Un consortium international dirigé par les pédiatres de Gustave Roussy réunissant les plus grandes institutions de cancérologie pédiatrique d’Europe, du Canada et de l’Australie vient de publier les résultats d’une grande étude clinique sur le gliome malin de l’enfant et de l’adolescent. Les gliomes malins sont la première tumeur cérébrale maligne chez l’enfant.
L’analyse des données de cette étude clinique continue sur de nombreux aspects et notamment sur ceux des corrélations entre la biologie, la génomique et l’imagerie IRM avancée. Dans ce cadre, les données sont mises en forme et intégrées pour l’analyse avec l’équipe de Vincent Frouin à Neurospin en collaboration avec le consortium qui a mené cette étude. C’est une première pour l’essai HERBY qui permettra d’explorer les corrélations entre génotype et phénotype de la tumeur. Ce travail s’adosse également sur l’équipe « Génomique et Oncogénèse des Tumeurs Cérébrales » de l’UMR 8203 du CNRS que dirige Jacques GRILL (premier auteur de cette étude) à Gustave Roussy.
Source : Phase II, Open-Label, Randomized, Multicenter Trial (HERBY) of Bevacizumab in Pediatric Patients With Newly Diagnosed High-Grade Glioma Journal of Clinical Oncology, publication avancée en ligne du 4 février 2018 https://doi.org/10.1200/JCO.2017.76.0611
Comme nous vous l’indiquions dans l’édito de la dernière Newsletter SPS, la communauté « Plant Sciences » de Paris-Saclay avait déposé un projet « SPS Graduate School of Research » (SPS-GSR) à la fin du mois de juin, en réponse à l’appel « Ecoles Universitaires de Recherche » dans le cadre du programme « Investissements d’Avenir ». Nous avons l’immense plaisir de vous annoncer que ce projet fait partie des 29 projets sélectionnés (sur 194 déposés au niveau national). L’objectif général du projet SPS-GR est de renforcer les interactions entre la formation et la recherche ainsi que l’internationalisation de ces activités. Nous pensons que cette structure pourra constituer le cadre pérenne d’animation et de réflexion pour adapter l’ensemble des activités aux évolutions des contextes académique, scientifique et socio-économique et assurer la qualité, la pertinence et la visibilité de nos activités de recherche, de formation et d’innovation et donc l’impact et l’attractivité du dispositif de l’Université Paris-Saclay en Sciences des Plantes.
Dans cette lettre vous trouverez également quelques faits scientifiques marquants issus des laboratoires du LabEx SPS pour l’année 2017, ainsi que des informations sur plusieurs temps forts de l’année 2017 : l’école chercheurs « De l'expression des gènes aux réseaux », qui a connu un franc succès, la Fête de la Science, à laquelle SPS participe chaque année depuis 5 ans et la journée Saclay Plant’Innov’, la journée annuelle de rencontre avec de nouveaux partenaires privés potentiels. Dans le même esprit, vous pourrez aussi découvrir le travail effectué dans le cadre du projet SPS2020 « SPInn » afin de développer nos relations partenariales.
Enfin, nous tenons à attirer votre attention sur deux événements SPS majeurs qui auront lieu en 2018 et auxquels nous vous espérons nombreux : le colloque « International SPS Conference 2018 : Plant Sciences for the Future » (4-6 juillet) et, juste après, la « SPS Summer School 2018 : Plant epigenetics and epigenomics » (8-13 juillet).
Un Parcours franco-chinois unique en Biothérapies Tissulaires, Cellulaires et GéniquesOpéré par l’UEVE dans le cadre du master Biologie-Santé de l’Université Paris-Saclay, ce parcours enseigné exclusivement en anglais va permettre de former vingt étudiants français et chinois sur deux ans, alternativement à Évry et à Wuhan.
La médecine personnalisée et les biotechnologies en plein essor Cette action s’inscrit dans la volonté commune de la France et la Chine d’innover pour accélérer le développement de la médecine de précision et des biotechnologies : d’une part, avec le plan « Médecine France génomique 2025 » lancé début 2017, la France s’engage fortement dans la révolution de la médecine personnalisée, d’autre part, en Chine, la médecine de précision a été annoncée comme un des domaines clés du 13ème plan quinquennal chinois (2016-2020).
L’ANR lance, en collaboration avec 15 pays (Allemagne, Belgique, Egypte, Espagne, Finlande, Irlande, Italie, Israël, Lettonie, Norvège, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Suède, Suisse) un sixième appel à projets dans le cadre de l’initiative de programmation conjointe sur la résistance antimicrobienne (JPI-AMR). Cette initiative vise à promouvoir des recherches internationales sur le thème de la résistance antimicrobienne.
Limite de dépôt des pré-dossiers : mercredi 7 mars 2018
17:00
Limite de soumission des dossiers : jeudi 14 juin 2018 17:00
Paris-Saclay TV vous propose pour ce nouveau numéro :
- un reportage sur l'Institut Photovoltaïque d'Île-de-France ;
- un retour sur la cérémonie des vœux 2018 de l'EPA Paris-Saclay ;
- une découverte du Design Spot, le tout nouveau lieu du territoire dédié à cette activité de création ;
- de revenir sur "Projects Exhibition", une exposition de réalisations de travaux organisée par des étudiants de l'Université Paris-Saclay au PROTO204.
ERA-CVD announces the Joint Transnational Call 2018 for cardiovascular research projects driven by Early Career Scientists. 18 countries participate in the JTC2018 with an approximate budget of 11.99 Mio Euro.
L’un est coloré et vit dans les rivières d’Amérique latine, l’autre est aveugle, dépigmenté et habite dans l’obscurité des grottes mexicaines, pourtant ce sont les mêmes poissons : Astyanax mexicanus. Comment les spécimens cavernicoles ont-ils évolué afin de survivre dans un tel environnement ? Des chercheurs de l’Institut des neurosciences Paris Saclay (CNRS/Université Paris-Sud) ont observé qu’un nombre différent de certains neurones se développait chez les embryons des deux spécimens. Cette variation naturelle dans le développement cérébral impacte non seulement la morphologie des poissons cavernicoles mais aussi leur comportement. En intervenant sur le développement neuronal des larves du poisson cavernicole, les chercheurs sont parvenus à leur faire mimer le comportement du poisson de surface. Ces variations en nombres de neurones trouvent leur origine dans des processus embryonnaires très précoces, qui se produisent pendant les dix premières heures après la fécondation. Ces résultats sont publiés dans la revue eLife le 6 février 2018.
L'équipe Généthon, l'un des laboratoires de l'AFM-Téléthon, a travaillé au développement d'une thérapie génique destinée au traitement des myopathies myotubulaires chez les jeunes enfants. Les premières données obtenues lors de l'essai clinique actuellement en cours chez des patients démontrent pour le moment une efficacité du traitement. Ana Buj-Bello, directrice de recherche Inserm au Généthon (UMR-S 951 UEVE/INSERM/GENETHON), a développé un projet de recherche visant à traiter la myopathie myotubulaire chez les jeunes enfants par thérapie génique, une maladie pour laquelle aucun traitement n’existe à l’heure actuelle. Auparavant étudiée chez les animaux de petite et grande taille, cette thérapie a montré ses premiers signes d’efficacité au cours de l’essai clinique dont elle fait actuellement l’objet.
Le RIC Paris-Saclay (Réseau d'Imagerie Cellulaire UPSaclay) annonce le lancement d’une nouvelle rubrique « News - Imagerie Cellulaire» proposant les dernières informations ayant trait à l’imagerie cellulaire et tissulaire. Cette rubrique est consultable sur le site du RIC Paris-Saclay www.ric-paris-saclay.fr ou directement à l’adresse https://www.scoop.it/t/news-imagerie-cellulaire. Il s’agit d’un outil en ligne de curation de contenu qui permettra d’effectuer une veille performante sur les sujets d’actualité en imagerie. Ce journal en ligne est actualisable en temps réel car les utilisateurs de cette rubrique pourront participer eux-même à la veille scientifique et partager leurs informations. Une recherche par mot-clefs sera également possible (en haut à droite – "search in topic").
Ceux qui désirent devenir des curateurs réguliers de ces ''news imagerie'' sont invités à contacter le RIC Paris-Saclay : philippe.leclerc@inserm.fr
En collaboration avec une équipe allemande de l'Université de Marburg, Pavel Müller et Klaus Brettel (I2BC@Saclay/SB2SM/CEA/Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot) ont étudié les premières étapes de la photoactivation d'une photolyase classe II de l'archéobactérie Methanosarcina mazei par spectroscopie optique résolue en temps et ont découvert une particularité de cette classe de photolyases : la séparation photo-induite des charges est stabilisée par un cluster d'eau, un élément structurel conservé également chez les photolyases classe II de plantes et d'animaux.
L'Université Paris-Saclay organise sa cérémonie en l'honneur de ses docteurs !
La troisième édition de la remise de diplôme de doctorat de l'Université Paris-Saclay se déroulera le vendredi 29 juin 2018 à l'Ecole Centrale Supelec.
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé finance 3 projets de réseaux autour des thèmes : produits de santé et grossesse, société et produits de santé, nouvelle approches translationnelles en toxicologie clinique.
La Fédération pour la recherche sur le cerveau finance des projets en neurosciences, ou en relation avec les pathologies neurologiques ou psychiatriques.
Montant : jusqu'à 200 000 € / projet Date limite de candidature : 19 mars 2018
Bourses et Subventions de recherche 2018 Financées par la Société Française d’Hypertension Artérielle (SFHTA) et la Fondation de Recherche sur l’HTA (FRHTA).
Montant de la Bourse de Recherche : jusqu'à 40 000 € Montant de la Subvention de Recherche : jusqu'à 20 000 €
DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE : MERCREDI 28 MARS 2018
The Sjöberg Prize for cancer research is awarded to scientists who have made major contributions to our knowledge about disease mechanisms, risk factors, or the treatment or prevention of cancer. This new prize is based on a donation from the late businessman Bengt Sjöberg and amounts to 1 million US dollars ofwhich 1/10 is a personal award, with the remainder being used for research. It is therefore a requirement that the nominated scientist is still conducting high-quality cancer research and is, preferably, in an ascending phase of her/his scientific career. The prize should preferably be awarded to one recipient, but may be divided among up to three recipients. Nominations will be treated confidentially and managed by a prize committee that reports to the Academy's Class for medical sciences. The final decision regarding the Sjöberg Laureate(s) 2019 will be made by the Academy in full session. The inaugural Sjöberg Prize 2017 was awarded to Tony Hunter and James P. Allison "for groundbreaking studies oj cellular processes that have led to the development oj new and effective cancer drugs". The Sjöberg Prize 2018 is awarded to Zhu Chen, Anne Dejean and Hugues de The "for clarification oj molecular mechanisms, and development oj revolutionary treatment oj acute promyelocytic leukemia" (see www.kva.se/sjobergprize).
Les allergies médicamenteuses représentent un problème majeur de santé publique et la majorité est due à des antibiotiques tels que les bêta-lactamines. Les composés chimiques, tels que la benzylpenicilline (BP), sont des molécules de faible poids moléculaire qui ne peuvent être reconnus par le système immunitaire et ne peuvent donc pas déclencher une réponse immunitaire adaptative. Ainsi pour devenir immunogène, ces molécules se lient à des protéines telles que l’albumine humaine (HSA). Le complexe ainsi formé est internalisé par les cellules présentatrices d’antigène qui présentent ensuite des conjugués peptides-molécules, associés aux molécules HLA, aux lymphocytes T (LT).
Dans une étude à paraitre dans Allergy, Marc Pallardy et son équipe à la Faculté de Pharmacie de Châtenay-Malabry (Unité INSERM/UPSud UMR-S 996, en collaboration avec l'uMR 8076 BioCIS CNRS/UPSud et le SIMOPRO du CEA de Saclay - LabEx LERMIT), apportent une compréhension des mécanismes de l’immunisation contre les médicaments et le rôle des LT dans le développement des allergies médicamenteuses. Les chercheurs ont mis en évidence l'existence d’un répertoire de LT naïfs CD4+ spécifiques du bioconjugué HSA-BP chez des donneurs sains (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/all.12173/abstract). Ensuite, ils se sont intéressés à l’identification des peptides haptenisés par la BP, issus de la HSA, et impliqués dans l’activation des LT naïfs ainsi que dans l’immunisation des patients allergiques. Leur stratégie a permis (1) l’identification des résidus lysine présents sur la HSA hapténisés par la BP par spectrométrie de masse, (2) la sélection par une approche in silico des peptides de 15-mer potentiellement immunogènes, (3) la synthèse orientée de ces peptides-BP à l’aide d’un monomère lysine-BP (https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.bioconjchem.6b00393), (4) l’identification des épitopes reconnus par les LT naïfs de donneurs sains grâce à un modèle de co-culture autologue DC-LT, (5) la validation de deux épitopes situés sur les lysines 159 et 525 chez les patients allergiques aux pénicillines. D’une manière générale, ce projet a permis, d’une part, l’identification d’épitopes impliqués dans l’immunisation à la BP pouvant servir dans le développement d’un test à visée diagnostic et, d’autre part, d’établir une stratégie de prédiction de peptides potentiellement immunogènes.
Paris, le 5 février 2018 – Acticor Biotech, société de biotechnologie spécialisée dans la phase aigüe des maladies thrombotiques, dont l’accident vasculaire cérébral (AVC) et l’embolie pulmonaire, et co-fondée par le Prof. Philippe BILLIALD (Université Paris-Sud, Faculté de Pharmacie), annonce aujourd’hui la fin de son étude clinique de phase I avec son candidat médicament ACT017. ACT017 est un fragment d’anticorps monoclonal humanisé (Fab) dirigé contre GPVI, une glycoprotéine plaquettaire impliquée dans les processus thrombotiques.
Le critère d’évaluation principal concernant la sécurité et la tolérance a été atteint, aucune des doses testées n’ayant été associée à un événement indésirable grave. La dose maximum tolérée n’a pas été atteinte, même si une inhibition complète de l’agrégation plaquettaire induite par le collagène a été observée, ce qui signifie qu’une dose recommandée acceptable pour les études de phase II a été obtenue. Des données plus précises sur l’hémostase et la coagulation ainsi que sur la pharmacocinétique seront bientôt disponibles, et utilisées pour une simulation pharmacocinétique / pharmacodynamie (PK-PD) et l’optimisation de la dose. Le rapport final de l’étude sera publié dans les prochaines semaines. Les résultats de cette étude permettront à la Société de définir la dose d’ACT017 la plus appropriée pour les études de phase II.
@ Société des Neurosciences La Semaine du Cerveau 2018 se déroulera du lundi 12 mars au dimanche 18 mars. A cette occasion, NeuroSpin ouvrira ses portes au public (du 12 au 16) en proposant cette année, en plus des visites de ses imageurs, une série de conférences « interactives » au cours desquelles chaque intervenant pourra s'appuyer sur une courte vidéo. Un temps plus important sera consacré aux questions-réponses.
Organisée chaque année au mois de mars depuis 1998 au niveau international, la Semaine du Cerveau a pour but de sensibiliser le grand public à l'importance des recherches dans le domaine des neurosciences. Cette manifestation est coordonnée en France par la Société des Neurosciences. Ateliers, conférences, débats, spectacles animeront les journées avec une programmation intense.
Depuis 2013, NeuroSpin participe activement à la Semaine du Cerveau et est devenu un lieu phare au sein du campus Paris-Saclay. Cette année encore, un cycle très riche de conférences grand public (accès libre : places limitées à 140) ainsi que des visites guidées sur réservation* seront proposés. PROGRAMME DES CONFÉRENCES :
Lundi 12 mars – 11h45 Ouverture de la semaine par Stanislas Dehaene (Collège de France), directeur de NeuroSpin Lundi 12 mars – 12h30 à 13h30 : « L'IRM: de la compréhension de la maladie à la prise en charge du trouble bipolaire », Josselin Houenou, CEA NeuroSpin / Université Paris Saclay et Unité Inserm U955/ Institut Mondor de Recherche Biomédicale
Mardi 13 mars - 12h30 à 13h30 : « Un aimant géant pour comprendre le cerveau », Cécile Rabrait-Lerman, CEA NeuroSpin / Université Paris Saclay et Lionel Quettier, CEA IRFU / Université Paris Saclay.
Mercredi 14 mars - 12h30 à 13h30 : « Motivations : Comment le cerveau nous pousse à agir », Philippe Vernier, Directeur de l'Institut des Neurosciences Paris-Saclay (CNRS/Université Paris-Sud)
Jeudi 15 mars - 12h30 à 13h30 : « A quoi pensent les bébés ? », Ghislaine Dehaene-Lambertz, Directeur de recherche, responsable du laboratoire Neuroimagerie du développement, CEA NeuroSpin / Université Paris Saclay
Vendredi 16 mars - 12h30 à 13h30 : « Comment notre cerveau construit-il notre conscience ? », Darinka Trübutschek, CEA NeuroSpin / Université Paris Saclay
L’Université Paris-Sud encourage fortement ses étudiants à partir en mobilité à l’international. Plusieurs dispositifs de financements existent à Paris-Sud pour financer ces projets de mobilité parmi lesquels des bourses de l’Université Paris-Saclay.
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