Un Français sur quatre vit dans une zone exposée, selon l'Institut national de l'information géographique et forestière.
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Bernadette Cassel
onto Les Colocs du jardin September 10, 1:38 PM
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Un Français sur quatre vit dans une zone exposée, selon l'Institut national de l'information géographique et forestière.
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![]() Votre curiosité pour la Nature n'a pas de limites ? Identifiez toutes les espèces animales et végétales que vous croisez grâce à ces applis.
Publié le 27 avril 2022 Mis à jour le 28 avril 2022 "En balade en ville ou à la campagne, c’est l’occasion de redécouvrir les merveilles que la nature nous réserve. Mais parfois, cette dernière s’avère bien mystérieuse. Comment connaître le nom de telle ou telle petite bête, arbuste ou fleur ? Depuis quelques années, des applications mobiles poussent comme des champignons pour nous aider à les identifier. Le principe est simple : il suffit de prendre une photo de la plante, de l’insecte ou de l’animal en question pour découvrir toute sa fiche d’identité. Pratique, non ? Et petit bonus : une autre application basée sur le même principe vous permet de reconnaître un oiseau grâce à son chant." ------ NDÉ
------ Ajout au 25.02.2025
Pour les insectes
→ Les 5 meilleures applications pour identifier les insectes : découvrez le monde fascinant des petites bêtes | AppVoyage
→ 5 applications pour découvrir la biodiversité, actualité – portail OPEN https://www.open-sciences-participatives.org/actu/74
→ 13 applications d'identification d'insectes pour explorer le monde des insectes https://geekflare.com/fr/top-bug-identifier-apps/
→ Ces applis vous aideront à cohabiter avec les insectes. - ici
Accès direct à quelques applications
Seek s'appuie sur des millions d'observations d'organismes enregistrées sur iNaturalist pour vous proposer des listes d'insectes, d'oiseaux, de plantes, d'amphibiens et d'autres organismes fréquemment observés dans votre région.
L'application iRecord Grasshoppers vous aide à identifier les sauterelles, les grillons, les perce-oreilles, les cafards et les insecte-bâton que vous voyez ou entendez, et vous permet d'enregistrer vos observations pour soutenir leur étude et leur conservation et contribuer à un nouvel atlas national.
Picture Insect est une application qui vous permet d’identifier des insectes en utilisant la technologie de l’intelligence artificielle. Il vous suffit de prendre une photo de l’insecte ou de télécharger une image depuis votre galerie, et l’application vous fournira une identification instantanée et précise.
Vous pouvez également utiliser Google Images pour rechercher des insectes par photo. Prenez simplement une photo de l’insecte et recherchez des images similaires pour obtenir des informations sur son identification
Vous souhaitez identifier facilement chaque insecte, araignée, chenille ainsi que les "mites" [papillons de nuit, ndé] ? Découvrez Bug ID, un outil d'identification d'insectes précis ! Prenez simplement une photo de n'importe quel insecte, araignée, punaise de lit ou chenille, et notre Identificateur d'insecte vous dira tout à son sujet.
![]() Il y a quarante millions d’années, l’arbre et l’hyménoptère ont scellé un pacte qui leur confère des bénéfices réciproques et conditionne leur survie. Avec de nombreux sacrifiés chez l’insecte.
Par Florence Rosier et Audrey Lagadec (infographie) Publié hier à 18h00, modifié à 16h31
"... la figue, avant de parvenir à maturité, n’est pas un fruit, mais une urne close tapissée de fleurs mâles et de fleurs femelles. Un groupement de fleurs refermé sur lui-même, en somme. Dès lors, comment ses fleurs femelles, enfouies dans cet espace clos, peuvent-elles être fécondées ? Aucun pollinisateur classique, en effet, ne peut y accéder." (...)
![]() David Doulière, originaire du Chambon-sur-Lignon, a créé son activité dans le Gard où il commercialise du foin partout en France et jusqu'à Dubaï. Une centaine d'agriculteurs de Haute-Loire lui font confiance. C'est la route du foin comme jadis on pratiquait la route de la soie.
La commère 43 Dernière modification le mercredi, 08 octobre 2025 16:29
[...]
C'est en 2023, contacté par une poignée d'éleveurs de Haute-Loire, que David Doulière, attaché à sa région, prend à cœur de trouver un débouché à ce précieux fourrage en créant une gamme foin des hauts plateaux. Aujourd'hui, plus de cent agriculteurs de la région fournissent la société d'exploitation. C'est dans un esprit rempli de bonnes interventions, que le 30 octobre, la SAS Doulière Hay France célèbre sa dixième saison d'exportation de foin en balles Calibrées Haute Compression. A cette occasion, elle invite les producteurs de foin pour visiter l'usine. S'en suivra une rencontre avec des clients venus de Dubaï, du Koweït, d'Inde, ainsi que des professionnels de la nutrition animale et des agronomes.
![]() Sensibiliser à la pollution lumineuse : c’est l’objectif du Jour de la nuit, qui propose d’éteindre les lumières, samedi 11 octobre au soir. Pour la beauté du ciel étoilé, mais aussi pour laisser un peu de répit à la biodiversité.
Terre de jardins Thomas ALAMY.
[...] Les animaux nocturnes sont nombreuxLe but de cette manifestation est de rappeler que la lumière artificielle n’empêche pas seulement d’observer le ciel et les étoiles. Elle a aussi un impact sur la biodiversité, en perturbant le comportement et le cycle biologique des insectes, des mammifères, des oiseaux et même des végétaux. Papillons et chenilles de nuit, blaireaux, chauves-souris… Plus de 60 % des invertébrés et 30 % des vertébrés sont partiellement ou exclusivement nocturnes.
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Une nouvelle analyse mondiale révèle une lacune importante dans les initiatives visant à promouvoir le café durable et la capture de carbone. Ces programmes encouragent la plantation de nouveaux arbres, mais ne récompensent pas la préservation des arbres d'ombrage matures dans les exploitations agroforestières existantes, malgré leur potentiel de stockage de carbone bien supérieur.
20 août 2025
[...] Biodiversité et climat : même combatL’étude, menée en collaboration avec The Nature Conservancy et le Cirad, révèle aussi que les efforts centrés sur la séquestration du carbone ne garantissent aucun bénéfice pour la biodiversité. Planter des arbres à croissance rapide maximise le carbone, mais c’est la diversité des espèces qui favorise la faune.
« Il ne suffit pas de planter beaucoup d’arbres. Il faut planter les bons arbres, diversifiés, adaptés aux écosystèmes », affirme Emily Pappo, première autrice de l’étude. (...)
Image : La canopée des plantations de café cultivées à l'ombre contribue à atténuer les effets du changement climatique en réduisant la température au sol et en maintenant le niveau d'humidité. Crédit : Smithsonian’s Institute
![]() Pierre-Koffi Alanda est un paysan togolais installé dans un hameau des Alpes-Maritimes. Sur ces terres où le RN bat tous les records, il cultive ses parcelles en agriculture biologique et chante pour rompre la solitude des champs.
Jeudi 25 septembre 2025
------ via Post de @adrienbalg.bsky.social — Bluesky, 29.09.2025
![]() Des analyses commanditées par Greenpeace révèlent la présence d’hexane, un solvant issu du raffinage du pétrole, dans de nombreux produits alimentaires de consommation courante.
Par Stéphane Foucart Publié le 22 septembre 2025 à 20h00, modifié le 23 septembre 2025 à 11h53
Après un an d’investigation, Greenpeace France publie aujourd’hui les résultats d’une enquête sur l’hexane, un solvant issu du pétrole massivement utilisé dans la production d’huiles végétales et l’alimentation animale. Les tests réalisés par Greenpeace révèlent que des résidus de ce composé chimique sont présents dans de nombreux aliments du quotidien comme les huiles alimentaires, le lait (y compris infantile), le beurre et le poulet. Au cœur de ce scandale sanitaire : l’industrie agroalimentaire. En raison des dangers que l’hexane représente pour la santé publique, Greenpeace exige l’interdiction de son utilisation dans la production alimentaire.
------ Précédemment
![]() Forillon participe à une étude qui vise à répertorier les insectes dans l’est du Canada. Les chercheurs pourront évaluer si les populations sont en déclin.
Étienne Perreault Publié à 13 h 28 L’objectif est de dresser un portrait de la biodiversité des insectes dans une dizaine de parcs nationaux de l'est du pays. Les résultats seront ensuite comparés à une étude similaire qui avait été effectuée en 2013. Les chercheurs pourront donc évaluer comment la biodiversité a évolué depuis 12 ans. Le parc national Forillon participe à une étude qui vise à répertorier les insectes dans l’est du Canada Photo : Envato / Szasz-Fabian Jozsef
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A l'heure du réchauffement climatique et des menaces qui pèsent sur la biodiversité, le Laboratoire national d'entomologie forestière de l'ONF, installé à Quillan dans l'Aude, joue un rôle clé dans la connaissance et la protection des insectes forestiers. Immersion aux côtés des personnels qui y travaillent, pour comprendre leurs missions et découvrir le monde de l'entomologie forestière.
ONF Il y a 3 heures
Un laboratoire pionnier au service de l'entomologie forestièreLe projet de laboratoire a vu le jour en 1998 grâce à l’initiative d’un agent de l’ONF passionné d’insecte, Thierry Noblecourt, qui a fondé à Quillan une cellule spécialisée en entomologie. Après la création au sein de l’ONF du réseau entomologie en 2004, le laboratoire « partagé » entre l’ONF et l’Opie (Office pour les insectes et leur environnement) a vu le jour en 2010. En 2019, il devient laboratoire d’identification officiel au niveau national pour le Département de la santé des forêts (DSF).
Aujourd’hui, quatre agents permanents y travaillent exclusivement sur l’entomologie et réalisent des échantillonnages, des inventaires et des suivis dans les réserves biologiques de l’ONF dans le cadre de la mission d'intérêt général Biodiversité et Paysage, pour des grandes villes, des réserves naturelles, des parcs régionaux ou nationaux, ou diverses institutions. Ils se consacrent à l’étude des insectes forestiers, et plus précisément aux coléoptères du bois, nommés saproxyliques. Ces derniers constituent un vaste groupe de 2 700 espèces en France hexagonale. Au cours des années, de nombreuses collaborations ont été construites avec des associations naturalistes, des parcs naturels régionaux et nationaux, le Muséum national d’Histoire naturelle, ainsi que des institutions scientifiques, notamment INRAE ou l’Ecole d’ingénieurs de Purpan (Toulouse).
![]() L’agroécologie est une solution pour lutter contre le dérèglement climatique et la perte de biodiversité. En effet, une méta-analyse à partir de 170 études conduites dans 21 pays européens a montré que les pratiques agroécologiques favorisent la diversité biologique et le stockage du carbone dans les sols, tout en réduisant certaines émissions de gaz à effet de serre.
Publié le 18 septembre 2025
L’agriculture contribue grandement au dépassement des limites planétaires : changement climatique, perte de biodiversité et pollution. En particulier, les systèmes qui s’appuient fortement sur le recours aux intrants (engrais de synthèse, produits phytosanitaires, matériel agricole, énergie), contribuent beaucoup aux émissions de gaz à effet de serre et à la dégradation des sols. Existe-il des modèles alternatifs crédibles ? L’agroécologie a-t-elle un rôle à jouer ? Que peut-on réellement en attendre ?
L’agroécologie repose sur plusieurs grands principes, parmi lesquels favoriser la diversité des cultures et des espèces, entretenir des sols vivants, réduire la dépendance aux intrants chimiques, et réintégrer l’élevage et les cultures dans des systèmes plus équilibrés. Concrètement, cela peut aller de changements modestes (remplacer les engrais de synthèse par du fumier) à une refonte complète des systèmes d’élevage, par exemple associer plusieurs espèces animales et végétales, imitant ainsi le fonctionnement d’un écosystème naturel.
Dans le cadre du projet Agroecology-TRANSECT, une équipe de chercheurs européens, dont plusieurs de l’UMRH et de l’UREP, a passé au crible 170 études scientifiques, dans l’objectif de mesurer les effets de pratiques agroécologiques sur la biodiversité, le stockage du carbone dans les sols et les émissions de gaz à effets de serre en Europe. Cette démarche, appelée méta-analyse, permet de combiner des résultats dispersés afin d’obtenir une vision globale.
Et sur le climat ?
Une stratégie “gagnant-gagnant”
Quelques limites de connaissance nécessiteront toutefois des travaux complémentaires : les effets sur certains gaz comme le méthane restent mal compris et peu d’études permettent d’évaluer le bilan complet des émissions à l’échelle des exploitations. De plus, l’impact sur la productivité et la rentabilité n’a pas été intégré dans cette analyse.
L’agroécologie n’est pas une recette unique, mais un ensemble de pratiques qui doivent être adaptées aux contextes locaux. Adopter l’agroécologie en Europe permet d’améliorer la biodiversité et contribue à atténuer le réchauffement climatique, avec des bénéfices en particulier pour les stocks de carbone dans les sols et la réduction des émissions du protoxyde d’azote. Ces résultats vont dans le sens des objectifs fixés par le Pacte Vert européen et la stratégie biodiversité. Ils rappellent qu’une agriculture plus respectueuse du vivant est possible et bénéfique pour l’ensemble de la société.
Image : Distribution of studies by country for (a) biodiversity and (b) climate change mitigation. Countries in white are European countries in which no data were found.
![]() 80% des insectes ont disparu en quelques décennies. Pour lutter contre leur déclin, un Alsacien a créé Hymenoptera, un jardin-laboratoire, à Obersteinbach (Bas-Rhin). Après une douze d'années, le lieu fait ses preuves et attire des milliers de variétés en danger d'extinction.
Sabine Pfeiffer Publié le10/09/2025 à 06h20
"... Un vieux pommier mort, mais toujours debout "est le meilleur hôtel à insectes qui soit." Troué de toutes part, il sert de garde-manger aux guêpes sauvages, qui y stockent "leur viande pour les larves. Certaines sont spécialisées en araignées, d'autres en pucerons, d'autres encore en papillons."" (...)
Image : Biotope indispensable, le bois mort, sur pied ou au sol • Crédit : Claire Peyrot / France Télévisions
![]() Très attendues, les conclusions de l’expertise d’ampleur confirment que l’usage de ces substances chimiques par les viticulteurs sont les principaux facteurs de contamination des riverains et de leur environnement.
par Pauline Moullot et Anaïs Moran publié le 15 septembre 2025 à 17h12 (mis à jour le 15 septembre 2025 à 19h18)
------ NDE Presse - Santé publique France
Les contaminations environnementales et l’imprégnation biologique sont plus importantes près des vignesLes résultats de l’étude montrent que les riverains des zones viticoles sont plus exposés aux produits phytopharmaceutiques appliqués sur ces cultures que les personnes éloignées de toute culture. Ces expositions sont par ailleurs plus importantes en période de traitement. L’augmentation de l’imprégnation biologique en zones viticoles est observée à la fois chez les adultes et les enfants. Ces résultats sont robustes pour les différents échantillons analysés (urines, cheveux, poussières, air ambiant, air intérieur) et cohérents avec ceux des quelques études réalisées aux Etats-Unis et aux Pays-Bas.
Cette exposition plus importante est due au transfert vers l’environnement des substances appliquées sur les vignes, qui est constaté pour la majorité des substances mesurées : il concerne aussi bien des substances très spécifiques de la vigne (par exemple le folpel ou le métirame) que des substances qui le sont moins (par exemple le glyphosate, le fosétyl-aluminium, la spiroxamine).
En effet, les substances peuvent se disperser au-delà des zones traitées par des phénomènes de dérive, sous forme de gouttelettes au moment de l’application des produits, ou de réenvol d’une fraction de produits volatilisée après application. Elle s’accompagne d’une redéposition progressive des produits au sol.
![]() "L'entreprise consacre 2 millions d'euros à la création d'une usine à Angers (Maine-et-Loire). Un site qui lui permet de passer à l'étape industrielle pour ses solutions de biocontrôle et biostimulants à base d'insectes, champignons et bactéries."
Par Cédric Menuet Publié le 11 sept. 2025 à 15:00Mis à jour le 11 sept. 2025 à 15:19 (abonnés) "If Tech change de dimension. Née en 2004, cette entreprise du Maine-et-Loire s'appuie sur un nouveau site de production aux Ponts-de-Cé, dans l'agglomération d'Angers, pour ses solutions naturelles de biocontrôle et biostimulants. Des alternatives aux pesticides et engrais chimiques à base d'insectes, champignons et bactéries, que cette entreprise de 8 salariés destine principalement à une clientèle de professionnels du végétal. L'activité génère un chiffre d'affaires proche du million d'euros, pour moitié réalisé à l'international.
Son projet immobilier a mobilisé 2 millions d'euros pour la construction d'une usine de 800 mètres carrés en remplacement d'un précédent atelier de 250 mètres carrés en location. Avec ses nouvelles installations, If Tech multiplierait par 10 ses capacités de production, selon son dirigeant et fondateur Christian Hecker. « Nous passons à un stade industriel avec des outils qui améliorent notre productivité et qui vont nous permettre d'aborder de nouveaux marchés. » Dans la ligne de mire d'If Tech, les grandes cultures tels le blé et la betterave, ainsi que la vigne et les cultures fruitières, sur lesquelles la société est désormais en mesure de répondre en volumes." (...)
Image : If Tech développe le largage d’œufs et larves d'insectes par drones pour lutter contre certains ravageurs. (If Tech)
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![]() Une étude récente a placé la France en tête des pays ayant le plus grand nombre de cancers. Si ce chiffre doit être nuancé, la consommation d’alcool et de tabac, mais aussi les pollutions environnementales expliquent le poids de ce fardeau dans le pays.
Cancer : pourquoi la France fait partie des pays les plus touchés au monde Par Stéphane Foucart et Delphine Roucaute
Publié le 10 octobre 2025 à 14h52, modifié le 13 octobre 2025 à 12h26
Extraits :
Quelle est la part de l’environnement ?"Toute la population est involontairement exposée à d’autres substances actives, par le biais de l’environnement et de l’alimentation. Pollution atmosphérique, additifs et résidus de pesticides dans la chaîne alimentaire, plastifiants (phtalates, bisphénols), dioxines, polluants organiques persistants (PFAS, PCB, PBDE…), etc. : cette multi-exposition de basse intensité est suspectée d’être à l’origine d’une part substantielle des cancers non attribués à des facteurs de risques connus. Mais les données sont lacunaires et les risques souvent impossibles à chiffrer." (...)
"La hausse rapide de certains cancers est néanmoins fortement suspectée d’être liée à l’environnement." (...)
"La Conférence nationale des unions régionales des professionnels de santé a récemment alerté sur un lien possible avec le cadmium. Ce métal lourd, classé cancérogène, est présent dans les engrais phosphatés importés du Maroc très utilisés en France." (...)
En 2024, des chercheurs français ont ouvert une piste de recherche en montrant une association statistique entre pesticides épandus localement et risque de contracter la maladie. Les pesticides – dont la France est l’une des plus fortes utilisatrices au monde – sont, par ailleurs, une cause établie de lymphomes et de cancer de la prostate chez les professionnels exposés, mais aussi de certains cancers pédiatriques chez les populations riveraines d’exploitations." (...)
D’autres substances cancérogènes et/ou perturbateurs endocriniens touchent pour leur part la population hexagonale à des niveaux supérieurs, voire très supérieurs, à la moyenne européenne. C’est le cas des phtalates, ou encore des PFAS. Selon le programme de biosurveillance communautaire, 23,8 % des adolescents français sont au-dessus de la valeur-guide d’exposition pour les « polluants éternels », très au-dessus de l’Espagne (1,3 %) ou de la Grèce (13,5 %). Des huit pays disposant de données, la France est le plus mauvais élève." (...)
Bernadette Cassel's insight:
"La France est-elle le pays ayant la plus grande incidence de cancers au monde ? C’est ce que suggère une étude parue le 25 septembre dans la revue The Lancet. Dans leurs travaux, les chercheurs du programme de recherche Global Burden of Disease (GBD), piloté par l’Institut pour la mesure et l’évaluation de la santé (IHME), basé à Seattle, ont produit les taux d’incidence standardisée selon l’âge de 204 pays et territoires. Ce taux permet de comparer le nombre de nouveaux cas de cancers en neutralisant les différences de structure d’âge de la population des différents pays. Sans qu’ils mettent en avant ce classement, les chercheurs ont produit un résultat sans appel : la France et Monaco arrivent en tête des pays ayant le plus grand nombre de cancers rapporté à leur population, avec respectivement 389,4 et 491,3 cas pour 100 000 habitants."
Stéphane Foucart et Delphine Roucaute
![]() L’inclusion dans le traité d’un mécanisme permettant de solliciter une compensation si une mesure a une incidence négative sur le commerce pourrait restreindre la capacité de l’Europe à émettre de nouvelles règles environnementales ou sanitaires.
Par Audrey Garric, Mathilde Gérard et Perrine Mouterde Publié aujourd’hui à 10h00, modifié à 10h25 (abonnés)
------ ndé sur le même sujet
"... L’accord UE-Mercosur, approuvé le mercredi 3 septembre par la Commission européenne, doit encore être signé par les États membres. Le texte prévoit de réduire les droits de douane européens pour certains produits sud-américains : viande bovine, porc, volaille, miel, sucre, riz…"
Clémentine Eveno Publié le 14 octobre 2025
[...] Des risques environnementaux"... L’Agence France-Presse rappelle qu’à la fin de l’année 2024, un audit de l’UE a révélé des failles dans les contrôles de la viande bovine au Brésil et notamment dans « la fiabilité des déclarations sous serment des opérateurs » sur les hormones interdites en Europe.
Stefan Ambec note également que les gains économiques attendus par le texte ne permettent pas de compenser ses coûts environnementaux, identifiant des « garanties relativement fragiles » en matière de respect des engagements environnementaux." (...)
Accord de libre-échange avec le Mercosur : la Confédération paysanne se mobilise à Paris - L'Humanité, 14.10.2025
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reporterre
Près de Cambrai, un projet de microsucrerie unique en France vise à produire un sucre de betterave bio complet. Des débouchés potentiels pour les betteraviers qui se passent de pesticides, fort rares dans la région.
Par Mehdi Laïdouni 9 octobre 2025 à 09h58 Mis à jour le 10 octobre 2025 à 15h00
"... La future sucrerie sera située à Escaudœuvres, près de Cambrai, pour une ouverture espérée en 2027. « Le terrain est réservé, le compromis de vente est acté », ajoute Sébastien Lemoine. La production devrait être modeste dans un premier temps. « En trois mois, on va transformer ce qu’une sucrerie classique transforme en une journée et demie », livre Aimé Duyck, chargé de développement pour la Fabrique à sucres. Peu de betteraves sans pesticidesSoutenu par les collectivités et des fonds privés, le projet a rassemblé 8 millions d’euros, soit un peu plus de la moitié du total espéré. Les banques classiques étant frileuses, les espoirs se tournent désormais sur les banques et mutuelles dites « éthiques », à l’instar de La Nef, ayant mis à elle seule 1 million d’euros au pot de la sucrerie bio.
Si, comme le rappelle Sébastien Lemoine, « ça reste du sucre », le sucre complet de betterave gardera ses vitamines et ses qualités nutritionnelles — il a notamment un indice glycémique plus faible, il est donc meilleur pour la santé que le sucre classique."
![]() L’étude génétique de cette population a permis de répondre à plusieurs questions : d’où venaient ces vaches ? Comment ont-elles pu s’établir sur une île déserte ?
Publié: 27 février 2025, 12:02 CET Mis à jour le : 8 septembre 2025, 12:17 CEST "Certains espaces naturels préservés accueillent des populations animales étonnantes, capables de s’adapter à des contextes inattendus. Un exemple intrigant en témoigne, celui d’une population de bovins retournés à l’état sauvage (processus appelé féralisation), après avoir été abandonnés sur l’île subantarctique Amsterdam, au sud de l’océan Indien, sur laquelle ils ont vécu en toute autonomie jusqu’en 2010." [...] Des mécanismes adaptatifs principalement liés au système nerveux"La découverte de leurs origines nous a également permis de réfuter les hypothèses émises par certains scientifiques, selon lesquelles ces bovins auraient vu leur taille diminuer dans ce nouvel environnement pour s’adapter aux ressources limitées de l’île, un phénomène connu sous le nom de nanisme insulaire. D’après notre étude, les animaux fondateurs de cette population étaient déjà proches d’animaux de petite taille (bovins jersiais et de l’océan Indien comme le zébu de Madagascar). De plus, notre analyse d’un panel de mutations génomiques associées à la taille n’a pas révélé de réduction de stature chez les bovins de l’île Amsterdam en comparaison avec les bovins jersiais et les zébus de Madagascar. Cela suggère la mise en œuvre d’autres mécanismes adaptatifs leur permettant d’optimiser leurs chances de survie dans cet environnement isolé."
[...]
Image : Les vaches férales de l’île Amsterdam (océan Indien), terre australe française. Francois Colas, Fourni par l'auteur ------ via Post de @mariacervin.bsky.social — Bluesky, 08.10.2025 https://bsky.app/profile/mariacervin.bsky.social/post/3m2oqwpcq3k2z
Bernadette Cassel's insight:
à relire :
![]() Une tendance à l’augmentation est toujours observée en septembre avec un pic en octobre, une vigilance accrue et une information du public sont donc nécessaires à cette période.
Recommandations de l’ANSES à rappeler aux cueilleurs (2025)
Avant la cueillette de champignons :
Pendant la cueillette de champignons :
Après la cueillette de champignons :
En cas d’intoxication
Le délai d’apparition des symptômes est variable : quelques heures après la consommation la plupart du temps, mais il peut être plus long (> 12h). L’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement.
En cas de symptômes (diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue…), noter :
Une infographie de l’ANSES est téléchargeable
------ via Post de @nicolasberrod.bsky.social — Bluesky, 28.09.2025
------ ndé
------ Le rapport de l'ANSES
Image : Répartition des cas d’intoxication accidentelle par des champignons enregistrés par les CAP entre le 1er juillet et le 29 décembre 2024 (semaines 27 à 52) (source : SICAP)
![]() CHRONIQUE. Face aux attaques de champignons, les insectes nettoient et isolent les parcelles touchées puis les désinfectent grâce à des bactéries qu’ils hébergent dans leur organisme.
Nathaniel Herzberg Publié le 28 septembre 2025 à 06h00
Extrait :
Les chercheurs vont dorénavant tenter de déchiffrer les mécanismes biochimiques à l’œuvre. « Peut-être trouverons-nous des composés utiles pour les paysans et les médecins », espère Rhitoban Ray Choudhury. En attendant, il savoure « l’élégance et l’efficacité » de la stratégie de « biocontrôle » mise en place par les termites. « Ce type de technique agricole à base de bactérie symbiotique était bien connu chez les fourmis attines, observe Erik Frank, de l’université de Würzburg (Allemagne). Mais retrouver cela, avec quelques variantes, chez les termites, c’est saisissant. » Surprenant ? « C’est toujours le cas quand on découvre quelque chose de nouveau, poursuit-il. Mais, à y regarder de près, fourmis et termites font face aux mêmes contraintes – la promiscuité, la nécessité de protéger les champignons, les attaques de pathogènes… Ils ont trouvé des réponses similaires. » Les scientifiques appellent ça la convergence évolutive.
Image : Les termites « Odontotermes obesus » cultivent et se nourrissent de champignons « Termitomyces » (points blancs). DR ANGSHUMAN ROY CHOUDHURY
Bernadette Cassel's insight:
Sur le même sujet
![]() De l’Italie à la Turquie, les aléas météorologiques, amplifiés par la crise climatique, mettent en danger les cultures de noisetiers.
Par Florine Morestin Publié le 26 septembre 2025
"En Italie, la chaleur a grignoté les récoltes de noisettes. Le pays qui produit environ 100 000 tonnes de ce petit fruit sec chaque année, a souffert des conséquences d’un climat plus chaud durant ces derniers mois. D’après les données du European Drought Observatory, plusieurs régions d’Italie ont subi cet été des périodes de canicules et de sécheresses, en particulier au nord-ouest, dans les Pouilles ou encore en Campanie. Ce manque de précipitations, couplé à la prolifération de punaises asiatiques, un insecte nuisible aux cultures de noisetiers, a largement affecté les cultures." (...)
------ ndé complément
La punaise diabolique, Halyomorpha halys, est un ravageur asiatique désormais répandu dans nos vergers français. Capable d'endommager jusqu'à 30 % de noisettes, elle affecte aussi de nombreuses cultures (pommes, tomates, kiwis, etc.) en provoquant déformations, nécroses et pertes de qualité.
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C’est le jardin partagé du Parc Barbusse qui a accueilli l’évènement, le 18 juillet. Le public était encore une fois au rendez-vous, avide d’en savoir plus. Les habitants du quartier et l’association Au cœur des habitants ont communiqué sur l’évènement et ont permis de faire venir de nombreux curieux. Il faut dire que les deux associations sont amies de longue date. En effet, le Parc Barbusse a plusieurs fois accueilli la LPO Hauts-de-France pour des animations et le Jardin partagé est même devenu Refuge LPO !
LPO Hauts-de-France 24 septembre 2025
Après une première édition centrée sur les petites bêtes de la mare, ce fut au tour des papillons et autres insectes nocturnes d’être mis à l’honneur par le projet « Faune de la Nuit ».
Porté par Pauline Lesniewski, éducatrice nature à la LPO Hauts-de-France et financé par la Ville de Lille et la DREAL, ce projet invite les Lillois à rencontrer la faune nocturne et mystérieuse qui les entoure. Le projet fait aussi la part belle au Hérisson d’Europe, mammifère emblématique de nos jardins et dont les populations sont malheureusement en déclin.
![]() Jusqu’à 140 tonnes de substances actives, dont certaines sont interdites, sont dissoutes dans les nuages au-dessus du territoire métropolitain, selon une étude franco-italienne. Les écosystèmes éloignés des activités humaines sont exposés à ces molécules par les précipitations.
Par Stéphane Foucart Publié le 20 septembre 2025 à 05h45, modifié le 20 septembre 2025 à 14h46
"Les nuages s’avèrent un réservoir de pesticides bien plus vaste qu’escompté, et, chaque jour, d’importantes quantités de substances actives (herbicides, insecticides, fongicides) sont précipitées sur terre avec la pluie. Dans une étude à paraître dans l’édition d’octobre de la revue Environmental Science & Technology, une équipe franco-italienne a estimé, pour la première fois, la quantité de substances actives (herbicides, insecticides, fongicides et leurs métabolites) présentes dans les nuages circulant au-dessus du territoire de la France métropolitaine."
------ ndé traduction
La contamination par les pesticides est une préoccupation croissante et alarmante tant pour l'environnement que pour la santé humaine. Largement utilisés dans l'agriculture pour lutter contre les parasites et les vecteurs de maladies, les pesticides subissent un transport atmosphérique à longue distance sous forme gazeuse, dans des aérosols et, comme le montre cette image, dans les nuages.
Nous avons mesuré la concentration de 32 pesticides à l'observatoire du Puy de Dôme (France) dans une fourchette comprise entre moins de 1 μg L–1 et 1 μg L–1 dans l'eau des nuages, provenant en grande partie d'un transport régional à longue distance qui concerne également des pesticides actuellement interdits à l'usage agricole en France. La moitié des échantillons présentaient une concentration totale de pesticides supérieure à 0,5 μg L–1, qui est la limite européenne pour l'eau potable. Si l'on exclut le 2,4-dinitrophénol, qui peut également être produit par des réactions photochimiques, deux échantillons présentent encore une concentration totale supérieure à 0,5 μg L–1.
La détection fréquente de pesticides dans l'eau de pluie peut donc dépendre de leur présence dans les nuages ainsi que du lessivage atmosphérique. Les estimations de la quantité de pesticides dans les nuages au-dessus de la France, comprises entre 6,4 ± 3,2 et 139 ± 75 tonnes, suggèrent que leurs quantités dans la phase aqueuse des nuages sont potentiellement élevées et que ces composés pourraient affecter des zones qui ne sont pas directement touchées par les activités agricoles.
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
Image : Graphical Abstract
![]() ... s’il est devenu relativement aisé de changer les noms d’espèces et de mettre à jour la classification des plantes dans les bases de données en ligne aux actualisations presque quotidiennes, cela n’est pas vrai dans d’autres domaines. C’est un tout autre travail (et un autre budget) de réorganiser les herbiers, les jardins botaniques, mettre à jour les étiquettes dans les jardineries, etc. Si les changements constants avaient pu décourager certains de mettre à jour leur collection, cette nouvelle stabilité pourrait les motiver à franchir le pas et embrasser la classification moderne.
Yohan Pillon
"Une classification qui reflète les relations de parenté des espèces a de nombreux avantages. Elle est plus stable car lorsque la phylogénie est établie avec un degré de certitude, la classification ne changera plus. De plus, des espèces proches ont plus de chance de partager des caractères communs et donc ce genre de classification est plus précis pour prévoir les propriétés des plantes : comestibles, médicinales, toxiques, allergènes. Une telle classification est donc plus désirable pour valoriser, et préserver, la biodiversité en péril."
Image : Un travail titanesque d'actualisation "La mise à jour des étiquettes dans les jardins botaniques est un travail titanesque et coûteux. (...)"
![]() En Grèce, des mouches stériles sont utilisées afin d’atténuer l’impact destructeur de nouvelles espèces de mouches invasives qui ravagent les cultures fruitières.
Par l’édition du soir, avec l’Agence France-Presse.
"... Financé par l’Union européenne, le projet REACT, doté d’un budget de 6,65 millions d’euros sur quatre ans, rassemble des chercheurs de douze pays : du Royaume-Uni à l’Afrique du Sud en passant par Israël et la France afin de procéder à un premier essai de la technique de l’insecte stérile (TIS).
« Notre approche est d’éradiquer localement les populations de la mouche méditerranéenne des fruits » , explique Nikos Papadopoulos, professeur d’entomologie à l’Université de Thessalie, qui participe au projet.
Ce savoir-faire doit ensuite être appliqué « à d’autres espèces destructrices, comme la mouche orientale des fruits (Bactrocera dorsalis) et la mouche des pêches (Bactrocera zonata) », poursuit-il lors d’une visite organisée pour des journalistes, dont deux de l’AFP." (...)
Image : Dans un verger de kakis, à Naoussa, dans le nord de la Grèce, des scientifiques ouvrent avec précaution des sachets en papier. Des milliers de mouches s’envolent aussitôt au-dessus des plaqueminiers.
L’expérience vise à atténuer l’impact destructeur de nouvelles espèces de mouches invasives qui ravagent les cultures fruitières. Car ces insectes lâchés sont des mâles stérilisés de la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) qui détruit une partie des récoltes à Naoussa, une région productrice de pêches, un fruit largement exporté hors de Grèce.
------ Ajout ndé, le 19.09.2025
REACT aims to develop long-term environmentally friendly response strategies and novel sustainable tools to protect fruit and vegetable production and export capacities from two invasive insect pests of EU priority, Bactrocera dorsalis and Bactrocera zonata. By using SIT techniques, we are leading an eco-friendly fight against invasive insect pests in the EU.
L’adoption de la SIT pour les deux espèces ciblées (B. dorsalis et B. zonata) se heurte actuellement à deux obstacles majeurs : le coût élevé de l’élevage en masse et l’absence d’un système de tri efficace permettant des lâchers composés uniquement de mâles. Le projet REACT vise à développer des solutions rentables afin de rendre la SIT plus abordable et plus efficace en tant qu’outil d’éradication.
La technique de l’insecte stérile, ou TIS, fait partie des méthodes de lutte contre les insectes ravageurs les plus respectueuses de l’environnement. L’irradiation, par exemple aux rayons gamma ou aux rayons X, est utilisée pour stériliser les insectes élevés en masse, ce qui les empêche de se reproduire sans toutefois les priver de leur compétitivité sexuelle. La TIS ne met en jeu aucun processus transgénique (manipulation génétique).
------ Pour aller plus loin
Objectif [du projet Revolinc] : booster la TIS en associant aux mâles stériles des pesticides chimiques ou des microorganismes pathogènes, une technique appelée l’entomovectoring en anglais.
![]() In natural ecosystems, species are interacting with many others constituting complex networks. Analysis of these networks enables us to describe and visualize ecological communities, which can vary greatly depending on the habitat and the season. Here, we have studied insect floral visitors explicitly considering the four main orders Hymenoptera, Coleoptera, Diptera, and Lepidoptera over nine months in 2022 across three sites in South-West Corsica.
Pierre-Yves Maestracci, Laurent Plume, Caroline de Zutter & Marc Gibernau
Arthropod-Plant Interactions
Seasonal and habitat variations of floral visitor networks in a Mediterranean maquis
Published: 06 September 2025
Image : Types of habitats on the sites of Loretto (left), Suartello (middle), and Vignola (right)
------ NDÉ Traduction
Dans les écosystèmes naturels, les espèces interagissent avec de nombreuses autres, formant ainsi des réseaux complexes. L'analyse de ces réseaux nous permet de décrire et de visualiser les communautés écologiques, qui peuvent varier considérablement en fonction de l'habitat et de la saison.
Nous avons étudié les insectes butineurs en nous concentrant spécifiquement sur les quatre principaux ordres que sont les hyménoptères, les coléoptères, les diptères et les lépidoptères, sur une période de neuf mois en 2022, sur trois sites du sud-ouest de la Corse.
Nous avons enregistré 2 848 interactions entre insectes et fleurs impliquant 241 espèces morphologiques d'insectes et 54 espèces végétales. Sept espèces végétales représentaient 61 % de toutes les observations d'insectes et 81 % de la diversité des espèces d'insectes enregistrées.
Nos résultats ont révélé une dynamique spatiale et temporelle prononcée. Des communautés saisonnières distinctes de visiteurs floraux ont émergé sur chaque site, la plus grande diversité étant observée entre le printemps et l'été.
La composition des espèces clés variait considérablement d'une saison à l'autre : Bombus xanthopus, Oedemera spp. et Tropinota squalida au printemps ; Hylaeus spp. et Mordellistena spp. en été ; Apis mellifera et Hylaeus spp. en automne. La diversité végétale locale et l'hétérogénéité du paysage à courte (200 m) et longue (1 km) échelle ont probablement contribué aux différences spatiales entre les sites.
Cette étude souligne la nécessité d'intégrer des groupes peu étudiés tels que les coléoptères et d'étendre l'échantillonnage à toutes les saisons afin de saisir pleinement la dynamique des réseaux végétaux et des visiteurs floraux.
Cependant, compte tenu de la grande diversité et de la complexité taxonomique des insectes visiteurs de fleurs, la gestion directe est difficile. Au lieu de cela, la priorité accordée à la gestion des communautés végétales offre un moyen pratique de soutenir ces interactions, d'autant plus que les assemblages de visiteurs varient en fonction du microhabitat et de la structure du paysage.
Ces informations sont essentielles pour comprendre les processus écologiques et élaborer des stratégies de conservation solides qui tiennent compte de la variabilité de ces interactions dans les écosystèmes méditerranéens.
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
Bernadette Cassel's curator insight,
September 12, 1:36 PM
Cette étude souligne la nécessité d'intégrer des groupes peu étudiés tels que les coléoptères et d'étendre l'échantillonnage à toutes les saisons afin de saisir pleinement la dynamique des réseaux plantes-insectes, la composition des espèces clés variant considérablement d'une saison à l'autre.
![]() Un Français sur quatre vit dans une zone exposée, selon l'Institut national de l'information géographique et forestière.
franceinfo avec AFP Publié le 09/09/2025 09:24 Mis à jour le 09/09/2025 17:44 "... Les débordements de cours d'eau, crues éclair, coulées de boue et submersions marines ne cessent d'augmenter. Avec la hausse des températures, les nuages ont tendance à emmagasiner davantage d'humidité et leur pouvoir de précipitation s'accroît de 7% dès que la température de l'atmosphère augmente de 1°C, rappelle l'Institut. |