Life Sciences Université Paris-Saclay

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Les Conseils scientifiques du CNRS et de l’Inserm déplorent que la recherche soit « la grande absente du débat » présidentiel, rapporte l’AFP et Legeneraliste.fr. Dans une adresse aux postulants, ils « alertent » les candidats « sur la situation critique de l’emploi scientifique et du financement de la recherche
publique ». Ils demandent « aux candidats de s’engager en faveur d’un investissement à la hauteur des enjeux dans la recherche, et en premier lieu dans nos organismes de recherche publics ». Ils constatent notamment que « les financements de Recherche et Développement de l’Allemagne ont augmenté de 75% en dix ans, quand les nôtres se sont érodés ».

La Fondation de France et UNICANCER attribuent des bourses à des médecins ou pharmaciens, de toutes structures (CLCC, CHU, CHRU…), pour initier un projet de mobilité internationale sur un thème de recherche clinique, translationnelle ou fondamentale en cancérologie.

Date limite de candidature : 23 avril 2017

La FFI attribue 2 bourses de recherche :
- Deux Bourses "Junior" financées par la SPILF (10 000 €)
- Une Bourse "Jeune chercheur" financée par le CMIT (20 000 €)

Objet : Soutenir un projet de recherche clinique ou expérimental portant sur une thématique en infectiologie. La bourse "Junior" de la SPILF est attribuée à un candidat exerçant à l'hôpital (interne, CCA, assistant…) mais qui ne bénéficie pas d'un statut de personnel hospitalier titulaire. La bourse "Jeune Chercheur" du CMIT est attribuée à un candidat, médecin clinicien, inscrit dans un master ou dans une thèse d'université ou dans le cadre d'un projet de recherche en "mobilité" pour une carrière hospitalo-universitaire.

Date limite de candidature : 31 mars 2017.

We searched the websites of 11 research funding organisations; extracted relevant information to indicate the extent to which each organisation adopted waste-reducing policies and processes; and contacted staff at each organisation to check the accuracy of our extractions, although interpretations were our judgments. Our work demonstrated the lack of transparency in several key policies and processes and shows that information on the policies and processes used by research funding agencies to reduce waste and support methodological research and research infrastructure is generally not transparent or readily available. It appears that the processes of governance do not, in general, hold accountable the funding agencies we have surveyed for assessing whether and how they address the questions raised by the reduce research waste framework.

Ce troisième Appel à Projets 2017 porte sur des projets d’une durée maximum de 2 ans et d’un montant maximum entre 150 000 euros et 200 000 euros par axe de recherche. Le porteur du projet doit être soit un professionnel de santé, soit un chercheur, travaillant en France, dans un établissement hospitalier français, ou un établissement public de recherche ou d’enseignement supérieur français, soit un organisme français à but non lucratif poursuivant un but similaire à la Fondation BMS. Le projet doit participer au développement des connaissances en immuno-oncologie et/ou à l’amélioration de la prise en charge des patients traités par de l’immunothérapie. L’objectif du projet doit être non lucratif et la recherche doit se dérouler en France.

Date limite de candidature : 9 avril 2017

Venu poser la première pierre du chantier de l’ENS Paris-Saclay, mardi 14 mars 2017, dans la zone dite du "Moulon", sur le plateau de Saclay, Bernard Cazeneuve a assuré qu’il "ne devait y avoir qu’une seule université de rang mondial à Saclay", "même si les rythmes d’intégration" des divers établissements "pouvaient être différents". "Il faut faire de la diversité un atout" et "élaborer un nouveau modèle d’université, avec une gouvernance efficace et respectueuse des communautés et des établissements". Bernard Cazeneuve a indiqué que la France "n’avait pas d’atout plus précieux que son intelligence, son inventivité et sa culture", et que l’université Paris-Saclay "reflétait la richesse" des ressources scientifiques "exceptionnelles" du pays. "Il faut savoir nous organiser efficacement et y consacrer les moyens nécessaires", l’ambition de Saclay étant de "devenir une référence dans le monde entier". "Il faut de grandes universités de recherche en France, mondialement visibles, et que des étudiants puissent dire 'je sors de Saclay, de Bordeaux, ou de Strasbourg', comme ils disent 'je sors d’Harvard'". Bernard Cazeneuve a loué la "politique volontariste" menée depuis dix ans qui aboutit à une "armature puissante sur tout le territoire". Il rappelle le "chemin remarquable" parcouru à Saclay par les 19 membres de la Comue, qui ont construit un "socle solide" en matière de diplomation, de budget, de politique RH, ce qui "conforte un premier niveau de structuration". "Pour que l’Université Paris-Saclay soit reconnue comme un établissement à part entière, il faut aller plus loin, en faisant de la diversité un atout". "Un nouveau modèle d’université s’élabore, avec une gouvernance efficace et respectueuse des communautés et des établissements. Il ne doit y avoir qu’une seule université de rang mondial à Saclay, même si les rythmes d’intégration peuvent être différents." Le Premier ministre a confié avoir lui-même "mesuré la force des résistances" lors de ses différentes expériences ministérielles. "C’est consubstantiel à la culture de notre pays !" Il ajoute que "ce n’est pas parce qu’on identifie les conservateurs qu’on gagne tout de suite contre eux !" Il veut croire cependant que Saclay "rend possible des collaborations bien plus fructueuses" que par le passé, et souligne avoir lui-même "perdu beaucoup de batailles avant de gagner à la fin". Thierry Mandon, pour lequel l’ENS Saclay est "un modèle en réduction de l’université Paris-Saclay", s’est lui aussi montré très confiant dans la manière dont se structurait dorénavant le site : "Je n’ai plus d’inquiétudes sur la gouvernance, les choses sont maintenant prises comme elles auraient dû l’être", dit-il en référence au travail du groupe des 7 établissements membres de la Comue en train d’élaborer un nouveau projet d’Idex, et qui doit faire connaître le résultat de ses réflexions mi-avril. "C’est un groupe moteur, mais qui ne prend pas le large pour autant : il sera ouvert à tous ceux qui souhaiteront le rejoindre. Ce groupe a vocation à porter l’Idex, et s’ils sont un peu volontaires, je suis persuadé qu’ils auront l’Idex", assure-t-il en se référant à "des discussions" qu’il a eues avec des membres du jury international.