[Revue de Web] Toutes les raisons pour lesquelles il faut impérativement sortir du nucléaire. Si la tête (le CO2) se porte bien, pour le reste c'est un cancer généralisé !
Après les tensions de l'ère Rémont, le nouveau PDG d'EDF, Bernard Fontana, et l'Etat actionnaire ont cadré le financement des futurs réacteurs EPR2, selon nos informations. Une étape clé pour commencer les discussions avec Bruxelles sur un projet à près de 70 milliards d'euros.
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Build Green's insight:
Le lobbying des nucléopathes au parlement permet donc aujourd'hui d'endetter encore plus notre pays pour des investissements totalement incertains (montant, durée des travaux). Peu importe, le dogmatisme nucléaire doit l'emporter sur le bon sens !
La ministre espagnole de la Transition écologique, Sara Aagesen, a présenté un rapport officiel sur la panne d’électricité du 28 avril, et a annoncé 11 mesures destinées à renforcer la stabilité du réseau et à éviter de nouveaux incidents.
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Build Green's insight:
De quoi clouer le bec aux vils nucléopathes qui s'en donnent à coeur joie depuis plusieurs semaines, sans fondement !
L’enrichissement de l’uranium est au cœur des tensions autour du programme nucléaire iranien. Cette technologie, indispensable pour produire de l’électricité, peut aussi permettre de fabriquer des armes atomiques si elle atteint des niveaux de concentration élevés.
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Build Green's insight:
"Pour obtenir une réaction explosive, il faut une concentration bien plus élevée d’uranium-235 que dans les réacteurs civils. Techniquement, il est possible de fabriquer une arme avec de l’uranium enrichi à 20 % (on parle alors d’uranium hautement enrichi), mais plus le taux est élevé, plus l’arme peut être compacte et légère. Les États disposant de l’arme nucléaire utilisent généralement de l’uranium enrichi à environ 90 %, dit « de qualité militaire ».
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les mêmes centrifugeuses peuvent servir à la fois à fabriquer du combustible civil et à produire de l’uranium de qualité militaire."
Le tournant a été pris en 2022 : Emmanuel Macron a décidé la relance du nucléaire. Au parc de 56 réacteurs, six nouveaux EPR viendraient s’ajouter dans un premier temps, puis huit autres d’ici 2050. Une industrie tente de se reconstituer pour « produire une électricité décarbonée », censée nous déplacer, nous chauffer et nous divertir. Le « graal » nucléaire serait la seule solution pour lutter contre les changements climatiques et préserver notre confort. Le hic, c’est que la production de cette électricité est un puits sans fonds… et que les fonds, justement, manquent cruellement. EDF est lourdement endettée et d’énormes investissements publics sont nécessaires pour maintenir le parc actuel et gérer ses déchets radioactifs. Où trouver...
Le projet Cigéo de stockage en couche géologique profonde de déchets radioactifs comprend une « Phase industrielle pilote » (Phipil) dont l’objet est de vérifier le bon fonctionnement de l’ensemble des installations et de tester la réversibilité du stockage par des essais sur un petit nombre de colis de déchets. Ce rapport présente la Phipil et analyse les problèmes qu’elle pose.
Pérenniser et sécuriser le site de Bauzot, où des résidus radioactifs et des déchets industriels sont stockés, « pour les 1 000 prochaines années ». Voilà l’objectif que s’était fixé Orano Mining en débutant ce chantier titanesque à la mi-2023. Deux ans plus tard, les derniers camions et tractopelles s’affairent, avant la fin des opérations de terrassement. Le chantier sera terminé à l’automne avec la replantation d’arbres.
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On parle de l'impact environnemental et carbone de ce chantier ?
Quid des déchets et de leur stockage ?
Décidemment, la densité énergétique de l'uranium n'est que la face visible de son intérêt pseudo-écologique.
Pour le Rassemblement national, ce serait l'opportunité d'engranger une nouvelle victoire autour de cette proposition de loi venue du Sénat, qui doit ensuite inspirer le décret fixant la feuille de route énergétique du pays. Le gouvernement doit le publier d'ici à la fin de l'été, a rappelé dimanche le ministre de l'Industrie et de l'Energie Marc Ferracci dans La Tribune.
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Comment l'extrême droite manoeuvre en coulisse pour imposer le nucléaire avec des objectifs complètement farfelus :
"Elle prévoit notamment de nouvelles capacités nucléaires, équivalent à engager la construction de 14 nouveaux EPR au plus tard en 2030. Une position plus tranchée que celle du gouvernement."
"« Il y a toujours des points à améliorer, et en séance, on va se battre pour réussir à s'approcher au plus près de ce que nous considérons être bon pour le pays », a indiqué l'élu (le député RN Maxime Amblard) à l'AFP. Son groupe avait plaidé en commission pour la construction de plus d'une quarantaine d'EPR."
Rappelons que les députés en charge du dossier Energie au RN, le duo Amblard & Tanguy, ont été biberonnés au nucléaire (l'un ingénieur nucléaire, l'autre fils de salarié du nucléaire), de vrais lobbyistes, qui répandent à longueur de temps des fakenews sur les autres énergies (notamment sur les ENR). Aucune objectivité et surtout aucune connaissance de la problématique financière et écologique du sujet.
Selon une information publiée ce samedi 14 juin dans l’après-midi par Le Républicain Lorrain, EDF, exploitant de la centrale nucléaire de Cattenom, tout près du Luxembourg, a informé les autorités nucléaires françaises d’un incident de niveau 2, sur une échelle qui en compte 7.
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Encore un incident sur un sous-traitant dans une zone contaminée.
Profitez des vidéos et de la musique que vous aimez, mettez en ligne des contenus originaux, et partagez-les avec vos amis, vos proches et le monde entier.
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Une excellente intervention bien argumentée du député Maxime Laisney qui maîtrise bien le sujet.
241 milliards d'euros d'investissements, 250.000 emplois à pourvoir, une chaîne d'approvisionnement à sécuriser... L'Union européenne a dévoilé vendredi l'ampleur du chantier pour développer son parc nucléaire d'ici 2050.
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Sans compter le grand carrénage, le centre d'enfouissement, l'explosion du prix de l'uranium (naturel et transformé) et l'adaptation au réchauffement climatique.
Si on ajoute à cela qu'il va y avoir une explosion du coût salarial (à cause des tensions) et un manque de compétences très problématique, investir dans le nucléaire est une impasse assurée !
Si le secteur du nucléaire se positionne en véritable solution pour produire de l'électricité bas-carbone, le démantèlement de ses installations reste un Si le secteur du nucléaire se positionne en véritable solution pour produire de l'électricité bas-carbone, le démantèlement de ses installations reste un sujet épineux.
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"Néanmoins, tous les projets de démantèlement ne sont pas exécutés comme espérés. C’est particulièrement vrai au CEA, qui a de nombreuses installations uniques au monde, et dispose de moyens contraints. Face à cette situation, Pierre Bois, directeur général adjoint de l’ASNR a expliqué que de nombreux projets « se retrouvent dans l’ornière ». Cette situation est, en partie, due à des dommages de génie civil constatés sur l’installation 37A du site de Saclay, qui permet normalement le traitement de déchets radioactifs solides. Or, ce traitement est indispensable pour mener à bien les différentes opérations de démantèlement."
"En parallèle, Pierre Bois a évoqué les anciennes stations de traitement des effluents liquides du CEA, à savoir les unités 35 à Saclay et 37B à Cadarache. On y trouve des cuves anciennes, dans un état vieillissant, qui n’ont pas été complètement vidangées, et dans lesquelles on retrouve encore des matières radioactives. Or, ces installations, qui n’ont pas vocation à être réutilisées, sont difficiles d’accès, ce qui rend toute opération de démantèlement difficile. « Deux sujets qui sont de vrais sujets de préoccupation, parce qu’aujourd’hui, non seulement on est dans des impasses techniques, mais on a peu d’idées sur la manière d’en sortir ». Pierre Bois finit en expliquant que le CEA n’a pas proposé de solution jugée suffisamment crédible, et a évoqué des plannings de démantèlement d’une durée proche du siècle."
Il y a avait déjà les sujets épineux de la dépendance russe à l'uranium (prinicpal transporteur de la France), du stockage des déchets. Celui du démantèlement semble pas mieux.
Dans un documentaire diffusé gratuitement dimanche à 19 heures, la journaliste pour Reporterre Laure Noualhat et la documentariste Clarisse Feletin expliquent comment la politique nucléaire va endetter la France.
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Bravo Reporterre de mettre les pieds dans le plat foireux et dégoulinant pour la filière
Dans un rapport sur la stratégie nationale de développement de l’hydrogène décarboné, les magistrats jugent les trajectoires de production et de consommation d’hydrogène par l’électrolyse « irréalistes » et les soutiens publics largement sous-estimés.
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Et encore une victime collatérale de la stratégie de transition énergétique de la France. Les besoins pour le nucléaire sont tels qu'on en abandonne les solutions alternatives qui permettrait de construire un mix énergétique pertinent !
Grâce à la mobilisation des députés du rassemblement national au retour d'une suspension de séance, un amendement sur le redémarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim et de ses deux réacteurs a été adopté.
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Donc, on veut redémarrer 2 réacteurs en cours de démantèlement sur un site en cours de conversion. L'acharnement du RN à vouloir relancer le nucléaire rend nos politiques de plus en plus stupides !
Irradiation ou contamination, quelle est la différence ? Les radiations peuvent endommager l’ADN, mais heureusement, nos cellules ont des mécanismes de réparation. Découvrez comment la radioactivité peut être dangereuse ou bénéfique selon les cas, et pourquoi les effets varient en fonction de l’âge, du sexe ou de la dose reçue.
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Pour rappel, car beaucoup de nucléopathes cherchent à minimiser les effets de la radioactivité.
Les victimes des essais nucléaires français doivent être mieux indemnisées. Telle est la conclusion du rapport de la commission parlementaire sur les essais nucléaires, dévoilé par France Culture le 17 juin.
🔎 En matière de nucléaire, Emmanuel Macron dépense sans compter. La facture se chiffre en dizaines de milliards. Mais qui va payer ? Enquête sur une faillite annoncée. ✅ Un documentaire en accès libre, sans publicité et financé uniquement par les dons.
Voilà un sujet que nous relayons régulièrement : le coût du nucléaire. Parce que si le nucléaire construit dans les années 70 / 80 a été très rentable jusqu'il y a une dizaine d'année. Ce n'est désormais plus le cas. Et ce reportage nous explique très bien pourquoi.
On peut y ajouter quelques éléments non répertoriés :
le coût du recrutement/formation des futurs collaborateurs de la filière, pris en grande partie en charge par l'Etat
Les besoins en sécurité nationale (gendarmerie) pour le transport des combustibles, la surveillance intérieure et extérieure des centrales et autres sites, l’armement militaire (contre d’éventuelles attaques terroristes ou militaires)
Les besoins en infrastructures pour la construction des centrales (routes, parkings, logements) pris en charge par les collectivités locales (exemple à Penly où l’inflation immobilière galope)
Le coût du financement de la recherche et développement du nucléaire (estimé à plus de 1,2 Mds€ en 2023)
Les frais financiers liés aux emprunts pour financer les travaux. La Cour des comptes les estimait en 2020 à 4,4 Mds € pour l’EPR de Flamanville, 5 ans avant la fin des travaux. Depuis, les taux d’intérêt ont explosé !
Le coût du financement de la recherche et développement du nucléaire (estimé à plus de 1,2 Mds€ en 2023)
A noter que depuis ce reportage le coût de construction de Cigéo Bure a été revu à la hausse, à plus de 50 Mds d'euros, toujours à la charge de l'Etat (investissements).
Les députés débattent à partir du 16 juin du modèle énergétique et de la relance de l’atome. Malgré les discours sur la souveraineté, les centrales nucléaires françaises ont besoin d’uranium importé à 100 % et la filière industrielle dépend d’un marché qui se joue largement en dehors des frontières nationales.
Une « dangereuse » nouvelle course aux armements nucléaires émerge, déplore l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), dans un rapport publié le 16 juin. Et ce, alors que leurs régimes de contrôle sont « gravement affaiblis ».
Le géant russe du nucléaire Rosatom sera le principal constructeur de la première centrale nucléaire du Kazakhstan, ont annoncé samedi les autorités de ce pays d'Asie centrale.
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Encore une défaite pour EDF. En outre, le retour en grâce de la Russie au Kazakhstan n'annonce pas de bons présages pour l'uranium.
14 juin 2025. Le projet « Aval du futur » concerne la fin du “cycle du combustible” après son passage dans les réacteurs nucléaires. Alors que plusieurs pays dont la Grande Bretagne ont décidé d’arrêter le retraitement des combustibles nucléaires usés, la France s’entête dans cette voie qui touche particulièrement le Cotentin. Emmanuel Macron veut que les industriels ferment le cycle du combustible nucléaire grâce au multi-recyclage des combustibles usés alors que les déchets nucléaires du pays atteignent aujourd’hui 1,8 million de tonnes et continuent de s’accroître. C’est une illusion.Opposé au retraitement des combustibles usés à la Hague, le CRILAN s’oppose à ce troisième projet dont les dimensions techniques, économiques, environnementales, juridiques et éthiques posent question. La démocratie environnementale et le débat citoyen sont tout simplement bafoués. Le projet : Initié en réponse à la possible embolie des piscines de la Hague, le projet AVAL du Futur résulte des décisions prises par le Président Macron en Conseil de Politique Nucléaire de mars 2025, sans vote de l’Assemblée Nationale sur la PPE 2025-20235 (Programmation Pluriannuelle de l’Energie), ni débat public approprié.Les piscines ou bassins : Le projet inclut la densification ou entassement de +30% des actuelles piscines de la Hague, la construction de 3 nouvelles piscines de 6500 tonnes, soit un triplement des entreposages si les anciennes piscines sont conservées à la suite du diagnostic envisagé par Orano. A la faveur de contrats étrangers, les combustibles usés moxés pourraient y être entreposés pendant 70 ans avant un éventuel retraitement industriel qui n’existe pas aujourd’hui.Le retraitement : les Shadock pompaient. Le retraitement vise à séparer divers éléments radioactifs présents dans les combustibles usés en vue de leur réutilisation (1 % de plutonium et 95% d’uranium de retraitement) ou bien du stockage définitif de leurs déchets nucléaires ultimes (4 % de produits de fission non valorisables).Ce projet soulève des questions sur la capacité d’Orano à retraiter efficacement les combustibles usés au regard de la baisse continue des tonnages retraités et aussi de l’augmentation des stocks de plutonium sans utilité ; sans parler de l’uranium de retraitement non valorisé à ce jour. Une partie de cet uranium serait retraité en Russie malgré l’embargo…Ainsi et avec 80 tonnes de plutonium issu du retraitement stocké à la Hague, seul 1 % du plutonium des combustibles usés est utilisé pour la fabrication du MOX composé d’uranium neuf et de 8-10% de plutonium. Pour mémoire, le réacteur 3 de Fukushima explosé contenait du MOX, et un microgramme de plutonium suffit à entraîner un cancer du poumon. Actuellement le combustible Mox est utilisé dans les 24 réacteurs les plus anciens de 900 MW sur les 56 du parc français. Il est aussi vendu au Japon.Toujours sur le site actuel, Orano envisage la construction d’une nouvelle usine de retraitement UP4, susceptible de retraiter le MOX usé, les deux usines actuelles arrivant possiblement à leur terme en 2040.Orano envisage aussi une nouvelle usine de fabrication de MOX comparable à celle de Marcoule (Melox) dont les plus de 350 tonnes de rebuts de MOX sont stockés à la Hague : la boucle est re-bouclée pour le plutonium. Impact économique : un nouvel Eld’Orano ? A ce jour, on ne dispose d’aucune approche économique sur le coût de ce projet industriel et encore moins sur le rapport coût /efficacité du retraitement des combustibles usés. L’effet d’annonce suffit à solvabiliser le projet. Pendant ce temps on assiste à un essaimage d’Orano et Framatome sur le Cotentin : à Cherbourg en Cotentin (plusieurs sites), Valognes, Saint Sauveur le Vicomte, les Pieux, Beaumont-Hague.Pour sa construction, le projet pourrait engendrer une augmentation significative de la population locale de l’ordre de 8000 à 20000 personnes, soit +10 % des habitants du Cotentin. On imagine vite les conséquences sur le logement, si rare au bout de la presqu’île, les routes et voies dont celles dédiées inévitablement au nucléaire, l’emploi et les formations toutes axées vers le nucléaire, les services et les capacités sanitaires déjà tendues.L’Etat dédie le Cotentin à une quasi mono industrie tournée vers le nucléaire civil et militaire avec les risques sociaux inhérents à ce genre d’aventure. Et pourtant les élus de droite et de gauche se pressent pour accompagner le nouvel Eld’Orano. Mais qui a mandaté les élus pour cela alors qu’aucun débat public n’a eu lieu ?EDF serait le principal client d’Orano. Mais avec ses 54 milliards de dettes, EDF est face à un mur d’investissements : 23 milliards pour l’EPR de Flamanville sans compter la reprise du fond de cuve et le changement de couvercle, 100 milliards pour les 6 futurs EPR 2, 66 milliards (2024) pour le grand carénage des vieux réacteurs, 144 millions pour « redonner du souffle » à Melox à Marcoule, 37 milliards ( 2025) pour Cigéo à Bure et aussi environ 54 milliards (2030) pour les 2 EPR d’ Inkley Point en Grande Bretagne dont la dérive des coûts devrait être supportée à 85% par EDF. Combien coûterait le projet Aval du Futur mené par ORANO ?Comme le souligne Laure Noualhat dans son ouvrage récent: « Le nucléaire va ruiner la France ».Pendant ce temps, d’autres activités non nucléaires comme les hydroliennes de Cherbourg attendent depuis 2018 de pouvoir s’implanter et démarrer leur production. C’est dans ce contexte que la France est devenue la bonne dernière en Europe sur le développement des énergies renouvelables, cette situation constitue un handicap pour la production d’électricité dans les années à venir.Conséquences environnementales : L’usine de retraitement de la Hague présente déjà des rejets radioactifs liquides et gazeux et des pollutions dans l’environnement. Le projet AVAL du Futur ne pourrait que les amplifier alors que la Convention Ospar (Oslo Paris) dont l’application a été repoussée de 2025 à 2050 devrait les interdire, comme pour les déchets nucléaires solides en mer.En 2018, Yves Marignac décrivait la Hague comme possédant un « potentiel de danger sans équivalent, sans commune mesure avec tout ce que l’on connaît en France et en Europe », notamment vis-à-vis d’un risque terroriste. Effluents rejetés en mer : En Tritium la Hague rejette en 30 jours l’équivalent de 30 ans des rejets de Fukushima. (Source David Boilley ACRO). L’autorisation de rejets annuelle de tritium de la Centrale accidentée de Fukushima est de 22 térabecquerels par an alors que la Hague dispose d’une autorisation pour 18500 térabecquerels annuels dans la Manche soit 840 fois plus (Source ACRO). La Hague rejette notamment du Cobalt et de l’iode 129 que l’on retrouve à Ecalgrain (Cf étude ACRO).L’usine rejette aussi des déchets chimiques en mer : pour les nitrites, les niveaux annuels sont comparables à ceux d’une ferme de 100 000 porcs. Effluents gazeux : l’usine est autorisée à rejeter 20 000 fois plus de gaz radioactifs rares (dont Krypton) et 500 fois plus de tritium gazeux qu’un réacteur de Flamanville (Source Mycle Schneider)Si les émissions restent dans les limites autorisées, l’évaluation de leur impact fait l’impasse sur les faibles doses et leur accumulation ; l’enquête sanitaire demandée par la ministre Corinne Lepage à la suite de l’affaire des leucémies de la Hague n’a jamais été mise en place. Et on ne saurait oublier les pollutions des ruisseaux environnants de la Hague comme le Grand bel, le Ru des Landes ou la Sainte Hélène, l’incendie du Silo 130 toujours en voie de décontamination.Les déchets nucléaires : Fin 2024 la Hague entreposait notamment 41 146 fûts métalliques destinés à Bure soit:21268 fûts de déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL) pour la structure métallique du combustible,19858 fûts de déchets vitrifiés de haute activité à vie longue (HA-VL) pour les éléments radioactifs issus des produits de fission. Avec le projet Aval du futur et sans oublier les déchets de faible et moyenne activité conservés ou évacués ailleurs, combien d’autres déchets vitrifiés et combien de sites d’entreposage à construire à la Hague avant que Bure ou un autre lieu ne puisse les accueillir ? La solution pourrait se résumer à un entreposage de très longue durée à la Hague pour les déchets les plus dangereux, avec les risques inhérents.Pas d’étude environnementale : Le projet Aval du Futur ne présente aucune étude d’impact environnemental adéquate alors qu’UP4 devrait traiter le MOX usé très radioactif avec des rejets en mer et dans l’air.Ainsi les besoins en eau douce ne sont pas quantifiés, alors qu’ils pourraient entrer en concurrence avec les besoins de la population. Les besoins en énergie électrique d’un tel complexe industriel ne sont pas annoncés alors que l’on connaît la fragilité des lignes électriques mises à l’épreuve notamment lors des tempêtes de neige. Une rupture d’approvisionnement électrique pourrait entraîner un accident majeur par manque de refroidissement des piscines et d’autres boues radioactives.Dimensions juridiques et éthiques : La législation actuelle, dont la loi d’accélération du nucléaire de 2023, pourrait contourner les réglementations environnementales pour faciliter ce projet sans débat. Chaque jour le droit de l’environnement se trouve malmené et un texte en cours d’étude pourrait dispenser de débat public les grands projets industriels en France. Qu’en sera-t-il pour Aval du Futur ?Enfin le projet soulève des préoccupations éthiques sur la gestion des déchets nucléaires et la transparence envers les générations futures, la notion de réversibilité des entreposages et stockages. La confiance dans les institutions, élus et industriels est en jeu faute de transparence, d’information, de vote des députés et de participation du public.Conclusion : Rien ne justifie le projet Aval du Futur qui est destiné à donner l’illusion de la fermeture du “cycle du combustible” ouvert aujourd’hui à 99 %. Le seul 1 % du plutonium récupéré et si peu valorisé ne peut justifier une telle usine, grande productrice de déchets nucléaires et chimiques et responsable de pollutions dans l’air et en mer.Face à un projet pharaonique, aussi dangereux que hasardeux, engagé sans débat démocratique, le CRILAN demande l’arrêt du retraitement des combustibles usés, leur stockage à sec et la neutralisation du plutonium produit. Le CRILAN, Comité de Réflexion, d’information et de Lutte Antinucléaire appelle à participer au Festival HARO du 18 au 20 juillet à Vauville dans la Hague.
L’Andra mène l’enquête sur les déchets classés hautement radioactifs sur son site de La Hague. Elle a fait le point lors de la Commission locale d’informations, jeudi 12 juin 2025.
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Ces déchets que la filière ne veut surtout pas qu'on entende parler.
Ce vendredi 13 juin, la centrale nucléaire de Cattenom a fait l’objet d’un examen par les autorités nucléaires françaises. La cause : une anomalie présumée des règles d’exploitation et de sécurité.
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Les pieds nickelés en action à Cattenon : "Tout remonte au 3 juin dernier, lorsque « des opérateurs détectent un défaut sur une vanne située sur le système de ventilation du bâtiment combustible. Ils organisent alors les travaux nécessaires à sa remise en conformité », indique la direction de la centrale de Cattenom. Un système censé renouveler l’air et confiner la radioactivité. Le lendemain matin, des analyses effectuées ont ainsi permis de relever que la vanne était bloquée en ouverture. Conséquence directe : le système de ventilation était indisponible en cas de situation accidentelle. « Nos règles d’exploitation demandent que le circuit de ventilation soit pleinement opérationnel pour les opérations de manutention du combustible », ajoute la direction. Les opérations auraient alors dû être suspendues pendant une heure. Or, sur la période, elles ont été réalisées. Mais la centrale rassure : « Il n’y a pas eu d’impact réel sur la sûreté des installations ». "
Le démantèlement final de la centrale nucléaire de Brennilis (29) est annoncé pour 2041. Encore 17 ans de travaux avant d’évacuer le bloc réacteur et ses équipements contaminés.
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Build Green's insight:
Dites les nucléopathes, c'était vraiment prévu dans le bilan carbone de cette centrale que le délai de démantèlement serait aussi long ? Une paille bien sûr ! Une véritable gabegie surtout.
Une nouvelle analyse commandée par Greenpeace Luxembourg montre que les prescriptions prévues par l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) ne sont pas suffisantes pour permettre aux réacteurs de 1300 MWe – dont ceux de la centrale de Cattenom – d’atteindre un niveau de sûreté comparable à celui des réacteurs de troisième génération. Cette publication intervient alors que l’ASNR a lancé, le 16 mai, une consultation publique sur son projet de prescriptions génériques pour la prolongation de la durée de vie de ces réacteurs. Selon l’expertise, au regard des normes actuelles, de tels réacteurs ne seraient plus autorisés à être construits.
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Build Green's insight:
« À part le fait que les réacteurs de 1300 MWe ne pourront jamais atteindre le niveau de sûreté et de sécurité d’un réacteur de nouvelle génération, le calendrier proposé par l’ASNR pour la mise en œuvre des améliorations et modifications est tout simplement inacceptable » a déclaré Roger Spautz, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace France et Luxembourg. « Il est clairement établi que les équipements nécessaires ne pourront pas tous être installés durant les arrêts prévus la 4ème visite décennale. C’est pourquoi l’ASNR prévoit déjà des délais pouvant aller jusqu’à quatre ans après cette visite pour appliquer certaines mesures. Pire encore : en cas de difficultés, les exploitants pourront même demander un report supplémentaire auprès de l’ASNR ».
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