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Aux États-Unis, du césium radioactif a été détecté dans des crevettes et des clous de girofle importés d’Indonésie. Une aciérie proche de Jakarta est à l’origine de la contamination des crevettes. Dans les environs de l’aciérie, la contamination est massive et la situation sanitaire est préoccupante. L’arrivée en Europe de cargaisons contaminées reste à déterminer. (...) 
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crilan
Samedi 11 octobre 2025 de 9 h30 à 13hParvis du Théâtre 50100 Cherbourg en Cotentin La résilience, une injonction à s’adapter aux catastrophes plutôt qu’à lutter contre.
La résilience, c’est l’illusion que l’on peut s’adapter, « vivre avec » les catastrophes: climatiques, technologiques, environnementales, industrielles. Selon ses promoteurs, ces épreuves seraient même des opportunités, car les surmonter nous rendraient plus forts !
Il suffirait de sourire, d’accepter, d’abandonner son rôle de victime et de prendre des responsabilités.Mais est-il bien sérieux de penser que nous pouvons nous adapter aux irradiations et contaminations radioactives ?.
Illustration Misato Yugi Avant la journée nationale de la résilience du 13 octobre, le CRILAN organise une journée contre la résilience atomique pour dénoncer l’abus de langage du mot « résilience » qui concerne plutôt la capacité humaine à surmonter une épreuve personnelle. Plutôt que la soumission à la résilience atomique , faisons le choix de la résistance et de la prévention des risques !
Les risques nucléaires sont évitables: Il suffit d’arrêter les installations usées comme la Hague, les vieux réacteurs et aussi le fiasco de l’EPR, le stockage de déchets nucléaires militaires dans l’Arsenal. Il faut donc cesser la production de déchets nucléaires dangereux dont on ne sait que faire et qui entrainent la pollution de l’air, de la mer de la Manche et au-delà.
Depuis 2018, le CRILAN réclame un Plan particulier d’Intervention élargi à tout le Cotentin afin de procurer des comprimés d’iode , des PCS (plans communaux de sauvegarde) et des PPMS (Plans Particuliers de Mise en Sécurité) à toute la population de la Presqu’ile dont les enfants.Face aux risques nucléaires, il est urgent de faire appliquer le principe de précaution inscrit dans la Constitution et de faire droit à la justice environnementale qui ne réussit plus à s’affirmer.
Pour illustrer une expérience vécue lors de l’évacuation d’habitants de Fukushima, le CRILAN a conçu une exposition de dessins japonais issus du film « Munen ». Elle est sous titrée par Nos voisins Lointains 3.11 et sera présentée sous une tente près du marché: Samedi 11 octobre 2025 de 9 h30 à 13h Parvis du Théâtre 50100 Cherbourg en Cotentin
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Ce dysfonctionnement se trouve au niveau du transformateur principal, un matériel situé dans la partie non nucléaire de l’installation. (...)
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Avec tout ça, on en avait oublié qu'il y a d'autres centrales que Flamanville !
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Les tempêtes solaires font peser un risque colossal sur les réseaux électriques. Ces événements spatiaux rares, mais de grande ampleur, sont susceptibles d’affecter également les centrales nucléaires. Ces dernières sont-elles protégées face à ce type d’aléas ? (...)
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"Ces échanges nous indiquent que ce risque n’est pas considéré comme prioritaire – en particulier du fait de la latitude de la France, éloignée du pôle" Vraiment pas rassurant, alors que les tempêtes solaires semblent de plus en plus fortes et nombreuses.
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Pertes de conversion dans la production électrique. Les données sont un peu anciennes (2021) et sont exprimées en une unité archaïque (quads) mais elles montrent bien que la majeure partie de l'énergie produite par les filières gaz, charbon et nucléaire se perdent en chaleur, une petite partie seulement étant convertie en électricité.
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Aujourd'hui, chaque projet d'infrastructure énergétique n'était qu'un projet théorique, imaginé comme un projet futur, devant être financé, planifié, approuvé et construit. À ce stade de la planification, les dépassements de coûts et les retards de construction constituent un élément crucial des infrastructures énergétiques. S'appuyant sur un ensemble de données original 50 % plus important que celui des publications précédentes, cette étude examine les risques de dépassement de coûts auxquels sont confrontés 662 projets d'infrastructures énergétiques dans 83 pays, construits entre 1936 et 2024, représentant un investissement de 1 358 milliards de dollars et une capacité totale de plus de 400 gigawatts. Nous constatons que plus des trois cinquièmes des projets ont connu des dépassements de coûts, ces derniers étant particulièrement importants pour les projets dépassant 1 561 MW de capacité. Il est positif de constater que le taux d'escalade des dépassements de coûts est en baisse depuis 1976. Cependant, les tendances de ces dépassements varient selon la source d'énergie. Par exemple, les projets nucléaires et thermiques fossiles ont enregistré une hausse des coûts plus importante au fil du temps, tandis que les projets d'énergie solaire ont connu un déclin. De manière critique, les projets d'hydrogène et de captage et stockage du carbone (CSC) ont tous deux enregistré d'importants dépassements de délais et de coûts, ce qui remet en question leur capacité à être rapidement déployés à grande échelle pour lutter contre le changement climatique ou répondre aux priorités des politiques énergétiques et climatiques. Nous nous appuyons sur ces observations pour identifier les lacunes futures en matière de recherche et formuler des recommandations politiques importantes. (...)
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[Ph Gauthier - LinkedIn] Cette nouvelle étude montre que les dépassements de coûts sont constants dans le secteur de l'énergie nucléaire, tandis qu'ils sont rares dans le secteur PV. Le travail, basé sur une nouvelle base de données de 662 grands projets dans le monde, montre que le dépassement de coût moyen est de 102,5% dans le secteur nucléaire (le prix est plus du double de ce qui est initialement prévu) alors que les projets solaires reviennent en moyenne 2,2% moins chers que l'estimation initiale.
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Malgré les sanctions et les milliards investis pour relancer une filière nationale, les États-Unis restent tributaires de l’uranium enrichi russe pour faire tourner leurs réacteurs. Une dépendance stratégique que partagent aussi les Européens, dont les Français. (...)
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Les partisans du nucléaire incriminent souvent les renouvelables dans la modulation de production du nucléaire. La réalité exposée dans un rapport de la CRE est bien plus complexe. Certes, la modulation est en lien avec la pénétration croissante des renouvelables sur le réseau, mais elle fait aussi partie d’une stratégie économique assumée par EDF, pour optimiser sa marge. (...)
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Les Echos sont encore plus vindicatifs dans leurs explications : https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/quand-edf-freine-ses-reacteurs-nucleaires-pour-doper-sa-marge-2189368
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Les nouvelles images satellites révélant d'importants travaux au centre nucléaire de Dimona soulèvent des questions cruciales sur l'avenir du programme nucléaire israélien. (...)
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L'administration Trump songe à transférer à Oklo, une start up des SMR, une partie du plutonium dont dispose l'armée américaine. Le réacteur que projette Oklo est capable d'utiliser ce plutonium comme carburant «de transition» en attendant un autre carburant (non précisé, mais je suppose l'uranium fortement enrichi) que l'industrie n'est pas capable de fournir en ce moment.
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Combien vaut vraiment le mégawattheure nucléaire ? EDF et la CRE s’affrontent à coups d’estimations divergentes. Dans une note publiée mardi 30 septembre, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a estimé que le coût complet du nucléaire français oscillera autour de 60,3 €/MWh pour la...
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Immaquablement le coût du nucléaire français va plomber l'économie avec des coûts de production désormais largement supérieurs aux ENR, même avec stockage. Quel intérêt de persévérer, si ce n'est de protéger un lobbying en perdition ?
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Cet incident, survenu durant l’été 2025, est le plus grave observé par l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection depuis dix-sept ans. Unique au monde, l’installation est à l’arrêt. (...)
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L’AIEA prévoit près de 1000 GWe de centrales nucléaires d’ici 2050, soit plus du double que le parc actuel. Ces centrales, il faudra bien les alimenter en uranium. Et si cet uranium venait de l’eau de mer ? Une idée qui n’est pas toute neuve, mais qui prend de l’ampleur à mesure que s’accroît le parc mondial. Mythe ou réalité, c’est ce que nous allons voir. (...)
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Entre les conséquences écologiques de ce type de production et son coût exhorbitant, seuls les chinois peuvent prendre le risque d'un tel investissement.
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Un oligarque russe et sous sanctions de l’Union européenne s’apprête à racheter la participation d'un homme d’affaires russo-belge dans une entreprise hautement stratégique pour la filière nucléaire française. (...)
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Elle est belle l'indépendance énergétique française !!!
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Retrouvez l'essentiel à retenir en 10 phrases ↓ ➊ En fonctionnement normal, les centrales nucléaires rejettent dans l’environnement des produits radioactifs et des substances chimiques. ➋ Les rejets s’effectuent sous forme gazeuse dans l’atmosphère, et sous forme liquide dans les cours d’eau, estuaires ou mers qui bordent les centrales. ➌ Aucune alternative n’étant techniquement et économiquement possible, ils sont autorisés, mais sous certaines conditions. ➍ Un arrêté définit pour chaque centrale les quantités limites et les modalités de rejets dans l’environnement. Mais ces limites sont peu contraignantes pour l’exploitant. ➎ Sur chaque site, EDF dispose de laboratoires chargés de contrôler les rejets et leurs impacts sur l’environnement : l’entreprise effectue elle-même le contrôle de ses propres rejets. ➏ L’exploitant transmet ensuite ses résultats de surveillance à l’ASNR¹ et est dans l’obligation de les rendre accessibles au public. ➐ Les données sont publiées sur le site internet de chaque centrale. Dans l’encadré « La surveillance de l’environnement » > « Consulter les derniers résultats d’analyse » ➑ Les rejets ne sont pas continus, mais ils sont loin d’être rares ! ➒ Par exemple, en 2023 la centrale du Tricastin a rejeté 321 345 m³ d’effluents liquides radioactifs et chimiques sur une durée de 2 493 heures (en moyenne 2 jours pleins par semaine). ➊⓪ Pour Cruas la même année, la moyenne a été de plus de 4 jours de rejet par semaine pour évacuer ses 294 244 m³ d’effluents! ¹ Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection — Rédaction : Marion Jeambrun, codirectrice et chargée d'études CRIIRAD
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Il est bien de rappeler que le nucléaire, bien qu'il est qualifié de "bas carbone", pollue bien plus que de nombreux autres industriels !
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EDF a informé le régulateur de l’énergie avoir retenu une puissance électrique finale inférieure à celle communiquée officiellement. En cause : l'hypothèse d’un rendement détérioré du réacteur normand, conduisant à un bridage de sa production électrique. (...)
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Tiens, tiens ! On n'aurait pas annoncé cela déjà il y a quelque temps ? Même pas atteint la charge maximum, qu'on nous dit qu'il tiendra pas la charge. Pffff ! De quoi encore détériorer la rentabilité de cette catastrophe industrielle !
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Une intervention marquante de l’Université d’Enerplan, désormais disponible en vidéo.
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En conclusion, Nicolas Goldberg appelle à une vision d’ensemble : l’autoconsommation (individuelle et collective) n’est pas une mode, mais un changement d’échelle dans la manière de produire et d’utiliser l’électricité.
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Le rapport d’étape « factuel » du panel de 45 experts européens mandatés pour mener les investigations techniques a été publié.
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"il s’agit de la première du genre », c’est-à-dire liée à un phénomène de « surtensions en cascade », a déclaré Damian Cortinas, président du conseil de l’ENTSO-E, le réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d’électricité" De quoi rabattre le caquet des pronukes qui pointent du doigt les ENR par chute de tension !
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actu
Le calendrier et les prévisions de production de l’EPR de Flamanville se dévoilent dans un rapport de la CRE (Commission de régulation de l’énergie), avec un premier arrêt en 2026. (...)
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Tictac tictac : à peine démarré (si cela arrive) qu'il faudra arrêter le réacteur. Un gouffre économique et écologique !
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Un nouveau rassemblement a eu lieu ce mardi 30 septembre devant la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine à l'appel de la CGT. Les salariés réclament une hausse des salaires et une baisse de la TVA sur le gaz et l'électricité pour tous les usagers. (...)
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Un nouveau mécanisme va entrer en vigueur dès le 1er janvier 2026 dans le cadre de l'ouverture des marchés de l'électricité à la concurrence. EDF et les fournisseurs vont totalement changer de mode de vente de l'électricité nucléaire. La CRE se veut toutefois rassurante. (...)
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caliber
[Trad] La marine suédoise est récemment montée à bord du cargo russe Mikhaïl Dudin, qui avait quitté Saint-Pétersbourg le 23 septembre et était à destination du nord de la France, à la suite d'informations faisant état de problèmes techniques. Selon ExpressenLe navire battant pavillon panaméen semble avoir connu des difficultés de moteur, ce qui l'a incité à jeter l'ancre au large de la province de Blekinge, dans le sud de la Suède, à environ 68 kilomètres de la pointe nord de l'île danoise de Bornholm. Les problèmes de moteur auraient commencé dans la nuit du 28 septembre. Jimmy Adamsson, porte-parole de la marine suédoise, a expliqué que le navire dérivait de manière incontrôlable vers le nord avant de mouiller. “Nous avons également parlé avec l'équipage. Étant donné qu'ils sont relativement proches des eaux suédoises, il est important de maintenir la communication et de les entendre,” a-t-il déclaré. “Il n'y a rien d'inhabituel à s'approcher du navire : son emplacement le rend intéressant pour nous.” Expressen a noté que Mikhail Dudin est un navire commercial civil opérant dans les eaux internationales et n'est impliqué dans aucune activité illégale. Néanmoins, des militaires suédois sont montés à bord du navire pour dialoguer avec l'équipage en raison de la situation tendue dans la mer Baltique.
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L’Ukraine accuse la Russie d’avoir déconnecté la centrale nucléaire de Zaporijjia du réseau électrique ukrainien depuis le 23 septembre. Cette manœuvre s’inscrirait dans un plan visant à « voler » l’installation en la rattachant au réseau russe, malgré les risques pour la sûreté nucléaire. (...)
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Quelques précisions par la Criirad : https://www.criirad.org/30-09-2025-ukraine-plus-de-6-jours-de-coupure-electrique-a-la-centrale-de-zaporijjia/
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batinfo
La terre nue à perte de vue, un ballet incessant de camions de plusieurs mètres de haut et des terrasses dans la falaise de craie : à Penly, le chantier de la relance du nucléaire mené à marche forcée par le gouvernement redessine le paysage de la côte d'Albâtre. (...)
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En quoi la construction de ces réacteurs est écologique ? "Plus volumineux de 20 à 30% par rapport aux réacteurs d'ancienne génération, les deux EPR2 de Penly seront logés au creux de la falaise de craie, "reprofilée", c'est-à-dire creusée, de 40 mètres. Arrachés à la pelleteuse, les 3 à 4 millions de mètres cube de craie de cette falaise sont transportés jusqu'à la Manche pour créer une extension de 20 hectares gagnés sur la mer pour construire des ateliers et des zones de travail ou de stockage. Un enrochement avec du granit venu de Norvège protège ce nouvel estran artificiel où 13.500 blocs de béton feront office de brise-lame pour cette digue en craie d'1,4 km. Cent mètres au-dessus des réacteurs, le "haut de site" de 100 hectares au sommet de la falaise accueillera un parking de 2.000 places, deux mini usines à béton (appelées +centrales+ NDLR), une gare routière et sept sas censés "fluidifier" l'entrée des véhicules. Entre les deux, plusieurs paliers à 44, 64 et 80 mètres d'altitude verront l'apparition de bases de vie et de bureaux. Eiffage, présent sur le site avec deux centrales à béton, en coule 500 m3 par jour. Au total, ce seront 1.200.000 m3 que l'entreprise de BTP devra produire pour la construction des cubes de la digue, des bâtiments d'infrastructures et des réacteurs. Une quantité de béton "astronomique" selon Nicolas Beaujot, directeur de site chez Eiffage qui y gère déjà 700 employés." Le tout sur un territoire vulnérable à la montée des eaux. Définitivement, le nucléaire n'a rien d'écologique !
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