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July 27, 2017 2:27 AM
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Scientists genetically engineer the world’s first blue chrysanthemum By Elizabeth PennisiJul. 26, 2017 , 2:00 PM True blue flowers are a rarity in nature—they occur only in select species like morning glories and delphiniums. Now, researchers have created a genuinely blue chrysanthemum by adding two genes to the normally pink or reddish flower. The advance could be applied to other species—and it may mean that florists wanting to hawk blooms of blue will no longer have to dye them. “This [advance] is of great impact,” says Toru Nakayama, a plant biochemist at Tohoku University in Sendai, Japan, who was not involved with the work. There are several popular commercial species for which no true blue varieties exist, he notes.
Via Saclay Plant Sciences
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July 24, 2017 3:18 AM
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Deux physiciens, dont Martin Lenz du Laboratoire de Physique Théorique et Modèles Statistiques (Université Paris-Sud/CNRS), proposent un nouveau point de vue sur les fibres protéiques associées à la maladie d’Alzheimer : interpréter leur formation comme l’assemblage d’un puzzle aux pièces mal ajustées. Cette étude est publiée dans la revue Nature Physics.
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July 20, 2017 12:15 PM
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Des travaux publiés le 13 juillet 2017 dans la revue Lancet Neurology montrent les résultats d’un essai de thérapie génique réalisé chez quatre enfants atteints de la maladie de Sanfilippo de type B (appelé aussi MPS IIIB). Aboutissement de deux décennies de partenariat et de soutien financier de l’AFM-Téléthon, et avec le soutien de l’association Vaincre les Maladies Lysosomales (VML), le Professeur Marc Tardieu du département de Neurologie Pédiatrique de l'Hôpital de Bicêtre (Université Paris Sud et AP-HP) et ses collègues des Universités Paris-Sud, Paris Descartes et de l'Institut Pasteur ont constaté, après 30 mois de suivi, une bonne tolérance au traitement et un bénéfice neurocognitif pour les patients. Lien article: http://www.thelancet.com/journals/laneur/article/PIIS1474-4422(17)30169-2/fulltext Contact: marc.tardieu@aphp.fr
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July 17, 2017 7:37 AM
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Dans une étude d'une équipe de biologistes de Harvard, dirigée par George Church et publiée dans la revue Nature datée du 13 juillet 2017, les chercheurs ont réussi à incorporer les données d’une image et d’une courte vidéo dans le génome de bactéries vivantes. Une telle expérience suscite un véritable intérêt puisque, selon Christophe Dessimoz, responsable d’un laboratoire d’informatique et de génétique à l’université de Lausanne, « stockée dans de l’ADN, la totalité des données informatiques produites par l’humanité occuperait une pièce de quelques mètres cubes ». Si la technique nécessite encore de nettes améliorations pour parvenir à un stockage massif de données informatiques dans l’ADN, Jean-François Lutz, directeur de recherche au CNRS ( Institut Charles-Sadron, à Strasbourg), salue la simplicité de la méthode d’incorporation développée par lesdits biologistes.
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July 2, 2017 3:40 AM
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La dispersion accidentelle d’espèce de fourmis dans le monde est fortement liée à l’activité économique mondiale, mais son impact a varié selon les espèces et les époques. Cette étude, à laquelle Sébastien Ollier du laboratoire Ecologie, systématique et évolution (Université Paris-Sud / CNRS / AgroParisTech) a participé, est publiée dans la revue Nature Ecology and Evolution.
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June 26, 2017 5:31 PM
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Dans un article publié dans la revue Journal of Synchrotron Radiation, les équipes de Régis Daniel à l’Université d’Evry-‐Val-‐D’Essonne, de Thierry Chardot à l’INRA AgroParisTech et de Bianca Sclavi à l’ENS Paris-‐Saclay en collaboration avec les équipes du Synchrotron SOLEIL viennent de montrer qu’il est possible d’exploiter la ligne Métrologie pour effectuer des expériences d’empreintes moléculaires sur des protéines en solution. Basée sur la grande réactivité du radical hydroxyle formé par photolyse des molécules d’eau, cette méthode couplée à une analyse fine par spectrométrie de masse permet de localiser les empreintes avec une résolution au niveau d’acides aminés individuels. Cette méthode représente une alternative intéressante pour caractériser en solution des protéines qui par leur taille élevée et/ou leur flexibilité et/ou leur insolubilité résistent aux méthodes bio-‐structurales usuelles, ainsi que pour mettre en évidence des réarrangements conformationnels rapides (de l’ordre de la milliseconde) et localiser des domaines d’interactions dans des complexes non-‐covalents. Contact : regis.daniel@univ-evry.fr
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June 19, 2017 6:18 PM
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Exploser. C’est la manière, pour le moins originale, utilisée par certains globules blancs pour piéger les pathogènes. En mai 2017, une équipe de chercheurs de l’Université Paris-Saclay (UMR-S 996 INSERM/UPSud/Université Paris-Saclay, Faculté de Pharmacie deChâtenay-Malabry) a publié dans The Journal of Leukocyte Biology une étude développant l’idée que de nombreuses cellules immunitaires sont capables de capturer et de détruire des bactéries en utilisant un outil original : l’ETose.
Article: http://www.jleukbio.org/content/early/2017/04/27/jlb.3MA0916-411R.abstract Contact: luc.de-chaisemartin@u-psud.fr
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June 15, 2017 1:34 AM
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Complete and accurate reference genomes and annotations provide fundamental tools for characterization of genetic and functional variation. These resources facilitate the determination of biological processes and support translation of research findings into improved and sustainable agricultural technologies. Many reference genomes for crop plants have been generated over the past decade, but these genomes are often fragmented and missing complex repeat regions. Here we report the assembly and annotation of a reference genome of maize, a genetic and agricultural model species, using single-molecule real-time sequencing and high-resolution optical mapping. Relative to the previous reference genome, our assembly features a 52-fold increase in contig length and notable improvements in the assembly of intergenic spaces and centromeres. Characterization of the repetitive portion of the genome revealed more than 130,000 intact transposable elements, allowing us to identify transposable element lineage expansions that are unique to maize. Gene annotations were updated using 111,000 full-length transcripts obtained by single-molecule real-time sequencing. In addition, comparative optical mapping of two other inbred maize lines revealed a prevalence of deletions in regions of low gene density and maize lineage-specific genes.
Via Saclay Plant Sciences
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June 7, 2017 12:56 PM
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Dans un article paru le 6 juin, le Quotidien du Médecin rapporte les résultats d'une étude internationale publiée en janvier 2017 dans ACS Nano et explique que « les maladies présentent des signatures olfactives dans l’haleine, qui sont à la fois détectables et spécifiques ». 17 maladies, dont de nombreux cancers, mais aussi des pathologies digestives, ont déjà été testées. Sylvia Cohen-Kaminsky, directrice de recherche CNRS dans l'unité UMR-S 999 « Hypertension artérielle pulmonaire – Physiopathologie et innovation thérapeutique » dirigée par Marc Humbert (INSERM-UPSud-Faculté de Médecine, UPSaclay, AP-HP, Centre National de Référence de l'Hypertension Pulmonaire Sévère, DHU TORINO, Service de Pneumologie, Hôpital de Bicêtre, LabEx LERMIT), et co-auteure de l'étude, souligne : « C’est le retard diagnostic moyen de 2,8 ans et la procédure invasive par cathétérisme droit qui ont convaincu l’équipe de travailler sur la détection de la maladie à partir des composés volatils dans l’haleine ». Contact : sylvia.cohen-kaminsky@u-psud.fr ou marc.humbert@aphp.fr
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June 1, 2017 5:09 PM
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Dans un article publié dans la revue Nature Communications, l’équipe de Patrick Couvreur à l’Institut Galien (Université Paris-Sud/ Université Paris-Saclay) a découvert qu’il était possible d’exploiter les lipoprotéines (LDL, HDL) de la circulation générale pour la vectorisation indirecte de médicaments, à condition que ceux-ci soient équipés d’un groupement chimique ayant une forte affinité pour les LDL. Ces travaux ont été réalisés dans le cadre de l’ERC Advanced Grant “TERNANOMED”. Contact: patrick.couvreur@u-psud.fr
Taking a look at plant-microbe relationships Ever since plants colonized land, they have evolved a range of mutualistic associations with bacteria and fungi. Indeed, such associations were probably required for plants to grow on harsh, nutrient-poor surfaces. Martin et al. review the spectrum of plant-microbe symbioses and their evolution, including evidence from the Rhynie Chert of the Devonian period and modern associations. Surprisingly, diverse functional plant-microbial symbioses have several common conserved features, including signaling pathways, immune evasion, and root development.
Via Loïc Lepiniec
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May 24, 2017 6:48 PM
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Le venin du Mamba pour lutter contre la polykystose rénale. Une équipe CEA de l'institut Frédéric Joliot (service SIMOPRO) a caractérisé une toxine du venin de mamba vert, la mambaquarétine, qui s’avère être un candidat thérapeutique très prometteur pour lutter contre la polykystose rénale, maladie génétique qui provoque l’apparition de kystes dans les reins et, à terme, une insuffisance rénale. Ces résultats sont publiés dans la revue PNAS. Référence : Ciolek, J. et al. Green mamba peptide targets type-2 vasopressin receptor against polycystic kidney disease. (2017) Proc.Natl.Acad.Sci.Usa (sous presse). Contact: nicolas.gilles@cea.fr
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May 19, 2017 2:23 AM
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Selection for inflorescence architecture with improved flower production and yield is common to many domesticated crops. However, tomato inflorescences resemble wild ancestors, and breeders avoided excessive branching because of low fertility. We found branched variants carry mutations in two related transcription factors that were selected independently. One founder mutation enlarged the leaf-like organs on fruits and was selected as fruit size increased during domestication. The other mutation eliminated the flower abscission zone, providing “jointless” fruit stems that reduced fruit dropping and facilitated mechanical harvesting. Stacking both beneficial traits caused undesirable branching and sterility due to epistasis, which breeders overcame with suppressors. However, this suppression restricted the opportunity for productivity gains from weak branching. Exploiting natural and engineered alleles for multiple family members, we achieved a continuum of inflorescence complexity that allowed breeding of higher-yielding hybrids. Characterizing and neutralizing similar cases of negative epistasis could improve productivity in many agricultural organisms.
Via Saclay Plant Sciences
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Glutamate receptors are well characterized channels that mediate cell-to-cell communication during neurotransmission in animals. Nevertheless, information regarding their functional role in organisms without nervous systems is still limited. In plants, Glutamate Receptor-like (GLR) genes have been implicated in defence against pathogens, reproduction, control of stomata aperture and light signal transduction1–5. However, the numerous GLR genes present in angiosperm genomes (20 to 70)6 has prevented the observation of strong phenotypes in loss-of-function mutants. Here, we show that in the moss Physcomitrella patens, a basal land plant, mutation of GLR genes cause sperm failure in targeting the female reproductive organs. In addition, we show that GLR genes encode non-selective Ca2+ permeable channels that can regulate cytoplasmic Ca2+ and are needed to induce the expression of a BELL1-like transcription factor essential for zygote development. Our work reveals novel functions for GLRs in sperm chemotaxis and transcriptional regulation. Sperm chemotaxis is essential for fertilization in both animals and early land plants like bryophytes and pteridophytes. Therefore, our results are suggestive that ionotropic glutamate receptors may have been conserved throughout plant evolution to mediate cell-to-cell communication during sexual reproduction.
Via Loïc Lepiniec
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July 21, 2017 6:12 AM
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Dans une étude publiée le 5 juillet 2017 dans Nature Communications, une équipe de chercheurs de l’Institut de biologie intégrative de la cellule (I2BC - CNRS/Université Paris-Sud/CEA/UPSaclay) montre que les corps de Negri, qui constituent les usines virales du virus de la rage, se forment par séparation de phases liquides. Dans des expériences alliant biologie cellulaire et biophysique, l’équipe a découvert la nature physico-chimique de ces structures qui hébergent la synthèse des acides nucléiques viraux. Ces compartiments sphériques, dépourvus de membrane, se comportent comme des gouttes d’huile dans l’eau et sont, par exemple, capables de fusionner entre eux. Néanmoins, ce ne sont pas les propriétés hydrophobes des molécules qui permettent la séparation de phases, mais des régions spécifiques des protéines virales. Ce sont les interactions entre ces dernières qui confèrent aux corps de Negri leur nature liquide. Cette séparation de phase permet au virus de se définir une identité en distinguant ce qui le constitue (l’usine virale) de ce qui lui est extérieur (le reste du cytoplasme). Ces compartiments liquides ne seraient d’ailleurs pas spécifiques du virus de la rage mais pourraient être étendus à d’autres virus comme celui d’Ebola ou de la rougeole. Ils constituent donc une signature de l’infection cellulaire par ces virus, soulevant la question de la reconnaissance des constituants viraux par l’immunité innée. En dévoilant la nature physico-chimique des usines virales, les chercheurs ouvrent de nouveaux champs pour la recherche appliquée : une molécule capable de disperser les phases liquides de ces compartiments aurait certainement un effet sur l’infection. Légende figure : Cellules en culture infectées par le virus de la rage et observée en microscopie optique à fluorescence. Le noyau de la cellule est en bleu. Les usines virales sont constituées par les moyennes et grosses inclusions circulaires en rouge. Le réseau de microtubules est en vert. C’est le long de ce réseau que sont transportées les nucléocapsides virales (petits points rouges) lorsqu’elles quittent l’usine virale. © Yves Gaudin. Contacts : yves.gaudin@i2bc.paris-saclay.fr danielle.blondel@i2bc.paris-saclay.fr jovan.nikolic@curie.fr
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July 20, 2017 6:23 AM
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Les kinésines sont des moteurs moléculaires liés au cytosquelette des cellules eucaryotes. Leur fonction typique est de se déplacer le long des microtubules pour transporter des charges, telles que des vésicules ou des macromolécules. Une autre fonction assurée par certaines kinésines est de réguler la dynamique des microtubules. C’est le cas des kinésines-13 qui induisent leur désassemblage. De façon imagée, alors les kinésines motiles seraient des porteurs qui marchent le long d’un chemin pavé, ces kinésines particulières modifieraient le chemin, éventuellement en le cassant. Pour comprendre les mécanismes à la base de la fonction de désassemblage, Benoît Gigant et collègues de l’équipe MiKiCa de l’I2BC (CEA/ CNRS/ Université Paris-Sud/ Université Paris-Saclay), en collaboration avec l’équipe de Chunguang Wang de l’Université Tongji de Shanghai (Chine), ont déterminé la structure d’un complexe entre une kinésine-13 et la protéine formant les microtubules, appelée tubuline (« le pavé du chemin »). Ces résultats montrent que la kinésine stabilise la tubuline dans une conformation qui n’est pas compatible avec celle adoptée dans le microtubule. Ces travaux, qui ont bénéficié de financements de l’ANR et de la fondation ARC, sont parus dans la revue Nature Communications. Contact : benoit.gigant@i2bc.paris-saclay.fr
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July 8, 2017 5:43 PM
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L’activité physique ne permettrait pas de se prémunir de la démence. Une étude menée par les chercheurs du Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé Publique (UMR-S 1018 Inserm-UPSud-UPSaclay, Hôpital Peul Brousse, Villejuif) et parue dans le British Medical Journal montre, en effet, que les adultes pratiquant de l’exercice physique régulièrement présentent un déclin cognitif similaire aux sédentaires. Ces travaux contredisent la littérature scientifique. Mais, comme le souligne Séverine Sabia, chercheuse Inserm à la tête de cette étude, « ces résultats sont corroborés par 2 essais d’intervention récents et un rapport d’experts publié le 22 juin 2017 qui conclut en un manque d’évidence suffisante quant à un effet protecteur de l’augmentation de l’activité physique sur le risque de démence ». Néanmoins, les chercheurs ont remarqué une diminution de l’activité physique dans les 9 années qui précèdent le diagnostic chez les sujets ayant développé une démence. Ces derniers limitaient leur activité physique jusqu’à deux heures par semaine. Pour les auteurs, ces résultats suggèrent que la diminution de l’activité physique pourrait faire partie des changements qui surviennent dans les premiers stades de la maladie. Malgré ces résultats, les chercheurs n’écartent pas totalement la possibilité que l’exercice physique puisse être neuroprotecteur. « Il reste à savoir si maintenir un bon niveau d’activité physique durant cette phase préclinique de la démence pourrait ralentir le processus de la maladie », expliquent les auteurs. En revanche, ils réaffirment les bienfaits d’une activité physique régulière pour le maintien d’une bonne santé cardiaque, ainsi que pour la prévention de l’obésité et du diabète. Adopter une activité régulière reste « un déterminant majeur de l’état de santé à tous les âges de la vie », assurent-ils. Lien article BMJ : http://www.bmj.com/content/357/bmj.j2709 Contact: severine.sabia@inserm.fr
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June 26, 2017 5:44 PM
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Dans un article publié dans le dernier numéro de Science, une équipe de jeunes chercheurs dirigée par Guillaume Montagnac, chargé de recherche Inserm à Gustave Roussy, en collaboration avec l’Institut Curie et l’Institut de Myologie, a découvert un nouveau mécanisme qui aide les cellules à migrer. La cellule forme à la surface de sa membrane de multiples petites pinces qui l’aident à s’accrocher pour mieux progresser le long des fibres présentes à l’extérieur de la cellule. Ce mécanisme permet de mieux comprendre comment une cellule s’échappe de la masse tumorale et se déplace dans le corps pour aller former un nouveau foyer.
Lien article: http://science.sciencemag.org/content/356/6343/eaal4713 Contact: guillaume.montagnac@gustaveroussy.fr
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June 20, 2017 4:42 PM
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Et si l’évolution des chromosomes sexuels n’était pas due aux différences entre mâles et femelles ?
Une étude récente menée au laboratoire d'Ecologie Systématique Evolution (Univ. Paris Sud, AgroParisTech, CNRS, Université Paris-Saclay, 91400 Orsay) sous la direction de Tatiana Giraud, et publiée dans PNAS, sur les chromosomes de types sexuels de champignons remet en cause la théorie dominante sur l’évolution des chromosomes sexuels. Les chromosomes sexuels chez les plantes et les animaux suivent souvent des évolutions particulières et étonnantes. L’exemple le plus connu est le chromosome Y déterminant le sexe mâle chez l’être humain, qui est très petit, avec très peu de gènes et beaucoup de séquences répétées par rapport au chromosome X. L’hypothèse jusque-là dominante pour expliquer ces énormes différences, que l’on retrouve chez de nombreux animaux et plantes, postulait que la recombinaison a été stoppée entre le X et le Y en plusieurs étapes successives, jusqu’aux extrémités des chromosomes, entraînant une forte différenciation avec le temps entre les chromosomes sexuels. La raison invoquée pour ces strates successives de suppression de recombinaison était que la sélection naturelle devrait favoriser la liaison de plusieurs gènes, les uns après les autres, aux gènes de déterminisme du sexe, dans les cas de gènes qui ont des variants qui sont bénéfiques chez les femelles et d’autres variants qui sont avantageux chez les mâles. Il parait en effet bénéfique d’associer au gène de déterminisme du sexe un gène déterminant la couleur chez les espèces d’oiseaux dont les mâles ont des couleurs très vives pour attirer les femelles tandis que les femelles ont des couleurs plus ternes pour se cacher des prédateurs. D’autres exemples incluent les gènes responsables de la crinière chez les lions ou la taille des plumes chez le paon, qui ont des tailles différentes chez les mâles et les femelles. Cependant, malgré des dizaines d’années de recherche sur les chromosomes sexuels, peu de preuves confirmant cette hypothèse ont été trouvées. Une étude récente chez des champignons, utilisant de nouvelles techniques de séquençage permettant des assemblages de génomes complets, a révélé l’existence de strates successive de suppression de recombinaison sur les chromosomes déterminant leurs types sexuels, alors même que les types sexuels chez ces organismes ne déterminent pas de caractères mâles/femelles ni d’autres caractères différenciés entre types sexuels qui pourraient conforter l’hypothèse dominante. Ces résultats inattendus suggèrent que d’autres forces pourraient être plus généralement responsables de l’évolution particulière des chromosomes sexuels en strates successives de différenciation menant à des états comme chez l’être humain où le chromosome sexuel Y est minuscule, et qui ne seraient pas du tout liées aux différences entre mâles et femelles.
Contact : tatiana.giraud@u-psud.fr
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June 19, 2017 6:11 PM
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Vous êtes en train de comprendre cette phrase que vous lisez. Mais savez-vous pourquoi ? Des chercheurs du CEA et de l’INSERM (Cognitive Neuroimaging Unit, CAE-INSERM U992, NeuroSpin, Gif-sur-Yvette) ont publié en avril dans Proceedings of the national academy of Science (PNAS) un article révélant de grandes avancées dans la recherche du mécanisme de compréhension des éléments de langage par notre cerveau.
Article: http://www.pnas.org/content/114/18/E3669.abstract
Contact: stanislas.dehaene@cea.fr
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June 7, 2017 4:43 PM
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Une équipe de l’Inra (Micalis, Jouy-en-Josas) a mis en évidence deux mécanismes distincts de contrôle de la croissance des bactéries en forme de bâtonnet. Publiés dans Nature Communications le 7 juin 2017, ces travaux affinent nos connaissances sur la synthèse de la paroi bactérienne, cible privilégiée des antibiotiques. A plus long terme, ils ouvrent des perspectives vers de nouvelles stratégies pour inhiber la croissance bactérienne. Contact : rut.carballido-lopez@inrae.fr
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June 7, 2017 9:29 AM
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Dans un article paru le 2 juin dans Cell Death & Differentiation, l''unité de radiothérapie moléculaire UMR-S INSERM/UPSud 1030 à Gustave Roussy, associée au Labex LERMIT, vient de révéler la capacité des rayonnements ionisants à reprogrammer les macrophages associés aux tumeurs et à déclencher une voie de signalisation qui implique la NADPH oxidase 2 et la kinase ATM. La détection de cette voie de signalisation macrophagique permet de prédire la réponse à la radiothérapie des patients présentant un cancer colorectal localement avancé. Ces travaux de recherche représentent un progrès notable dans la compréhension des processus immunologiques impliqués dans la réponse à la radiothérapie. Contact : jean-luc.perfettini@gustaveroussy.fr
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May 29, 2017 6:48 PM
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Dans un article publié dans la revue Cancer Research, l’équipe de Patrick Couvreur à l’Institut Galien (Université Paris-Sud/ Université Paris-Saclay) a conçu un nouveau nanomédicament à base de cisplatine pour le traitement expérimental du cancer du colon. Administré par voie orale, ce nanomédicament a montré une activité anticancéreuse accrue et une moindre toxicité rénale par rapport au cisplatine libre. Ces travaux ont été réalisés dans le cadre de l’ ERC Advanced Grant “TERNANOMED”. Le couplage chimique du cisplatine (un médicament anticancéreux majeur) au squalène (un lipide naturel et biocompatible) permet l’obtention d’un bioconjugué de cisplatine-squalène dont les molécules s’auto-assemblent spontanément sous forme de nanoparticules en milieu aqueux. Comme le squalène est un lipide bien absorbé per os, les chercheurs ont eu l’idée de tester l’activité anticancéreuse de ces nanoparticules dans plusieurs modèles expérimentaux de tumeurs coliques après administration par voie orale. Il a tout d’abord été montré que les nanoparticules de cisplatine-squalène (SQ-cisPt) inhibent ex-vivo la croissance de lignées cellulaires de cancer du colon (HT-29, KM-12) à des concentrations dix fois moindres que le cisplatine (CisPt). Cette amélioration de l’activité anticancéreuse a pu être attribuée à une augmentation de la platination de l’ADN résultant d’une accumulation intracellulaire accrue, la forme nanoparticulaire permettant le contournement des protéines d’efflux. Le traitement des cellules cancéreuses par les nanoparticules de SQ-cisPt déclanche, par ailleurs, toute une série de mécanismes cellulaires comme la production de radicaux libres, l’activation des processus d’apoptose, des cascades cellulaires de stress kinases et l’accumulation de transcripts de métaux lourds. La meilleure efficacité antitumorale des nanoparticules a ensuite été montrée in vivo sur (i) la tumorigénèse spontanée des souris ApcMin/+, (ii) la carcinogénèse chimioinduite à l’azoxymethane et (iii) la dissémination métastasique hépatique d’une tumeur colorectale orthotopique. Le traitement par nanoparticules ne s’est accompagné d’aucune toxicité aux doses utilisées. Comme l’administration des médicaments anticancéreux s’effectue généralement par voie intraveineuse, l’utilisation de nanotechnologies pour l’administration par voie orale contribue à la fois à l’amélioration du confort du patient et, contrairement à la voie intravasculaire, elle ne nécessite pas d’hospitalisation coûteuse. Contact: patrick.couvreur@u-psud.fr
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May 25, 2017 6:11 AM
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Certains patients infectés par le VIH ont la capacité, naturellement et sans traitement, de contrôler la réplication virale et de rester exempts, de longues années durant, de signes cliniques de sida. Mais les mécanismes à l’origine de ce contrôle viral, ou de sa perte soudaine, restent méconnus. Laurence Meyer et son équipe du CESP (UMR-S 1018 Inserm/UVSQ/UPSud/UPSaclay) ont étudié 1067 contrôleurs du VIH de la cohorte européenne COHERE/EuroCoord quant à leurs charge virale, taux de lymphocytes CD4+3 et CD8+3 et devenir : 86 ont perdu leur capacité à contrôler le virus (chez les hommes notamment), 293 ont démarré un traitement antirétroviral et 13 sont décédés. Ces données, inédites sur une aussi large population, plaident en faveur d’un suivi attentif des contrôleurs du VIH non traités lorsque le ratio CD4/CD8 diminue ou en cas de rebonds de charge virale. Elles confirment aussi la nécessité de renforcer les recommandations d’usage du préservatif chez ces patients, en raison du risque de perte du contrôle virologique. Contact: laurence.meyer@inserm.fr
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May 21, 2017 11:56 AM
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Les leucémies aiguës mégacaryoblastiques de l'enfant, ou LAM7, sont un sous-type de cancer du sang. Touchant moins d'une personne sur un million par an, elles sont rares, mais très agressives. En 2012, l'équipe de Thomas Mercher à Gustave-Roussy (UMRS-S 1170-INSERM-UPSud-UPSaclay, Villejuif) avait découvert que ces leucémies pouvaient dériver d'une fusion anormale des gènes ET02 et GLIS2. Lors d'une nouvelle étude parue dans Cancer Cell, les chercheurs ont élucidé une partie des mécanismes par lesquels cette anomalie induit une LAM7. L'oncoprotéine fabriquée à partir de la fusion se fixe sur l'ADN des cellules. Ce faisant, elle altère l'expression de certains gènes, comme ERG, connu pour son implication dans d'autres cancers de mauvais pronostic. Par ailleurs, l'oncoprotéine interagit aussi avec la protéine normale ET02. En utilisant une petite molécule baptisée NC128, les biologistes sont parvenus à bloquer cette interaction. Puis en amenant des cellules de patients à fabriquer cette même molécule NC128 - par introduction de son gène dans ces cellules - ils ont pu induire la mort de ces cellules leucémiques. Ce résultat indique que l'inhibition de l'interaction entre l"oncoprotéine ET02-GLIS2 et ET02 peut constituer une nouvelle stratégie thérapeutique pour les LAM7. Contact : thomas.mercher@inserm.fr
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