugural et reçu ses systèmes de mission. Avant de traverser l’Atlantique pour rejoindre la base de Nordholz et le « Marinefliegergeschwader 3 », il devra passer des contrôles de qualité et effectuer des tests d’acceptation sous l’égide du BAAINBw. « Avec l’arrivée du P-8A Poseidon, la marine allemande se dote d’une nouvelle sentinelle volante. Cette étape décisive dans la modernisation de notre flotte aérienne repose sur une avancée considérable en termes de portée, de technologie, de capteurs et d’endurance », s’est félicité l’amiral Jan Christian Kaack, le commandant de la Deutsche Marine. « Le P-8A renforcera durablement nos capacités de reconnaissance et de surveillance maritime, en particulier en matière de détection de sous-marins ennemis. Il était absolument crucial pour nous de rejoindre une alliance mondiale solide avec des partenaires tels que les États-Unis, l’Australie, la Corée du Sud, l’Inde et la Norvège », a-t-il ajouté. En tenant un tel propos, l’amiral Kaack confirme que le P-8A Poseidon n’a jamais vraiment été considéré comme étant une « solution intérimaire », contrairement à ce qu’avait avancé Berlin au moment d’annoncer son choix en faveur de l’avion de Boeing… D’ailleurs, le ministère allemand de la Défense envisage d’acquérir quatre exemplaires de plus. Pour rappel, développé à partir d’un B-737, le P-8A Poseidon dispose notamment d’un radar multi-cibles de surface AN/APY-10 conçu par Raytheon, d’un radar à ouverture synthétique AN/APS-128 et d’un système de détection passif AN/ALR-73. Il peut être armé par des torpilles Mk-50, des charges de profondeur Mk-57 et Mk-101, des mines Mk-55 et Mk-56 et des missiles AGM-84 Harpoon. Facebook X LinkedIn Google Translate Email Copy Link Partager
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Today, 2:30 PM
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Le premier cas documenté d’usage d’une arme biologique remonte à 590 avant Jésus-Christ, durant la première guerre sacrée, en Grèce. En effet, les Athéniens avaient empoisonné l’approvisionnement en eau de la ville de Kirra, qu’ils assiégeaient, en utilisant de l’hellébore, une plante toxique particulièrement abondante dans les régions méditerranéennes. De nos jours, une telle menace reste présente. Et elle n’est pas la seule. Comme le souligne le ministère des Affaires étrangères, dépositaire du Protocole de Genève de 1925 relatif à l’interdiction de l’emploi à la guerre de gaz toxiques et de moyens « bactériologiques », le « développement des sciences et des technologies appliquées à la recherche biologique, biomédicale et à l’industrie pharmaceutique, les progrès de la génétique et des nanotechnologies font que la menace demeure fortement d’actualité ». D’autant plus qu’elle peut aussi émaner d’organisations terroristes comme de certains États, malgré la signature de la convention sur l’interdiction des armes biologiques en 1972. D’où la nécessité de disposer de moyens fiables pour identifier aussi rapidement que possible d’éventuels agents pathogènes, afin de protéger non seulement les forces susceptibles d’y avoir été exposées mais aussi la population civile. Ainsi, en juillet, le Pentagone, via la DARPA [Defense Advanced Research Projects Agency / Agence pour les projets de recherche avancée de défense], a émis un appel à propositions afin de trouver de « nouvelles solutions […] pour la détection et l’attribution des agents pathogènes émergents, qu’ils soient naturels, artificiels ou inconnus ». En France, la Direction générale de l’armement [DGA] – Maîtrise NRBC [nucléaire, radiologique, biologique, chimique], via le pôle d’innovation GINCO, entend en faire autant. Ainsi, en partenariat avec l’Agence de l’innovation de défense [AID], le pôle GINCO a lancé un appel à manifestation d’intérêt en vue d’identifier de « nouvelles solutions pour faire de l’identification biologique en temps réel de bactéries et/ou virus et/ou toxines protéiques sans nécessité d’inactivation et de traitement préalable ». Pour le moment, les moyens du ministère des Armées [et notamment ceux du Service de santé des armées] permettent d’identifier différents types d’agents biologiques [bactéries, virus, toxines, venins, etc.]. Seulement, ils reposent sur des méthodes basées sur l’analyse génétique… ce qui « demande un certain temps » alors que l’urgence opérationnelle exige une réponse rapide. « À l’heure actuelle, l’identification d’agents biologiques vivants dans un échantillon doit passer par une étape de mise en culture de l’échantillon, qui peut s’avérer longue et fastidieuse notamment dans le cas d’échantillons polycontaminés, et nécessite des analyses complémentaires sur les agents isolés [séquençage génétique, spectrométrie de masse] », explique l’AID. Aussi, cet appel à manifestation d’intérêt doit permettre « d’identifier les opérateurs économiques et les solutions industrielles existantes pour la fourniture d’un système d’identification des agents biologiques en temps réel n’utilisant pas l’analyse génétique, ainsi que de nouvelles approches permettant l’identification de bactéries, virus et toxines protéiques sans nécessité d’inactivation ni de traitement préalable ». Cet appel s’adresse aux entreprises [jeunes pousses, PME, ETI] ainsi qu’aux laboratoires spécialisés. Les réponses doivent être remises au pôle GINCO avant le 14 novembre. « La ou les solutions retenues pourront faire l’objet d’une évaluation par le ministère des Armées. Les modalités seront discutées avec le porteur de projet », a conclu l’AID.
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Today, 2:27 PM
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Hyundai Rotem a dévoilé à Kielce la configuration retenue pour le K2PL, version polonisée du char K2, à l’occasion des salons de rentrée 2025. L’information
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Today, 2:23 PM
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China showcased an anti-ship missile-equipped bomber, fighter jets and frigates in its latest series of combat drills in the South China Sea.
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Lors d’une audition parlementaire, en 2016, le général Jean-Daniel Testé, alors à la tête du Commandement interarmées de l’espace, révéla qu’un satellite militaire de télécommunications Syracuse [SYstème de RAdioCommunication Utilisant un SatellitE] avait été approché par un « autre objet », sans donner plus de détails. Cela étant, avait-il dit, « nous avons la certitude que les Russes, les Chinois et les Américains ont mis au point des systèmes destinés à aller observer et écouter au plus près les systèmes spatiaux d’autres pays, ce qui pose de graves questions en termes de sécurité ». Par la suite, d’autres incidents de ce type furent rapportés. Mais il fallut attendre septembre 2018 pour avoir davantage de précisions à leur sujet. Ou, du moins, sur l’un d’entre eux. Alors que le satellite de télécommunications militaires franco-italien Athena-Fidus “continuait sa rotation tranquillement au-dessus de la Terre, un satellite s’est approché de lui, de près, d’un peu trop près. De tellement près qu’on aurait vraiment pu croire qu’il tentait de capter nos communications. Tenter d’écouter ses voisins, ce n’est pas seulement inamical. Cela s’appelle un acte d’espionnage. […] Ce satellite aux grandes oreilles s’appelle Loutch-Olymp, c’est un satellite russe bien connu mais un peu… indiscret », avait affirmé Florence Parly, alors ministre des Armées, lors d’un discours prononcé lors d’une visite au Centre national d’études spatiales [CNES]. Depuis, la France s’est dotée d’une stratégie spatiale de défense, qui s’est concrétisée par la création du Commandement de l’Espace [CdE] et le lancement du programme ARES [Action et résilience spatiale], lequel vise à développer des moyens d’intervention en orbite, avec les projets YODA [Yeux en Orbite pour un Démonstrateur Agile], TOUTATIS [Test en Orbite d’Utilisation de Techniques d’Action contre les Tentatives d’Ingérences Spatiales] ou encore SALAZAR. Reste que les approches de satellites militaires et civils par des engins « butineurs » se sont multipliées, sans pour autant donner lieu à des communications officielles. « Il se passe beaucoup de choses en orbite. Il y a notamment énormément de rapprochements entre objets. Ce sont des choses qui ont tendance à se développer sur tous les types d’orbites. Au départ, c’était sur des orbites géostationnaires. Maintenant, ça se passe à toutes les altitudes », avait ainsi expliqué le général Stéphane Mille, alors chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace, en 2023. La France n’est évidemment pas la seule visée. Les États-Unis ont fait état d’incidents similaires [même s’ils disposent aussi de satellites « butineurs »], de même que l’Allemagne. Le mois dernier, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a en effet révélé que la Russie suivait « deux satellites Intelsat » utilisés par la Bundeswehr. De quoi justifier en partie l’investissement de 35 milliards d’euros pour développer les capacités spatiales de cette dernière. Par ailleurs, dans un entretien accordé à la BBC, le 3 octobre, le général Paul Tedman, le « patron » du commandement spatial du Royaume-Uni, a révélé que, « chaque semaine », la Russie tentait de perturber le fonctionnement des six satellites militaires britanniques, y compris « avec des systèmes terrestres ». « Ils [les Russes] s’intéressent à nos activités et volent relativement près de nous. Ils disposent de charges utiles qui peuvent voir nos satellites et tentent de recueillir des informations à leur sujet. Nous constatons que nos satellites sont brouillés de manière assez persistante », a développé le général Tedman. Cette « activité s’est intensifiée depuis l’invasion russe de l’Ukraine », a-t-il précisé. Cependant, la Russie n’est pas la seule à être active dans l’espace : la Chine l’est tout autant, si ce n’est davantage. Ce qui préoccupe évidemment les États-Unis. Cela étant, pour le général Tedman, si « les Chinois ont de loin les capacités les plus sophistiquées, les Russes ont davantage la volonté d’utiliser les leurs ». Mais si les satellites militaires sont surveillés et menacés, ceux utilisés pour des applications civiles le sont également. Or, selon le général Tedman, « l’économie britannique, à hauteur de 450 milliards de livres sterling, dépend de l’espace ». D’où l’annonce faite par le ministère britannique de la Défense [MoD]. « Près de 20 % du PIB dépend des services par satellite, qui sont essentiels pour soutenir la vie quotidienne, notamment par le biais des communications, des transferts d’argent, de la navigation, des services d’urgence et des prévisions météorologiques », a-t-il d’abord relevé. Aussi, le MoD a fait savoir qu’il venait de lancer des travaux pour mettre au point une « nouvelle technologie de détection pour repérer les lasers que les adversaires pourraient utiliser pour éblouir les satellites et intercepter les communications ». Et d’ajouter : Cette « nouvelle technologie de capteur […] sera capable de déterminer les caractéristiques des lasers basés dans l’espace ou au sol et s’ils représentent une menace pour le satellite, fournissant aux forces armées des informations cruciales pour protéger et défendre les systèmes et les actifs spatiaux du Royaume-Uni et des pays alliés ». Le montant alloué à ce programme peut sembler modeste puisqu’il s’élève à « seulement » 500 000 livres sterling. Il sera mené conjointement par l’UK Space Command [UKSC] et l’UK Space Agency [UKSA, qui est une organisation civile].
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