Par Marie-Anne Paveau Il y a quelques semaines, La pensée du discours s’est penchée sur la question de la description des intellectuelles dans la presse à travers deux articles de Libération, l’un sur la philosophe Cynthia Fleury, qui était décrite comme une « jolie blonde cheveux sagement tirés en arrière en une longue queue de cheval », l’autre sur l’écrivaine Silvia Avallone, dont on mentionnait les « gros seins, son sourire, ses cheveux bouclés en cascade, son imposant tatouage tribal sur l’épaule gauche qui date de ses 15 ans ». C’était une « réflexion sur la question potiche ». Je poursuis aujourd’hui cette enquête en proposant quelques pistes pour l’analyse d’une question autrement plus importante : les métaphysiciennes sont-elles des blondes parfumées qui séduisent les extra-terrestres ?
Mais qui est donc Claudine Tiercelin? Depuis le 5 mai, elle incarne la philosophie dans la prestigieuse institution où enseignèrent Bergson et Foucault. Une élection qui déchaîne les passions. Aude Lancelin a enquêté.
Faculté de Philosophie - Université Jean Moulin Lyon 3 - le 21 juin 2011 Journée d'études organisée par l'IRPhiL, mardi 21 juin 2011, sous la direction de Valentina Tirloni. Comité scientifique : Valentina Tirloni Jean-Jacques Wunenburger Jean-Philippe Pierron
La cinquième et dernière séance du séminaire « Archives de la philosophie française. Textes, objets, pratiques » aura lieu, comme prévu, vendredi prochain, le 17 Juin, à partir de 18 heures, dans la salle séminaires du premier étage du Pavillon Pasteur, département de philosophie, École normale supérieure. Nous sommes heureux d’accueillir Bernadette Bensaude-Vincent. Il sera question de "Michel Serres historien des sciences : héritages et bifurcations".
L’association Philo’Doctes, créée en janvier 2011, a pour vocation première l’organisation de réunions entre les doctorants de Paris 4, mais aussi la diffusion et la promotion de la recherche au niveau des doctorants et des mastériens de l’UFR de Philosophie et Sociologie.
On a tenté de dégager les principes de la biologie, d'une compréhension scientifique de l'évolution, mais cela nous a mené à reconnaître la subjectivité du vivant, sa spontanéité. Je m'aventure un peu loin sans doute à vouloir aborder la question non plus cette fois du côté de l'objectivité des processus biologiques mais du ressenti, du vécu lui-même que nous ne pouvons connaître que par notre expérience d'être vivant mais qui commence indubitablement avec le plus simple des organismes et donc avec la cellule bien avant l'animal.
Pour Démocrite, l’âme (psychè, ψυχὴ) et l’intellect (noos, νόος) étaient identiques. En revanche, pour Anaxagore, ils avaient une même nature, mais il fallait les distinguer l’une de l’autre. Cet “intellect” (noos) était d’ailleurs “le principe souverain de toutes choses”, possédant les deux fonctions de “connaître” (ginôskein, γινώσκειν) et de “mouvoir” (kinein, κινεῖν). C’est l’ “intellect” (noos) qui imprime le mouvement à l’univers. (...)
De sa première apparition jusqu'au re-questionnement du concept, Gilles Clément nous livre un condensé de réflexion autour de la notion de jardin. Gilles Clément est à la fois un jardinier-paysagiste de terrain et un penseur philosophe et humaniste. Ses nombreuses expériences, ses voyages et ses rencontres irriguent sa réflexion et son regard sur le monde. De manière très imagée et didactique, il a profondément renouvelé l'approche contemporaine du paysage au travers de trois concepts majeurs : le jardin planétaire, le tiers paysage et le jardin en mouvement. Le concept de jardin planétaire prend note de la responsabilité de l'humanité face à la finitude écologique de la planète : l'homme en tant qu'être conscient de son action sur la biosphère, doit chercher à exploiter la biodiversité sans la détruire, à la manière d'un jardinier. Le jardin planétaire nous invite à considérer la Terre comme un jardin dont l'homme fait entièrement partie.
Une brève histoire du jardin Jean-Claude Béhar Editions
L'équipe du Mimmoc (Mémoire, identités, marginalités dans le monde occidental contemporain) de l'Université de Poitiers organise une seconde Journée d'études sur « La poétisation de l’histoire et de la politique » (Images et textes), le 4 novembre 2011. Elle fait suite à la première journée de réflexion sur ce thème tenue le 27 mai 2011 (http://mimmoc.labo.univ-poitiers.fr/spip.php?article86). Cette journée sera l’occasion d’approfondir notre réflexion sur la nature de l’émotion esthétique ressentie face à l’objet ou à l'événement historique, matériel ou immatériel et sur les objectifs visés par cette poétisation.
Avec Franck Lelièvre, Professeur de philosophie au Lycée Charles De Gaulle à Caen.
Semaine spéciale Bac philo aussi pour le Journal des Nouveaux Chemins, qui reçoit Christophe Salaün, à propos de David Hume et son Essai sur le bonheur (1001 Nuits).
par Jean-Fabien Spitz Faut-il renoncer à défendre l’égalité, sous prétexte qu’elle n’est pas réalisable ? La gauche est tentée de le faire, dans la mesure où elle confond, comme l’a montré G. A. Cohen, ce qui est juste et ce qui est possible. Pour prétendre inspirer l’action et le désir de réforme, la réflexion politique ne doit pas renoncer à l’idéal ou à l’utopie.
Colloque A l’occasion du centenaire du célèbre paradoxe de Langevin - jeudi 16 juin et vendredi 17 juin 2011
Le paradoxe dit "des jumeaux", Einstein en avait énoncé le principe dès 1905 en formulant cette prédiction : une horloge déplacée dans l’espace reviendrait à son point de départ en marquant un retard par rapport à une horloge immobile. Autrement dit, la durée écoulée entre deux événements (départ, arrivée) est relative, non seulement à la vitesse ou au référentiel choisi pour effectuer la mesure, mais encore et plus profondément au chemin d’espace-temps le long duquel se déplace l’instrument de mesure.
Mercredi 15 juin, 14h30 Salle W-5305 Département de philosophie Université du Québec à Montréal
Danièle Moyal-Sharrock est présidente de la British Wittgenstein Society, elle est l’auteur de Understanding Wittgenstein’s On Certainty (Palgrave MacMillan 2007), ainsi que de nombreux articles sur Wittgenstein. Elle a dirigé la publication de Perspicuous Presentations: Essays on Wittgenstein’s Philosophy of Psychology (Palgrave Macmillan, 2007), The Third Wittgenstein: The Post-Investigations Works (Ashgate, 2004) et, en coll. avec W. H. Brenner, de Readings of Wittgenstein’s On Certainty (Palgrave Macmillan, 2007). Elle a en outre publié une traduction française de De la Certitude (Paris, Gallimard, 2006).
Dans le panorama actuel des philosophies des sciences de la nature (de l'astronomie à la physique quantique), et au-delà des philosophies classiques, le criticisme kantien et le positivisme comtien, trois positions paraissent dominantes...
1 Dans un article intitulé « Les désarrois de l’individu-sujet », paru en février 2001 dans Le Monde diplomatique, j’avais tenté de répondre à un article de Pierre Bourdieu parutrois ans a… Hébergé par OverBlog...
Remarqué par son analyse dans les médias au lendemain de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, Luis de Miranda, écrivain et philosophe de 39 ans, a fondé le mouvement "créaliste" comme une réponse aux impasses du capitalisme et de ses valeurs.
Alors que les innovations financières, les subprimes et l’économie de casino sont brandies par la classe politique comme les seuls éléments caractéristiques à l’origine d’une crise du capitalisme en ce début du XXIe siècle, cet ouvrage s’interroge sur l’existence de changements d’une ampleur aussi importante au cours de périodes plus anciennes. La fin du XIXe siècle se prête particulièrement bien à cet exercice. Au-delà des innovations techniques qui s’y multiplient, ce siècle est caractérisé par des mutations institutionnelles propices à favoriser l’entrée du futur et des promesses de gain dans les rapports entre agents. De fin ultime de l’activité économique, le futur devient alors objet en soi des transactions dont une partie peut alors se détacher des valeurs réelles. Cet ouvrage se propose de rendre compte de cette transformation majeure du système économique, des multiples facettes du capitalisme financier, de ses origines et des mécanismes de mise en gage du futur. Se détachant de l’idée de rupture souvent associée au XIXe siècle, et en puisant dans des sources souvent inédites, les contributeurs montrent que les racines de ce changement sont à rechercher dans des adaptations des marchés et des règles de l’échange perceptibles dès l’Ancien Régime. D’un point de vue méthodologique, mêlant le droit, l’histoire et l’économie, les contributions réunies montrent que les mutations du capitalisme de cette époque sont adossées à des changements institutionnels et juridiques qui ont soit créé les conditions du changement, soit accompagné les changements de pratiques des acteurs économiques.
Dans la conclusion de son ouvrage La République de Diogène, Suzanne Husson juge conservatrice la contestation cynique et justifie ainsi sa position :
" Le cynisme donne une explication apolitique du malheur de l'homme, et c'est ce qui explique sans doute sa longévité dans l'histoire de l' Antiquité. Une société, en effet, peut fort bien tolérer un mode de vie qui, en fait, au lieu de la déstabiliser, la renforce, puisque l'exemple du cynique semble montrer à chacun que seuls ses illusions et ses attachements non-naturels sont la cause de son propre malheur, sans qu'il puisse en accuser l'ordre politique." (p.179) (...)
Laugier Sandra et Plaud Sabine (sous la direction de) Juin 2011 – Ellipses – “Lectures de“ – 35 €
Le nom de « philosophie analytique » désigne un courant philosophique qui a pris son essor au XXe siècle, et semble devenu dominant aujourd’hui dans le champ philosophique anglophone, voire international. Il est courant de l’opposer, par ses objets et par ses méthodes, à la philosophie dite « continentale ». À première vue, la philosophie analytique se distingue par les questions qu’elle privilégie : théorie du langage et philosophie de la logique, philosophie de l’esprit et de la connaissance... Elle se singularise aussi par le traitement qu’elle en propose : l’analyse, comprise comme adoption d’un style de pensée privilégiant l’établissement de distinctions, l’élucidation des questions à partir de l’examen de leur formulation, l’appel au sens commun et à la connaissance ordinaire.
L'humanité est périmée. Date de péremption : 1945, quand se conjuguent la découverte d'Auschwitz et les bombes d'Hiroshima et de Nagasaki. Sont alors devenus désuets, pêle-mêle : l'avenir, l'histoire, les valeurs, l'espérance et l'idée même de ce qu'on appelait, auparavant, "homme".
Le consumérisme culturel et les nouvelles technologies sont les chevaux de bataille de ce philosophe atypique pour qui il faut défendre l’art et la culture.
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