Un oligarque russe et sous sanctions de l’Union européenne s’apprête à racheter la participation d'un homme d’affaires russo-belge dans une entreprise hautement stratégique pour la filière nucléaire française.
La nouvelle, parvenue aux oreilles du Service de l'information stratégique et de la sécurité économiques (SISSE, l'agence d’intelligence économique dépendant de Bercy), a fait son petit effet Tchernobyl. Selon une source proche du dossier, Alicher Ousmanov, oligarque russe et sous sanctions de l’Union européenne pour ses liens avec Vladimir Poutine et le régime russe, s’apprête à racheter la participation de l'homme d’affaires russo-belge Patokh Chodiev dans une entreprise hautement stratégique pour la filière nucléaire française.
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Build Green's insight:
Elle est belle l'indépendance énergétique française !!!
[Revue de Web] Toutes les raisons pour lesquelles il faut impérativement sortir du nucléaire. Si la tête (le CO2) se porte bien, pour le reste c'est un cancer généralisé !
Je suis opposant au nucléaire depuis le début des années 2000, après avoir découvert un reportage sur le coût astronomique financier et environnemental (non provisionné à l'époque) du démantèlement des centrales nucléaires. Depuis, je me suis toujours plus ou moins intéressé au sujet ... jusqu'à l'incident de Fukushima. Du début du tsunami, le 11/03/2011 et ce, pendant 6 mois, 12h par jour, j'ai partagé sur cette plateforme Scoop.it et plusieurs réseaux sociaux (Facebook, Twitter) toutes les informations publiées au Japon et ailleurs sur les conséquences de ces explosions. Malheureusement le topic a été supprimé par la plateforme, sans aucune explication ! Il faut dire que ce fut le topic le plus consulté de Scoop.it pendant plus de 5 ans !
Un événement qui n'a fait que renforcer mes convictions anti-nucléaires. Mais je n'étais pas militant jusqu'ici, juste observateur.
Or depuis 2020, un personnage très connu pour son franc parler, et dont je rejoins la plupart des idées (du Shift Project), se répand sur les médias pour défendre cette énergie, prétextant ses faibles émissions de carbone. Argument scandaleux quand on y regarde de plus près.
Je lui ai répondu sur un article dans Linkedin, puis en mettant à jour régulièrement, la liste des sujets en défaveur de cette énergie.
La liste devenant trop longue, j'ai finalement décidé de créer un nouveau topic sur le sujet, en espérant que Scoop.it ne recommence pas son erreur !
La majorité de ces articles sont issus de ma veille, mais certains viennent également de sources comme :
Le nucléaire, c'est le nouveau Minitel français : on a raison contre tout le monde, sauf que les autres avancent, et dans 15 ans, impossible de rattraper notre retard sur la transition énergétique (renouvelables + stockage).
Le nucléaire, c'est aussi l'alibi pour ne rien changer à notre économie ultra-libérale et protéger les industries polluantes !
"Une confusion est entretenue entre science et technologie. Les promoteurs du technosolutionnisme se revendiquent de la science, de même que les écomodernistes qui tentent de délégitimer les écologistes en s’arrogeant le monopole d’une approche rationnelle…
La tendance technorassuriste est entretenue par des gens qui ne sont pas des chercheurs mais viennent du monde de l’entreprise, de l’innovation. On trouve beaucoup d’ingénieurs dans cette mouvance, qui sont des gens éduqués à la science mais ne produisent aucune recherche. Ce ne sont pas des scientifiques au sens académique du terme. C’est déroutant car nous sommes, en tant que chercheurs, guidés par les principes de la déontologie scientifique."
Bande annonce du film SILENT FALLOUT (Retombées Silencieuses) 2023, 73 min - Film en VO sous-titré en français
Dans les années 1950, lorsque les États-Unis ont procédé à des essais nucléaires dans l'océan Pacifique, plus d'un millier de bateaux japonais ont été exposés. Mais seul le Lucky Dragon V (Dragon chanceux n°5) est resté dans les mémoires et dans l'Histoire. Il y a plus de 20 ans, ITO Hideaki, un cinéaste japonais indépendant, a commencé son enquête et depuis, il n'a cessé de rassembler des documents, y compris ceux provenant des États-Unis, ainsi que des témoignages de pêcheurs exposés et/ou de membres de leurs familles endeuillées. Il a commencé à réaliser des reportages en 2004, et depuis, il réalise chaque année des émissions sur le thème de l'exposition aux essais.
En 2023, il a produit et réalisé le film RETOMBÉES SILENCIEUSES (SILENT FALLOUT). Ce documentaire retrace l'enquête sur les dents de lait lancée par Louise Reiss, médecin à St Louis, dans le Missouri, aux États-Unis. Il s'agissait d'un véritable mouvement de femmes qui se revendiquaient femmes au foyer et mères et qui souhaitaient révéler la présence de Strontium-90, un élément radioactif, dans le corps des enfants. Leurs actions qui se sont déroulées à travers tout le pays ont conduit le président Kennedy à prendre la décision d'arrêter les essais nucléaires atmosphériques. Grâce à des témoignages de première main de personnes touchées par la pollution et à des entretiens avec des chercheurs scientifiques, ITO révèle la contamination radioactive due aux essais nucléaires du Nevada sur l'ensemble du territoire des États-Unis. Cependant, le documentaire va plus loin et dévoile la véritable dimension des dommages, la contamination radioactive à l'échelle mondiale, en particulier à la suite des essais effectués dans l'océan Pacifique et en Union soviétique. Le film contient une multitude d'informations scientifiques et historiques ainsi que des témoignages de victimes. Il a la qualité d'un excellent film d'histoire et constitue un outil pédagogique puissant.
La version avec les sous-titres français est disponible à titre gracieux pour des groupes qui souhaitent organiser la projection. Contact : SilentFallout_projection_eu@protonmail.com
Build Green's insight:
Les essais nucléaires ont fait des milliers de victimes dans le monde. Ici l'exemple des USA, mais on connaît aussi bien l'exemple de Mururoa en Polynésie française.
Le gouvernement a alerté l’Autorité française de sûreté nucléaire quant aux risques d’attaques aériennes contre les installations de Cattenom. Mais l’armée luxembourgeoise n’a « ni mandat ni compétence » pour protéger ces infrastructures étrangères, même situées à quelques kilomètres de nos frontières.
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Build Green's insight:
«Le fait que les réacteurs de troisième génération, comme le nouveau réacteur de Flamanville, aient intégré les piscines d’entreposage du combustible usé à l’intérieur de l’enceinte du bâtiment réacteur suggère qu’une telle configuration pourrait offrir des avantages en matière de protection physique», note ainsi le Premier ministre luxembourgeois.
Et toujours l'arrogance d'EDF : "Du côté français, l’exploitant Électricité de France (EDF) a réalisé une étude sur ce risque spécifique et le juge «très faible». Mais le gouvernement luxembourgeois note que «les spécifications techniques n’ont pas été partagées»."
À quels prix les industriels payeront leur électricité l’année prochaine ? Ce n’est pas encore clair. Pourtant, l’enjeu est crucial pour la compétitivité de la France ainsi que pour sa décarbonation. Et l’échéance approche à grands pas. Le 1er janvier 2026, l’accès régulé au nucléaire historique (Arenh) disparaîtra. Depuis sa mise en place en 2011, il permettait aux fournisseurs alternatifs et aux industriels les plus consommateurs d’électricité d’acheter une partie de la production d’électricité nucléaire d’EDF à 42 euros du mégawattheure (MWh), un tarif avantageux. Le nouveau système, imaginé en 2023, doit notamment tourner autour de contrats à long terme signés entre EDF et ses plus gros clients. Mais les signatures sont encore peu nombreuses.
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Build Green's insight:
A 42€ du MWh, tant que le parc actuel sera en place, c'est peut être tenable, mais au fur et à mesure du renouvellement du parc, ce ne sera plus rentable pour EDF. Donc, les entreprises sont en droit de se poser la question sur le long terme et regarder du côté des alternatives déjà moins coûteuses !
Maillon essentiel de la filière française de recyclage nucléaire, l'usine Melox a failli la conduire à la catastrophe, quand sa cadence a brusquement
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Build Green's insight:
Quand la filière du recylage Mox ne tenait qu'à une pincée de sel ( poudre d’uranium). Est-elle pourtant à l'abri d'une nouvelle rupture de la chaîne de production ?
Le groupe Alfeor a vu le jour en 2023. Depuis, il a réalisé cinq acquisitions et cible de nouvelles entreprises, sous-traitants au service de l’énergie atomique.
Build Green's insight:
Vouloir l'indépendance énergétique de la France, c'est forcément se laisser aller à des compromissions. En l'occurence, avec l'extrême droite et la Russie pour le nucléaire.
[Philippe gauthier sur LinkedIn] L'administration américaine s'apprête à transférer 19 tonnes de plutonium de grade militaire à certaines entreprises développant des SMR, dont le projet Oklo qui a l'appui de Sam Altman, d'OpenAI. L'article ne le précise pas, mais on parle bel et bien de coeurs de bombes nucléaires démantelées ou tenus en réserve. Une nouvelle très inquiétante dans un contexte où le gouvernement américain est aussi en train de sabrer dans les normes entourant l'industrie nucléaire.
«On Tuesday, the US Department of Energy (DOE) launched an application for interested parties to apply for access to a maximum of 19 metric tonnes — a little under 42,000 pounds — of weapons-grade plutonium, which has long been a key resource undergirding the US nuclear arsenal.
One of the companies anticipated to receive shipments of the fissile isotope from the DOE is Oklo, a “nuclear startup” backed — and formerly chaired — by OpenAI CEO Sam Altman. Earlier in October, Oklo was one of four US companies chosen by the DOE to join a new pilot program meant to rush the testing and approval of experimental reactor designs.»
Il y a trois ans les start-up spécialisées dans les mini-réacteurs nucléaires étaient parties la fleur au fusil. Mais en prônant des technologies trop disruptives, certaines se sont brûlé les ailes. Aujourd’hui, faute de moyens, un grand nombre déchante.
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Build Green's insight:
On ne le dira jamais assez : ces start-up du nucléaire sont des mirages. Pas les moyens de leur ambition pour des projets pas du tout rentables et risqués !
Fin août 2025, des amas d’algues vertes ont, à plusieurs reprises, en partie bloqué l’arrivée d’eau froide à la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire). Un phénomène inédit qui pourrait se reproduire dans le futur.
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Build Green's insight:
Tout est sous contrôle avec le nucléaire ... sauf ce qu'on n'avait pas prévu !
Presque autant de réacteurs en construction que le reste du monde réuni. Cela pose l'importance prise par la Chine en matière d'énergie nucléaire. Comme le souligne le New York Times, si le pays dirigé d'une main de fer par Xi Jinping continue son entreprise à un rythme aussi effréné, il devrait dépasser, en 2030, la capacité nucléaire des États-Unis.
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Build Green's insight:
Toujours la même technique avec les chinois : ils achètent nos réacteurs avec transfert de technologie (vol de compétences) puis les améliorent pour les industrialiser à grande échelle. Et les USA sont les grands perdants avec la France !
Désormais plus besoin de nous (ou presque) pour faire du nucléaire moins cher à plus grande échelle ... bientôt à l'international ?
La France mise sur les deeptech nucléaires – les entreprises innovantes de rupture – en investissant plus d’1 milliard d’euros sur des projets de petits réacteurs dits SMR pour Small Modular Reactors dans le cadre de l’appel à projet « France 2030 ». Ils sont censés représenter le miracle pour contourner la crise du "grand" nucléaire dans le monde et résoudre la crise climatique. Ces projets "disruptifs" visent à donner au nucléaire un vernis « start-up innovante ». Entre aides (…)
Build Green's insight:
Une très bonne synthèse de ce marché des start-up des AMR/SMR, en quête du Graal, mais dont les challenges (technologiques, économiques, écologiques, financiers) sont très loin d'être surmontées. L'histoire nous le dira, mais il est fort probable qu'on soit dans la même trajectoire que la fusion nucléaire : un puits financiers dont on ne voit pas le fonds !
Ce marché public concerne un audit des coûts et du planning du programme Nouveau Nucléaire Français – un chantier stratégique pour l’État et EDF.
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Build Green's insight:
Après avoir déjà dépensé plus de 2 millions en audit en 4 ans pour ce projet de 6 EPR2, l'Etat remet le couvert pour un nouvel audit de coût et de planning.
On aurait pu construire l'équivalent de la production d'une dizaine d'EPR pendant cette période avec des ENR. Quelle perte de temps et d'argent !
L'Autorité environnementale relève des zones d'ombres concernant l'impact sanitaire, environnemental ainsi que la sûreté du chantier et de l'exploitation de deux nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 par EDF à Penly (Seine-Maritime), dans un rapport publié début octobre.
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Build Green's insight:
L'escrologie (greenwashing) des EPR2 une nouvelle fois mise à jour avec le rapport de l'ASNR sur le projet de Penly :
Concernant le projet de nouveaux réacteurs nucléaires à Penly, elle a identifié plusieurs sujets "avec des implications possibles pour le milieu et la santé humaine" que le maître d'ouvrage EDF doit "approfondir" comme "la sûreté des installations, le risque de submersion, les rejets de substances chimiques et la destruction d'habitats marins, ou encore le coût du démantèlement des installations."
L'Autorité considère "encore insuffisante" la prise en compte du dérèglement climatique par EDF pour la construction de deux nouveaux réacteurs d'une puissance de 1670 mégawatts de type EPR2 en bord de Manche, "en particulier du fait du risque de submersion lié à la montée des eaux et aux tempêtes accrues".
Par ailleurs, "les rejets en mer de substances toxiques ou cancérigènes (...) ne sont pas estimés à l'échelle de la centrale" et il n'est donc "pas possible à ce stade d'affirmer qu'il n'y a pas d'impacts significatifs sur l'environnement et la santé humaine, ni même que la réglementation sera respectée", affirment les auteurs du rapport.
Ce chantier entraîne, selon eux, "la destruction d'habitats marins remarquables et sensibles sans compensation à la hauteur des impacts".
L'Autorité environnementale s'étonne que "les documents de sûreté mis à disposition" n'aient pas pu faire l'objet "d'une véritable analyse" par ses membres, des "parties entières" en ayant été exclues par EDF "pour raison de sécurité" allant parfois "au-delà des prescriptions réglementaires".
Enfin, le rapport souligne que le dossier d'EDF n'indique pas le montant nécessaire à provisionner pour "le démantèlement" des deux réacteurs EPR2, ni pour "la gestion des déchets et la remise en état du site".
Près de la tristement célèbre centrale nucléaire de Tchernobyl, des chiens errants de couleur bleu ont été aperçu. Si les radiations présentes dans cette zone n’ont pas entraîné cette couleur inhabituelle, les chercheurs pensent avoir trouvé la cause.
Cette page fait simplement office de portail vers les différents supports de communication numériques de la lutte contre Cigéo, le projet de poubelle nucléaire à Bure dans la Meuse et la Haute-Marne. Il nous est souvent fait la remarque que c’est compliqué de s’y retrouver dans notre lutte : qui fait quoi ? A qui s’adresser ? A qui faire un don ? Etc. Ce portail ne va pas devenir un guichet unique mais bien vous permettre d’ouvrir les différentes portes de cette lutte en fonction de ce que vous cherchez : elles sont multiples et de différentes couleurs, comme nous ! (...)
En matière d'énergie nucléaire, il n'est pas rare de lire à propos des promesses mirifiques du thorium, élément abondant, qui aurait été injustement écarté car il ne permettait pas de faire des bombes. La réalité doit être sérieusement nuancée.
Si la quasi-totalité des réacteurs du monde fonctionnent à l'uranium ou au plutonium (issu de l'irradiation de l'uranium), il serait en effet possible d'utiliser du thorium. Cependant le thorium n'est pas fissile mais fertile. Il n'est pas directement utilisable en réacteur et il faut le fertiliser en lui faisant absorber un neutron pour le convertir en U-233 fissile.
Le thorium n'est pas directement fissile, ça rajoute de la complexité. Il faut tout d'abord amorcer le cycle avec de la matière fissile (donc l'uranium enrichi est indispensable initialement). Ensuite, on peut fertiliser le thorium (grâce aux neutrons émis lors des réactions de fission) puis extraire l'U-233 pour faire du combustible avec.
Seulement voilà, le cycle du thorium émet des rayonnements gamma très pénétrants. Certains ont pu arguer que ça réduisait le risque de prolifération nucléaire en rendant la matière très complexe à manipuler (des protections radiologiques lourdes étant nécessaires à toutes les étapes). Cette caractéristique est aussi valable pour les applications légitimes : autrement dit, le nécessaire retraitement des couvertures fertiles au thorium est très complexe (donc cher).
D'où l'idée d'utiliser des réacteurs à sels fondus plutôt que des réacteurs à eau pressurisée pour le thorium, ceux-ci évitant d'avoir à retraiter et refabriquer du combustible dans des conditions complexes. Cependant, si les réacteurs à sels fondus sont intéressants sur le papier (pas uniquement pour le thorium d'ailleurs, ils fonctionneraient aussi à l'uranium/plutonium), ceux-ci ont aujourd'hui un faible niveau de maturité et de réelles complexités.
En résumé, il faut bien distinguer le sujet du thorium, qui ne présente - disons-le clairement - pas d'intérêt à court ou moyen terme dans la plupart des pays du monde, et le sujet des sels fondus (intérêt potentiel réel mais à long terme). Le pays qui a le plus exploré la voie du thorium est l'Inde qui, n'ayant pas signé le traité de non prolifération, peinait à importer de l'uranium tout en disposant de thorium dans son sous-sol.
Les réacteurs à sels fondus quant à eux présentent un intérêt potentiel réel quoiqu'à long terme. Les développer nécessitera probablement quelques décennies, le temps de concevoir, construire et exploiter des maquettes critiques, réacteurs expérimentaux et prototypes. Mais leurs avantages théoriques (sûreté, flexibilité, potentiel pour la transmutation...) méritent que l'on s'y intéresse et qu'on investisse dans la recherche pour explorer cette voie.
Photo : réacteur expérimental TSMR-LF1 à sels fondus (thorium) de 2 MW (Chine) | 13 comments on LinkedIn
Build Green's insight:
En matière de recherche nucléaire, la France a certainement le rapport investissement / résultat le plus mauvais des pays acteurs de la filière. Et cela ne risque pas de changer avec la mentalité que nous avons.
"Après la finalisation des opérations sur les soupapes et leur requalification, les équipes ont lancé les opérations de redémarrage du réacteur, et notamment le passage au-dessus de 110° de circuit primaire, après l’obtention de l’autorisation de l'Autorité de sûreté du nucléaire et de radioprotection (ASNR). L’unité de production a été reconnectée au réseau électrique le 15 octobre. "
[Philippe gauthier sur LinkedIn] Un autre rapport qui dénonce les coûts absurdement élevés des SMR, qui vont probablement revenir plus cher que les réacteurs de pleine taille et qui ne seront jamais compétitifs face aux renouvelables.
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Build Green's insight:
Plus les études et les rapports apparaissent plus cette filière sera vouée à l'échec, faute d'investisseurs incrédules.
Alors que l’on semblait s’orienter vers une sortie de conflit, la grève a repris de la force à Arabelle Solutions. Les propositions de la direction ont déçu les grévistes et les syndicats. L’ensemble du site est, à présent, bloqué. Le piquet est en place depuis 10 jours.
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Build Green's insight:
Les risques avec cette filière nucléaire interdépendantes de nombreux sous-traitants (dont nombre dans le giron d'EDF), c'est ce genre de pressions (souvent justifiées) infligé par les salariés à leur direction. Et on est là qu'au début de la campagne de relance. Imaginez dans 2 à 5 ans quand la pression sociale (manque de compétences) sera au plus haut !
À l’occasion des rencontres ufologiques qui se tiennent ce week-end des 25 et 26 octobre 2025 à Montsoreau (Maine-et-Loire), le lien entre nucléaire et ovnis sera mis en avant. Stéphane Royer et Didier Gomez, passionnés d’ufologie et auteurs de l’ouvrage « Ovni et nucléaire, sommes-nous sous surveillance ? », détailleront ce sujet.
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Build Green's insight:
C'est vrai que les extra-exterrestres ont tout lieu de s'inquiéter du nucléaire, tant ce joujou pour ingénieur toxique fait courir de graves risques pour les populations.
6-ème PNGMDR: Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs Le débat public « Matières et déchets radioactifs : plan 2027-2031 » se tient du 10 octobre 2025 au 10 février 2026 :
Les étapes (cliquer sur les liens) 13/10 18h à 20h30 Webinaire
Voir l’événement Réunion d’ouverture—— 21/101 8h à 20h Webinaire EN LIGNE
VOIR L’EVENEMENT L’impact des orientations politiques et énergétiques sur le PNGMDR—– 28/10. 18h à 20h Webinaire EN LIGNE
Voir l’événement Les déchets de très faible activité (TFA)—— 04/11. 18h à 20h Webinaire EN LIGNE
Voir l’événement Matière ou déchet : les différences et les impacts de cette classification—— 12/1118h à 20h Webinaire EN LIGNE Voir l’événement Coûts et financement—— 18/11. 18h à 20h Webinaire EN LIGNE Voir l’événement Les déchets de faible activité à vie longue (FA-VL)—— 25/11. 18h à 20h Webinaire EN LIGNE
Voir l’événement Le projet Cigéo et la phase industrielle pilote—— 09/12 18h à 20h Webinaire EN LIGNE
Voir l’événement Réversibilité et travaux sur les alternatives à l’enfouissement profond—— 11/12 18h30 à 20h30 Réunion publique Présentiel
Voir l’événement Tribunal pour les Générations Futures —— Penser à s’inscrire pour participer aux conférences en ligne.
Les installations nucléaires rejettent régulièrement dans l’environnement des substances radioactives et chimiques. Dans ce dossier, la CRIIRAD fait le point sur les effluents liquides et gazeux produits par les centrales françaises, leur suivi par les exploitants et les autorités, ainsi que sur la répétition d’incidents déclarés. La dernière partie s’intéresse à la contamination en tritium des nappes situées sous les centrales, soulignant les incertitudes et limites actuelles liées à sa surveillance.
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Build Green's insight:
Pour rappel, à ceux qui nous vendent le nucléaire comme une énergie "décarbonnée" et "propre" ! Comme beaucoup d'industries, le nucléaire est aussi une industrie polluante.
Là où tout a commencé, une usine pour réinventer l’atome.
Oak Ridge, Tennessee. À quelques kilomètres des collines boisées de l’Appalachie, là où les camions de l’armée entraient jadis en silence pour enrichir de l’uranium, une nouvelle ère nucléaire s’apprête à éclore. La start-up californienne Radiant Nuclear y installera, dès 2026, la toute première usine au monde dédiée à la fabrication de réacteurs nucléaires portables en série.
Le terrain choisi n’est autre qu’une partie des anciennes zones K-27 et K-29, ex-cœur industriels du tristement célèbre Oak Ridge Gaseous Diffusion Plant (épicentre du programme Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale, si vous avez vu “Oppenheimer” cela devrait vous parler).
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Build Green's insight:
Est-ce que les américains ont conscience que commercialiser ce type de réacteur à titre privé est terriblement risqué :
- pour la sécurité locale (accident) et nationale (terrorisme)
Les pastilles d’iode sont des comprimés pouvant être récupérés en pharmacie. C’est un dispositif sanitaire mis en place uniquement dans le cadre du plan particulier d'intervention, en cas d’accident nucléaire pour les personnes résidant dans un périmètre de 20 kilomètres autour des centrales nucléaires de production d’électricité.
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Build Green's insight:
Rappelons que ce n'est pas une distribution directe, mais qu'il faut individuellement se déplacer en pharmacie pour récupérer les pastilles d'iode.
En outre, la législation française limite la distribution de ces pastilles dans un rayon de 20km, alors que la plupart de nos voisins c'est 50 km !
Enfin, se dire que vivre à côté d'une centrale nucléaire c'est aussi vivre avec le risque d'un accident majeur, et donc bien connaître les consignes de sécurité, c'est extrêmement contraignant !
La centrale nucléaire de Zaporijjia ne produit plus d’électricité en raison du conflit, tous ses réacteurs étant à l’arrêt à froid depuis avril 2024. Une alimentation électrique constante reste toutefois nécessaire afin d’assurer le refroidissement des combustibles irradiés présents sur le site.
La situation n’a cependant pas évolué depuis le 30 septembre, date de notre précédente brève. À la suite de bombardements ayant entrainé la déconnexion de la dernière ligne fonctionnelle du réseau, l’alimentation électrique n’est plus assurée que par des groupes électrogènes diesels de secours depuis le 23 septembre. Cette situation est totalement inédite par sa durée depuis le début du conflit.
Selon une source impliquée dans une intervention survenue en août dernier, un acteur étranger malveillant s'est infiltré dans le Kansas City National Security Campus (KCNSC), un site de fabrication clé du département américain de la sûreté nuclaire. Une intrusion rendue possible par l'exploitation de failles Microsoft SharePoint non corrigées.
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Elle est belle l'indépendance énergétique française !!!