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Bernadette Cassel
from EntomoNews
September 12, 1:55 PM
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In natural ecosystems, species are interacting with many others constituting complex networks. Analysis of these networks enables us to describe and visualize ecological communities, which can vary greatly depending on the habitat and the season. Here, we have studied insect floral visitors explicitly considering the four main orders Hymenoptera, Coleoptera, Diptera, and Lepidoptera over nine months in 2022 across three sites in South-West Corsica. Pierre-Yves Maestracci, Laurent Plume, Caroline de Zutter & Marc Gibernau Arthropod-Plant Interactions Seasonal and habitat variations of floral visitor networks in a Mediterranean maquis Published: 06 September 2025 Image : Types of habitats on the sites of Loretto (left), Suartello (middle), and Vignola (right) ------ NDÉ Traduction Dans les écosystèmes naturels, les espèces interagissent avec de nombreuses autres, formant ainsi des réseaux complexes. L'analyse de ces réseaux nous permet de décrire et de visualiser les communautés écologiques, qui peuvent varier considérablement en fonction de l'habitat et de la saison. Nous avons étudié les insectes butineurs en nous concentrant spécifiquement sur les quatre principaux ordres que sont les hyménoptères, les coléoptères, les diptères et les lépidoptères, sur une période de neuf mois en 2022, sur trois sites du sud-ouest de la Corse. Nous avons enregistré 2 848 interactions entre insectes et fleurs impliquant 241 espèces morphologiques d'insectes et 54 espèces végétales. Sept espèces végétales représentaient 61 % de toutes les observations d'insectes et 81 % de la diversité des espèces d'insectes enregistrées. Nos résultats ont révélé une dynamique spatiale et temporelle prononcée. Des communautés saisonnières distinctes de visiteurs floraux ont émergé sur chaque site, la plus grande diversité étant observée entre le printemps et l'été. La composition des espèces clés variait considérablement d'une saison à l'autre : Bombus xanthopus, Oedemera spp. et Tropinota squalida au printemps ; Hylaeus spp. et Mordellistena spp. en été ; Apis mellifera et Hylaeus spp. en automne. La diversité végétale locale et l'hétérogénéité du paysage à courte (200 m) et longue (1 km) échelle ont probablement contribué aux différences spatiales entre les sites. Cette étude souligne la nécessité d'intégrer des groupes peu étudiés tels que les coléoptères et d'étendre l'échantillonnage à toutes les saisons afin de saisir pleinement la dynamique des réseaux végétaux et des visiteurs floraux. Cependant, compte tenu de la grande diversité et de la complexité taxonomique des insectes visiteurs de fleurs, la gestion directe est difficile. Au lieu de cela, la priorité accordée à la gestion des communautés végétales offre un moyen pratique de soutenir ces interactions, d'autant plus que les assemblages de visiteurs varient en fonction du microhabitat et de la structure du paysage. Ces informations sont essentielles pour comprendre les processus écologiques et élaborer des stratégies de conservation solides qui tiennent compte de la variabilité de ces interactions dans les écosystèmes méditerranéens. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
September 10, 1:38 PM
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Un Français sur quatre vit dans une zone exposée, selon l'Institut national de l'information géographique et forestière. Publié le 09/09/2025 09:24 Mis à jour le 09/09/2025 17:44 "... Les débordements de cours d'eau, crues éclair, coulées de boue et submersions marines ne cessent d'augmenter. Avec la hausse des températures, les nuages ont tendance à emmagasiner davantage d'humidité et leur pouvoir de précipitation s'accroît de 7% dès que la température de l'atmosphère augmente de 1°C, rappelle l'Institut.
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Bernadette Cassel
September 8, 12:56 PM
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Sur le chemin du marché aux plantes, au parc du Grand-Blottereau, à Nantes, un pôle dédié à la biodiversité invite les passants à penser les jardins comme des réservoirs à faune et à flore. Un guide local, gratuit et tout neuf, y est distribué. Ouest-France Agnès CLERMONT. Publié le 06/09/2025 à 19h41 "... la culture du « jardin propre, où tout est tondu très ras, où aucune feuille ne traîne », a la vie dure, observe-t-il. Pourtant, rien de pire pour la biodiversité. Muni d’un petit guide édité par Nantes métropole, qui vient tout juste de sortir, il explique le mode d’emploi pour modifier la tendance." (...) Image : Mathilde Renard et Olivier Ganne, du service Recherche et biodiversité de la métropole nantaise, brossent les mérites d’un passage à hérissons avec un visiteur, le Nantais Jacques Papin. | OUEST-FRANCE
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Bernadette Cassel
September 6, 2:25 PM
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En 2022, le retrait-gonflement des sols argileux (RGA) a causé, à lui seul, plusieurs milliards d’euros de dégâts. Des recherches récentes ont construit un indicateur pour prévoir l’évolution future du risque. Sophie Barthelemy Publié: 4 septembre 2025, 11:30 CEST "Le retrait-gonflement des sols argileux (RGA) est un risque naturel étonnamment méconnu au regard de ses conséquences et de son coût pour la collectivité. Ce phénomène conduit le sol à se rétracter comme une éponge suite à une période de sécheresse, et à gonfler ensuite lors du retour des pluies. Ces variations de volume peuvent endommager les constructions situées en surface. Le nombre de maisons fissurées est en forte augmentation depuis plusieurs années en France. Cela pourrait encore s’aggraver sous l’effet du changement climatique, en particulier dans le sud-ouest et le nord-est du pays. Les experts du climat s’accordent sur le fait que les températures vont augmenter en France du fait du changement climatique, mais ces projections ont jusque-là peu été utilisées pour évaluer les tendances associées au phénomène de RGA en particulier. Des travaux récents menés conjointement par Météo France, le BRGM et la Caisse centrale de réassurance (CCR) ont permis d’améliorer les connaissances à ce sujet et ont proposé un indicateur RGA spécifique qui pourrait être utile pour prévoir et quantifier l’ampleur des sécheresses à venir." Image : En séchant, le sol argileux se rétracte dans les trois dimensions, ce qui crée des fentes verticales qui se prolongent en profondeur. Photo prise le 17 juillet 2025 à Olivet (Loiret). Fourni par l'autrice
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Bernadette Cassel
September 3, 1:45 PM
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Alors que l’automne s’installe et que les jardiniers songent à nettoyer leurs parterres pour l’hiver, une pratique gagne en popularité, non par paresse, mais par conscience écologique. Conserver les tiges de fleurs séchées jusqu’au printemps suivant n’est pas seulement un choix esthétique pour certains, c’est un geste fondamental pour la survie de nombreux insectes, et en particulier pour les coccinelles. Ce simple acte de non-intervention se révèle être une contribution majeure à la préservation de la biodiversité locale, transformant chaque jardin en un sanctuaire potentiel pour ces précieux auxiliaires. 2 septembre 2025 / Par Nathalie S.
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September 1, 1:59 PM
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Ces installations en pierre qu'on voit souvent dans les villages sont un vestige du passé, mais aussi - on le sait moins - un havre de paix pour la biodiversité, en particulier pour les amphibiens. A Plaintel (Côtes-d'Armor), une association mène des travaux de restauration écologique des lavoirs. Carnets de campagne Jeudi 28 août 2025 Image : L'association Lavoirs et Fontaines étudie la faune et la flore des lavoirs, véritables joyaux de biodiversité - Association Lavoirs et fontaines
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Bernadette Cassel
August 30, 12:27 PM
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Une belle variété d’insectes bourdonnent en ce moment autour du rosier… Vies sauvages dans les Sucs Juillet 2025 Les gros gourmands brouteurs de pollen… La rose est la fleur préférée de la grosse cétoine dorée qu’on appelle parfois « le hanneton des roses » . Gros gourmand, cet insecte enfouit avec avidité sa tête jusqu’au fond de la fleur … Dans la terre du jardin ou dans le compost,vous trouverez ses larves, des « vers blancs », à ne pas confondre avec les larves du hanneton… Et de la même famille, c’est à dire les Coléoptères, avec deux ailes ailes épaisses qui forment un fourreau protecteur au-dessus des ailes membraneuses, par ordre d’arrivée : (...) Les collecteurs de nectar… et brouteurs de pollen ! Parmi cette diversité de pollinisateurs saurez-vous identifier les abeilles ? (...)
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Bernadette Cassel
August 26, 12:26 PM
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Dans le Val-d’Oise, une Éco-école met en place des actions concrètes avec ses élèves en faveur du développement durable. Dorothée Blancheton | Oct 14, 2024 [...] Un environnement propice aux découvertes Il faut reconnaître que l’école des Bosquets dispose déjà de beaux atouts. Sa vaste cour de récréation donne sur la campagne et la forêt, ce qui permet aux élèves et à leurs professeurs d’observer les animaux évoluer au fil des saisons. L’école possède aussi une mare dont l’accès est protégé pour étudier la biodiversité, un potager, des arbres fruitiers, un hôtel à insectes, des composteurs… Depuis cette année, les enseignant·es font parfois classe dehors pour profiter davantage encore de cet environnement. Tous les ans, les enfants font des plantations dans le potager. Dans les prochains mois, des bacs à hauteur des plus petits vont être installés. « Quand l’herbe pousse régulièrement au milieu des plantations, c’est plus dur à entretenir pour les enfants de maternelle. Avec cet aménagement, ils gagneront en autonomie », assure Audrey Binet, directrice de l’établissement. Sur le temps scolaire, les enfants ont aussi une sortie annuelle pour nettoyer leur commune. [...]
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August 23, 1:10 PM
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Ce métal, naturellement présent dans les sols, peut avoir des effets nocifs sur la santé humaine. Publié le 21/08/2025 16:25 Mis à jour le 21/08/2025 16:42 Image : L'UFC-Que Choisir pointe les tablettes en chocolat noir, notamment celles "issues labellisées bio et équitable, car leur cacao provient d'Amérique latine, dont les sols contiennent une grande quantité" de cadmium. (CATHERINE FRUHINSHOLZ / BIOSPHOTO / AFP) ------ Lire aussi → Le chocolat contient une quantité "non négligeable" de cadmium, un métal lourd aux effets nocifs, selon l'UFC-Que choisir https://www.franceinfo.fr/sante/alimentation/le-chocolat-contient-une-quantite-non-negligeable-de-cadmium-un-metal-lourd-aux-effets-nocifs-selon-l-ufc-que-choisir_7446529.html Début juin, des médecins libéraux avaient alerté sur la contamination massive des Français au cadmium via des engrais phosphatés utilisés en agriculture.
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Bernadette Cassel
August 21, 1:24 PM
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Alors que les températures et la sécheresse continuent d'augmenter en France, les vignerons doivent s'adapter pour réussir à produire du vin de qualité. Mais jusqu'à quand les vignes résisteront-elles à la crise climatique ? Publié le 20/08/2025 05:59 "... La pression des maladies et des ravageurs peut également devenir plus forte en cas d'année chaude et humide." Image : La crise climatique, causée par l'activité humaine, bouleverse la culture du raisin comme les vendanges, de plus en plus précoces. (PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO)
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Bernadette Cassel
August 19, 2:24 PM
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Profession : cicadologue. Stéphane Puissant est un biologiste qui étudie les cigales. Son objet d’étude l’amène à sillonner la planète, du Maghreb à l’Afrique de l’Ouest en passant par Madagascar. Échanger avec lui, c’est découvrir combien nous connaissons mal ces insectes. C’est aussi apprendre, par exemple, que certaines espèces peuvent vivre plus de vingt ans, que certains mâles restent silencieux, que l’essentiel de la vie d’une cigale se passe sous terre et bien d’autres choses encore. Stéphane Puissant Published: August 18, 2025 5.13pm BST "Saviez-vous que certaines espèces peuvent vivre plus de vingt ans, que certains mâles restent silencieux, que l’essentiel de la vie d’une cigale se passe sous terre ?" (...) Image : Cicadetta montana, Cicada orni, Lyristes plebejus, Cicadetta brevipennis litoralis, Cicadetta cantilatrix. Fritz Geller-Grimm, Stéphane Puissant, Thomas Hertach, CC BY
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Bernadette Cassel
August 17, 1:28 PM
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Après un incendie, la régénération naturelle demeure le choix privilégié de l'ONF. Mais les bouleversements liés au réchauffement climatique rendent peu à peu indispensables l'action de l'homme. Publié le 09/08/2025 07:38
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Bernadette Cassel
August 14, 2:24 PM
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Un rapport d’inspection des services de l’État, rendu public le 8 août, révèle la présence sur le site BASF de Genay (Rhône) d’une dizaine de tonnes de Fastac, un insecticide interdit en France et dans l’UE. L’affaire interroge la capacité des pouvoirs publics à agir face aux multinationales de l’industrie agrochimique qui jouent avec les limites de la loi. Se dirige-t-on vers un nouveau scandale lié aux pesticides ? Dix tonnes de Fastac Tech – un insecticide retiré du marché en France depuis 2020 – ont été découvertes sur le site BASF de Genay (Rhône), au nord de Lyon. Ce produit contient de l’alpha-cyperméthrine, une substance active interdite depuis 2021 dans l’Union européenne (UE).
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Bernadette Cassel
September 11, 1:56 PM
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"L'entreprise consacre 2 millions d'euros à la création d'une usine à Angers (Maine-et-Loire). Un site qui lui permet de passer à l'étape industrielle pour ses solutions de biocontrôle et biostimulants à base d'insectes, champignons et bactéries." Par Cédric Menuet Publié le 11 sept. 2025 à 15:00Mis à jour le 11 sept. 2025 à 15:19 (abonnés) "If Tech change de dimension. Née en 2004, cette entreprise du Maine-et-Loire s'appuie sur un nouveau site de production aux Ponts-de-Cé, dans l'agglomération d'Angers, pour ses solutions naturelles de biocontrôle et biostimulants. Des alternatives aux pesticides et engrais chimiques à base d'insectes, champignons et bactéries, que cette entreprise de 8 salariés destine principalement à une clientèle de professionnels du végétal. L'activité génère un chiffre d'affaires proche du million d'euros, pour moitié réalisé à l'international. Son projet immobilier a mobilisé 2 millions d'euros pour la construction d'une usine de 800 mètres carrés en remplacement d'un précédent atelier de 250 mètres carrés en location. Avec ses nouvelles installations, If Tech multiplierait par 10 ses capacités de production, selon son dirigeant et fondateur Christian Hecker. « Nous passons à un stade industriel avec des outils qui améliorent notre productivité et qui vont nous permettre d'aborder de nouveaux marchés. » Dans la ligne de mire d'If Tech, les grandes cultures tels le blé et la betterave, ainsi que la vigne et les cultures fruitières, sur lesquelles la société est désormais en mesure de répondre en volumes." (...) Image : If Tech développe le largage d’œufs et larves d'insectes par drones pour lutter contre certains ravageurs. (If Tech)
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Bernadette Cassel
September 9, 12:45 PM
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Le fonds a enregistré, en 2024, près d’un millier de dossiers de maladies causées par l’exposition professionnelle aux produits phytosanitaires, en hausse de 43 % par rapport à 2023. Par Stéphane Foucart Publié le 02 septembre 2025 à 21h10, modifié le 02 septembre 2025 à 22h30 Extraits "... la grande majorité (environ 90 %) des demandeurs sont des hommes, souvent anciens exploitants agricoles. Et ce alors que « les salariés agricoles, notamment des saisonniers précaires, remplissent des tâches qui les exposent autant, voire plus, aux pesticides », rappelle le chercheur. « De la même manière, dans les champs, les femmes sont elles aussi exposées, mais leurs expositions sont souvent minorées et leurs carrières sont plus discontinues, leurs activités sont morcelées dans le temps et ne répondent pas aux critères très stricts exigés par les tableaux de maladies professionnelles »" "Les maladies légalement reconnues comme liées à l’exposition prénatale aux pesticides sont les leucémies, les tumeurs cérébrales, les fentes labiopalatines et les troubles du neurodéveloppement (autisme, retards mentaux, etc.). D’autres pathologies de l’enfant ou malformations à la naissance peuvent donner lieu à des demandes mais après avis d’un comité d’experts attaché au fonds." ------ NDÉ Le rapport L’activité du FIVP accuse [...] une très forte accélération du nombre d’instructions (+ 36,4 %) ainsi qu’une augmentation du nombre de reconnaissances en maladie professionnelle des affections présentées (+ 44,6 %), tout en parvenant à réduire le délai moyen de réponse de – 7 % grâce à la combinaison de plusieurs éléments : un circuit court de transmission des dossiers, l’accompagnement des demandeurs par les équipes administratives pour la complétude des dossiers, le renforcement des effectifs des équipes médicales, la création de tableaux de maladies professionnelles et des processus maitrisés de versement des indemnités. Les pathologies les plus représentées en termes d’indemnisation sont, respectivement pour celles désignées et non désignées dans un tableau de maladie professionnelle, le cancer de la prostate et les affections neurologiques. Les hommes, déjà majoritairement représentés parmi les demandeurs, concentrent quasi exclusivement les indemnisations 2024 ; ce sont des retraités pour plus de la moitié d’entre eux.
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Bernadette Cassel
September 7, 2:08 PM
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Le Conservatoire d'espaces naturels des Pays-de-la-Loire a récemment racheté le parc du château de Clermont au Cellier (Loire-Atlantique) et l'île Bruneau (Maine-et-Loire) pour les restaurer et les préserver. L'association qui se finance via des dons, détient désormais près de 1 000 hectares en Pays-de-la-Loire. Publié : 3 septembre 2025 à 17h35 - Modifié : 3 septembre 2025 à 17h37 Tom ROSSI Crédit : CEN Pays-de-la-Loire
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Bernadette Cassel
September 5, 12:23 PM
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C’est un nouveau type d’obsèques qui intéresse de plus en plus. En France, la « terramation » se heurte pour l’instant à des défis légaux et techniques qui ne semblent pas insurmontables, mais auxquels il faudra répondre. Jordy Bony et Damien Charabidze Publié: 2 mai 2025, 09:54 CEST [...] Qu’est-ce que la terramation ? "La terramation, fusion de terra et transformatio qui renvoient respectivement aux idées de « surface au sol » et de « métamorphose », est un mode de sépulture inspiré du cycle de la nature. La terramation repose sur l’emploi de copeaux de bois afin de créer des conditions propices à l’activité des bactéries dites aérobies, c’est-à-dire utilisant l’oxygène. Elle diffère ainsi de l’enterrement classique, qui place le corps dans des conditions anaérobies en le recouvrant de terre où en le plaçant dans un caveau hermétique. Faute d’oxygène, la décomposition est alors très lente et nécessite plusieurs années, et même parfois plusieurs décennies. La putréfaction génère également des résidus néfastes pour l’environnement. La terramation propose au contraire un temps de dégradation du corps réduit (moins d’un an) et une nouvelle vision de la mort. Ce procédé produit en effet un humus sain qui peut alimenter la croissance des plantes. Il est dès lors possible de transformer les cimetières en espaces de mémoire végétalisés, riches et vivants. La mort (re)devient une étape du cycle du vivant." [...] Une évolution portée par la société civile "En France, les études d’opinions démontrent un plébiscite en faveur de solutions funéraires plus écologiques, de 20 % à plus de 45 % des sondés, et une bonne acceptation socioculturelle de la terramation. Mais l’approche « hors-sol » états-unienne semble susciter peu d’enthousiasme. Il existe cependant d’autres approches de terramation, plus naturelles. C’est le cas de l’humusation, un processus réalisé en extérieur et au contact du sol, sous une butte de broyat végétal. Bien qu’historiquement pionnier, ce procédé développé en Belgique n’a pas encore obtenu de reconnaissance légale et peine à démontrer sa faisabilité." (...) Image via F-Compost – Compostage funéraire, terramation, humification, humusation et réduction organique naturelle des corps https://fcompost.hypotheses.org/
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Bernadette Cassel
September 2, 12:33 PM
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'Demain quand il fera 40 degrés en Belgique, je sais qu’ici ce sera plus cool que des endroits où il n’y a pa Par Marie Dessy avec Gilles Monnat "Jean-Cédric Jacmart a eu plusieurs vies, plusieurs reconversions, mais depuis un peu plus de 10 ans, c’est dans le petit village de Desnié, dans la commune de Theux, en province de Liège, qu’il a élu domicile. C’est au cœur de ce paysage vallonné que Jean-Cédric a fondé le "Petit monde de Desnié", une micro-ferme en permaculture. Sur son vaste terrain de 9 hectares, la terre, l’humain et le vivant dans son ensemble se réconcilient et interagissent main dans la main. La permaculture, c’est bien plus que du jardinage. C’est toute une philosophie de vie qui s’inspire de la nature pour (re)créer des écosystèmes plus harmonieux, robustes et les moins dépendants possibles des énergies fossiles." (...) " «... C’est incroyable le pouvoir que nous avons de favoriser le vivant en transformant le paysage ! »" Jean-Cédric a aussi creusé une mare qui apporte de la beauté et de la quiétude au paysage, mais pas seulement. "Depuis la construction de la mare, il y a sept variétés d'insectes qui n'existaient pas avant. Quand on rajoute de l'eau dans un système, vous changez complètement l'écosystème." Des espèces rares et des insectes, il y en a aussi sur les hauteurs de la ferme. "La parcelle haute de la propriété est considérée comme une prairie à haute valeur biologique classée par la Région wallonne", explique-t-il. Image : Jean-Cédric et sa mare. Crédit : Gilles Monnat La propriété s’est totalement métamorphosée au service de la nature. Elle est devenue un véritable refuge pour les animaux et les insectes. La vie sauvage a repris ses droits.
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August 31, 2:02 PM
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Aidés par des applications, des millions de citoyens documentent la faune, la flore et les impacts du changement climatique au détour d’une promenade ou depuis chez eux. Une masse d’informations cruciale pour les chercheurs professionnels. par Anaïs Moran publié le 29 août 2025 à 20h47 "... « Plus il y aura de monde qui observera son jardin pour un programme scientifique, plus nombreux seront ceux qui se diront que ça ne vaut peut-être pas la peine de tondre la pelouse toutes les semaines. Plus il y aura de monde pour scruter les pollinisateurs, plus nombreux seront ceux qui s’opposeront à la réintroduction de néonicotinoïdes tel que l’acétamipride, conclut l’écologue Philippe Grandcolas. C’est le plus grand pouvoir des sciences participatives. Faire prendre conscience de ce qui nous entoure. »" Image : En 2023, plus de 132 200 citoyens français ont contribué à un projet de recherche porté par un expert dédié à la faune ou à la flore. (Marie-Hélène LABAT/Divergence)
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Bernadette Cassel
August 28, 3:29 PM
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A cause du manque d’eau et des pics de température, les arbres se débarrassent déjà de leurs feuilles. Mais en voulant limiter leur transpiration, ils cessent aussi de faire des réserves pour l’hiver, avertit Brigitte Musch, de l'ONF. par Margaux Lacroux publié aujourd'hui à 17h14 [...] Pourquoi les arbres veulent-ils arrêter de transpirer ? Pour éviter de faire des embolies. Les arbres fonctionnent comme une vaste pompe : par leurs racines ils prélèvent de l’eau dans le sol, qu’ils transpirent par leurs feuilles via les stomates. En période de sécheresse, les arbres ferment les stomates pour stopper la pression qui permet de faire monter l’eau dans l’arbre. Car quand il n’y a plus d’eau dans le sol, ils aspirent de l’air. Comme chez les humains, les bulles d’air bouchent les vaisseaux et causent la mort des branches qui étaient irriguées par ces vaisseaux. Quand a-t-on commencé à constater le roussissement des arbres cette année ? Cela dure depuis plusieurs semaines. La défoliation arrive tôt dans l’année et cela est lié à la précocité des canicules. Mi-juillet, après la première vague de chaleur, les effets ont commencé à être observés car sécheresse et canicule se sont conjuguées. Lors des fortes chaleurs, le hêtre prend aussi des coups de soleil sur son tronc, il fait des cloques, son écorce se détache, c’est très mauvais pour lui. Dans le Sud-Ouest, il peut y avoir un autre facteur, uniquement pour le chêne : un insecte, la punaise réticulée, pique les feuilles, fait mourir les cellules, qui prennent une teinte marron, c’est très présent autour de Toulouse. [...] La mortalité des arbres dans les forêts françaises a doublé en dix ans, on peut s’attendre à ce que la tendance se poursuive ? Oui. C’est surtout le cas dans le Grand Est pour l’épicéa, espèce de montagne qui avait été plantée dans les années 1950 en plaine, en limite de ce que pouvait supporter cette espèce en termes de conditions écologiques. A partir de 2017, les sécheresses se sont enchaînées et pratiquement toutes les forêts de plaine sont mortes, notamment parce qu’un insecte, le scolyte, a tiré parti de la faiblesse des arbres pour les attaquer encore plus. Depuis cette période-là, on constate aussi des dépérissements très importants sur les feuillus, notamment les hêtres dans le quart nord-est et le chêne le long de la vallée de la Loire, en particulier dans des forêts naturelles de l’Allier qui souffrent énormément. [...]
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Bernadette Cassel
August 25, 1:21 PM
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De récents événements en Colombie-Britannique montrent que cela peut mener à des conséquences tragiques. La Presse canadienne Publié le 23 août à 19 h 46 UTC+2Mis à jour le 23 août à 21 h 10 UTC+2 "... Jim Mattsson, professeur à l'Université Simon Fraser, explique que les périodes de sécheresse peuvent affaiblir les arbres en réduisant la photosynthèse et leur croissance. Cela fait diminuer leurs réserves d'énergie ou de sucre et leurs défenses chimiques. M. Mattsson explique que tous ces facteurs peuvent provoquer une réaction en chaîne, augmentant la vulnérabilité des arbres aux insectes et aux maladies fongiques avant de provoquer leur pourriture interne et potentiellement leur chute. Difficile à prédire "Peter Constabel recommande de rechercher les signes de maladie sur les arbres. Il note entre autres qu'une écorce fendue ou la croissance de champignons peuvent être des signes de stress, et suggère d'éviter ces arbres. Mais M. Constabel précise qu'il est difficile de prédire quand un arbre va tomber, même pour les arboristes professionnels. Parfois, cela se produit sans autre avertissement qu'un craquement. Cela peut même se produire par une journée parfaitement calme et sans vent, a-t-il prévenu." (...) Image : Une mère et son bébé sont morts après la chute d'un arbre au terrain de camping du parc du lac Cumberland, près du lac Comox, le 31 juillet. (Photo d'archives) Photo : Radio-Canada / Maryse Zeidler
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August 22, 1:40 PM
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Au printemps, près de 200 hectares du mont Redon ont été ravagés par des feux dans la réserve naturelle de Chastreix-Sancy. Malgré les paysages calcinés, la présence de zones refuges a permis une reprise de la faune et de la flore. par Sonia Reyne, envoyée spéciale dans le massif du Sancy, correspondante à Clermont-Ferrand publié le 17 août 2025 à 16h09 [...] Réservoirs de vie Si la reprise est si rapide, «c’est que le feu a épargné certains endroits refuges comme les éboulis, talwegs, ruisseaux et dépressions. Ce morcellement est dû au vent tournant qui a parfois fait sauter le feu par-dessus certaines zones, ou l’a fait passer très rapidement», détaille Thierry Leroy. Ces poches de végétation ont servi de réservoirs de vie. Le sol, brûlé sur seulement 2 ou 3 centimètres, a protégé racines et semences. Les cendres, elles, ont joué leur rôle fertilisant. La qualité écologique du site a fait le reste : la réserve naturelle nationale gérée par le parc régional des volcans d’Auvergne maintient un milieu riche et résilient, capable d’absorber un choc et de repartir vite. La faune, quant à elle, a été relativement préservée : les oiseaux migrateurs n’étaient pas encore revenus, tandis que les alouettes, pipits, mouflons et autres chamois ont gagné des zones épargnées. Les marmottes, de leur côté, sont restées à l’abri dans leurs terriers. Les invertébrés, larves et œufs ont été plus affectés. En ce mois d’août, quelques papillons font la course au ras du sol mais la densité d’insectes reste moindre et certaines espèces d’oiseaux ont choisi de se reproduire ailleurs." Image : Dans la réserve naturelle de Chastreix-Sancy après l'incendie, en avril. (Richard Brunel/MAXPPP)
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August 20, 1:45 PM
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Il fait très chaud en ce moment, les humains souffrent de cette chaleur, mais les animaux aussi. Les domestiques, mais aussi les sauvages qui parcourent nos jardins, comme les hérissons, les oiseaux, ou encore les écureuils. Pour les aider à mieux supporter les fortes températures, des aménagements sont possibles. Publié le 14/08 à 14h33 Par RTL info avec Claire Carosone et Charline Peeters "Des points d’eau pour les insectes, mais aussi au sol pour les petits mammifères comme les hérissons et dans les arbres pour les oiseaux. Alors que les températures dépassent les 35 degrés, l’accès à l’eau est le point le plus important pour la faune sauvage."
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August 18, 9:43 AM
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ANALYSE. La décision du Conseil constitutionnel de partiellement censurer, jeudi 7 août, la loi visant à lever les contraintes au métier d’agriculteur, a suscité des commentaires contrastés parmi les opposants au texte. Stéphane Foucart Publié le 11 août 2025 à 05h00, modifié le 11 août 2025 à 08h45 Extrait : Dans un entretien qu’il a accordé à Ouest France, l’avocat Arnaud Gossement, professeur associé à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, juge « historique » la censure partielle de la loi Duplomb. Et en particulier, dit-il, « c’est la première fois que le Conseil constitutionnel consacre l’article premier [de la Charte de l’environnement], sur le droit à vivre dans un environnement sain et équilibré, de manière autonome ». Autrement dit, il est inédit que cette seule disposition de la Charte conduise à déclarer inconstitutionnel un texte adopté par le législateur, en l’espèce la possibilité de réintroduire les insecticides de la famille des néonicotinoïdes – dont le désormais célèbre acétamipride – dans les accommodantes conditions prévues par la loi déférée.
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August 15, 6:37 AM
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En Wallonie, il faut bien regarder les fleurs, parce qu'on peut y observer des araignées spectaculaires, comme la thomise variable, et la thomise enflée, des araignées crabes qui ont la capacité de changer de couleur. Explication d'Arnaud Henrard, arachnologue à l'Africa museum. Publié le 13-08-2025 à 15h08 "... Parmi les araignées crabes, il n'y a que deux espèces qui ont la capacité de changer de couleur selon le substrat sur lequel elles se trouvent : la thomise variable, Misumena vatia, qui est la plus remarquable et la plus commune en Belgique, et la thomise enflée, Thomisus onustus, qui peut avoir une très jolie palette de couleurs." (...)
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Cette étude souligne la nécessité d'intégrer des groupes peu étudiés tels que les coléoptères et d'étendre l'échantillonnage à toutes les saisons afin de saisir pleinement la dynamique des réseaux plantes-insectes, la composition des espèces clés variant considérablement d'une saison à l'autre.