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Le spectateur de Belleville
June 11, 2012 9:06 AM
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Depuis 2007, Stanislas Nordey a fait connaître en France l’écriture corrosive du jeune auteur allemand Falk Richter, auteur, metteur en scène et artiste associé à la Schaubühne de Berlin, lors de ses créations de Sept Secondes / In God we Trust puis de Nothing Hurts, avant de présenter un montage de plusieurs de ses pièces sous le titre Das System au Festival d’Avignon 2008. A partir de leurs premières rencontres, nait une complicité artistique et fraternelle ouvrant sur la nécessité d’une plus étroite collaboration dont cette création est issue. Car, c’est à partir du journal intime de l’auteur (Autofiction) que les deux hommes ont réalisé la mise en scène d’un spectacle détonant, dont la teneur associe la mémoire d’un jeune homme aux réalités brûlantes de l’Histoire et du temps présent. Adossé à une parois métallique sous les fines colorations des lumières de Philippe Berthomé variant les climats, Stanislas Nordey, remarquable, introduit avec une densité émouvante les monologues, repris par une étonnante Anne Tismer, dont la performance pour Nora dans Une maison de poupée mise en scène par Thomas Ostermeier (2004) reste inoubliable, et Laurent Sauvage. Par Jean Chollet | Webthea CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Extrait vidéo : http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/My-Secret-garden/extraits/ Et aussi : critique de Stéphane Capron pour Sceneweb : http://www.sceneweb.fr/2012/06/l%E2%80%99ecrivain-falk-richter-mis-a-nu-dans-%C2%AB-my-secret-garden-%C2%BB/ Jusqu'au 24 juin au Théâtre du Rond Point
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Le spectateur de Belleville
June 6, 2012 6:28 AM
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Le spectateur de Belleville
May 16, 2012 7:03 AM
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Le spectateur de Belleville
May 5, 2012 5:42 PM
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Dans l’univers de Michel Fau, il n’est pas rare de trouver des divas surannées et des dorures rococo. Pour la reprise de son Récital emphatique au théâtre Marigny, nous avons rencontré celui qui se place davantage du côté des bouffons que des artistes sérieux. Comédien besogneux, Michel Fau s’est souvent frotté à des metteurs en scène aussi dingues que lui (Olivier Py, Jérôme Deschamps, Philippe Calvario…). Artiste curieux, il navigue d’un genre à un autre, d’un code à une esthétique en faisant toujours passer des vessies pour des lanternes. Amateur d’un jeu fardé, déguisé et ampoulé, Michel Fau déclare la guerre au naturalisme et à ses interprètes sans aspérités. Grand bien lui fasse ! Entretien paru dans le blog "Rhinoceros", propos recueillis par Gwendoline Soublin CLIQUER SUR LE TIRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ENTRETIEN EN ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Extrait sur un plateau de TV : http://www.youtube.com/watch?v=w84fW_umhI4&feature=youtu.be Récital emphatique, par Michel Fau et Mathieu El Fassi (piano) Jusqu'au 23 juin au Théâtre Marigny
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Le spectateur de Belleville
May 23, 2012 10:18 AM
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Cadiot, Lagarde, Poitrenaux : trois mages Le prodigieux Laurent Poitrenaux donne à voir cette pensée surpeuplée, diffractée, à la fois poétique et triviale. Cette pensée en mouvement qui n’est qu’un corps, en définitive. Seul sur scène au milieu du plateau, se mouvant dans un espace limité (celui du corps justement), le comédien est un et multiple : grâce à sa gestuelle qui le déforme ou l’étire, à sa voix – amplifiée ou modifiée par les techniques sonores de l’IRCAM –, aux modulations infinies de son jeu qui donne chair au texte, aux lumières blanches ou vertes qui accentuent sa présence ; grâce enfin aux projections vidéo qui figurent son intériorité (sous formes de photographies, de figures abstraites, de flux de pensée, de couleurs). Quel solo ! Critique parue en juillet 2010 dans le blog "Les Trois coups" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Jusqu'au 3 juin au Théâtre du Rond-Point, Paris Critique d'Armelle Héliot pour son blog "Le Grand Théâtre du Monde" : http://blog.lefigaro.fr/theatre/2012/05/lepoustouflant-laurent-poitren.html Critique d'Alban Orsini pour le blog "Culturopoing" : http://www.culturopoing.com/Art/+Un+Mage+en+Ete+m+e+s+Ludovic+Lagarde+jusqu+au+3+juin+au+Theatre+du+Rond+Point+-4868 Site du Théâtre : http://www.theatredurondpoint.fr/saison/fiche_spectacle.cfm/110868-un-mage-en-ete.html
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Le spectateur de Belleville
May 9, 2012 8:58 AM
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Guy Pierre Couleau a convié Edmunds Freibergs, le directeur artistique du Théâtre National de Lettonie à Riga, pour la mise en scène de « Oncle Vania », avec l’ensemble artistique de la Comédie De l’Est. "Cette pièce est comme une pierre précieuse : quand on la met à la lumière, de quelques côtés qu’on la regarde, on voit une nouvelle couleur, une nouvelle forme, elle est toujours aussi fascinante ! Et pourquoi monter encore Tchekhov aujourd’hui ? Parce que le monde est tellement pris par ses problèmes sociaux et politiques qu’il en oublie l’humain, or cette pièce nous parle de l’âme humaine, de la solitude, de la quête, du bonheur, de l’envie… Des sentiments très proches de nous. La question centrale soulevée par Oncle Vania est : comment vivre ? C’est une question très simple, mais essentielle, et très actuelle. Dans ce monde qui va trop vite, comment ne pas s’éparpiller, comment ne pas se perdre, comment s’arrêter pour se poser les vraies questions ?" Site de la Comédie de l'Est : http://comedie-est.com/index.php?file=spect&id_spect=137 Du 9 au 25 mai à la Comédie de l'Est, Colmar
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Le spectateur de Belleville
April 25, 2012 8:07 PM
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Qu’est-ce que c’est que ce rêveur excentrique qui veut absolument voir des géants là où il n’y a que des moulins à vent, une sublime princesse là où ne se trouve qu’une grossière paysanne ? Qui s’acharne à vouloir redresser tous les torts, réparer toutes les injustices, dût-il lui en coûter la vie et plus que la vie s’il est possible ? Un fou, un idiot aux yeux du monde tel qu’il est. Mais Don Quichotte n’est pas dans le monde tel qu’il est, il vit dans le monde de fiction de ses romans de chevalerie. Il vit dans le mensonge donc, mais ce mensonge cache une vérité profonde, le besoin d’une vie qui n’est pas, qui n’a pas été, qu’on désire sans l’obtenir, qu’il faut donc inventer, créer par l’imagination. Ce désir d’une vie plus grande, plus haute et la frustration de ne pas pouvoir le satisfaire est commun à tous les hommes. Et tous les hommes ont recours à la fiction romanesque ou théâtrale pour étancher cette soif d’ambition inapaisable. Bien sûr si on s’entête à confondre fiction et réalité, le résultat est souvent dramatique. Et Don Quichotte protestera contre les misères de ce monde et s’évertuera à vouloir le changer, jusqu’à la mort. Création scène nationale de Sète, en tournée dans l'Hérault, du 2 au 31 mai.
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Le spectateur de Belleville
April 17, 2012 9:51 AM
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Viktor Vavitch est un de ces romans maudits du XXe siècle, écrit par Boris Jitkov entre 1929 et 1934, jugé « inconvenant et inutile » par la censure stalinienne, puis voué au pilon et à l’oubli. La Russie ne le redécouvrira qu’en 1999, la France, dix ans plus tard. Boris Pasternak le considérait pourtant déjà comme « le meilleur sur la révolution de 1905 ». C’est une fresque à la fois épique et intime, aux innombrables personnages, brassés dans une époque en feu, où l’on voit se côtoyer les étudiants révoltés, les activistes incendiaires, les réformateurs sans bras, les salauds par faiblesse. C’est surtout un texte à la modernité inouïe et intacte, un écrin de formes nouvelles qui contient la plus précieuse des poésies littéraires. David Lescot en a réalisé un montage qu’il lira en compagnie de sa complice de longue date, Anne Alvaro. En écho, le pianiste Damien Lehman interprétera des pièces de compositeurs russes contemporains de l’écriture du roman. à la MC 93 du 11 au 14 mai
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Le spectateur de Belleville
April 23, 2012 6:03 PM
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La danse comme alternative à la reproductibilité de l’art, dernier bastion de l’éphémère, du contemporain, souffle encore le chaud du dévergondage. « Soupape de l’âme » dit bellement Hervé Guibert. Sur ces terres de liberté conquise, Pina Bausch, décédée subitement en 2009, est passée maître. Conceptrice d’un théâtre‑dansé, elle invite sur scène des comédiens-danseurs avec leurs histoires, leurs intonations, leurs improvisations et leurs aspérités. Dans 1980, elle les propulse sur un immense gazon anglais encore parcouru de moucherons, odorant et terreux. Un chevreuil empaillé dans un coin au loin, une caméra à l’opposé, qui épie. Qui épie quoi ? La mascarade d’une ribambelle de danseurs vêtus aux couleurs de la bonne société, des conventions, aux couleurs des endimanchés et des eaux‑tièdes, des gênés-aux‑entournures et autres mal‑engoncés, enfants trop vite vieillis. Nous tous. Cédric Enjalbert Critique du blog "Les Trois Coups" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Critique de Marie-Christine Vernay dans Libération : http://www.liberation.fr/culture/2012/04/29/c-est-beau-c-est-bausch_815177 Le blog de Judith Sibony pour Le Monde : http://theatre.blog.lemonde.fr/2012/04/25/le-vert-paradis-de-pina-bausch/ Extrait vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=kl6vFSJxQbE Annonce parue dans le blog sceneweb : http://www.sceneweb.fr/2012/04/1980-de-pina-bausch/ Théâtre de la Ville, Paris 20 avril - 04 mai 2012 Archi complet, mais qui sait si vous tentez de racheter une place à revendre...
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Le spectateur de Belleville
April 27, 2012 5:18 AM
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Comme dans une fête entre amis, la scène accueille spectateurs et comédiens autour d’une même table. Il Convivio est une joyeuse traversée au fil des œuvres fondatrices de la littérature. Piochant dans la grande malle du théâtre, il convie à sa table des personnages mythiques du répertoire, au pouvoir évocateur, qui nous parlent de l’amour, de la vie, du pouvoir. Invitation à l’imaginaire, au rêve, au rire… Mise en scène Catherine Marnas. A Forcalquier les 4 et 5 mai.
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Le spectateur de Belleville
April 18, 2012 5:31 PM
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Rencontre avec Phia Ménard qui nous parle de ses nouvelles créations : "L’après-midi d’un foehn" et "Vortex". Vidéo de présentation de ces deux créations en cliquant sur le titre ou la photo. Grande Halle de la Villette, Festival Hautes Tensions jusqu'au 22 avril
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Le spectateur de Belleville
April 18, 2012 5:57 AM
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Denis Podalydès est un homme de théâtre admiratif de la voix humaine. Il a amplement conté cette passion dans son livre-disque “Voix off”, publié en 2008 et il établit presque exclusivement l’interprétation de cette pièce sur sa connaissance approfondie de l’expression vocale. Par la diversité et la précision de ses intonations, de ses phrasés, de ses respirations et de toutes les voix en présence, auteur, personnages, lecteur, il parvient à imiter vocalement, non pas les accents des personnalités, mais la sonorité des idées, la tessiture des réflexions, l’inflexion des prises de conscience… Une performance vocale abstraite et sensible qui captive dès la première seconde un public qui se retrouve à la fois auditoire ravi, l’ouïe baignée dans une histoire poignante et édifiante, et spectateur fasciné, l’œil rivé sur le spectacle du travail de création à vue qui se déroule devant lui. Au final, l’estocade est au rendez-vous, magnifiée par Stéphanie Daniel, qui met en lumière subtilement l’ensemble du spectacle et accompagne par un effet magistral la conclusion de ce moment de vérité, libérant le spectateur ébahi dans un état de félicité consciente. Critique de Jean-Christophe Carius pour le blog "Un fauteuil pour l'Orchestre" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Autre critique parue dans le blog "Chroniques du RER B" : http://m.safe.mn/59eD ; Jusqu'au 22 avril au Studio Théâtre de la Comédie française
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Le spectateur de Belleville
March 19, 2012 9:10 AM
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Le spectateur de Belleville
June 6, 2012 6:42 PM
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Le spectateur de Belleville
June 18, 2012 10:52 AM
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d’après les démarches d’Edouard Levé, Robert Mapplethorpe, Cindy Sherman, Francesca Woodman... Ce projet est le fruit d’une réflexion sur la représentation au théâtre, et d’une passion pour la photographie. Il est également un questionnement sur la place de l’individu, sur son enfermement dans une identité unique et moyenne, sur le nivellement des personnalités par le développement des médias de masse, dont la fonction principale est de favoriser la société de consommation. Nous cherchons à réfléchir sur ce qui pousse l’individu à s’asservir lui-même à une identité définie, reconnaissable, et les troubles de la personnalité qu’un tel quadrillage implique. Ce questionnement ne peut s’extraire des progrès techniques que nous vivons ces dernières années, et qui sont particulières à notre génération et à celles qui viennent après nous, comme elle ne peut s’extraire des gestes qui ont influencé l’histoire de l’art. Artistiquement, il nous importe également de ne pas partir d’un texte préalable et de son adaptation pour le plateau, mais de partir de photographies; que l’écriture soit en premier lieu celle du plateau. Clara Chabalier Site du Théâtre Studio d'Alfortville : http://www.theatre-studio.com/fr/spectacle-10/Autoportrait.html Critique parue lors de la création d'"Autoportrait" dans le blog "Les Trois coups" : : http://www.lestroiscoups.com/article-autoportrait-d-apres-autoportrait-d-edouard-leve-et-les-demarches-photographiques-d-edouard-leve-fra-86697056.html Du 20 au 23 juin au Théâtre-Studio d'Alfortville
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Le spectateur de Belleville
November 13, 2014 7:09 AM
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Spectacle de Philippe Quesne | Vivarium Studio
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Le spectateur de Belleville
May 8, 2012 6:49 PM
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Amphitryon est la pièce de Molière la plus shakespearienne. Voltaire disait d’elle qu’elle offrait « de quoi plaire aux plus simples et aux plus grossiers comme aux plus délicats. » Elle déploie effectivement un large spectre dramatique, de la tragédie au vaudeville, et propose des entrées multiples : féériques, philosophiques, sociologiques, psychanalytiques… En inscrivant sa comédie dans l’antiquité grecque et en se réappropriant, après Plaute et Rotrou, l’histoire des amours de Jupiter avec la mortelle Alcmène, Molière contourne la censure que subit encore son Tartuffe pour mieux pointer l’arbitraire du pouvoir et l’imposture de ces dieux qui se font passer pour des hommes afin de donner libre cours à leur bon plaisir. Le détour par la mythologie lui permet également de questionner l’ambivalence du rapport entre foi et raison, mensonge et vérité : à quoi veut-on/peut-on/doit-on croire ? Le théâtre est, bien sûr, au cœur de cette interrogation. Par la Comédie-Française Cliquer sur le titre ou la photo pour lire l'article entier dans son site d'origine et aussi : critique de Jean-Pierre Han pour la revue frictions : http://revue-frictions.net/enligne/index.php?post/2012/05/29/Humains%2C-trop-humains Du 9 mai au 24 juin au Théâtre du Vieux-Colombier
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Le spectateur de Belleville
May 23, 2012 6:57 PM
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À l’origine le programme des Fugues rassemble une série de petites danses spectaculaires pour un homme et un objet, écrites précisément sur L’art de la fugue de Jean-Sébastien Bach, chacune dans un rapport singulier à un objet particulier. Entre contrôle et chute, chaque fugue impose une prise de risque, tant physique qu’esthétique. Si chacune de ces danses se construit, à la manière de la fugue, autour d’un motif spécifique (la marche, la chute) qui se forme, se déforme et se reforme à l’infini, le motif principal qui les réunit est le point de suspension : présent absolu, endroit idéal lorsque l’envol d’un corps atteint son apogée et lorsque la chute n’a pas encore débutée, instant de tous les possibles. C’est d’un poème visuel qu’il s’agit, sorte «d’architecture constructiviste» cherchant à matérialiser le temps, donnant une dimension éternelle de l’éphémère. Petit reportage vidéo : http://www.francetv.fr/culturebox/lart-de-la-fugue-par-la-compagnie-yoann-bourgeois-66753 Critique parue dans le blog "Les Trois coups": http://www.lestroiscoups.com/article-l-art-de-la-fugue-de-yoann-bourgeois-et-marie-fonte-critique-de-laura-plas-le-monfort-a-paris-105780021.html Critique de Martine Silber pour son blog marsupilamima : http://marsupilamima.blogspot.fr/2012/06/deux-raison-daller-au-montfort-lart-de.html Critique d'Ariane Bavelier dans Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/culture/2012/06/04/03004-20120604ARTFIG00674-yoann-bourgeois-sur-un-nuage-carre.php Au Monfort du 22 mai au 9 juin
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Le spectateur de Belleville
May 18, 2012 6:58 AM
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Tout était clair en elle. Son regard, sa voix douce mais cependant timbrée, sa façon de marcher comme si le sol se feutrait sous ses pieds, son sourire, ses rides même qui semblaient considérer son visage avec affection. Elle aura vécu presque tout un siècle en toute discrétion, exerçant un métier qui, généralement, cherche la lumière et se méfie des ombres. L’actrice Monique Mélinand sut faire son miel de ce méli-mélo. Elle vient de disparaître sur la pointe des pieds à l’âge de 96 ans. Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Balagan" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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Le spectateur de Belleville
April 21, 2012 11:55 AM
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Il y a une multiplicité de lieux dans Incendies. L’intrigue démarre dans le bureau d’un notaire, et se termine au tribunal pénal international ; entretemps, nous passons par la scène d’un théâtre, un couloir d’hôpital, un orphelinat désert, une prison, un amphithéâtre d’université, une salle de boxe, un cimetière, un poste frontière… Le théâtre de Wajdi Mouawad est un théâtre de l’intime aux formes épiques, il brasse l’histoire avec un grand H et les histoires de vie d’êtres humains lancés malgré eux dans le tourbillon des haines, des guerres. Les personnages sont en quête perpétuelle de leurs origines et ce n’est sans doute pas un hasard si l’homme qui écrit ces récits est né au Liban puis déplacé en France puis redéplacé au Québec où il écrit Incendies. La guerre est en toile de fond de ces morceaux de vie contés ici. Une guerre comme tant d’autres qui ressemble à celles que nous voyons à travers le prisme des écrans de nos téléviseurs mais aussi une guerre immémoriale telle que pouvait la raconter Thucydide ou Xénophon. Extrait de la note d’intention de Stanislas Nordey Critique parue dans la revue Inferno : http://inferno-magazine.com/2012/04/23/incendies-stanislas-nordey-revisite-wajdi-mouawad/ Au Théâtre des Quartiers d'Ivry du 30 avril au 27 mai.
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Le spectateur de Belleville
April 14, 2012 6:32 PM
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Le spectateur de Belleville
April 3, 2012 1:32 PM
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Dans un monde saturé de bruit, de parlotte et de virtuel, de médias qui fuient le silence comme la peste, le théâtre est comme un havre. Le théâtre est aujourd’hui le lieu où le silence a trouvé refuge. (Il est aussi, à l’autre extrémité, chez Novarina et d« autres, le lieu de la parole infinie, à rebours des radios et télés où l’on n’a de cesse d’interrompre l’interlocuteur). Le théâtre fut naguère volontiers politique, aujourd’hui il tient un rôle civique. C’est aussi ce que raconte, plus de dix ans après “ Le costume ”, ce spectacle qui n’en est nullement la reprise, mais la suite, “ The suit ”. Et comme le visage du personnage qui s’affaisse en silence pour dire sa mort est aussi celui de l’actrice qui salue le public, “ The suit ” apparaît comme une métaphore infinie de l’irréductible nécessité du théâtre. Peter Brook : “ Ce qui m’intéresse c’est le naturel propre au théâtre. Ni le stylisé, ni le langage artificiel. Et c’est cela qui amène ces moments de suspension ...Quelque chose se passe, et puis le silence... ” Jean Pierre Thibaudat sur son blog "Balagan" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Critique d'Armelle Héliot parue dans son blog : http://blog.lefigaro.fr/theatre/2012/04/aux-bouffes-du-nord-le-bouleve.html "The Suit" mise en scène Peter Brook, au Théâtre des Bouffes du Nord, jusqu'au 5 mai
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Le spectateur de Belleville
April 19, 2012 11:22 AM
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Il s'est éteint, finalement vaincu par la maladie. C'était un de ces hommes qui donnent tout aux autres. Armelle Héliot, dans son blog "le Grand Théâtre du Monde" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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Le spectateur de Belleville
April 14, 2012 1:29 PM
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"Il est rare de voir une pareille osmose entre Arletti, ce clown, plutôt féminin quand même, une gestuelle et un texte d’une intelligence aussi aiguë. C’est dire que François Cervantès et Catherine Germain ont signé là une mise en scène, un texte et une direction d’acteurs d’une exceptionnelle qualité. On sort des 70 minutes de ce sixième jour, assez émerveillé par ce spectacle « populaire » au meilleur sens du terme. Et quand, à la fin, dans un bruit de tonnerre, une pluie de petits morceaux de papiers tombe sur la scène, alors qu’Arletti se réfugie sous sa haute table de conférence, il y a comme de la nostalgie dans l’air. Vraiment , un spectacle comme on en voit rarement. Attention, la salle n’est pas immense et Catherine Germain n’est pas là pour très longtemps… Mais n’hésitez pas à y emmener des enfants: il sont ravis." Philippe du Vignal, Théâtre du blog Critique de David larre dans le blog "Au poulailler" : http://www.aupoulailler.com/article-critique-le-6eme-jour-fran-ois-cervantes-et-catherine-germain-103564865.html Critique de Martine Silber dans son blog : http://marsupilamima.blogspot.fr/2012/04/le-6e-jour-au-theatre-de-la-cite.html CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Au Théâtre de la Cité internationale, jusqu'au 22 avril
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Le spectateur de Belleville
April 11, 2012 6:43 PM
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Voilà le spectacle qu'il faut absolument voir, en cette étrange campagne présidentielle : avec Mass für Mass (Mesure pour mesure), de Shakespeare, Thomas Ostermeier, le directeur de la Schaubühne de Berlin, frappe une nouvelle fois au plus fort et au plus juste. A 43 ans, il semble au sommet d'un théâtre qui noue de manière remarquable l'intime et le politique, porté par son intelligence magistrale dans la lecture des textes, son sens de l'espace scénique et de la direction d'acteurs. Et quels acteurs ! Un roi et un prince des scènes allemandes, Gert Voss et Lars Eidinger, ici réunis en un duo inoubliable. "Mesure pour mesure", cette pièce grinçante, longtemps mal aimée, écrite par Shakespeare en 1604, après l'accession au trône d'Angleterre du nouveau roi Jacques Ier, connaît aujourd'hui un vrai retour en grâce auprès des metteurs en scène. Ce n'est pas surprenant : le triptyque de la morale, du pouvoir et du désir qu'elle met en scène renvoie un saisissant miroir à notre époque déboussolée, où les excès du puritanisme et de la répression semblent répondre à ceux des pulsions sexuelles et mortifères. CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Critique de Judith Sibony dans son blog "Coup de Théâtre" : http://theatre.blog.lemonde.fr/2012/04/06/la-tragedie-des-chefs-detat-interchangeables/
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